samedi 5 octobre 2019

Propos centristes. France – Convention citoyenne pour le climat ; débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale ; incendie Lubrizol ; Journée mondiale des animaux…


Voici une sélection, ce 5 octobre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- Cette convention citoyenne pour le climat, dont le Président de la République a annoncé la création, fin avril dernier, est un rendez-vous important pour notre démocratie. D’abord parce que vous incarnez une forme de démocratie participative inédite. Nous voulons qu’elle inaugure une nouvelle manière de produire du consensus autour de solutions qui émanent directement de nos concitoyens, pour nos concitoyens. Ensuite parce que les attentes de nos concitoyens, sur la question de l’écologie, sont immenses.
- [Incendie Lubrizol Rouen] Nous avons voulu la transparence totale sur ce qui s’est passé. Totale. Chaque jour nous donnons les informations dont nous disposons. Sur le résultat des tests, sur les analyses des scientifiques. Mais je mesure, avec beaucoup d’humilité, même si je ne n’en suis pas surpris, que la parole publique est questionnée, soupçonnée, parfois même décrédibilisée par principe. Celle d’un Premier ministre, celle d’un ministre, celle d’un préfet, celle d’une agence sanitaire. Je l’ai dit, je ne m’y résous pas. Mais cela nous interpelle forcément sur notre manière de dialoguer avec nos concitoyens. Sur le besoin de les écouter. De les associer davantage à la prise de décision. Et cela doit nous conduire à faire évoluer en profondeur la façon dont nous conduisons nos politiques publiques, au niveau national comme au niveau local. En cela, l’exercice auquel vous avez accepté de participer est absolument majeur.
- [Convention citoyenne pour le climat] Soyez indépendants du Gouvernement, soyez également indépendants des lobbies, des groupes de pression. Et même de vos propres présupposés. Vous formez un collectif équilibré, représentatif de nos concitoyens, vous qui êtes issus des villes et des campagnes, actifs ou retraités, cadres, employés, ouvriers, agriculteurs, chômeurs, étudiants. Nos concitoyens savent que vous avez été tirés au sort, pour porter un regard neuf, sans biais, sur ces questions qui parfois nous divisent. L’idée de cette convention, c’est de vous donner le temps de dépassionner les débats pour proposer des solutions constructives. L’expérience à laquelle vous avez accepté de participer est inédite.
- Nos concitoyens ont exprimé une très forte demande de participation. Sur les ronds-points, dans les espaces offerts par le Grand Débat, partout en France, ils ont exprimé la volonté d’avoir une meilleure prise sur les décisions qui engagent la Nation. Ils ne veulent pas seulement voter, mais s’engager dans l’élaboration des politiques publiques en proposant, à partir de leur expérience de terrain, des solutions innovantes et efficaces.
- [Convention citoyenne pour le climat] Certains de nos concitoyens s’abîment en litanies sur le manque de civisme, le sens du collectif émoussé, la fin des idéaux, sur tous les maux dont souffrirait la société française. Et bien vous pouvez prouver qu’il existe, dans ce pays, des citoyens prêts à prendre sur leur temps professionnel, familial, personnel, pour apporter leur pierre à la construction de l’intérêt général.
- [Convention citoyenne pour le climat] Si cette convention fonctionne, il y aura d’autres conventions, sur d’autres thématiques. Nous voulons avec le Président de la République veut faire du projet auquel vous participez une des modalités permanentes de la vie démocratique. C’est l’un des objectifs majeurs de la réforme constitutionnelle que le Président de la République a souhaité engager ; et je crois pouvoir dire que sa détermination, comme la mienne, est intacte pour mener à bien une transformation ambitieuse du CESE [Conseil économique, social et écologique] au service de la participation citoyenne.
- Notre objectif est (…) d’essayer de faire en sorte que des changements profonds puissent non plus être imposés par la loi ou par l’impôt mais qu’ils puissent relevés de propositions qui associent l’ensemble de nos concitoyens.
- Je n’ai jamais cru à l’écologie punitive, à l’écologie brutale que certains appellent de leurs vœux. Nous ne réussirons pas la transition écologique en opposant les Français les uns aux autres : les agriculteurs aux écologistes, les jeunes à la génération du baby boom, les entreprises aux individus, les villes aux campagnes. Nous relèverons le défi écologique en nous appuyant sur les initiatives locales qui ouvrent un chemin possible, réaliste, désirable.
- Je ne crois pas que les discours « collapsologiques » ou apocalyptiques soient d’une très grande utilité. Ils accusent, ils angoissent, ils tétanisent. Ils mettent en scène le pire, avec une forme de complaisance. Ces discours me semblent non seulement dangereux, mais stériles. Pire que tout, ils ferment le débat. Réfléchissons et agissons plutôt en écoutant ceux qui nous ouvrent la voie.
- Je sais combien les français peuvent changer, changer même leur mode de vie quand ils sont convaincus. J’en ai rencontré beaucoup qui veulent changer leur rapport à la consommation. Et qui traduisent leurs convictions par des actes très concrets : trier ; économiser l’énergie ; acheter équitable... Depuis quelques mois, ces concitoyens sont de plus en plus nombreux. (…) Eviter le plastique d’usage unique, et le suremballage. Donner, plutôt que jeter. Réparer, plutôt que gâcher. Faire du co-voiturage. Chacun peut essayer de changer son mode de vie avec détermination, bon sens, organisation. Et si j’ai parlé d’écologie souriante, c’est parce que les concitoyens que j’ai rencontrés étaient heureux, fiers, d’avoir adopté ce mode de vie. Ce choix de vie, c’est celui des agriculteurs qui engagent la conversion de leur exploitation vers la haute valeur environnementale, vers le bio. C’est le choix des entreprises, des chercheurs qui innovent, pour inventer les batteries de demain, pour découvrir des molécules qui dépolluent les sols, pour proposer des alternatives au plastique. C’est le choix du gouvernement de fermer les centrales à charbon. C’est le choix des maires engagés qui développent les transports en commun, qui inventent la ville et les villages post-carbone. Tous ont compris que la transformation de nos modes de vie ne doit pas être une contrainte, mais une chance. Ce sont eux les experts du quotidien.
- [Convention citoyenne pour le climat] Votre défi, aujourd’hui, c’est d’inventer une écologie française.
- Au-delà de ces outils nationaux, il nous faut construire une écologie enracinée dans nos territoires et dans nos terroirs. Une écologie qui s’appuie sur notre histoire et nos savoir-faire. (…) Les solutions, qui vont bouleverser les manières de se déplacer et de consommer, ne peuvent pas être plaquées uniformément sur tout le territoire.
- Cette convention citoyenne pour le climat a vocation à inventer une écologie populaire. Je suis convaincu que les solutions les plus ingénieuses, les plus raisonnables émanent de nos concitoyens, quand ils sont éclairés par la science, l’esprit de responsabilité et réunis en assemblées de bonne volonté. (…) C’est pourquoi, comme s’y est engagé le Président de la République, nous traduirons [vos] propositions en projets de loi, en mesures réglementaires, voire, pour les plus puissantes, nous les soumettrons à référendum. Rien n’est interdit. Il est toujours possible d’adapter notre droit et notre cadre institutionnel, même si certaines adaptations nécessitent plus de temps que d’autres, je pense à ce qui peut relever du cadre européen.
- Le niveau de vigilance de nos concitoyens est aujourd’hui proportionnel à leur inquiétude. Ce ne sont pas seulement nos concitoyens qui s’inquiètent ou espèrent pour leurs enfants, ce sont les enfants eux-mêmes qui nous interpellent sur leur avenir et veulent s’engager. Notre défi collectif, c’est de ne pas tomber dans la déprime ou la défiance, mais de faire de cette vigilance et de cette exigence environnementale un moteur d’action concrète dans la société.

Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
[Incendie Lubrizol Rouen] Je me suis entretenue avec le PDG deLubrizol: nous attendons de l’entreprise qu’elle assume pleinement toutes ses obligations, et qu’elle se montre à la hauteur de la situation par un accompagnement exemplaire, notamment financier.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
Vive l’école primaire rurale! Elle fait réussir les enfants et elle peut devenir un facteur d’attractivité pour les familles dans nos villages.

Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
Il n'y a pas de trafic d'organes en France. Le nombre de personnes résidant en France et greffées à l'étranger est très faible et il s'agit d'une greffe le plus souvent réalisée à partir d'une personne apparentée au receveur.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

[Immigration: tout repenser! Tribune de Stanislas Guerini (délégué général), Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale), François Patriat (sénateur) et Stéphane Séjourné (député européen)]
Parler d’immigration, c’est notre devoir. Le 7 octobre à l’Assemblée nationale et le 9 octobre au Sénat, nous allons tenir la promesse faite par le président de la République aux Français, à l’issue du grand débat : organiser chaque année un débat parlementaire sur la politique migratoire en France et en Europe.
Nous allons parler d’immigration et d’intégration, parce que c’est le moment pour le faire. Nos concitoyens nous l’ont dit : ils attendent de notre majorité qu’elle s’empare des grands sujets, même les plus complexes. Alors que la nouvelle Commission européenne se met au travail, nous devons porter des positions claires en Europe, c’est à cette échelle que se situent les bonnes réponses. Et au moment où nous nous apprêtons à confier la gestion de nos villes à de nouveaux exécutifs, nous voulons soutenir nos élus locaux dans le déploiement des politiques d’intégration sur les territoires. Là où se construit la cohésion nationale.
Ce débat est inédit. Et ses objectifs le sont tout autant. Dans l’immédiat, il n’a pas vocation à statuer sur telle ou telle mesure. Celles-ci viendront en leur temps, construites par la majorité et les parlementaires. Il a une visée stratégique : repenser notre politique migratoire et d’intégration. Relever ce défi ne concerne pas seulement l’année 2020 ou la fin du quinquennat, mais bien notre avenir collectif. Depuis vingt ans, trop de politiques ont été mises en échec. La loi que nous avons nous-mêmes adoptée en 2018 commence à produire des effets, mais chacun sent bien que les progrès sont trop lents, les obstacles trop nombreux.
Nous allons parler d’immigration avec une exigence de vérité. Nos concitoyens n’en peuvent plus des postures caricaturales, des manœuvres d’évitement ou de l’instrumentalisation par les démagogues. Notre pays s’abîme, déchiré entre un camp qui reproche à la France d’avoir tourné le dos à ses valeurs humanistes et un autre qui ne voit dans les réfugiés et les migrants que des menaces. A cette opposition de postures, tout le monde est perdant : nos principes sont mis à mal, l’efficacité de notre action mise en accusation.
Dire la vérité, c’est poser un diagnostic partagé. La France vit une situation particulière : alors que deux fois moins de personnes entrent en Europe qu’en 2015, le nombre de demandes d’asile a augmenté de près d’un quart dans notre pays. Le système européen est à bout de souffle. Les conditions d’accueil dans les Etats membres sont disparates, la coopération insuffisante et les accords de Dublin conduisent à des situations inextricables. Nous refusons les raisonnements simplistes qui voudraient que des conditions d’accueil dégradées soient dissuasives. Mais l’efficacité de tous nos dispositifs doit être évaluée, en les comparant à ceux de nos voisins. Abus et détournements seront corrigés.
Dire la vérité, c’est aborder la politique migratoire dans toutes ses composantes : les politiques de régulation et les relations avec les pays de départ, bien sûr, mais aussi l’économie, la santé, le travail, le logement, l’éducation, etc. Témoignant de cette nécessité, la discussion au Parlement mobilisera de nombreux ministres. Nous souhaitons qu’au lendemain de ce débat l’organisation administrative évolue pour pérenniser cette approche globale et incarner de manière visible la cohérence de nos politiques. Dans le respect de la dignité des personnes, de nos obligations constitutionnelles et internationales et avec la prise en compte de nos besoins économiques.
Ce débat doit nous permettre de réinventer la politique migratoire de demain. En agissant sur tous les fronts.
L’asile est un droit, non une faveur. Notre humanité est chaque jour questionnée par les conditions d’accueil des femmes et des hommes qui entrent sur notre territoire. Elles doivent être dignes et bénéficier aux personnes qui sont légitimes à y prétendre, et à elles seules. La réussite de nos politiques d’intégration suppose de rétablir la confiance, aujourd’hui entamée, entre les associations, les initiatives citoyennes et les pouvoirs publics. Ne jamais tourner le dos aux bonnes volontés, elles sont trop précieuses !
A côté du droit d’asile, nous devons oser parler de l’immigration économique. Opposer les chômeurs français aux migrants, c’est omettre qu’existent en France des secteurs aux besoins de main-d’œuvre non satisfaits. Traiter ce sujet ne signifie pas être les naïfs de la mondialisation ou ouvrir grand nos frontières, mais imaginer une stratégie, fondée sur des besoins identifiés et des objectifs chiffrés, en associant tous les acteurs concernés, partenaires sociaux et acteurs locaux. Nous devons enfin poursuivre notre action d’accompagnement des pays de départ. Il faut que notre action diplomatique et l’aide publique au développement incitent les populations de ces pays à se construire un avenir chez elles.
La semaine prochaine, nous parlerons d’immigration. Avec sérénité et lucidité. L’action suivra, efficace et dans le respect de nos valeurs. Se joue rien de moins que l’idée que nous nous faisons de nous, de notre pays et de l’avenir de notre continent.


Stanislas Guerini (délégué général)
Avec cette Convention citoyenne pour le climat, nous ouvrons la voie à une politique écologique à hauteur d'homme, où chaque citoyen est acteur du changement. Parce que l'écologie n'est pas et ne sera jamais l'affaire d'une seule personne.
Lundi, à l’Assemblée nationale, nous débattrons de notre politique migratoire. Ce débat doit nous permettre de poser un regard lucide sur la situation de notre pays avec une exigence de vérité, d’humanité et d’efficacité.

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Lundi à l'Assemblée Nationale, nous allons parler d’immigration et d’intégration avec une exigence de vérité. L’action suivra, efficace et dans le respect de nos valeurs.

Aurore Bergé (porte-parole)
- Nous devons sécuriser la situation des enfants nés de GPA à l'étranger et tenir sur nos principes éthiques. La Cour de Cassation le rappelle : l'appréciation au cas par cas doit prévaloir.
- [Loi Bioéthique] On ne peut pas accepter d’entendre pendant des heures par certains parlementaires que nous allons détruire les familles hétérosexuelles. On ne détruit rien [...] on ajoute des droits nouveaux.
Le bien-être animal, c'est une urgence. Animaux domestiques , sauvages ou d'élevage , il est temps d'aller plus loin et d'aller vite. Les députés LaREM prendront leurs responsabilités.
- [Incendie Lubrizol Rouen] J'étais à l'Assemblée quand François Ruffin a posé une question qui était clairement complotiste, accusant le gouvernement d'avoir des résultats qu'il refusait de donner.
- [Retraites] L'âge légal c'est 62 ans. Et on le maintiendra à 62 ans.
- [Retraites] On a 42 régimes différents. Il faut qu'on arrive à unifier tous ces régimes, sans provoquer de risques de 'perdants' dans la réforme.
- Le projet de loi audiovisuel sera transmis aujourd'hui au CSA. C'est un texte essentiel pour l'avenir de la création et de la diversité culturelle.
- Adoption de l'article 14 du projet de loi Bioéthique : faciliter la recherche sur les cellules souches embryonnaires ; mieux encadrer la recherche sur les cellules souches : elle sera limitée à 14 jours et leur conservation limitée à 5 ans.

Loïc Dombreval (député)
- [Journée mondiale des animaux] Les animaux nous tiennent compagnie, nous nourrissent, nous soignent, nous font rire et rêver. Nous leur devons tant : ils se comportent avec nous comme des amis. Nous n’avons pas le droit de les faire souffrir. Respectons-les autant qu’ils nous aiment.
- Il faut considérer l’animal mieux qu’on ne le considère aujourd’hui.
- Un animal, ça ne se jette pas !

Yaël Braun-Pivet (députée)
Top départ de la Convention citoyenne pour le climtat! Une expérience de démocratie participative inédite ! Fait rare dans le temps long de nos institutions : nous sommes en train, collectivement, d’inventer quelque chose de nouveau. Bon travail aux 150 citoyens tirés au sort !

●MoDem
Jean-Noël Barrot (député)
Après avoir favorisé la croissance et la transformation des entreprises avec Pacte, je pense que nous devrions continuer de nous attaquer aux angles morts du pouvoir d’achat et à la protection des consommateurs. Ces mesures qui touchent les citoyens au plus près de leur vie sont très attendues. Ce sont aussi les seules qui restent dans le temps. Beaucoup a déjà été fait depuis deux ans dans différents textes législatifs. Nous nous sommes attaqués au plafonnement des frais bancaires, à la libéralisation des pièces détachées automobiles et du permis de conduire, à la simplification du droit des copropriétés et des syndics, à l’épargne retraite… Le sujet très sensible pour les personnes âgées du démarchage téléphonique a également été ouvert. J’identifie cependant encore quatre gros chantiers qui pourraient nous occuper d’ici la fin du quinquennat: l’inclusion bancaire, la redéfinition du taux d’usure qui exclut aujourd’hui certains de l’accès à la propriété, le droit à l’oubli pour les anciens malades et enfin, sur un autre registre, la traçabilité alimentaire. Toutes ces mesures pourraient être portées dans une grande loi consommation.

Nicolas Turquois (député)
[Arrêté anti-pesticides] Décider d'une zone de non-traitement de 150 m consiste à organiser purement et simplement la disparition de l'agriculture de nos territoires.

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)
Comment peut-on laisser les données génétiques de centaines de milliers de Français aux mains d’entreprises américaines ? Ces données sont le pétrole du siècle à venir : il était temps de dire stop à la naïveté !


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