lundi 18 novembre 2019

Propos centristes. France – Lutte contre les féminicides; violences des manifestations des gilets jaunes; MoDem et UDI pour un Grenelle du XXI° siècle ; Convention citoyenne sur l’écologie…

Voici une sélection, ce 18 novembre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


● Emmanuel Macron (Président de la République)

- De Prague à Bratislava, il y a 30 ans : ce courage doit continuer à nous inspirer, car la liberté comme l’Europe restent un combat de chaque jour.

- Vous avez été tirés au sort et avez accepté de construire notre avenir en relevant son plus grand défi : lutter contre le changement climatique. Bravo pour votre engagement ! Et merci pour votre invitation, je participerai à la Convention citoyenne pour le climat en janvier.



● Gouvernement

[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]



Edouard Philippe (Premier ministre)

- Le président de la République a fixé un objectif: réunir les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine culturel africain en Afrique. Nous engageons aujourd’hui le processus de restitution au Sénégal du sabre d’El Hadj Oumar Tall.

- Il faut offrir davantage de perspectives à la jeunesse africaine et lui permettre de réussir sur le continent. Le départ ne peut pas être le seul horizon.

- Dans un monde où les tentations de l’unilatéralisme et du fait accompli se multiplient, l’Afrique a beaucoup à nous dire sur le multilatéralisme, dont elle offre de nombreux exemples.

- On ne résoudra pas la question des migrations sur le long terme en s’abritant derrière des mers ou en érigeant des murs. La réponse est plus complexe, elle passe en particulier par des politiques de développement efficaces.

- La paix et la stabilité au Sahel ne peuvent être assurées par un seul pays. C’est seulement ensemble, pays de la région et pays européens, que nous pouvons trouver des solutions pour lutter contre le terrorisme. Nous ne devons laisser aucune chance aux groupes djihadistes. Notre coordination doit être parfaite en toutes circonstances.



Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)

- Aucun culte ne peut s’exercer dans la peur, chacun doit être libre de pratiquer sa religion. Je veux aussi que la parole se libère, que personne n’ait peur de porter plainte, que personne n’ait honte. Chacun doit savoir qu’il sera bien accueilli et pris en charge.

- La lutte contre l’antisémitisme passe par les mots. Elle passe aussi par des actes, des actes forts. C’est un engagement quotidien du ministère de l’Intérieur mobilisé pour protéger nos citoyens de confession juive qui ont dit et répété leur attachement à la République.

- Oui, nous allons continuer à réformer: Emmanuel Macron a précisément été élu pour cela. Nous le ferons dans la concertation, l'écoute, en dialoguant avec les Français partout dans les territoires et en prenant en compte les inquiétudes de chacun.

- L'Islam a toute sa place en France mais dans le respect, comme tous les cultes, de nos principes de laïcité : liberté de croire ou de ne pas croire dans les limites du respect de l’ordre public, séparation de l'État et des cultes et égalité de tous devant la loi.

- Les «listes communautaires» sont l'épiphénomène d'un problème plus profond qu'est l'émergence de l'islam politique dans certains quartiers. C'est ce combat-là que nous menons car la République est chez elle partout. Et elle ne reculera nulle part.

- Il peut y avoir des phénomènes de radicalisation dans les services publics : nous sommes extrêmement vigilants, des fonctionnaires sont formés pour identifier les individus à risque. Mais ce n'est pas parce que l'on est musulman qu'on est suspect de quoi que ce soit.

- D'ici 2022, il y aura 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires en France. C'était un engagement d'Emmanuel Macron et il sera tenu. Il y a les recrutements mais aussi la méthode: ils seront davantage sur le terrain avec la police de s écurité au quotidien.

- La sécurité des Français est une priorité absolue de ce Gouvernement : augmentation de plus d'1 milliard d'euros du budget du ministère de l'Intérieur depuis 2017 ; plus de 1 0.00 policiers et gendarmes supplémentaires d'ici la fin du quinquennat.

- Hier, des policiers ont été la cible d’un déchainement violence inouï et contraints de se réfugier dans un commerce. De ces images, je retiens le sang-froid de nos forces et l'immense lâcheté des brutes qui les ont attaqués. Chacun doit condamner ces exactions.

- Il faut distinguer les revendications initiales des «gilets jaunes», cette colère profonde, qui venait de loin, qu’il nous fallait entendre et que nous avons entendue et ceux qui, très vite, n'ont eu pour moteur que la haine et la violence.

- Confiance et reconnaissance aux forces de sécurité et secours qui étaient mobilisées partout en France. Les dégradations et violences commises en marge des manifestations appellent des condamnations fermes et unanimes. Le ministère de l'Intérieur reste vigilant et mobilisé.



Nicole Belloubet (ministre de la justice)

- [Selon le rapport de l’Inspection générale de la justice, dans 41 % des 88 homicides conjugaux et tentatives étudiés, la victime s’était déjà signalée à la police] Très clairement, ça ne va pas. La chaîne pénale n’est pas satisfaisante. Ce rapport, comme je l’avais demandé, met le doigt sur les difficultés et les dysfonctionnements. Dans 35% des cas, les forces de l’ordre et la justice n’avaient été saisies d’aucune plainte avant le féminicide. Mais dans 65% des cas, elles l’étaient. Je suis consciente de la difficulté pour les personnes qui recueillent les plaintes de mesurer la réalité et l’ampleur du danger. C’est pour ça qu’elles doivent être formées. Il faut des formations à l’accueil des victimes, à leur suivi, dans les commissariats, dans les gendarmeries et dans les tribunaux. Depuis octobre, une formation obligatoire aux violences conjugales est d’ailleurs dispensée aux magistrats qui changent de poste, soit tous les deux ans en moyenne. Il faut des lieux d’écoute, aussi, et mettre en place des mécanismes pour ne pas contraindre une victime à répéter ce qu’elle a subi à chacun de ses interlocuteurs. 

- Il y a un problème de preuves. La police pourrait s’inspirer de ce qui est fait à l’hôpital de Dax. Les victimes avouent rarement qu’elles ont subi des violences conjugales; elles arrivent en avançant de fausses raisons, qu’elles sont tombées, par exemple. Mais, à Dax, les médecins les amènent à verbaliser. Et ils ne les laissent pas repartir sans avoir contacté une association qui les accompagne immédiatement. Le système est organisé de sorte qu’il n’y ait pas de faille. C’est une politique qui doit être portée par les chefs de juridiction. Nous devons mettre en place des protocoles de réponse qui ne laissent place à aucune faille, nulle part. Pour qu’il n’y ait pas de sentiment d’impunité, il doit toujours y avoir une réponse pénale, même si elle n’est pas toujours de même niveau, bien sûr. 

- Je suis contre la suppression des mains courantes comme modalité d’alerte. Depuis la circulaire de 2014 leur nombre a baissé au profit des plaintes, processus qui prend parfois du temps mais qui doit demeurer l’objectif. Ce qui ne va pas, c’est qu’en matière de violences conjugales, le parquet devrait être systématiquement informé de ces mains courantes, afin de pouvoir ordonner l’ouverture d’une enquête si les faits sont graves, et ce même si la victime refuse de porter plainte. Je vais donc réactiver cette circulaire, qui semble avoir été enfouie.

- Il est nécessaire de dépasser le secret médical. Ça fait appel à l’éthique du médecin : s’il voit qu’une femme se fait massacrer, ça me choquerait qu’il ne le dise pas.

- Dans une circulaire du 9 mai, j’ai demandé que l’ordonnance de protection soit plus utilisée. Avec la proposition de loi pour lutter contre les violences faites aux femmes, qui sera définitivement votée dans quelques semaines, nous allons encore faciliter le recours à cette ordonnance. Le procureur pourra saisir le juge aux affaires familiales pour lui demander de la délivrer. Certains JAF me disent qu’ils n’en délivrent pas car les certificats médicaux des victimes ne sont pas assez explicites et ne permettent pas de fonder la notion de danger. Avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, nous allons donc travailler à l’élaboration de certificats types.

- Aujourd’hui, sur les 1028 téléphones grave danger mis à disposition des parquets, seuls 683 sont utilisées en raison d’un cadre trop restreint. J’ai demandé aux procureurs d’avoir une approche plus ouverte  en assouplissant les critères du danger et ainsi incitant les juridictions à davantage les donner.

- Le 25 novembre, à la fin du Grenelle sur les violences conjugales, nous tirerons publiquement les conclusions des groupes de travail mis en place par Marlène Schiappa. De nouvelles dispositions législatives seront nécessaires, notamment pour les propositions du groupe piloté par le ministère de la Justice. Je pense par exemple au retrait de l’autorité parentale pour le conjoint violent évoqué par Édouard Philippe.

- Je suis pour l’utilisation du terme «féminicide» dans le langage courant, ça permet de nommer les choses. Je l’emploie et je comprends ce que ça pourrait signifier en matière symbolique de l’inscrire dans le Code pénal. Mais je ne suis pas sûre que juridiquement ce soit cohérent: le terme d’homicide employé dans le code pénal est générique et l’aggravation des faits lorsqu’ils sont commis sur le conjoint est prévue. Le terme de féminicide imposerait de disposer d’un terme générique pour désigner tous les actes conduisant à la mort volontairement ou non donnée, autre qu’homicide. 

- Ma seule obsession: faire baisser ce chiffre [de féminicides]. Je suis optimiste, parce que j’ai le sentiment que les choses bougent, que les acteurs sont décidés à être vraiment réactifs. Il faudra aussi consolider les moyens aux associations. Ce sont desa cteurs indispensables, des partenaires.

- [Affaire Polanski] C’est un problème qui a déjà été posé lors de l’examen du texte sur les violences sexuelles, en août 2018. Nous avons élargi la prescription à trente ans et après la majorité pour les victimes mineures. L’imprescriptibilité est inconstitutionnelle, à l’exception des crimes contre l’humanité. Se pose aussi la difficulté d’établir des preuves au-delà de trente ans. C’est une solution à la fois conforme au droit et à l’intérêt des victimes.



Florence Parly (ministre des Armées)

Notre mémoire nationale est le ciment de nos valeurs républicaines. Détruire ce qui nous rassemble traduit un manque criant de sens et de respect.



Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)

- Il y a actuellement un milliard d’euros de souscriptions d’actions FDJ des particuliers. C’est considérable, c'est un immense succès. Les Français sont au rendez-vous. Les petits souscripteurs seront servis en priorité.

- Certains SUV et grosses cylindrées émettent trop de CO2. 3 propositions pour limiter leur impact sur l'environnement: déplafonner le malus auto ; informer le citoyen de leur impact environnemental dans les publicités ; réviser les règles européennes.

- Les forces de l’ordre ont été admirables d’efficacité et de courage face à des hordes de casseurs, qui s’en prennent à notre histoire et aux pompiers qui veulent éteindre des incendies. Face à cette violence endémique, il n’y a qu’une seule réponse : la fermeté.



Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)

- L'État avance pour que le numérique améliore, adapte et modernise nos organisations en santé, afin de faciliter le quotidien des patients et des professionnels.

- A partir du 1er janvier 2022, l'espace numérique de santé permettra à chaque citoyen d'avoir un accès sécurisé à ses données de santé, et d'accéder à des outils lui permettant d'être de plus en plus acteur de sa prise en charge.

- Oui, beaucoup trop de Français renoncent aux soins pour des raisons financières. Pour agir contre ce constat, nous mettons en oeuvre le 100% Santé, la Complémentaire Santé Solidaire & agissons pour l'égalité d'accès aux soins sur tout le territoire.



Didier Guillaume (ministre de l’Agriculture)

- Aujourd’hui, il est absolument scandaleux d’abandonner des animaux domestiques. Je lance une mission parlementaire dans les jours qui viennent pour rendre un rapport dans les 6 mois pour faire état de la situation.

- [Grande distribution] Si vous ne jouez pas le jeu on va faire une loi plus coercitive et il y aura des sanctions.

- Je veux un étiquetage de toutes les matières premières de tous les produits.

- La castration à vif des porcs sera interdite en fin d’année 2021, de même pour le broyage des poussins.



Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)

Aucune cause ne justifie que des pompiers soient visés par des pavés, que des biens publics soient saccagés, que des permanences d’élus soient dégradées, qu’un monument érigé en l’honneur d’un grand homme de notre République soit souillé. Aucune !



Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)

La politique économique et fiscale portée par Emmanuel Macron porte ses fruits : comme le souligne le Financial Time, le nombre de créations d’entreprises a bondi de 60% en France depuis 2017.



Adrien Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)

Chaque année près de 60 000 enfants naissent prématurés. Pour eux et pour leurs parents, nous avons créé un congé paternité de 30 jours supplémentaires qui bénéficie à tous les enfants hospitalisés à la naissance.



Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)

- L’écologie, une priorité pour l’acte 2 du quinquennat. On avance nationalement et localement.

- La société de consommation ne peut pas être notre modèle.

- La France s'est engagée à lutter contre la déforestation importée.

- [Glyphosate] La question, c'est de trouver des alternatives et de ne pas laisser les agriculteurs sans solution.

- Le consommateur a vraiment le pouvoir de choisir l'impact qu'il veut avoir sur la planète.

- Notre objectif c'est moins 50% de pesticides en 2025 (...) pour une agriculture qui respecte plus les sols.

- L'écologie n'est pas indolore (...), comment faire pour que ce ne soit pas un luxe?

- On ne cherche pas des solutions techniques (...) on veut comprendre ce qui est acceptable pour les gens.



Olivier Dussopt (secrétaire d’Etat auprès du ministre des Comptes publics)

Une honte. Dégrader le monument érigé en hommage au Maréchal Juin, héros de la Première et de la Deuxième guerre mondiale, et à ses hommes morts lors de la campagne d’Italie, est un acte inqualifiable.



Christelle Dubos (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)

Le gouvernement se bat contre le renoncement au soin, que ce soit pour des raisons pratiques ou financières : lutte contre les déserts médicaux ; complémentaire santé solidaire fin du numerus clausus La santé en France n'est pas un luxe.

- 4,17 millions de foyers bénéficient aujourd'hui de la prime d'activité, de 185€ en moyenne. Ce sont des familles, de femmes seules qui élèvent leurs enfants, des jeunes actifs qui reçoivent chaque mois un coup de pouce financier.



Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)

- Ma position est ferme: tolérance zéro vis-à-vis des auteurs de violences sexuelles et sexistes ! Les agresseurs de nationalité étrangère seront désormais expulsés. Qui peut décemment nous dire qu’un violeur peut rester sur le territoire sans problème ?

- La place des femmes dans le monde économique et financier est insuffisante. Nous porterons, en 2020, une loi pour leur émancipation économique avec Bruno Le Maire. – - [Lutte contre les féminicides] On n'est pas que face à une question de moyens : on est également face à une question de connaissance des dispositifs.

- [Lutte contre les féminicides] Les moyens sont en constante augmentation [...] Je n'ai entendu aucune association dire le Grenelle des violences conjugales c'est du vent.

- [Lutte contre les féminicides] Qu'il y en ait 130 ou 150 : ce sont des morts de trop, surtout quand elles auraient pu être évitées et c'est ce que le rapport de du ministère de la justice nous dit aujourd'hui.

- Si une personne a connaissance d'une violence sexiste et sexuelle, elle doit la dénoncer mais pas avec des lettres anonymes ! Il y a une plateforme http://arretonslesviolences.gouv.fr

- [Polanski] Il ne faut pas passer d'une présomption d'innocence pour les accusés à une présomption de mensonge pour les femmes qui parlent.

- [Polanski] Moi, personnellement, je n'irai pas voir ce film sachant qu'il a été réalisé par une personne sur laquelle pèsent ces accusations, ce serait une manière de soutien.

- Tous les jours, il y a des forces de l'ordre qui sauvent la vie de femmes. En tant que gouvernement, notre responsabilité est de les outiller plutôt que de les blâmer.

- [Violences commises ce samedi place d'Italie à Paris] Il n'y a rien qui légitime cette forme de violence et il faut avoir une forme de fermeté sans relâche face à cela.

- [Violences commises ce samedi place d'Italie à Paris] La responsabilité première de ces violences n'incombe pas au gouvernement, pas aux forces de l'ordre : elle incombe aux casseurs eux-mêmes. (…) C'est inadmissible. Là, on a une espèce de croisée de la violence, de la haine et de la bêtise.

- [Gilets jaunes] La situation est enkystée, elle existe depuis longtemps. Les gens qui sont mécontents, là, le sont depuis des années. Nous devons apporter des réponses sérieuses mais ça se fait dans le temps.

- [Gilets jaunes] Depuis le début du mouvement, le gouvernement est vraiment obsédé par la question de la concertation, de ne jamais passer en force, pour tous les sujets. On le voit sur les retraites.

- [Convergence des luttes dès le 5 décembre] Le facteur de vigilance, c'est l'ubérisation des syndicats. Il faut avoir un dialogue gouvernement/syndicats mais je pense qu'il faut le dépasser.

- Cela fait 40 ans que c’est illégal de payer une femme moins qu’un homme, parce qu’elle est une femme. Nous passons à une obligation de résultats avec la transparence des écarts de salaires. Je porterai en 2020 avec Bruno Le Maire une loi pour l’émancipation économique des femmes.



Laurent Nunez (secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur)

Aux forces de sécurité et secours qui étaient mobilisées sur tout le territoire pour garantir l’ordre républicain, je veux redire ma gratitude et mon soutien. Leur réactivité et leur professionnalisme ont permis de stopper les dégradations et violences. Merci.



● LaREM

[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]



Stanislas Guerini (délégué général)

- LaREM compte bien répondre à l'attente des Français: nos candidats et futurs élus ont pris l'engagement de faire de la transition écologique une priorité de leur mandat. Les solutions locales sont indispensables pour gagner la bataille du climat !

- Faire la transition écologique avec les Français. À la convention citoyenne pour le climat, cet engagement prend forme grâce à la mobilisation de 150 citoyens. Bravo et merci pour votre engagement ! C’est une nouvelle page de notre histoire démocratique qui s’écrit avec vous.

- Nous sommes lucides sur la situation du pays mais résolus à continuer la transformation. Si nous voulons arrêter la colère, il faut continuer à réformer. Comment laisser un système de retraite avec autant d'injustices ? Nous devons trouver des solutions.

- La république en marche a deux objectifs pour ces élections municipales: multiplier par 5 son nombre d’élus locaux, en passant de 2 000 à 10 000 ; renforcer la majorité présidentielle en continuant à rassembler les progressistes.

- Détruire un monument historique pour en faire des pavés à jeter sur nos policiers, empêcher les pompiers d'intervenir... Ces violences sont inacceptables. Toute ma reconnaissance à nos forces de l'ordre et de secours. Si notre République est debout, c'est grâce à vous.

- Hier à Paris, les hommes en noir ont remplacé les hommes en jaune des ronds-points. Il n'y avait pas de revendications sociales mais une volonté de casser et de mettre à terre la République.

- Aujourd'hui, la ville de Paris est mal administrée. Les Parisiens et les Parisiennes veulent une alternative à Anne Hidalgo. Benjamin Griveaux est cette alternative. Les forces progressistes doivent se rassembler autour de lui.



Aurore Bergé (porte-parole)

Détruire ce qui fait notre identité commune est une insulte adressée à tous les Français. Vous n'inspirez que du dégoût et la ferme volonté de continuer à ne rien céder face à la violence. Merci, une nouvelle fois, à nos forces de l'ordre.



Sacha Houlié (député)

Nous allons faire 4 choses pour nos maires : rendre obligatoire une conférence des maires dans chaque intercommunalité ; rendre les arrêtés exécutoires avec un pouvoir de police ; simplifier les démarches administratives ; créer un statut de l'élu.



Sylvain Maillard (député)

Pour une retraite financée, plus juste et plus lisible. La négociation porte sur tout sauf 5 points fixés: par répartition ; un euro cotisé donnera les mêmes droits ; pour les nés après 1963 ; fin des régimes spéciaux ; mise en œuvre à partir de 2025.



Marie-Christine Verdier-Jouclas (députée)

Baisse de 5 mds € d'impôts pour les 2 premières tranches, indexation sur l'inflation de toutes les retraites inférieures à 2 000 € à partir du 1er janvier, suppression de la taxe d'habitation ... Nous répondons aux besoins des Français ! La preuve, le chômage baisse et le pouvoir d'achat augmente!



Caroline Janvier (députée)

L'importance de l'enjeu des violences conjugales conduit nos propositions, notamment la protection dès main courante, la création de 1 000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence et l'appui à la réinsertion.



Nadia Hai (députée)

Manifester est un droit fondamental que nous préserverons toujours. Mais la violence est inacceptable, nous ne pouvons la tolérer. Les forces de l’ordre se sont adaptés à chaque situation avec un professionnalisme certain, nous leur rendons un grand hommage.



●MoDem

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Pour une conférence sociale qui rééquilibre les rémunérations entre capital et travail : accords d’entreprise, participation des salariés aux bénéfices, négociation des conventions collectives. La majorité a ouvert toutes les possibilités aux acteurs sociaux !


- [Grenelle social] Nous avons besoin d'un nouvel élan dans le pays. Ce que nous pensons avec nos amis centristes, mais je suis sûr que La République en marche partage aussi cet objectif, c'est que la majorité n'assume pas ce pour quoi elle est là, c'est-à-dire la lutte contre l'inégalité. On n'a jamais fait autant baisser le chômage depuis deux ans, on n'a jamais eu une croissance aussi élevée par rapport aux autres pays d'Europe, on n'a jamais autant baissé les impôts, mais les Français ne voient pas se réduire les injustices sociales et c'est à ça qu'il faut répondre.
- C'est vrai que le gouvernement a fait le boulot pour baisser les prélèvements, mais aujourd'hui il faut que tous les accords sociaux, les syndicats patronaux, les syndicats représentants leurs salariés fassent le leur pour augmenter les salaires. En dix ans, la rémunération du capital a augmenté sept fois plus vite que la rémunération du travail. Objectivement, quand on est dans l'année de la crise des "gilets jaunes", qui est une crise de pouvoir d'achat par excellence, qu'on batte les records de dividendes aux actionnaires dans les entreprises, que les patrons du CAC40 augmentent de 40% leur rémunération, ça conduit les Français à penser qu'ils n'en profitent pas autant que les autres. Il faut la reconnaissance du travail et de l'effort.
- Il faut d'abord faire baisser la feuille d'impôt, mais je crois aussi qu'il faut faire monter la feuille de paye. C'est le rôle des syndicats de se mettre autour de la table et de conduire les négociations salariales. C'est ce qui nous manque.
- Ce qui manque dans notre pays ce n'est pas que de l'argent, c'est un projet collectif qui nous permette de croire un peu plus les uns dans les autres. On est aujourd'hui en compétition, en jalousie les uns les autres et parfois même en confrontation. Il nous faut un projet de société en rééquilibrant la rémunération du capital et du travail. On vit dans un capitalisme complètement dérégulé, il faut qu'on construise un capitalisme à visage humain. Ça, ça peut remobiliser les Français.
- Pour que les entreprises continuent de se développer, il faut éviter l'instabilité sociale. Il y a bien une chose qui peut mettre en jeu l'économie française, c'est l'instabilité sociale. Donc, il faut un esprit de responsabilité. Gouvernement, parlement, acteurs sociaux, il faut que tous ensemble on se dise qu'il faut remettre de la régulation. Ça c'est un projet de société qui peut nous rassembler.


Erwan Balanant (député)

Une conférence sociale pour lutter contre les inégalités. Un rééquilibrage de la rémunération du capital et du travail est nécessaire si on veut réconcilier les Français avec la justice sociale. Donner, par la fiche de paye, les moyens au français de faire la transition écologique.



Philippe Latombe (député)

Depuis des décennies le contrat social d'après-guerre a été adapté (souvent aux forceps et au pied du mur) aux mutations économiques...Il est temps de refonder un pacte social et cela passe par une conference sociale.



Isabelle Florennes (députée)

- [Crise de l’Hôpital public] La crise n’est pas nouvelle, cela fait dix ans que l’hôpital a été réformé et on voit bien que la gouvernance est en cause et qu’évidemment la question de la rémunération des personnels soignants est une vraie question (…) Le Président a pris la mesure de leurs souffrances mais les annonces ont un peu tardé et Agnès Buzyn n’a pas pris suffisamment la mesure de la crise.

- La crise n’a pas été complètement réglée après un an des Gilets jaunes. Le gouvernement a fait beaucoup de choses mais la crise sociale reste très présente dans la population.

- Nous demandons à ce que les partenaires sociaux se mettent autour de la table pour la revalorisation du travail, c’est-à-dire du salaire (…) C’est ça notre demande de conférence sociale ! (…) Cette conférence sociale doit avoir lieu le plus rapidement possible, avant le 5 décembre, c’est ce que nous souhaitons.



●UDI

[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]



Jean-Christophe Lagarde (président)

- Le Gouvernement doit convoquer une grande conférence sociale. Plutôt que de laisser l'État seul face à la rue, toutes les forces vives du pays et les les acteurs sociaux doivent se retrouver pour inventer une grande négociation collective.

- Nous demandons à l’État français de mettre tout en œuvre afin que Carlos Ghosn soit rapatrié en France pour y être jugé dans le cadre d’un procès équitable.



Sophie Auconie (députée)

Je salue l’initiative de nos Présidents Jean-Christophe Lagarde et Patrick Mignola qui proposent une Conférence sociale pour un véritable dialogue multiacteurs, véritable force de proposition d’une refonte d’un système à bout de souffle et insatisfaisant la classe moyenne française.



●Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

Condamnation des violences et des dégradations. Agresser les forces de l’ordre ou de secours, casser des lieux de mémoire, c’est attaquer notre République. Soutien total à celles et ceux qui la défendent.




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