lundi 10 février 2020

Propos centristes. France – Obstruction parlementaire de LFI; loi Recherche; budget européen; développement de l’agriculture bio; chiffres sur la sécurité…

Voici une sélection, ce 10 février, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
[Tribune cosignée avec le secrétaire d'Etat Laurent Nuñez]
Jouer avec les chiffres, alimenter les fantasmes et faire flamber les peurs, ce n'est pas être un responsable politique. Les mots de Xavier Bertrand la semaine dernière dans les colonnes de ce journal nous obligent à ce rappel.
Nous mesurons la responsabilité qui est la nôtre au ministère de l'Intérieur : celle de diriger nos forces de sécurité et de secours qui, chaque jour, sont prêtes à prendre tous les risques pour la sécurité des Français. Elles qui ont déjoué 31 attentats depuis 2017. Elles qui, malgré leur extraordinaire mobilisation pour garantir l'ordre public, n'ont pas un instant cessé de combattre dans l'ombre la délinquance et le crime.
Non, M. Bertrand, les moyens attribués à la police ne sont pas en recul – au contraire
Tous, nous devons être à la hauteur de leur engagement. Cela veut dire agir pour nos forces de l'ordre et les défendre, et non s'offrir à bon compte, à grand renfort d'approximations et de mensonges, un petit vernis régalien sur leur dos.
Non, M. Bertrand, les moyens attribués à la police ne sont pas en recul – au contraire. Depuis 2017, c'est plus de 1 milliard d'euros supplémentaires qui ont été alloués par ce gouvernement aux forces de sécurité intérieure et, en 2020, le budget de la police augmente de 5,3%. Cette hausse, ce sont 1.400 emplois supplémentaires cette année. C'est une augmentation de plus de 100 euros par mois du traitement des gardiens de la paix et des gradés. Ce sont des millions d'heures supplémentaires, certaines accumulées depuis 2005, enfin payées à nos policiers.
Non, M. Bertrand, les statistiques de la délinquance n'ont pas été "publiées en douce". Sans doute êtes-vous nostalgique de ce temps où les chiffres tenaient lieu de politique et où les politiques accommodaient les chiffres. On sait aujourd'hui ce que cela voulait dire : absence de contrôle de l'enregistrement des plaintes, report de l'enregistrement des faits, voire "dissimulation massive" dans certains services, selon les termes mêmes de l'Inspection générale de l'administration. Depuis 2014, il a heureusement été mis fin à ces turpitudes. Les chiffres de la délinquance sont désormais publiés à échéance connue, produits en toute indépendance par des statisticiens professionnels dans le respect des règles techniques et déontologiques.
Votre famille politique portera pour longtemps la honte d'avoir taillé dans les effectifs
Non, M. Bertrand, la situation de notre pays n'était pas à ce point heureuse il y a dix ans pour justifier la suppression, que nous payons encore malgré nos efforts de rattrapage, de 12.500 postes de policiers et gendarmes entre 2007 et 2012. Vous nous parlez d'"explosion de la violence". Mais les chiffres sont là, qui vous démentent et vous démasquent. 1.020 homicides en 2019? 1.002 en 2011. 91.150 vols avec violence en 2019? 125.951 en 2011. 9.259 vols à main armée en 2019? 16.193 en 2011. La vérité, c'est que la violence et la délinquance sont des maux profonds de nos sociétés et que votre famille politique, toujours si prompte à donner des leçons de sécurité, portera pour longtemps la honte d'avoir taillé dans les effectifs pour de pures raisons budgétaires.
Comme souvent, la vérité est moins simple que les fables politiciennes. Certaines formes de délinquance ont reculé quand d'autres, comme les violences volontaires, connaissent une évolution préoccupante. La part des violences intrafamiliales représente près de la moitié des victimes. Il n'y a là aucun motif de satisfaction, évidemment, mais un espoir tout de même : celui que la parole se libère. Quand une femme vient, enfin, porter plainte, elle n'est pas un problème statistique, mais une victime à qui l'on doit protection.
Notre mission, c'est de redonner à nos forces de l'ordre les moyens de leur action, le sens de leur mission et la fierté de leur uniforme. C'est de faire en sorte qu'elles soient sur le terrain, au contact de nos concitoyens. C'est d'adapter notre organisation aux nouvelles menaces qui se font jour. C'est ce à quoi nous œuvrons, patiemment, sans nous laisser distraire par les vaines polémiques dictées par les plans de carrière. Nous savons l'ampleur de la tâche. Et nous vous invitons à préférer comme nous l'humilité et le travail aux postures et aux coups de menton.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Pour réussir la transition écologique, il faut écouter les contraintes de chacun et y apporter des solutions concrètes.

Didier Guillaume (ministre de l’Agriculture)
- Nous devons défendre nos appellations d’origine, les sécuriser et faire leur promotion dans de nouveaux pays dans le monde. Nous devons encourager l’exception viticole dans les accords commerciaux
- [Amendements sur la réforme des retraites] Ce que veut faire La France insoumise c'est un hold-up démocratique.
- [Virus de la tomate] Il y a aucun risque en France, ce n'est absolument pas transmissible à l'homme.
- Il n'y a jamais eu autant de conversion en bio, 10% des paysans Français sont en bio.

Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)
On ne peut pas accepter que 200.000 logements restent vacants actuellement, vu la pénurie logements dans certaines villes. Nous devons réussir à mobiliser leurs propriétaires! Je lance auj un plan de lutte contre la vacance pour informer les propriétaires et aider les maires.

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- [Réforme des retraites] Je vois où veulent nous amener les députés LFI: obstruer le débat puis nous dire que nous ne voulons pas le débat. Nous ne voulons pas que le débat soit tronqué. Le temps parlementaire doit être utile aux Français. Le 49.3 n’est pas une volonté du gouvernement.
- [Réforme des retraites] Quand sont déposés des amendements qui visent, alinéa par alinéa, à supprimer un texte sans d’autre débat que celui-là, y compris à retirer des alinéas qui sont manifestement des avancées sociales, on nuit au débat. Les Français seront juges.
- [Congé pour de deuil d’un enfant] L’humanité, c’est la capacité à comprendre la situation des autres, leur détresse, soit parce qu’on l’a vécue, soit parce qu’on a une grande sensibilité à l’autre. Je connais bien les parlementaires de la majorité. Ces griefs n’ont pas lieu d’être. (…)Les députés de la majorité ont eu le sentiment que l’éruption médiatique autour de ce sujet les avait injustement soumis à la vindicte. Ils ont senti une atteinte à leur honneur, à ce qu’ils sont. Cette affaire mérite qu’on rendre compréhensibles les choses.
- Dans la vie politique, c’est bien qu’il n’y ait pas seulement des gens au cuir dur, blasés, cyniques. Que des députés soient sensibles aux critiques, qu’ils aient une perception du monde compte tenu de l’expérience de vie qu’ils ont, c’est très bien.

Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- [Tribune sur la loi Recherche] L’année 2020 sera l’année de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche, qui marquera le début d’un cycle historique de réinvestissement dans tous les champs de la science. Mais 2020 est aussi l’année durant laquelle près de la moitié des conseils centraux des universités seront renouvelés. Cette coïncidence n’est peut-être pas sans lien avec les fausses nouvelles qui, depuis quelques semaines, circulent sur les réseaux sociaux.
Suppression ou mise en extinction du corps des maîtres de conférences, suppression du Conseil national des universités (CNU), remise en cause des 192 heures équivalent TD [travaux dirigés], retour de la modulation de service, arrêt du paiement des heures complémentaires : on prête au gouvernement toutes les intentions, sans jamais prendre la peine de lire ce que le président de la République, le premier ministre et moi-même avons d’ores et déjà indiqué.
Ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir dit expressément que les propositions formulées par tel ou tel dans le cadre de la préparation de la loi de programmation ne préjugeaient en rien de la position du gouvernement. Lorsque je fais des choix, je les assume et je le fais publiquement : je n’ai besoin ni de porte-parole ni de paravent.
Je le dis donc très clairement : aucune de ces réformes n’est à l’ordre du jour. Au demeurant, elles n’auraient aucun sens. Pour ne prendre qu’un seul exemple : les chaires de professeur junior que nous souhaitons créer n’ont évidemment pas vocation à venir remplacer les recrutements prévus pour les maîtres de conférences ou les chargés de recherche. Elles viendront en plus, pour permettre de faire des recrutements supplémentaires de profils différents, et éviter par exemple que certains jeunes chercheurs, formés en France, choisissent de rester à l’étranger, faute pour nos universités et nos organismes de disposer des moyens de leur faire des propositions comparables.
Nous sommes donc loin, très loin même, d’envisager un seul instant nous passer des maîtres de conférences, sans lesquels, aujourd’hui, aucune université ne pourrait fonctionner. Que de tels bruits puissent se répandre dit quelque chose de la défiance qu’éprouve une partie de la communauté académique envers la parole politique.
« La reconnaissance faiblissante de notre société pour la recherche est largement partagée par les organisations syndicales, avec lesquelles j’échange régulièrement »
Cette crise de confiance, comme universitaire, je crois toutefois en comprendre les racines. Depuis dix ans, les gouvernements précédents ont proclamé que la recherche et l’enseignement supérieur étaient une priorité absolue : dans le même temps, les budgets, tant de l’Agence nationale de la recherche que des laboratoires ont stagné ou baissé, si bien que tous les chercheurs, du jeune post-doctorant aux équipes des prix Nobel, ont eu du mal à financer leurs travaux.
Il est même parfois devenu plus facile d’être financé par l’European Research Council (Conseil européen de la recherche) que par l’Agence nationale de la recherche.
Quant aux recrutements, ils n’ont cessé de baisser et la promesse récurrente de créations d’emploi est à l’évidence restée sans effet. Devenir scientifique suppose désormais, pour nos jeunes doctorants, de passer par une série de contrats précaires avant d’espérer, à 33 ou 34 ans, obtenir leur premier poste stable. Dans le même temps, les rémunérations des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des ingénieurs et techniciens sont restés désespérément faibles.
Même si ce constat ne dit pas tout, il dit tout de même quelque chose de la reconnaissance faiblissante de notre société pour la recherche. C’est à cela qu’il convient de mettre un terme, ce qui va beaucoup plus loin que la nécessaire garantie du niveau de pensions pour les personnels de mon ministère.
Ce constat est largement partagé : par les scientifiques qui se sont exprimés dans le cadre de la consultation ouverte que j’avais lancée sur Internet, comme par ceux que j’ai rencontrés à chacun de mes déplacements. Il a été formulé par les groupes de travail mis en place au premier semestre de l’année 2019, qui réunissaient des scientifiques, des présidents d’établissement et des parlementaires. Il est largement partagé par les organisations syndicales, avec lesquelles j’échange régulièrement. Tous ont appelé le gouvernement à réinvestir massivement dans la recherche.
A mes collègues enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs et techniciens, je veux donc dire une chose toute simple : ce message a été entendu, et le président de la République l’a confirmé en fixant le cap de 3 % du PIB consacrés aux dépenses de recherche et développement pour notre pays.
La loi de programmation pluriannuelle de la recherche, que nous préparons depuis plus d’un an, à la demande du premier ministre, est la clé pour rétablir l’attractivité des carrières scientifiques, redonner des moyens, beaucoup de moyens même, à nos équipes de recherche, et replacer la science à sa juste place : au centre de notre vie collective et du débat public.
Nombreux sont ceux qui, je le sais, hésitent à croire que cela soit même possible. A leur place, je me poserais moi aussi cette question. Mais les scientifiques sont des femmes et des hommes qui jugent sur les faits. Et les faits sont là : il y a quelques jours, j’ai annoncé les premières mesures concrètes qui seront présentées dans le cadre de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
La première, c’est de commencer la nécessaire revalorisation des carrières des jeunes chercheurs, en portant à 2 smic le niveau de leur rémunération en début de carrière, contre au minimum 1,3 à 1,4 smic aujourd’hui. Cela veut dire 2 600 à 2 800 euros de plus par an en moyenne pour les maîtres de conférences et les chargés de recherche à compter de 2021. Cela veut même dire plus de 8 000 euros supplémentaires pour les jeunes qui sont aujourd’hui recrutés en pied de grille.
La deuxième, c’est de dégager une première enveloppe de 92 millions d’euros pour engager la remise à niveau salariale de l’ensemble des métiers de la recherche et garantir, au passage, qu’aucun jeune chercheur recruté avant 2021 n’y perdra au change. Ce n’est que la première pierre d’une revalorisation de grande ampleur de l’ensemble des carrières scientifiques, qui a vocation à monter en puissance sur toute la durée de la loi. Qui peut imaginer que le monde académique puisse passer à côté d’une telle occasion ?
Cette loi, c’est également le moment d’évoquer ensemble toutes les questions qui travaillent la communauté scientifique. Je pense à la question de l’emploi, bien sûr, mais aussi aux moyens dont disposent les équipes de recherche ou à l’indispensable effort de simplification administrative de la vie quotidienne des laboratoires. Je pense également à la nécessaire reconnaissance de la diversité des missions exercées par les enseignants-chercheurs, les chercheurs et l’ensemble des personnels de la recherche.
Tous ces sujets sont au cœur de la loi à venir, qui ne sera pas une énième loi de structure qui privilégierait le mécano institutionnel sans répondre aux vrais besoins. Ce sera une loi pour les scientifiques, construite avec eux et qui donnera à notre recherche ce dont elle a besoin pour rayonner pleinement tout au long des années qui viennent. Parce qu’investir dans la production et la diffusion de la connaissance est un choix de société fort, c’est aussi une loi faite pour l’avenir : elle mérite un débat à la hauteur de l’enjeu.
- [Loi de programmation pluriannuelle de la recherche] L'objectif c'est qu'on atteigne dans 7 ans les 3% du PIB dans la recherche. pour la première fois, on sortira de l'incantatoire, car on est censé y être depuis 2010.

Je prends acte de la démission du président de la fédération des sports de glace. C’est une première étape. Les démarches engagées par le ministère des Sports visent à analyser les dysfonctionnements qui ont permis à des agissements graves de se produire dans la durée au sein de la fédération. Ces démarches iront à leur terme. On le doit aux victimes. Nous le ferons dans le souci constant de préserver les athlètes, les pratiquants et les clubs pour que ce sport magnifique en sorte grandi.

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
Comme chaque Français ce soir, je suis bouleversé par la mort de la petite Vanille âgée d’un an. Chaque année ce sont près de 80 enfants qui meurent sous les coups de leurs parents. Cela plaide pour un meilleur accompagnement des parents fragiles, le plus tôt possible, pour éviter ces situations qui conduisent parfois au pire. Toute la lumière devra être faite sur ce qui a pu rendre possible un tel drame.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Le Budget européen que nous négocions doit être un acte politique très fort, un moment de vérité sur la capacité des États à investir dans le projet européen.
- Le Budget européen est un outil politique, pas un tableau de chiffres pour technocrates. La France est aux côtés de ceux qui veulent conditionner les fonds européens au respect des valeurs européennes : l’état de droit, la justice contre l’arbitraire.
- Si les intérêts stratégiques français sont menacés, les intérêts européens le sont aussi. Ce qu’Emmanuel Macron dit, c’est que les Européens doivent sans attendre travailler à une stratégie de défense et de protection commune face à ces dangers.
- Si l’Europe n’a pas plus de résultats concrets, si elle ne réagit pas plus rapidement face aux crises, notamment migratoires, le Brexit gagnera. Pernicieusement, nous aurons perdu la capacité à répondre à ceux qui ont des doutes sur l’Europe.

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé du numérique)
- La réglementation des entreprises technologiques est un énorme défi pour l'Europe. Il est essentiel de défendre nos valeurs mais aussi de faire respecter les règles de concurrence et d'innovation équitables sur notre sol.
- Lancement du fonds Jeito, qui est l'un des premiers bénéficiaires des 6 Md€ mobilisés auprès des investisseurs institutionnels. Heureux que ces engagements se concrétisent pour financer des entreprises de la Bio tech qui participent à l’essor de la French tech.
- Pour relever le défi du numérique, le gouvernement s'appuie sur la Mission So Num qui porte une démarche partenariale et innovante avec ceux qui luttent contre la fracture numérique. Elle bénéficie de moyens et d'une équipe renforcée au service des collectivités et des acteurs.
- En 2020, les start-up créeront 25 000 emplois partout en France.

Gabriel Attal (secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation)
- [Objectif du futur plan contre le communautarisme] C'est d'entraver le projet politique qui est porté par certains d'un islamisme radical (...) et la promotion de la République dans ces territoires.
- La jeune Mila est rescolarisée à partir d'aujourd'hui.
- On veut se doter d'outils supplémentaires sur le contrôle de l'instruction à domicile.

Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances)
La protection des consommateurs est une des missions essentielles de la DGCCRF. L’amende de 25 millions d’euros notifiée à Apple rappelle à juste titre la responsabilité des entreprises à vendre des produits sûrs et durables aux consommateurs.

Christelle Dubos (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
- 4 millions 260 mille foyers en France touchent la prime d’activité. Elle continuera en 2020 de soutenir le pouvoir d'achat des ménages modestes qui travaillent. C'est un engagement du gouvernement, nous le tenons.
- [963.000 jeunes de 16 à 25 ans ni en étude, ni en formation, ni en emploi] J’ai accompagné beaucoup de ces jeunes en mission locale. Il y a toujours de l’espoir Mais il faut agir: obligation de formation jusqu’à 18ans dès 2020, on finance les aides dédiées pour les aider à se former, on soutient les structures qui les accueillent.

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)
- Beaucoup d’émotions lors de cette rencontre et une grande admiration pour la championne Sarah Abitbol dont le courage a permis de faire entendre la voix des femmes face aux violences sexuelles, grâce à son livre, dans le patinage et bien au-delà. Merci.
- La loi pour l’égalité femmes-hommes dans l’économie devra soutenir toutes les femmes dans leur volonté d’entreprendre.
- Le Président Emmanuel Macron s’est engagé à faire tester la totalité des grandes entreprises en matière de discriminations. C’est ce que le gouvernement fait. Nous irons jusqu’au bout. (…) Quand je travaillais au Bondy Blog il y a des années j’allais à la rencontre des entreprises engagées pour la diversité: je vois bien qu’on a stagné trop longtemps en la matière. Nous sommes déterminés à faire respecter les droits de toutes et tous. (…) Je suis heureuse que les entreprises testées sur les discriminations disent que les résultats ne correspondent pas à leurs valeurs: cela signifie qu’elles vont agir pour mettre les actes de tous en conformité avec leurs valeurs. Nous pouvons les y aider.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)
- Notre-Dame-des-Landes, fin de l’exploitation d’hydrocarbures, fermeture des centrales à charbon... nous avons réalisé ce que les écologistes ont toujours réclamé. Nous menons une écologie concrète, pas une écologie incantatoire.
- Qui fait avancer la cause écologique au niveau européen? C'est le groupe Renew Europe. Qui a permis de déclencher l'urgence climatique? C'est Pascal Canfin. C'est nous qui faisons aujourd'hui la transition écologique à l'échelle européenne.
- Aujourd'hui je me rends compte qu'il y a deux Yannick Jadot. Il y a celui qui est sincère et avec qui nous voulons travailler sur la transition écologique. Et puis, celui politicien, qui est dans la caricature permanente notamment sur la réforme des retraites.

Olivia Grégoire (députée)
La politique c’est une aventure humaine je le répète toujours. Ce ne sont pas que des lois C’est la capacité qu’ont femmes & hommes de mieux organiser la Cité.

Jacques Maire (député)
Retraites: nous faisons confiance aux partenaires sociaux pour négocier dans les branches de véritables reconversions pour les métiers en pénibilité. Rester égoutier toute sa vie? Non, Il n’y a pas de fatalité!

●MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
Je condamne avec fermeté les dégradations qui ont été commises cette nuit sur ma circonscription au domicile d'une militante LaREM et sur la permanence d'un candidat aux municipales. Jamais nous ne céderons aux intimidations, jamais nous tolérerons les symboles nazis.

Marielle de Sarnez (députée)
- [Plan de paix de Trump au Proche Orient] Vous ne pouvez pas faire un plan de paix si vous n’avez pas autour de la table les deux parties.
- Nous sommes un des rares pays où le système du dégagisme n’a pas produit de populisme. (...) Nous avons nous, majorité, une responsabilité, que ça réussisse.
- [Affaire Milla] Le rôle du président de la République c’est de remettre du sens là où les opinions peuvent être déboussolées.
- [Réforme des retraites] C’est un projet qui est complexe, difficile à expliquer et en même temps qui va dans la bonne direction.(...) Ce qui m’intéresse c’est de pouvoir améliorer le texte là où il est améliorable par exemple sur la pénibilité, sur la gouvernance.
- [Partenariat post-Brexit] C’est très important en matière de défense en matière de sécurité en matière de renseignements nous continuions à être ensemble Union européenne / Royaume-Uni mais aussi France / Royaume-Uni.

Jean-Noël Barrot (député)
La démocratie chrétienne a contribué à inspirer à l’Europe le modèle de société singulier qui la distingue des autres régions du monde. Syndicats, mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, acteurs du monde coopératif et de l’économie sociale et solidaire, responsables politiques : nombreux sont les héritiers de cette tradition, que certains perpétuent parfois sans même en avoir conscience. Tout au long du XXe siècle, l’action des élus d’inspiration démocrate-chrétienne a structuré la vie politique française. Avec la Résistance, d’abord, au sein de laquelle ils ont joué un rôle déterminant avant de se rassembler au sein du Mouvement républicain populaire (MRP), premier parti de France à la Libération. Avec la construction européenne, ensuite, dont ils ont été les fervents défenseurs, contre vents et marées. Avec l’émergence, enfin, d’une troisième voie face au bipartisme auquel le cadre institutionnel de la Ve République semblait condamner la France. Cette intuition des responsables politiques d’inspiration démocrate-chrétienne, de Jean Lecanuet à François Bayrou, se concrétise, dans une certaine mesure, avec l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, en 1974, précédant celle, quarante-trois ans plus tard, de Emmanuel Macron. S’il n’existe pas aujourd’hui de parti politique explicitement démocrate-chrétien – bien que le Mouvement démocrate descende en ligne directe du MRP – c’est que, pour celles et ceux qui s’en réclament, la démocratie chrétienne est source d’inspiration plutôt que d’identité. Leur action dans le champ économique et social trouve ainsi ses origines dans la doctrine sociale de l’Église et l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII qui proposait, dès 1891, de réconcilier le capital et le travail face à la paupérisation et à l’accroissement des inégalités. C’est cet équilibre fragile entre protection des travailleurs et respect de la propriété privée, seul garant d’un développement économique compatible avec la cohésion du corps social, que les responsables politiques d’inspiration démocrate-chrétienne continuent de promouvoir. Ceux-ci ont accueilli avec enthousiasme l’encyclique Laudato Si’ du pape François, publiée en 2015, qui adresse au monde "une invitation ur"gente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète" en proposant une écologie humaniste qui "incorpore la place spécifique de l’être humain dans ce monde et ses relations avec la réalité qui l’entoure", sans que cela implique d’"arrêter la créativité de l’homme et son rêve de progrès, mais d’orienter cette énergie vers des voies nouvelles ". Sans s’y référer explicitement, nombreux sont les élus d’inspiration démocrate-chrétienne qui s’engagent pour créer les conditions d’un développement authentiquement durable."

● Autres
(Personnalités ou organisations centristes)
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
- Coronavirus. Trois bonnes attitudes pour la France: Insister pour la transparence des informations. Affirmer notre solidarité et combattre tout racisme. Relancer la coopération internationale contre les pandémies.
- Des accords Franco/Allemand sont indispensables pour peser face à la Chine et aux États-Unis.
- La loi du 11 février 2005 pour les personnes handicapées est l’une des grandes lois voulue par le Président Chirac et mise en œuvre par mon gouvernement. C’est une fierté.


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