jeudi 30 mai 2019

Présidentielle USA 2020. Sondages: tous les instituts donnent Biden devant Trump

Affiche de campagne de Joe Biden
Selon tous les sondages réalisés jusqu’à présent et concernant la future élection présidentielle américaine qui se tiendra an novembre 2020, l’ancien vice-président démocrate de 2009 à 2016 sous la présidence de Barack Obama, Joe Biden, battrait le républicain et hôte actuel de la Maison blanche, Donald Trump.
L’ensemble des derniers sondages donnent au centriste – qui a officiellement lancé sa campagne à Philadelphie (Pennsylvanie) le 26 mai dernier – une large avance même si elle n’est pas gigantesque montrant que beaucoup d’électeurs républicains gardent leur confiance à Trump dans un paysage politique très polarisé par la volonté des républicains et une stratégie mise en place dès les années 1990 avec des hommes comme Newt Gingrich, Dick Cheney et Mitch McConnell.
Ainsi Biden possède 11 points d’avance dans le dernier sondage de Fox news (49%-38%), 8 point dans celui d’Emerson (54%-46%), 6 points dans celui de CNN (51%-45%).
Et dans des enquêtes d’opinion réalisées dans les Etats, il parvient à devancer Trump dans des terres qui sont devenues des places fortes républicaines comme le Texas (50%-49%) ou l’Arizona (49%-44%).
Sans parler de son avance dans les «swing states», ces Etats dont les votes ne sont pas uniformes d’une élection à l’’autre et qui font généralement la différence pour le choix du président (grâce au système des grands électeurs).
C’est ainsi le cas de la Pennsylvanie (Etat où est né Biden mais pas celui de sa jeunesse et de sa carrière politique qui est le Delaware) où il possède 11 points d’avance (49%-38%) sur le républicain.
Mais c’est aussi le cas dans l’Iowa, le New Hampshire, le Wisconsin ou le Michigan.
Il faut dire que Biden écrase pour l’instant les sondages concernant la primaire démocrate (il possède une avance de plus de 18 points sur le second, Bernie Sanders) et qu’a contrario, tous les sondages concernant Trump sont au rouge (54% des Américains ont une mauvaise opinion de lui, 54% n’approuvent pas ses décisions et 57,5% estiment que le pays va dans la mauvaise direction).
Et la première prise de parole depuis deux ans de Robert Muller, le procureur spécial de l’enquête sur l’interférence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016, où il a expliqué que «Si nous avions eu la certitude que le président [Trump] n'avait clairement pas commis de crime, nous l'aurions dit», ne va sans doute pas arrangé ses affaires…

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