La quotidienne centriste du 2022. LaREM premier parti de France devant le RN, le pari raté de Mélenchon qui va jouer la rue contre la démocratie

Jean-Luc Mélenchon a perdu son pari et de loin.

Non seulement il n’est pas arrivé en tête du deuxième tour des législatives mais, en plus, il a permis au RN de Marine Le Pen de devenir le deuxième parti de France devant LFI.

De plus, il a plongé le pays dans l’instabilité avec la complicité du PS et d’EELV et la bienveillance des médias.

Voilà un bilan qui aurait du rendre les militants de la formation d’extrême-gauche un peu moins démonstratifs bien qu’ils aient eu motif à se réjouir puisque le nombre de leurs députés a été multiplié.

Donc le chef des «insoumis» ne sera pas premier ministre – pour cela il faudrait qu’il récupère les voix des députés RN et LR! – mais il ne siègera même pas à l’Assemblée nationale puisqu’il a refusé de se présenter et ne bénéficiera même pas de cette tribune pour haranguer ses troupes et déverser sa haine et ses mensonges.

Il ne lui reste plus qu’à prendre sa retraite ou à jouer au leader maximo qui entre en résistance contre le pouvoir en place en fomentant moult troubles et en installant le pays dans l’insécurité.

C’est sans nul doute cette troisième voie qu’il va choisir puisqu’il avait prévenu que s’il n’était pas nommé premier ministre, le troisième tour des élections présidentielle et législatives, se déroulerait dans la rue.

On ne sait s’il va réussir à mobiliser assez de partisans pour parvenir à ses fins mais gageons que tout ce que le pays compte de séditieux et de factieux, de complotistes et de subversifs se frottent déjà les mains.

Rappelons à cet effet que, outre ses propres troupes qui ne rêvent qu’à en découdre avec la démocratie républicaine libérale, l’extrémiste populiste a déjà fait des appels du pied aux gilets jaunes, aux anti-tout et aux «fâchés» qui votent Le Pen.

Et puis, le seul moyen pour lui d’exister médiatiquement – et on connait sa mégalomanie à ce sujet – c’est d’être dans l’outrance et dans la violence qui jusqu’à présent n’a été que verbale sauf exceptions.

A n’en pas douter, Mélenchon le hargneux n’est pas rassasié et la France pourrait ern payer le prix fort.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]