samedi 29 septembre 2007

Actualités du Centre. François Sauvadet : « Nous avons choisi d'être dans le camp des modernes, au sein de la majorité présidentielle »

Voici des extraits de l’interview de François Sauvadet, président du groupe du Nouveau Centre à l’Assemblée Nationale au Figaro. 
- Vous situez-vous clairement au sein de la majorité présidentielle ?
Nous avons fait le choix politique de ne pas distribuer des bons et des mauvais points. Nous voulons être les acteurs de la réussite de la politique du pays, aux côtés de Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas un choix de ralliement, ni un choix de renoncement à nos idées, c'est un choix d'adhésion. Ce qui nous a séduits, c'est que Nicolas Sarkozy veut gouverner avec la France, dans toutes ses composantes. Cette ouverture-là, nous voulons en être. Nous avons toujours prôné l'ouverture, le rassemblement des talents et des compétences, qui sont une nécessité pour faire gagner la France. Il y a une querelle des anciens et des modernes, à droite comme à gauche. Nous, nous avons choisi d'être dans le camp des modernes, au sein de la majorité présidentielle.
- Les ponts sont-ils définitivement coupés avec le MoDem de François Bayrou ?
François Bayrou est dans une posture exclusivement critique. Pour qu'il y ait rapprochement, il faudrait une communauté de vues. Or, le MoDem a bâti sa stratégie politique en misant sur l'échec de la politique actuelle, et veut incarner demain une alternative. C'est un rêve impossible. Et je comprends mal les critiques de Bayrou sur une politique que nous avons portée ensemble, qu'il s'agisse de l'ouverture, de la relance du traité européen, d'une Europe qui se fixe un cap politique, ou de la reconnaissance de la valeur travail.
- Que pensez-vous du projet de budget 2008 ?
Le budget en l'état n'est pas raisonnable, car il maintient quasiment inchangé le déficit à 41 milliards d'euros. Nous sommes déterminés à faire des propositions de réduction des dépenses comme le plafonnement de toutes les niches fiscales, qui peut dégager deux milliards d'euros d'économies, et une réduction de deux milliards d'euros des exonérations de charges fiscales patronales sur les très grandes entreprises, qui ont peu d'impact sur l'emploi.

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