lundi 22 mai 2023

La quotidienne centriste du 22 mai 2023. Le «problème» n’est ni Mélenchon à gauche, ni Le Pen à droite mais les électeurs qu’ils représentent

Certains à gauche se disent que sans Mélenchon ils auraient plus de chance de parvenir au pouvoir.

Même chose à droite vis-à-vis de la «question Le Pen».

Mais le problème ne vient pas de ces deux leaders populistes, démagogues et extrémistes mais bien de ceux qui votent pour eux et leur formation.

Dans une démocratie républicaine comme la France, in fine, ce sont les électeurs qui font les leaders et les partis, de ceux qui comptent dans le paysage politique.

Or, Mélenchon et Le Pen avec leurs outrances présentes ou passées ont été choisis par l’électorat de leurs formations respectives.

Croire que leur retrait rendrait la Gauche et la Droite plus présentables est un contresens.

C’est particulièrement vrai pour Mélenchon puisque la gauche traditionnelle et démocratique a choisi sciemment de s’allier avec l’extrême-gauche populiste alors que la même droite résiste encore.

Les socialistes rêvent d’une Nupes sans Mélenchon parce que cela effrayerait moins une frange importante de l’électorat modéré de gauche qui, comme pour l’électorat modéré de droite, refuse catégoriquement de voter pour une coalition où se trouvent les extrêmes.

Mais le retrait de Mélenchon devrait alors s’accompagner de tous ses fan(atique)s, de Panot à Aubry, de Ruffin à Autain.

Parce que LFI sans Mélenchon demeure un parti extrémiste et populiste avec les mêmes outrances, le même appel à la violence, la même détestation de la démocratie républicaine, le même rêve du «grand soir» et de la «révolution prolétarienne».

Il ne suffit pas de mettre au placard des personnalités hautement clivantes pour changer comme par magie l’état d’esprit de leurs électeurs et du parti qu’ils représentent.

En revanche, la mise en place d’un cordon sanitaire pour isoler ces personnages et leurs troupes tout en faisant un travail pédagogique de longue haleine peut avoir, à terme, des résultats.

Mais ce n’est pas à quoi pense cette gauche en déshérence à l’image de l’idiot utile de LFI, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

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