mercredi 19 janvier 2022

Propos centristes. France – Défense du pouvoir d’achat / Mesures contre la hausse des prix de l’énergie / Importance des investissements étrangers en France, première destination européenne / Covid19: les mesures prises sont efficaces selon les chiffres / Une Europe plus souveraine…

Voici une sélection, ce 19 janvier 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> L’Etat de droit est notre trésor, et il s’agit de reconvaincre partout les peuples qui s’en sont éloignés.

> Notre construction européenne repose sur trois grandes promesses : une promesse de démocratie, née sur notre continent. Une promesse de progrès, partagée par tous. Et une promesse de paix. La tâche de notre génération est de répondre à la refondation de ces promesses.

> Je souhaite que l’on consolide nos valeurs d’Européens qui font notre unité, notre fierté et notre force. Je souhaite que nous puissions actualiser la charte des droits pour être plus explicite sur la protection de l’environnement ou la reconnaissance du droit à l’avortement.

> Il y a 4 ans, j'appelais les dirigeants d’entreprises du monde entier à investir en France. C’était la naissance de Choose France. Depuis, la France est devenue le pays le plus attractif d’Europe et les résultats sont là : 5300 projets d’investissements étrangers en France sur la période 2017-2020; 140000 emplois maintenus ou créés pour les Français de 2017 à 2020 partout en France. La France reste le plus attractif pour les investissements étrangers pour la deuxième année consécutive.

> Face à la désindustrialisation, il n'y a pas de fatalité. Les réformes du début du quinquennat permettent aujourd'hui à la France de redevenir attractive, compétitive et de créer de l'emploi.

> Plus souveraine, plus forte, plus indépendante. Cette Europe-là, c’est celle que nous sommes en train de bâtir.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> [Covid19] Le rapport du Conseil d’analyse économique (CAE) est très clair sur à la fois l’impact sanitaire des mesures que nous prenons mais aussi leur impact économique. Certains ont pu prendre connaissance des déclarations d’un Prix Nobel d’économie qui s’est exprimé officiellement. Oui, comprenez quand même que j’y fasse référence puisqu’il a indiqué que parmi tous les pays du monde occidental, c’est la France qui obtenait au plan économique les meilleurs résultats. Je pense qu’il faut en être fier collectivement, je dis bien fier collectivement. L’Etat doit prendre ses responsabilités, il les prend mais je me tourne vers chacune et chacun de nos concitoyens : faire face à la crise sanitaire pour affronter ses conséquences économiques et sociales, c’est par une mobilisation collective, c’est par un sens des responsabilités partagé que nous nous en sortirons et nous sommes sur la bonne voie.

> 15 000 contenus faisant l'apologie du terrorisme ont été retirés l'an dernier grâce à la plateforme Pharos dont les effectifs ont été doublés en 2021. La mobilisation contre la haine en ligne doit se poursuivre à l'échelle européenne et la France y prendra toute sa part.

> La France a accueilli entre 2017 et 2020 plus de 5300 projets qui ont permis de créer ou de maintenir plus de 140 000 emplois dans tous nos territoires. Ces résultats ne doivent rien au hasard, c'est la politique économique du gouvernement qui l'explique.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Je condamne avec la plus grande fermeté les attaques revendiquées par les Houthis contre un aéroport et une installation portuaire à Abou Dabi le 17 janvier. Ces attaques menacent la sécurité du territoire des Émirats arabes unis et la stabilité de la région. La France exprime son soutien aux Émirats arabes unis face à ces attaques.
Je réitère notre appel constant aux Houthis à mettre immédiatement un terme à leurs actions déstabilisatrices au Yémen et dans la région et à s’engager de façon constructive dans un processus politique de sortie de crise au Yémen. La France réaffirme sa mobilisation en faveur d’une cessation des hostilités dans tout le pays et d’une relance des discussions en vue d’un accord politique global sous l’égide des Nations unies.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> Nous avons demandé à EDF d'augmenter le volume d'électricité vendue moins cher pour protéger le pouvoir d'achat des français. Et c'est normal de demander cela. EDF ne vend pas à perte! L’État est toujours aux côtés d'EDF.

> Il faut une souveraineté européenne, qui sera une souveraineté écologique.

> A ce stade pas de nouvelle aide prévue face à la hausse des carburants. Il y a eu des mesures d'urgence et nous travaillons à long terme.

> Nous avons une crise due aux prix de l'énergie et avons mis en place des moyens pour que les français n'en subissent pas trop les conséquences. Nous contenons cette vague que nous espérons la plus courte possible.

> 14 milliards d'argent public est redonné à nos concitoyens pour faire face à la hausse globale des prix de l'énergie.

> C'est grâce à nos mesures, notamment notre bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie, que la situation est mieux maîtrisée en France.

> Lutter contre la pollution plastique, c'est réduire la production de déchets et recycler. Grâce à Choose France, la France va accueillir la plus grande usine au monde de recyclage de plastiques habituellement incinérés. 160000 t recyclés/an. 1 Mrd $ investi. 350 emplois directs.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> [Covid19] Se battre collectivement pour l’école ouverte. Comprendre les difficultés de terrain et s’adapter pour le bénéfice de chaque enfant et la santé de tous. C’est cela qui est important. Les polémiques ne doivent pas nous éloigner de l’essentiel.

> [Covid19] Depuis 2 ans, je travaille 7 jours sur 7 pour la gestion scolaire de la crise sanitaire. Grâce au travail de tous, notamment des professeurs, la France a été le pays de l’école ouverte. J’ai pris 5 jours de congé. En lien chaque jour avec mon ministère au service de l’école.

> Nous poursuivons la généralisation de 30 min d’activité physique par jour. Aujourd’hui, 1 école sur 5 participe au dispositif et ainsi plus de 500.000 élèves. Désormais, chaque école mobilisée bénéficiera gratuitement d’un kit de matériel sportif, pour rendre les séquences plus attractives et ludiques.

> Une présidence française de l’Union européenne qui fera avancer les sujets éducatifs: plus d’investissement en éducation, plus de mobilité Erasmus des élèves et des professeurs, plus de projets pour la jeunesse.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Si la France est le pays qui s’en sort le mieux de tous les pays développés à l’ère de la pandémie comme le dit Paul Krugman, c’est grâce à nos salariés et à nos chefs d’entreprise. Merci !

> Indemnité inflation, chèque énergie, blocage de la hausse des prix de l’électricité, gel du prix du gaz : aucun autre gouvernement européen n'a fait autant que nous pour protéger les Français contre la hausse des prix de l’énergie.

> Quand vous baissez les taxes sur les prix des carburants, dans le fond, vous financez les importations de pétrole venues de pays du Golfe. Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure réponse
A la place, la réponse que nous avons apportée c'est l'indemnité inflation. Ella a été là précisément pour protéger les Français contre cette augmentation du carburant, 100 euros pour 38 millions de Français pour un coût de 4 milliards d'euros pour les finances publiques.
10 centimes d'euros de moins sur le litre de gazole, c'est-à-dire 5 euros de moins pour un plein de 50 litres, c'est 5 milliards d'euros de manque à gagner pour les finances publiques.
Ce qui disent que l'Etat se met de l'argent dans les poches quand il y a une crise énergétiques sont soit des ignorants, soit des menteurs
Je ne ferme aucune porte. (...) Je vais continuer comme je le fais tous les jours à suivre les prix du carburant, et voir s’il y a des mesures complémentaires qui sont nécessaires. Nous ajustons les dispositifs en permanence.

> France relance est un succès ! Sur 100 milliards d’euros prévus, 72 milliards ont déjà été engagés en 2021. Les résultats sont là : nous avons retrouvé notre niveau d'activité d'avant crise dès septembre 2021, le taux d'emploi est au plus haut depuis 50 ans.
L’accélération de la transition écologique est une réalité avec notamment MaPrimeRénov. En 2021, 666 000 ménages ont bénéficié de MaPrimeRénov pour la rénovation de leur logement.
Pour notre jeunesse, nous avons déployé un effort spécifique avec le plan
1jeune1solution: près de 4 millions de jeunes ont directement bénéficié de ce plan pour se former ou être accompagnés.

> Oui, le pass sanitaire a été efficace ! Il a sauvé des vies et protégé la santé des Français. Il a aussi protégé notre économie : selon le CAE, il a permis de créer 6 milliards € de richesse supplémentaire en 2021.

> Les règles européennes actuelles sur la dette publique sont obsolètes.

> Nous avons fait de la France le pays le plus attractif d'Europe ! Depuis 2017, plus de 5 300 investissements et plus de 140 000 emplois créés ou maintenus. En 2022, 21 nouveaux projets pour un montant de 4 milliards € créeront plus de 13 000 emplois.

> Oui, la France est le pays où les entreprises étrangères investissent ! Baisse des impôts sur les sociétés, sur le capital et de production : toutes les mesures prises par Emmanuel Macron depuis 2017 en faveur des entreprises portent leurs fruits.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
> Depuis 80 ans, les services secrets de la France agissent dans l’ombre pour nous protéger. Hier le BCRA, aujourd’hui la DGSE. En ravivant la flamme sous l’Arc de triomphe, nous avons salué la mémoire de ceux qui ont donné leur vie, dans l’anonymat, pour la sécurité de notre pays.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> La question migratoire est une priorité de la présidence française du conseil de l’Union européenne. Notre objectif est clair : maîtriser les frontières extérieures de l’Union européenne tout en accueillant les personnes éligibles au droit d’asile.

> Comme l’a annoncé Emmanuel Macron, nous allons tripler les crédits consacrés à la vidéoprotection dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Suppression de la taxe d'habitation et de certaines cotisations salariales, défiscalisation des heures supplémentaires, revalorisation de la prime d'activité… Défendre le pouvoir d'achat des travailleurs modestes, c'est ce que nous faisons depuis près de 5 ans.

> e me réjouis de l'accord signé sur les salaires dans l'hôtellerie-restauration. C'est une avancée significative pour l'attractivité du secteur et le quotidien de ses 800 000 salariés. Les négociations à venir sur les conditions de travail seront tout aussi importantes.

> C'est fait ! J’ai lancé cet après-midi la 1ère réunion de l’Autorité des relations sociales de plateformes d’emploi. Première mission : organiser l'élection des représentants des travailleurs des plateformes au printemps prochain pour faire avancer les droits de ces travailleurs!

> La politique économique portée par Emmanuel Macron depuis 2017 continue de porter ses fruits : 4Mds€ de nouveaux investissements [étrangers] annoncés aujourd'hui, avec plus de 13 000 emplois à la clé. Une attractivité renforcée qui profite à l'ensemble du pays!

 

Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer)
> Nous renforçons les moyens humains et matériels en Guyane. Dès 2022, 17 postes de police seront ouverts. Sur les 2 embarcations que j’avais annoncées : la première a été livrée et la deuxième arrivera prochainement. Le développement du territoire ne peut se faire sans ordre !

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
> L’attractivité de la France se joue dans nos territoires. Aujourd’hui nous annonçons dans le cadre de Choose France. 21 investissements d’entreprises étrangères pour un montant de 4 milliards € !

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> La lutte contre la haine en ligne est une des priorités du Gouvernement.

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
> Je me réjouis de l'adoption par la Commission européenne du programme de travail 2022 d'Europe Creative. Avec un budget de 385M€, en hausse de 35% par rapport à l'année 2021, Europe Creative renforce son soutien aux secteurs culturels et créatifs européens.

> Une équipe de l’Agence France Presse a été molestée et menacée de mort lors d’une manifestation samedi à Paris. Ces violences sont intolérables. Empêcher les journalistes de faire leur travail est une attaque contre notre démocratie.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] «À quoi sert le pass sanitaire?» La réponse, c'est 4000 vies sauvées, des milliers d'hospitalisations évitées, une vie économique et sociale préservée, 0,6 point de PIB gagnés.

> La coopération européenne en matière de santé, c'est du concret ! Nous initions le projet de « Label hôpital européen » pour favoriser les actions coordonnées et les dynamiques de réseaux entre les établissements et les structures de santé.

> Avec l'ensemble de mes homologues, nous lançons aujourd'hui les travaux pour une meilleure coopération européenne en matière de santé. Nos objectifs : renforcer la sécurité sanitaire, faciliter l’accès aux soins et valoriser la plus-value européenne.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> Le cap qui a été fixé par le Président de la République : aller plus loin pour lutter contre la précarité étudiante.

> Non, le Président de la République n'a pas dit que les droits d'inscription à l'université allaient augmenter. La réalité, c'est que depuis 3 ans : les droits d'inscription sont gelés, les loyers des CROUS sont gelés, les bourses ont été revalorisées chaque année.
Il y a ceux qui agissent concrètement pour les étudiants : doublement des aides d'urgence, 89000 places en plus ouvertes dans le supérieur, 16 millions de repas à 1 euro servis Et ceux qui font dire au Président une phrase qu’il n’a jamais prononcée.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> [Baguette à 29 centimes chez Leclerc] Ne mettons pas la lumière sur une telle opération de communication! Cette guerre des prix est mortelle pour nos agriculteurs et notre souveraineté alimentaire.

> En matière d’agriculture aussi, nous agissons en Européens, et nous avançons sur des combats essentiels : réciprocité dans les échanges, carbone, harmonisation des plans stratégiques nationaux de la PAC.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> [Covid19] Il faut s'ajuster (...) Nous n'avons aucune naïveté sur l'état de fatigue de lassitude pour ceux qui sont au front (...) Notre ligne ce n'est pas «on est parfaits», c'est qu'on continuera à agir avec méthode, accompagnement.

> Grâce à la réforme de la haute fonction publique, (...) nous pouvons aujourd'hui ne pas dépendre de gens à l'extérieur quand nous avons les compétences à l'intérieur. (…) Nous avons tiré les leçons de la crise: quand on a les compétences dans l'État on n'a pas recours aux conseils externes.

> Tous ceux qui font croire que parce qu'on va réduire le nombre [de fonctionnaires] on va servira mieux les Français se fourvoient.

> C'est un devoir qu'a la République de faire tenir ses services publics.

> «Nous ne remplacerons que 2 départs à la retraite sur 3 dans certains secteurs. Ça se fera mécaniquement». Les LR ressortent de la cave la funeste politique du 1 fonctionnaire sur 2, devenue 1 sur 3. Comment peuvent-ils faire de leur échec une fierté et un programme ? Mystère.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> Il est urgent d'agir pour l'inclusion, pour l'égalité, pour la solidarité, pour la protection contre les discriminations et pour l'inviolabilité de la dignité humaine.

> Tant que des femmes et des filles mourront parce qu'elles sont des femmes et des filles, nous ferons tout notre possible pour lutter contre cela.

> À l'avant-garde des combats sociétaux et omniprésents dans nos vies quotidiennes, les arts et la culture doivent aussi être exemplaires en matière d'égalité femmes-hommes.

> La réindustrialisation et la transition écologique ne se feront pas sans les femmes ingénieures.

> J'ai échangé ce matin avec les associations spécialisées sur la protection des victimes de violences faites aux femmes : de la prise en compte de la parole à la mise à l'abri. Ces réunions sont fondamentales pour ancrer au mieux nos politiques publiques au sein des territoires.

> Je me suis rendue aujourd'hui à l'espace d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle des Mureaux. L'information et l'accompagnement des jeunes et des adultes à ces enjeux sont primordiaux. En 2022, le soutien financier du gouvernement augmentera de 20%.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> Les entreprises étrangères qui choisissent la France sont une fierté pour notre pays : elles produisent, innovent, et valorisent les talents au cœur de nos territoires! Les prix Choose France viennent saluer ces choix décisifs.

> Au cœur de la Présidence française de l’Union européenne, il y a l’ambition d’une politique commerciale plus ferme, au service d’une Europe plus souveraine!

> 136 000 entreprises exportatrices : c’est un record en France depuis 20 ans ! Notre compétitivité, la réindustrialisation et la politique commerciale européenne permettent de maintenir cette tendance.

> Avec le quoiqu’il en coûte, nous avons protégé notre outil économique et maintenu les talents dans les entreprises. C’est ce qui fait aujourd’hui la force de notre croissance.

> Pendant des années on a eu une désindustrialisation et maintenant il y a de plus en plus d’entreprises qui investissent.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
> Le fonds de recyclage des friches que le gouvernement a mis en place, c’est 750 millions d’€ de France relance, 2 appels à projets ainsi que sa pérennisation à long terme.

> Si l’économie française a pu tenir pendant la crise, c’est grâce au bouclier économique et social d’Emmanuel Macron, l’un des meilleurs au monde. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Paul Krugman, prix Nobel d’économie. Les électeurs de gauche savent pour qui voter en 2022.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> Chèque énergie, indemnité inflation, plafond pour les prix du gaz et de l’électricité : le gouvernement agit face à l’inflation. Nous poursuivons nos orientations depuis 5 ans en revalorisant les revenus du travail et les minima sociaux.

> Nous lançons la généralisation de l’avance immédiate du crédit d’impôt services à la personne pour les particuliers employeurs, qui sera effective ce mois-ci. Avec ce nouveau service nous facilitons la vie des Français et nous développons le secteur!

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Les jeunes pousses innovantes que sont les startups industrielles sont des maillons essentiels de la réindustrialisation: nous annonçons un plan de 2,3 Mds€ pour soutenir leur développement avec France 2030.

> Gribouille ou Tartuffe? Il y a un mois Valérie Pécresse demandait avec Xavier Bertrand de relever le plafond de l’Arenh. Elle reproche aujourd’hui au gouvernement d’avoir obtenu cela de Bruxelles, pour protéger les Français et les entreprises de l’envolée des prix de l’électricité...!

> Pendant la campagne présidentielle, je m’engagerai dans le bassin minier, un territoire frappé de plein fouet par la désindustrialisation et livré à la montée des extrêmes, alors qu’il a tant donné pour la France. Nous devons donner un avenir à ses enfants.

> Nous allons continuer de lutter contre l'assignation à résidence. Il faut 6 générations en France pour changer de classe sociale. L'égalité des chances, c'est avoir les mêmes perspectives, que l'on naisse dans le bassin minier ou à Paris, que l'on soit un homme ou une femme.

> Nous sommes les premiers à avoir mené une politique de développement des entreprises de taille intermédiaire. Avec la Stratégie Nation ETI et France relance nous avons accompagné une ETI industrielle sur deux dans sa modernisation, sa décarbonation ou sa relocalisation de production.

> Nos oppositions se complaisent dans le déclinisme et proposent les mêmes vieilles recettes, qui déjà ne fonctionnaient pas lorsqu'elles étaient aux affaires. Nous, nous avons montré que nous étions capables de créer de la croissance et de l'emploi.

> La meilleure façon de répondre à la pauvreté et la précarité est de faire en sorte qu'il y ait des emplois, et que ces emplois rémunèrent bien. Pour y répondre nous avons construit avec Emmanuel Macron depuis 2017 les fondations d'une économie puissante.

> Notre majorité a des convictions communes, des valeurs communes, et un projet commun. Depuis 2017, nous luttons contre l'assignation à résidence. Le premier de nos combats, c'est l'égalité des chances.

> Il n'y a pas de fatalité à la désindustrialisation que la France a trop longtemps subie. Les choix politiques que nous faisons et les réformes que nous menons depuis 2017 portent leurs fruits : la France recrée des usines et des emplois industriels.

> Nous annonçons 800 millions d'euros d'investissements étrangers en France dans l'industrie pharmaceutique ! Ils soutiendront 6 grands projets de production sur le territoire avec, à la clé, 800 créations de poste dans le secteur.

> 4 milliards d'euros d'investissement étrangers en France, c'est 26.000 emplois, de nouvelles filières, une confiance retrouvée, le résultat d'une politique de réindustrialisation.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> Le Président de la République veut que nous puissions déceler les violences conjugales qui n’ont pas fait l’objet de signalements. Nous réunissons pour cela les associations de protection des femmes et référentes forces de l’ordre.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> [Numérique] L’Europe a rattrapé un retard important dans son système de financement. Il faut que la nouvelle vague d’innovation soit la nôtre, en finançant notre écosystème d’innovation et en régulant les grandes plateformes.

> [Climat] On adaptera la règle pour qu’il n’y ait pas de vols à vide en Europe, car ce serait une aberration écologique, contradictoire avec tous les efforts climatiques que l’on fait.

> La Présidence Française de l'UE est une fierté et un rêve que nous sommes heureux de porter, nous, les Européens engagés.

> [Intervention d’Emmanuel Macron devant le Parlement européen] C’est un moment politique européen important, qui montre que dans notre démocratie européenne il y a une instance, élue par tous les citoyens français et européens, où il y a un débat et parfois un débat vif, sur les grands enjeux. Cette présidence doit aussi servir à montrer ce qu’est l’Europe et qu’elle n’est pas un objet technocratique, mais un chaudron dans lequel on débat de manière ardente.

> L’Union européenne est une démocratie de démocraties. En tous les cas, le Président à l’intention d’exercer sa responsabilité institutionnelle. On ne doit pas mélanger une échéance démocratique nationale et le débat européen. Cet événement est aussi une façon de s’adresser à l’ensemble des citoyens européens.

> [Priorités de la présidence française de l’UE] Il y a un angle important, c’est la démocratie et les valeurs européennes. Le Président vient aussi expliquer son attachement à des évolutions des pratiques démocratiques européennes.
Les listes transnationales pour les élections européennes, c’est une position que nous défendons depuis 2017 et les Allemands se sont ralliés à cette position. Pour incarner la démocratie européenne. Sur le droit d’initiative parlementaire dont il faudrait doter le parlement européen, le Président en a parlé pour la première fois début décembre. On soutient cette idée, défendue aussi par les Allemands.
Alors, il faut distinguer. Ce qu’on peut faire avancer porte beaucoup sur les aspects législatifs, des textes du type taxe carbone aux frontières de l’Europe ou la régulation des géants du numérique qu’on a longuement préparés. Pour ces initiatives nouvelles, notamment institutionnelles, l’idée est qu’elles soient présentées dans le cadre de la conférence sur l’avenir de l’Europe, qui doit se conclure en mai sous la présidence française. Mais la mise en œuvre dépassera le semestre.

> Il faut être ferme sur les violations de l’État de droit, tout en ayant une main tendue avec les pays d’Europe centrale, même lorsque nous avons des différends en la matière. Et pour une autre raison importante. Distinguer les gouvernements en place et la société qu’ils représentent. Sans donner de leçons.
Les délires sur la propagande LGBT, les graves reculs sur le droit des femmes, la remise en cause de l’indépendance des médias comme on le voit en Hongrie, ce sont des choses qu’on entend aussi dans le débat pour la présidentielle française. Donc, cela se passe parfois aussi chez nous.

> Le Président a défendu la souveraineté européenne depuis le début, cela reste le grand fil rouge de notre action. Notamment en matière de défense et de sécurité. Le sommet des 10 et 11 mars 2022 portera aussi sur les industries de défense.

> Les attaques de la Russie contre l’Union européenne ne sont pas nouvelles. Mais quand on a défendu la Pologne, lors de l’attaque organisée de la Biélorussie, c’est une action de l’Union européenne qui a permis de gérer cette crise. Soit on considère, justement, que les crises internationales reviennent régulièrement et exigent plus d’UE, et on se bat pour cela. Soit on se résigne, ou on se réjouit comme le fait l’extrême droite française, que l’UE ne soit pas un acteur puissant et on lui tire une balle dans le pied. Il y a des avancées sur ce sujet et, surtout, le déblocage des mentalités a eu lieu.

> Sur les sujets de défense les plus robustes, l’UE est encore insuffisamment équipée. À nous de faire la démonstration qu’on peut faire avancer les choses. Il n’y a aucune fatalité et il y a aussi une question de perception, dans ce domaine. Les Russes veulent montrer qu’ils dialoguent avec les Américains et vexer l’UE. Mais quand vous regardez sur cinq ou six ans, quels sont les efforts diplomatiques qui ont eu un tant soit peu d’effet sur la crise ukrainienne ? Ceux menés en format Normandie, par les Européens.

> [Pacte de stabilité] Je crois que le débat a durablement changé de nature. On n’est plus dans la crise grecque, où l’Europe avait rebranché dans la précipitation des règles désuètes. Ce qui était une erreur économique et politique. Il y a une convergence des différentes parties.
On n’entend plus, non plus, beaucoup de voix dire qu’on n’a pas besoin de règles budgétaires, surtout à la lumière de la crise Covid. Maintenant, la stratégie économique pour les dix ans qui viennent est à construire. C’est le rôle de la présidence française de l’initier et celui du couple franco-allemand en particulier.
Il y aura des débats techniques qui seront fatalement compliqués. La France et l’Allemagne ne convergeront pas sur tout spontanément. Mais l’accord de coalition allemand offre des ouvertures et, plus spectaculaire encore, celui du nouveau gouvernement aux Pays-Bas qui était le champion des frugaux. Ils défendent l’adaptation des règles du pacte. On a un changement au niveau européen qui me rend optimiste.
Il faut des règles budgétaires, on ne va pas vivre éternellement dans cette suspension. Aucune union économique et monétaire ne peut fonctionner sans un cadre budgétaire commun. Il ne faut pas se perdre excessivement sur les fameux 3 % sur le budget, ou 60 % sur la dette. D’abord parce que ces chiffres, pour certains, trouvent leur racine dans les traités et on bloquerait le débat politique. Il ne faut pas résumer le débat à ces critères.
Il faut adapter les règles néanmoins, en travaillant sur des adaptations avec un objectif : permettre plus d’investissements dans les années qui viennent en Europe. Le but n’est pas d’avoir un débat académique, l’important c’est de cerner les enjeux.
Dans tous les grands sujets industriels – énergie verte, semi-conducteurs, processeurs, spatial, 5 ou 6G – les Chinois et les Américains vont investir des milliers de milliards de dollars. Ce qui fait aujourd’hui notre préoccupation d’Européens, ce ne sont pas les plans d’urgence ni le plan de relance, qu’on a réussi, mais plutôt ce qu’il nous manque encore, à savoir une stratégie d’investissements à dix ans. Ce sera l’objet du sommet des 10 et 11 mars 2022.

> Il faut d’abord dire pourquoi on parle de taxonomie. Dans la stratégie de transition écologique, il y a un cadre commun européen qui dit aux investisseurs privés, voilà ce qui peut être reconnu comme contribuant à la transition écologique. On peut le trouver discutable, mais cela va dans la bonne direction. Sur le gaz, la France n’était pas demandeuse, les critères que pose la Commission disent que les investissements ne vaudront que s’ils remplacent une énergie plus polluante. Notamment le charbon. C’est le principe d’une transition.
(…) C’est le but central, bien sûr. Tous les pays vont le faire sur les énergies renouvelables. Quant au nucléaire, c’est particulier. Elle n’est pas définie comme une énergie de transition, il n’y a pas de durée déterminée. Elle peut être utilisée durablement dans les mix énergétiques. Pour nous c’est important. Et pas seulement pour la France. Si on veut respecter l’objectif de neutralité carbone en 2050 au niveau de l’UE, c’est impossible de ne pas avoir recours au nucléaire.

> Nous comptons reprendre les auditions de la Pologne dès février. Par ailleurs, le conseil informel des 3 et 4 mars sera consacré à la question de l’État de droit. Plus important encore, c’est sous la présidence française, sans doute, qu’aboutira et commencera à fonctionner le règlement dit de conditionnalité, qui lie le paiement des certains fonds européens au respect de certaines valeurs. On attend la décision de la Cour de Justice de l’UE. Puis la Commission et le Conseil enclencheront le mécanisme, qui sera à la majorité qualifiée. Donc sans doute avant la fin du semestre.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> La lutte contre les contenus haineux illicites continue : socle d’obligations pour les opérateurs avec audience de plus de 10M de visiteurs uniques mensuels, obligations supplémentaires pour les acteurs avec plus de 15M.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> Pour protéger les enfants en ligne et aider les parents, des outils existent. Encore faut-il qu’ils soient facilement accessibles.

> 25 licornes françaises. Ce succès est le fruit de la politique d'innovation du gouvernement. Depuis 5 ans, les start-up créent des emplois partout en France. Elles renouvellent notre tissu industriel, notre souveraineté tech. C'est ça la start-up nation.

> Licornes françaises: Cette réussite se traduit d'abord par des emplois partout en France et par milliers.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> Lutter contre le syndrome du bébé secoué est une priorité de santé publique. (…) Chaque jour en France un bébé est victime du syndrome du bébé secoué. Secouer un bébé est une maltraitance qui peut être mortelle Prévenir ce syndrome est une priorité que nous devons collectivement porter pour le bien de nos enfants.

> La proposition de loi sur l’installation d’un contrôle parental sur les portables, tablettes et ordinateurs de nos enfants a été votée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale ! Une étape de plus vers une plus grande protection des enfants dans l’univers numérique

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
> Emmanuel Macron a redoré l’image de notre économie à l’international. Depuis 2 ans, la France est classée pays le plus attractif en Europe pour les investissements étrangers. C’est ce qui nous permet d’avoir le taux de chômage le plus bas depuis 15 ans.

> [Covid19] Oui il y a eu des évolutions dans la gestion de la crise, mais il y a surtout 3 fondamentaux dont nous n’avons jamais dévié : la vaccination pour tous, l’école ouverte et le quoi qu’il en coûte. Les oppositions n’ont jamais été claires sur ces points. Nous, on a tenu ce cap.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Se plaindre de ne pas avoir ses 500 parrainages, c'est un marronnier de la campagne présidentielle. Il faudra peut-être faire évoluer le système de parrainage, pour mieux y intégrer les citoyens par exemple, mais on ne change pas la règle trois mois avant une élection !

> S’en prendre aux enfants en situation de handicap ? C’est degueulasse ! La façon de systématiquement viser «l'autre» chez Zemmour trouve sa limite. Avec ces propos, il insulte les familles, les enseignants, tous ceux qui se mobilisent pour l'éducation de nos enfants.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Je crois au rassemblement des électeurs d'une droite libérale, européenne et progressiste qui ne sont pas représentés par les LR et des électeurs d'une gauche laïque et républicaine oubliés par les multiples candidatures à gauche.

> [Covid19] Si nous avons tardé avec le pass vaccinal, c'est parce qu'on nous a retardés avec toutes les vieilles manœuvres politiciennes. Le passe vaccinal, ce sont déjà 50 000 primo injections par jour. Donc oui, cela permet d'encourager encore et encore à la vaccination !

> Des millions de Français sont concernés par le handicap. L'inclusion n'est pas un dogme mais une nécessité. Les enfants en situation de handicap seront demain des adultes qui devront pouvoir travailler, vivre pleinement dans notre société.

 

Laetitia Avia (porte-parole)
> Une nouvelle ère numérique s’ouvre aujourd’hui en France. Une ère dans laquelle les victimes de haine en ligne et de cyberharcelement ne seront plus démunies face à des bourreaux cachés derrière des pseudonymes. Une ère dans laquelle les géants du numérique auront l’obligation de protéger leurs utilisateurs, sous peine de sanctions. Aujourd’hui marque, enfin, la fin de l’impunité sur les réseaux sociaux. Le 17 janvier 2022, le Gouvernement a publié le décret d’application des mesures contre la haine en ligne votées dans la loi du 25 août 2021. Cette loi introduit des mesures exigeantes en responsabilisant les plateformes et en sanctionnant les pourvoyeurs de haine.
Régulièrement, de terribles drames viennent nous rappeler les ravages que peuvent causer la haine en ligne et le cyber-harcèlement. Suicides, rixes mortelles, engendrés par la viralité des commentaires, des likes, des retweets de personnes qui, souvent, ne mesurent pas la portée des actes commis derrière leur écran. Mais il n’existe pas de souffrance numérique, et c’est bien « dans la vraie vie » que les séquelles de ce Far-West digital se font sentir. La semaine dernière, Kylian Mbappé appelait les internautes à « se ressaisir » alors qu’une petite fille malade était la cible de centaines de messages haineux sur les réseaux sociaux. Elle avait tout simplement publié une vidéo dans laquelle elle demandait à son joueur préféré de rester dans son club.
La haine en ligne est absurde. Un jour elle vise des enfants nés en 2010, le lendemain une youtubeuse qui se sépare de son conjoint, ou encore une autre qui décide se couper les cheveux. Cette haine en ligne est souvent crasse. Elle est raciste, antisémite, anti-musulmans, sexiste, homophobe, handiphobe et j’en passe. Elle ne relève pas de la liberté d’expression. Aujourd’hui nous disons que non, il n’y a pas de liberté à porter atteinte à la dignité d’une personne sur les réseaux sociaux.
Nous mettons fin à 20 ans de laisser-faire, en créant un cadre régulation, avec des obligations claires et des sanctions financières fortes. La modération des réseaux sociaux ne doit pas être dictée par les règlements américains des GAFAM, mais par nos lois. C’est l’affirmation de notre souveraineté et de notre volonté de voir émerger un internet responsable et respectueux de chacun. Notre liberté d’expression s’exerce pleinement quand nos lois nous protègent des menaces, de la violence et du harcèlement, hors ligne comme en ligne.
Sanctionner, réguler, protéger, tel est le triptyque pour construire un internet plus protecteur.
Avec la loi contre la haine en ligne du 24 juin 2020, nous avons créé un parquet numérique pour mieux poursuivre en justice les « haters ». À ce jour, ce sont plus de 502 affaires qui ont été traitées. Pour lever l’anonymat plus efficacement, nous instaurons une coopération renforcée entre la justice et les plateformes, sous peine de sanctions jusqu’à 1 % de leur chiffre d’affaires mondial.
Pour réguler, nous demandons aux plateformes d’investir des moyens humains, techniques et financiers dans la modération. Nous leur demandons de faciliter les signalements et de les traiter rapidement, sous peine de sanctions jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires mondial.
Nous leur demandons plus de transparence, dans leurs actions mais aussi sur le fonctionnement de leurs algorithmes. L’opacité ne doit plus être la norme et nous comptons sur le nouveau régulateur, l’ARCOM (ex-CSA), pour procéder à une évaluation régulière de l’action des plateformes.
Enfin, lutter contre les dérives sur les réseaux sociaux est aussi une question d’éducation, dès le plus jeune âge. C’est pourquoi des formations et sensibilisations seront menées à l’école primaire et au collège.
Cette loi n’efface pas les causes profondes de la haine qui gangrène notre société, mais elle l’empêche de se banaliser et refuse de la tolérer. Elle interdit aux plateformes de détourner le regard, leur rappelant qu’elles sont les premières responsables de la propagation de ces discours de haine, auxquels leurs algorithmes donnent tant de viralité.
Cette loi pose les premiers jalons d’une réglementation qui se construit parallèlement en Europe, avec le « Digital Services Act », en discussion au Parlement européen, sous l’impulsion de la France. C’est, pour le législateur français, l’aboutissement d’un travail de longue haleine engagé il y a 4 ans, pour un internet protecteur de toutes et tous.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Depuis le Parlement européen Emmanuel Macron defend avec force l’état de droit. «Faire de l’Europe une puissance démocratique et culturelle fière d’elle-même». Face à ceux qui contestent le modèle démocratique européen, consolidons nos valeurs qui font notre force.

> Le régime illégitime de Loukachenko condamné par l’Assemblée Nationale. Avec cette résolution nous réaffirmons avec force notre soutien à l’opposition démocratique en exil et aux prisonniers politiques. Nous ne les oublions pas.

 

Coralie Dubost (députée)
Quoi de plus beau que d'offrir un foyer à un enfant. Un enfant adopté est un enfant choisi et accueilli pour la vie. La responsabilité qui en découle est à la hauteur de la générosité du geste. A LaREM, nous sommes fières d'ouvrir l'adoption à toutes les familles!

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Nouvelles aides pour le secteur CHR : nous continuerons de soutenir nos cafés, nos hôtels et nos restaurants. Nous ne laisserons aucune entreprise sur le bord du chemin.

> Le plan de relance s'est déployé avec succès dans tous les territoires en 2021 : 10 000 entreprises industrielles soutenues, 660 000 familles bénéficiaires de MaPrimeRénov, 4 millions de jeunes du plan 1jeune1solution.

> [Covid19] Les chiffres ne mentent pas : le passe sanitaire a sauvé 4000 vies, évité 6 milliards d'euros de perte de PIB, et fait croître le taux de vaccination de 13%.

 

Philippe Latombe (député)
> [Arcom, Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, née de la fusion entre le CSA et Hadopi] Tout d’abord, il convient d’expliquer quels étaient le rôle du CSA et de la Hadopi.  Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) est une autorité indépendante chargée de réguler et gérer les difficultés sur les médias audio et vidéo, comme par exemple les règles pour les campagnes électorales avec le temps de parole. Il intervient exclusivement sur les médias traditionnels, donc pas ceux sur Internet. Il a également un pouvoir de sanction et d’injonctions face à un dérapage médiatique et il pouvait être saisi par les médias et le public. La Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) est un organisme qui devait protéger les ayant-droit des copies illégales sur les réseaux informatiques. Il avait uniquement un rôle de sanctions et de détection de la fraude. Son champ d'action se cantonnait aux contenus audio et vidéo sur Internet. Les deux n’avaient rien en commun. Mais aujourd’hui, les médias audio et vidéo se prolongent sur la toile. Et certains médias natifs d’Internet ont même une visibilité supérieure aux médias traditionnels. Il était grand temps de rapprocher les deux. L’Arcom a les attributions des deux et a pour objectif de créer une synergie, de devenir une autorité indépendante qui a vocation à s’étendre et à s’épanouir sur l’ensemble des médias. 

> [Missions de l’Arcom] Je vais illustrer cela au travers d’un exemple très concret. Un projet de loi a été voté récemment pour imposer aux fournisseurs d’accès de mettre dans leurs systèmes de connexion un contrôle parental obligatoire. Ainsi, si auparavant les clients et utilisateurs pouvaient déclencher ce système parental de manière optionnel, il sera maintenant activé dès le départ et nécessitera une action de désactivation autonome. Cela rentre dans le champ des missions de l’Arcom. 

> [Piratage] Jusqu’ici, c’était la mission de la Hadopi. Seulement, la Hadopi coûtait très chère et rapportait peu. On la finançait depuis des années pour rien puisque le retour sur investissements était négatif. Mais le fondement de la Hadopi a été repris pour la création de l’Arcom. Ce que je regrette, c’est qu’on ne prend pas en compte les nouveaux usages de la musique et de la vidéo : on n’est plus propriétaire des contenus audio et vidéo que nous écoutons et regardons mais bien locataire. On ne grave plus notre musique sur CD ou sur un lecteur MP3. Aujourd’hui, tout se fait par le streaming.  La fraude, elle-aussi, a changé, tout comme le numérique. Maintenant, pour contourner la loi et sans trop de risques, il suffit d’un bon VPN qui permet d’accéder à tout en instantané.D’ailleurs, une décision de la Cour de justice de l’Union européenne et du conseil constitutionnel a obligé les opérateurs de téléphonie et Internet à ne plus conserver les métadonnées des clients. Le problème, c’est que la Hadopi les stockait de son côté… Il faut donc que l’Arcom évolue avec son temps de ce point de vue là et avec les nouveaux usages du numérique.  

> Par principe, toute plateforme internet est légale. Il faut prouver qu’elle est illégale pour sa fermeture comme avec des plateformes d’incitation à la haine raciale par exemple. À l’heure actuelle, la justice peut faire fermer des sites Internet directement auprès des fournisseurs d’accès en France si elle pense que c’est nécessaire. Le problème vient du fait que la lutte est sans fin. Si l’on possède un VPN, on pourra malgré tout accéder au site qui a été fermé en France puisqu’on sera délocalisé. La seule solution est la fermeture définitive du site et des sites miroirs à côté. 
L’idée est de faire en sorte que pour le commun des citoyens ce soit compliqué d’accéder à des contenus interdits. Aujourd’hui, quelqu’un de bien équipé peut facilement y accéder. Il y a donc un vrai problème du numérique avec la délocalisation. Il n’y a pas un Internet mais des Internet. 

> L’Arcom peut réussir si elle évolue avec les nouveaux usages du numérique et d’Internet. Nous allons de plus en plus vers du contenu audio et vidéo non propriétaire. Finalement, les plateformes comme Netflix n’ont fait que reprendre le concept d’un certain nombre de chaînes de télévision américaines dans les années 80 qui faisaient payer leurs contenus intégralement. De même que Canal + qui avait, elle, la particularité de crypter seulement une partie de ses programmes.  La différence avec des plateformes comme Netflix, c’est qu’elles proposent un contenu beaucoup plus large qu’une chaîne de télévision. Les États-Unis n’ont jamais eu d’Hadopi, ils savaient vers où aller, comme au travers de l’exemple d'Apple avec ITunes, créant ainsi sa propre plateforme de streaming musical.
L’Arcom va avoir du travail sur les chaînes abonnements, notamment sur le sport. En effet, je pense que la lutte contre le téléchargement illégal, contre le piratage se fera surtout sur les événements sportifs puisque les citoyens veulent les vivre en direct. C’est donc sur le direct que la lutte sera compliquée et qu’il faut agir. Autre problème, à l’image d’une chaîne comme Bein Sports qui risque de perdre ses revenus si la fraude est trop importante, le sport sera financé autrement, et non plus par les droits télé. L’Arcom va avoir du travail et devoir travailler en commun.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> La Défense européenne, nous la construisons, résolument, jour après jour, non par idéologie, mais par nécessité et parce que les Français nous le demandent.

> Les cybercriminels ignorent les frontières. Pour les combattre et nous protéger, c’est de plus d’Europe dont nous avons besoin, pas de moins.

> [Condamnation de Zemmour] Ils sont curieux, ces champions de l’autorité, ceux qui veulent que les délinquants paient pour leurs actes mais qui n’aiment plus la justice quand elle sanctionne leurs délits. La justice est la même pour tous. Le racisme n’est pas une opinion.

 

Sylvie Brunet
> Le sujet très important du moment, au niveau social, c’est un cadre européen pour le salaire minimum. L’idée c’est de dire que dans tous les États membres, il doit y avoir une référence de type salaire minimum qui peut être soit conventionnelle par voie d’accords collectifs, c’est le cas dans certains pays du nord notamment, soit par la loi.
L’idée c’est de dire qu’aucun pays ne doit être dispensé d’une notion de salaire minimum. Il y a encore un certain nombre d’États membres en Europe qui n’ont pas de référentiel du tout. Et le deuxième problème c’est que certains sont à des niveaux tellement bas que ça en est ridicule. Et en fait, l’idée générale de tout ça, c’est de lutter contre le dumping social et de ne pas se retrouver avec des États complètement à la traîne, ce qui fait que l'on n’a pas une mobilité équitable. Donc certains vont venir dans des États où ils sont beaucoup mieux payés pour les mêmes jobs et à l’inverse, ils perdent leurs compétences.
L’idée, c’est vraiment d’aller vers une convergence vers le haut, comme on dit, en termes de normes sociales. On ne va pas forcer tous les pays à avoir 60% du salaire médian en terme de salaires minimums mais on va quand même donner des valeurs indicatives qui nous semblaient bonnes. Et surtout, deuxième point majeur, inciter à négocier collectivement avec un bon taux de couverture sur les salaires. Il faut quand même savoir qu’il y a des États membres où ce niveau-là est très faible. Je prends pour exemple la Roumanie où il n’y a que 20% d’accords collectifs. Donc les États membres à l’issue de ces textes devront fournir des éléments de transparence sur le nombre d’accords progressés, des indicateurs de progrès sur ce nombre d’accords et aussi sur la fixation de ce cadre pour un salaire minimum. L’idée, c’est vraiment d’augmenter les référentiels en Europe pour qu’il y ait un salaire décent partout.

 

 

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