lundi 10 avril 2017

L’Humeur du Centriste. Deux extrémistes ou deux mis en examen au second tour?!

Mélenchon, Fillon, Le Pen
Où va la démocratie républicaine française?
Espérons de tout cœur pas dans le choix d’un président de la république entre deux populistes démagogues extrémistes (Le Pen et Mélenchon) ou dans celui de deux mis en examen pour détournements de fonds publics (Le Pen, qui techniquement ne l’est pas puisqu’elle a refusé de se rendre à la convocation de la justice qui devait le lui signifier mais l’est évidemment, et Fillon).
Car si les sondages nous disent aujourd’hui qu’Emmanuel Macron – dernier rempart contre les populistes, les démagogues et les malhonnêtes – sera présent au second tour et qu’il l’emportera, les possibilités de voir un duel final entre les personnages cités plus haut existent malheureusement.
Vous vous voyez, vous, choisir entre une fasciste et un trotskiste, entre celle qui détourne l’argent de l’Europe et celui qui détourne l’argent de la France?
Moi je ne pourrais pas choisir entre l’héritière d’un clan familial créé par un vendeur de chants nazis qui déclaré que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire – une candidate qui vient juste de nous dire que nous n’étions pas responsable de la rafle du Vel d’Hiv –, et l’admirateur transi d’un des pires bouchers de l’histoire, Trotski, celui qui a si bien théorisé la terreur communiste et la révolution permanente (qui a permis à Mao de tuer des millions de Chinois) mais aussi des mouvements populistes dangereux comme Podémos ou Syriza.
Et comment voter sans hauts le cœur, en se bouchant le nez, en fermant les yeux et en se vidant la conscience pour un malhonnête qui a, de plus, radicalisé sa campagne afin de faire barrage à la candidate d’extrême-droite?
Oui, la catastrophe serait de voir un de ces trois-là occuper l’Elysée pendant cinq ans.
Alors, oui, il faut se mobiliser pour éviter la honte, vous savez celle que nous avons ressentie en 2002 lorsque Jean-Marie Le Pen s’est retrouvé au second tour de la présidentielle, ou cette honte qui nous a envahi lorsque le Front national a gagné les élections européennes et les régionales.
Ou encore cette honte quand nous nous rappelons les Bolchevicks renversant la toute jeune démocratie russe en octobre 1917, Mussolini marchant sur Rome en octobre 1922, les troupes nazies défilant sur les Champs Elysées en juin 1940, les chars russes entrant à Prague en août 1968.
Mais il nous faut aussi éviter cette honte d’avoir, en cette année 2017, un(e) président(e) malhonnête, qui traîne des affaires, nous rappelant que nous devons en finir avec ces pratiques qui ont permis à tant de personnages peu regardant avec la morale et l’honnêteté de se faire élire.
Si, le 7 mai, nous devons porter le deuil de la démocratie républicaine française, nous devons savoir que ce sera notre faute, en tant que peuple français, pas celle de celui ou celle que nous aurons porté au pouvoir.
Ce sera notre responsabilité.
Alors évitons de nous ridiculiser et de faire courir un danger à nos enfants.
Et, en tant que centriste, j’espère que tous ceux qui affirment en être un, saurons faire le bon choix.

Centristement votre.

Le Centriste

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