mardi 20 décembre 2022

La quotidienne centriste du 20 décembre 2022. Sous Kagamé, le Rwanda est une dictature qui agresse ses voisins

Le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, alerte sur les exactions commises par le régime criminel du Rwanda au Congo et son aide au groupe armé M23 qui sème la désolation et commet des crimes contre la population civile.

Dans un entretien au quotidien Le Monde, il a déclaré:
«Nous sommes agressés par le Rwanda. C’est reconnu. L’ambassadeur de France aux Nations unies a qualifié d’«horreur» le massacre de Kishishe. Mais après? Quelle suite? Rien. Malheureusement, on ne voit pas la communauté internationale s’émouvoir comme elle le fait pour l’Ukraine, où le pays agresseur – la Russie – est sanctionné, isolé. La politique européenne en direction de la région des Grands Lacs est d’une totale incohérence.»

Et de préciser:
«Nous demandons que le droit international s’applique. Nous demandons que la Charte des Nations unies s’applique. Nous demandons qu’il y ait une mobilisation internationale contre l’agression du Rwanda. Nous demandons que l’on mette un terme à ce système de deux poids, deux mesures. Personne ne parle du Congo alors que, tous les jours, il y a au moins une réunion au niveau international sur l’Ukraine.»

hélas, le célèbre médecin et défenseur des droits humains est peu entendu même si le ministère des Affaires étrangères français, lors d’un point presse, a condamné l’agression rwandaise.

A sa tête, le dictateur Kagamé dont les mains sales sont couvertes de beaucoup de sang du génocide de 1994 contre les Tutsis qu'il laissa faire pour pouvoir s'emparer du pouvoir.

Avec l'aide des Etats-Unis – qui le soutien depuis la présidence de Bill Clinton – qui se sont encore une fois fourvoyés en Afrique, il a mis en place un régime criminel qui attaque ses voisins et réprime sa population.

Désormais, Emmanuel Macron, qui n'a pas compris grand-chose à la situation du pays le soutien également.

Il est heureux de voir un homme de la qualité morale de Mukwege dénoncer les violences et atrocités que la communauté internationale ne veut pas voir au nom du traumatisme du génocide de 1994 .

Espérons qu'un jour l'Histoire rétablira les faits et fera de Kagamé et de ses sbires les complices de cet effroyable génocide où l'on découpa des enfants en morceaux qui s'est abattu en priorité sur l'ethnie dont il est pourtant issu alors qu'il avait les moyens de l'empêcher.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

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