dimanche 4 décembre 2016

Présidentielle 2017. Emmanuel Macron lance un appel aux centristes

Il sera un candidat progressiste libéral ou libéral progressiste, au choix.
C’est ainsi qu’il s’est défini dans le JDD, progressiste pour être «efficace et juste», libéral, terme qu’il a «toujours assumé» tout en prônant «des protections nécessaires» qui sont les trois «boucliers» de «laïcité», de «sécurité» et «social».
Mais, pour réussir dans son entreprise, il a besoin de réunir largement tout l’espace central.
Ainsi, dans le JDD, il «lance un appel à tous ceux qui, quelle que soit leur sensibilité politique, veulent faire entrer la France avec optimisme dans le XXI° siècle».
Cet appel «à tous les progressistes» dont ceux «qui avaient pu placer leurs espoirs dans le projet de François Hollande» s’adresse également aux «progressistes de droite et du Centre, tous ceux qui ont voté pour Nathalie Kosciusko-Morizet ou Alain Juppé» et qui «ne peuvent pas se retrouver dans le programme de François Fillon».
Fustigeant les dirigeants de «la Droite et du Centre» dont l’unique but est «de faire perdurer un système dont ils se nourrissent depuis trente ans» en se rangeant derrière la candidature de François Fillon, il se félicite que le «peuple de Centre et de la Droite progressiste vient chez nous», faisant référence en particulier aux 130 jeunes UDI qui ont décidé de le soutenir.
Par ailleurs, le fondateur d’En marche a confirmé que sa candidature était ferme et non-négociable, c’est-à-dire qu’il ne passerait pas par des primaires, notamment celles de la Gauche qu’il estime par ailleurs n’être que celles du PS.
Selon lui, «la vraie compétition démocratique, c’est le premier tour de la présidentielle».
Et sa stratégie donne toujours de bons résultats puisqu’il obtient des pourcentages très encourageants dans les sondages concernant le premier tour de la présidentielle mais aussi dans les baromètres de popularité.
Ainsi, en décembre, il se classe troisième pour ce qui est de ceux de Kantar-Sofres (cote d’avenir) pour Le Figaro et d’Odoxa (cote d’adhésion) pour l’Express, la presse régionale et France Inter (derrière Fillon et Juppé) alors que, pour la première fois, il est en tête de l’un d’entre eux, celui de BVA (cote d’influence) pour Orange (avec 45% devant Fillon à 40%).
(Sondage Kantar Sofres Interactive réalisé entre le 24 et le 28 novembre 2016 par internet auprès d’un échantillon de 1000 personnes, âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage Odoxa réalisé les 28 et 29 novembre 2016 par internet auprès d’un échantillon de 965 personnes, âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points //Sondage BVA réalisé les 29 et 30 novembre 2016 par internet auprès d’un échantillon de 1265 personnes, âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella



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