jeudi 1 novembre 2018

Actualités du Centre. Et si Borloo était candidat à la mairie de Paris


Jean-Louis Borloo
Jean-Louis Borloo est officiellement un retraité de la politique et officieusement, selon ses «proches» ou ses «amis», candidat à tout!
Dernières rumeurs en date, il serait pressenti pour être tête de liste aux européennes en 2019 ou pour être candidat à la mairie de Paris en 2020.
Pour les européennes, il aurait le choix entre l’UDI, le parti qu’il a fondé avant de s’échapper de ce qu’il considérait comme le marais inorganisable de querelles et d’ambitions picrocholines, et La république en marche.
Concernant la première, on voit mal Borloo reprendre du service actif dans la politique pour être tête de liste d’un parti crédité de 2% à 3% des intentions de vote et qui n’aurait donc aucun élu, même pas lui.
Concernant la deuxième, on voit mal comment il pourrait se retrouver à la tête d’une liste d’un parti qui soutient le Président de la république et le Gouvernement alors qu’il se répand un peu partout avec agressivité contre Emmanuel Macron et Edouard Philippe, les soi-disant fossoyeurs de son «Plan banlieue» et responsables de sa toute aussi soi-disant humiliation d’alors.
Même s’il est un européen convaincu et que l’avenir de l’Union européenne est en danger, ces élections ne sont sans doute pas non plus du calibre de ce qu’il souhaite incarner s’il revient en politique.
En revanche, les rumeurs reprises par plusieurs médias sur son intérêt pour la mairie de Paris semblent plus sérieuses.
Dans la capitale, Macron puis LREM lors des dernières élections présidentielles et législatives, ont montré que l’axe central était en position de force et que ce dernier pourrait fort bien enlever la mairie au PS et à Anne Hidalgo dont l’action est de plus en plus critiquée, souvent à juste titre.
Cependant, pour avoir une chance d’être le candidat d’une coalition centrale et centriste, Jean-Louis Borloo doit d’abord renouer les fils avec Emmanuel Macron sans lequel cette ambition qu’on lui prête n’a aucune chance d’aboutir.
Pour mener une liste à ces municipales dans la capitale, il doit aussi montrer une volonté d’aller au combat électoral alors que l’on sait son aversion pour ces joutes, et il doit enfin discipliner ses propos «off» où il s’en donne souvent à cœur joie contre ses propres «amis» politiques, deux choses qui lui ont coûté en partie sa nomination comme premier ministre par Nicolas Sarkozy.


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