samedi 12 août 2023

Propos centristes. Monde – Etats-Unis: économie dynamique / UE: action climatique, première priorité / Allemagne: lutte contre la bureaucratie / Italie: pour un salaire minimum / Grande-Bretagne: écroulement du système de santé / Canada: politique du logement / Suisse: système bancaire réparé / Belgique: lutte contre la fraude fiscale / Espagne: lutte contre Vox…

Voici une sélection, ce 12 août 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> La sécheresse extrême, la chaleur, les incendies de forêt et dans toute l'Europe montrent que le changement climatique n'est plus une menace future, mais une réalité. C'est pourquoi l'action climatique est notre première priorité ! Nous devons achever le Green Deal de l'UE et coopérer avec les autres continents confrontés aux effets du changement climatique.

> Chacun mérite la possibilité de s'inscrire dans l'enseignement supérieur s'il le souhaite et de contracter un prêt étudiant qu'il pourra se permettre de rembourser au fil des ans.

C'est pourquoi nous proposons à tous les étudiants de l'UE un prêt d'études européen abordable et facilement accessible.

 

Guy Verhofstadt
> Envoyez les missiles Taurus. Envoyez les ATACMS. Faites voler les F-16 ukrainiens. La seule façon de mettre fin à cette situation est de retirer les troupes russes d'Ukraine. Le soutien au compte-gouttes ne fait que prolonger la guerre.

> La Grande-Bretagne avait la réputation d'être un havre de paix pour ceux qui fuyaient les persécutions. Y compris l'arrière-arrière-grand-père de Farage. Aujourd'hui, son gouvernement tente de les envoyer au Rwanda ou de les placer sur des péniches infestées de bactéries. Les êtres humains méritent mieux que cela !

> Il y a 3 ans, les Biélorusses se sont soulevés contre leur dictateur illégitime... Depuis, Loukachenko s'est encore rapproché de Poutine, joue à rejoindre l'invasion de l'Ukraine... et emprisonne de plus en plus de membres de son propre peuple. L'heure tourne pour le dernier dictateur d'Europe !

> Aujourd'hui, l'extrême droite ne veut plus dire honnêtement qu'elle va faire éclater l'UE... elle se contente de la rendre inapplicable en renforçant l'unanimité... ce qu'elle appelle la souveraineté. La faire échouer... puis dire qu'elle échoue... puis profiter du cercle vicieux du déclin et de la frustration !

 

Klemen Groselj
> La Commission européenne doit permettre aux États membres touchés d'utiliser une certaine part des fonds du plan national FRR [Facilité pour la reprise et la résilience ou Plan de relance et de résilience mis en place suite à la crise de la covid19] pour atténuer durablement les conséquences des catastrophes naturelles extrêmes liées au changement climatique.

Je suis profondément convaincu que c'est le moment où l'UE doit faire preuve de la flexibilité et de la responsabilité nécessaires pour apporter le soutien nécessaire à nos citoyens qui en ont besoin de toute urgence.

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Les personnes et les entreprises sont freinées chaque jour par une bureaucratie excessive. Cela met en danger la croissance et l'emploi et doit donc être activement réduit - j'ai déjà fait des propositions à ce sujet pour mon département.

> Contrairement à ce qui a été dit : Nous faisons plus pour la numérisation de l'administration. Pour 2024, 600 millions supplémentaires sont proposés dans le budget de mon département.

 

● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> D'après Elia [gestionnaire belge du réseau de transport de l’électricité] la Belgique doit s'attendre à une pénurie d'énergie de 3,5 gigawatts avant 2034. Ce qui d'après les experts est impossible à compenser sans construire une centrale à gaz supplémentaire. Rappelons que la Vivaldi [coalition gouvernementale] a décidé in extremis de prolonger seulement 2 réacteurs (sur 7) et pour seulement dix ans (au lieu de 20), jusque 2035. Un désastre carbone "made in Belgium", dû largement au dogmatisme anti-nucléaire porté par Ecolo/Groen.

> Luttons contre la fraude fiscale! La fraude fiscale est un enjeu crucial pour notre société. Elle représenterait un manque à gagner pour la Belgique de près de 7 milliards d'euros, tandis que l'économie souterraine non déclarée équivaut à 3,8% du PIB, soit 12,7 milliards d'euros. DéFI propose d'instaurer un nouveau parquet financier. Ce parquet permettrait un traitement plus adéquat, rapide et efficace des affaires de criminalité économique, financière et de corruption. Imaginez un système judiciaire plus solide et plus réactif face à la grande fraude fiscale. Une réponse pénale ferme pour protéger les intérêts de tous.

 

● Espagne
♦ Ciudadanos
Patricia Guasp (porte-parole)
> J'ai toujours soutenu que Vox [parti d’extrême-droite] était illibéral, populiste et nationaliste, une menace de plus pour nos sociétés libérales. Et Espinosa de los Monteros a défini son parti comme «une alternative patriotique et sociale». Cela a toujours été la vérité de VOX.

 

● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Pour la première fois depuis de nombreuses années, le gouvernement et l'opposition ont discuté pendant deux heures du contenu d'un projet de loi sur le travail. Pas de slogans, pas d'esbroufe. Les doutes, à la fois substantiels et détaillés, exprimés par le Premier ministre ont reçu une réponse détaillée et, je crois, efficace.
Giorgia Meloni veut aborder toutes les questions du travail et des salaires avec la manœuvre financière et invite les oppositions à poursuivre le débat avec le soutien du CNEL, sans préjuger de retirer la question du salaire minimum de la table. Nous poursuivrons notre bataille sur le salaire minimum mais nous ne craindrons pas la confrontation.
Pour une fois, nous parlons de chiffres, de contrats et de données et non de slogans et autres bruits inutiles. Ce n'est qu'un premier pas et le résultat est loin d'être acquis. Mais c'est un pas. Personne n'a claqué la porte au nez. Commençons par là.

> J’ai rencontré une femme de ménage. Salaire bien inférieur à 9 euros de l'heure. Elle a beaucoup de mal à se rendre au travail avec son essence qui monte en flèche. Elle a un problème de santé pour lequel elle doit passer une IRM. On lui donne rendez-vous en février. Tout cela est très incivilisé. La santé, le travail décent, l'éducation sont les trois piliers sociaux de notre constitution. Et ils s'effondrent.

> La définition politique des «marges déloyales» est dangereuse. Il y a des cas extrêmes, des économies de guerre, où ce concept peut être appliqué. Mais le faire sur les gains dérivés d'une augmentation des taux, après des années de maintien proche de 0, est arbitraire et absurde.

> [Combat Musk-Zuckerberg en Italie] Monsieur le Ministre, les monuments italiens représentent notre histoire et notre identité. Les utiliser pour satisfaire les excentricités de deux milliardaires qui veulent se battre en mondovision (ce qui est déjà ridicule et égocentrique en soi) est inconvenant et irrespectueux de notre patrimoine. La promesse d'un don ne peut en rien modifier cette appréciation. Au contraire. Elle donne l'idée d'un pays prêt à vendre sa dignité pour ce qui est pour ces messieurs un pourboire, alors que nous avons 870 milliards de dépenses publiques que vous n'orientez pas vers la culture, l'éducation et la santé.
Vous avez souvent à la bouche les mots identité et tradition. Mais l'identité passe par la connaissance et le respect de sa propre culture. Nous disposons de données désastreuses concernant la fréquentation et la connaissance de notre patrimoine culturel et archéologique par les citoyens italiens. Après toutes les tergiversations de Croce et de Prezzolini (imaginez ce qu'ils vous auraient dit après une telle proposition), nous n'avons toujours pas vu une once de politique culturelle. Faites votre travail, qui (malheureusement pour nous) n'est pas celui d'Elon Musk.

 

♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> [Tribune] > Il a suffi d'un Conseil des ministres pour que Giorgia Meloni fasse des choix si superficiels qu'ils semblent, ou peut-être sont, ceux du Mouvement 5 étoiles. Et donc, par définition, erronés.
Vous me direz : n'exagère pas, Matteo. Au contraire, les habitués des pages sociales du Mouvement 5 étoiles savent que nous sommes chaque jour accusés d'être la béquille du gouvernement. La réalité est différente et très simple : avec le Conseil des ministres de lundi dernier, la majorité et le campolargo se sont unis dans un accord populiste qui met en pièces la bonne politique.
Meloni avait pris soin, au cours des premiers mois, de ne pas montrer les traces de son populisme souverainiste. Mais il a suffi d'un moment d'égarement pour qu'elle se trahisse. Ou mieux : pour se montrer telle qu'elle est.
Enchaînons les mesures.
Premièrement. Sur les surprofits des banques. Mais quel que soit le point de vue, la crédibilité acquise sur le terrain par le premier ministre au cours de ces dix mois s'est évanouie en un clin d'œil au moment où le Palais Chigi a signé une mesure parfaite pour obtenir un consensus dans les sondages nationaux et perdre des points de crédibilité auprès des observateurs internationaux. Quand la tempête s'abat sur les marchés, qui va rassurer les investisseurs ?
Deuxièmement, le gouvernement a fait le contraire de ce qu'il avait annoncé. Sur les écoutes, le gouvernement a fait le contraire de ce qu'il avait annoncé. Et il l'a fait, avec une nonchalance digne d'une plus grande cause.

Troisièmement. La guerre médiatique contre les compagnies aériennes a donné lieu à des réactions peu sobres. Ryan Air, par exemple, a déclaré que cette mesure était digne de l'Union soviétique. Certes, les tarifs ont trop augmenté ces derniers mois, mais pense-t-on qu'un décret suffira à tout changer ?
C'est peut-être ce que pense le ministre Aldolfo Urso, Urss pour les intimes. Il y a quelques jours, le ministre des activités productives expliquait que l'objectif du gouvernement était de «freiner et s'opposer aux grandes multinationales». A quand l'autarcie ?
De telles mesures enthousiasment Di Battista et Schlein, tout sauf une révolution libérale.
Meloni fait des clins d'œil aux «grillini» [Electeurs du Mouvement 5 étoiles] et la seule véritable ouverture à l'opposition se fait sur le salaire minimum, un titre qui peut résumer tout et le contraire de tout. Mais pour ceux qui ne s'arrêtent pas aux titres, la substance est que c'est le projet de loi qui a Giuseppe Conte comme premier signataire et le soutien actif de la CGIL. Cela suffira-t-il ?
Sur les banques, les avions, les interceptions, les salaires minimums, la gauche et la droite sont plus que jamais unies. Il n'y a que nous, les réformistes, qui restons dans l'opposition, les seuls à ne pas aller en cortège à Giorgia demain au Palais. Et les seuls à critiquer sur le fond les mesures qui sont bonnes pour les sondages mais mauvaises pour le pays.
Même si nous restons seuls, nous continuerons à nous opposer à la grande étreinte transversale qui lie Fratoianni à Tajani, Schlein à Salvini, Conte à Meloni. La politique est plus sérieuse que les sondages.

> Le gouvernement a une nouvelle fois reporté le déblocage de la 5G, une technologie fondamentale pour notre avenir. Alors que l'Europe avance, sans renoncer à la sécurité des citoyens, l'Italie reste l'otage de l'extrémisme conspirationniste et écologiste.

Je sais que nous sommes parmi les rares à en parler, mais j'insiste : il n'y a pas d'avenir pour un pays qui vit de nostalgie et refuse l'innovation. J'espère que Meloni comprendra l'erreur commise et qu'il y remédiera.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Qu’il s’agisse de bâtir plus de maisons ou de vous aider à économiser, voici quatre mesures que l’on prend pour rendre le logement plus abordable :
Pour réduire les coûts, on doit augmenter l’offre. Alors, on travaille avec les administrations locales pour construire 100 000 maisons rapidement. Le Fonds pour accélérer la construction de logements réduit les formalités et accélère la construction.
On a instauré le Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété, qui aide des milliers de Canadiens à économiser en vue de leur mise de fonds.
Pour freiner la spéculation et veiller à ce que les Canadiens aient accès à la propriété, on a temporairement interdit aux non-Canadiens n’ayant aucune intention de vivre dans notre pays d’acheter des immeubles résidentiels ici.
Grâce à des initiatives telles que la Stratégie nationale sur le logement, on a déjà investi des milliards de dollars pour construire et rénover près d’un demi-million d’habitations et soutenir près de 2 millions de ménages.
On sait qu’il faut en faire plus. C’est pourquoi on va continuer à travailler avec tous les ordres de gouvernement et prendre des mesures sans précédent pour rendre le logement plus abordable pour tous les Canadiens.

> Depuis que nous avons réduit les frais de garde à 10 $ par jour au pays, les femmes participent plus que jamais à l’économie, ce qui procure davantage de revenus aux familles, davantage d’employés aux entreprises et davantage de débouchés à tout le monde.

> Nous travaillons en partenariat avec les peuples autochtones en faveur d’une véritable réconciliation. En cette Journée internationale des peuples autochtones [9 août], réfléchissons aux progrès que nous avons réalisés et au travail que nous devons poursuivre.
> [9 août] En cette Journée internationale des peuples autochtones, nous célébrons les diverses cultures, langues et traditions des peuples autochtones du Canada et du monde entier, et nous réaffirmons notre engagement à les préserver et à les promouvoir.
Le thème de cette année est «La jeunesse autochtone en tant qu’agent de changement pour l’autodétermination». Les jeunes Autochtones peuvent contribuer dans une large mesure à façonner un monde meilleur et plus juste. En collaboration avec des partenaires autochtones d’un bout à l’autre du pays, nous prenons des mesures importantes, entre autres dans le cadre de la Stratégie d’emploi pour les jeunes Inuits et des Premières Nations, de la conclusion d’ententes régionales sur l’éducation avec des Premières Nations ainsi que de la Stratégie d’éducation postsecondaire de la Nation métisse et de la Stratégie d’éducation postsecondaire des Inuits, pour donner aux jeunes les outils dont ils ont besoin pour continuer à mener la charge en faveur du développement sur les plans économique, politique, social et culturel.
Le gouvernement du Canada travaille en partenariat avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis pour bâtir un avenir où chacun a la possibilité de réussir. Après l’adoption historique de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en 2021, le gouvernement du Canada a récemment publié le Plan d’action 2023-2028, qui a été élaboré en collaboration avec les partenaires autochtones pour nous aider à réaliser les objectifs énoncés dans la Déclaration et à faire progresser la réconciliation.
De plus, en tant que membre du Groupe des amis des peuples autochtones des Nations Unies, le Canada travaille avec des partenaires internationaux pour renforcer les droits des peuples autochtones dans le monde entier. Nous continuons de promouvoir activement la participation accrue des peuples autochtones au sein des Nations Unies. Alors que nous nous préparons à accueillir des représentants du monde entier à Vancouver plus tard ce mois-ci pour la septième Assemblée du Fonds pour l’environnement mondial, nous maintenons un dialogue avec les peuples autochtones afin de connaître leurs points de vue et de tirer parti de leurs connaissances et de leur leadership dans la lutte mondiale contre les changements climatiques, la perte de biodiversité et la pollution.
Aujourd’hui, tandis que nous soulignons les histoires distinctes et les contributions inestimables des peuples autochtones du monde entier, nous renouvelons notre engagement à collaborer avec nos partenaires autochtones – y compris les jeunes Autochtones inspirants du Canada – pour avancer sur le chemin commun de la réconciliation et bâtir un monde meilleur pour les générations à venir. 

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Le rapport publié ce 10 août montre que notre économie reste forte. L'inflation annuelle a diminué d'environ deux tiers depuis l'été dernier, et l'inflation hors alimentation et énergie est tombée à son niveau le plus bas sur une période de trois mois depuis septembre 2021. Nous avons réalisé ces progrès tout en maintenant la solidité générale de notre économie : le taux de chômage reste proche de son niveau le plus bas, la proportion d'Américains en âge de travailler est plus élevée aujourd'hui qu'en 20 ans, les salaires réels du travailleur américain moyen augmentent et sont plus élevés qu'ils ne l'étaient avant la pandémie, les travailleurs les moins bien rémunérés enregistrant les gains les plus importants. Nous faisons croître l'économie à partir du milieu et de la base, nous réduisons les coûts pour les familles qui travaillent dur et nous faisons des investissements intelligents en Amérique : c'est cela les «Bidenomics».

> Il y a un an aujourd'hui, j'ai promulgué la loi bipartisane CHIPS and Science Act [loi sur la recherche et le développement, la concurrence et l'innovation] afin de revitaliser le leadership américain dans le domaine des semi-conducteurs, de renforcer nos chaînes d'approvisionnement, de protéger notre sécurité nationale et de faire progresser la compétitivité américaine.
L'Amérique a inventé les semi-conducteurs qui, aujourd'hui, alimentent tout, des téléphones portables aux voitures en passant par les réfrigérateurs. Mais au fil du temps, les États-Unis sont passés d'une production de près de 40% des puces mondiales à un peu plus de 10%, ce qui rend notre économie vulnérable aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale.
Le CHIPS and Science Act vise à changer cette situation.
Au cours de l'année qui s'est écoulée depuis que j'ai signé cette loi, les entreprises ont annoncé plus de 166 milliards de dollars pour ramener la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis. Ces investissements créent des emplois et des opportunités dans des communautés à travers le pays - de l'Ohio à l'Arizona, en passant par le Texas et New York. Rien que l'année dernière, au moins 50 community colleges ont annoncé la création ou l'extension de programmes destinés à aider les travailleurs américains à accéder à des emplois bien rémunérés dans l'industrie des semi-conducteurs.
Le CHIPS and Science Act est un élément clé de mon programme économique, les «Bidenomics», qui vise à apporter des investissements et des opportunités dans tous les coins du pays. Au cours des prochains mois, mon administration poursuivra la mise en œuvre de cette loi historique, veillera à ce que les travailleurs syndiqués, les petites entreprises et les familles américaines bénéficient des investissements stimulés par le CHIPS and Science Act, et fera en sorte que l'Amérique redevienne un leader dans la fabrication de semi-conducteurs et qu'elle soit moins dépendante d'autres pays pour son électricité.

> Les électeurs de l'Ohio ont rejeté une tentative des législateurs républicains et d'intérêts particuliers visant à modifier le processus d'amendement constitutionnel de l'État. Cette mesure était une tentative flagrante d'affaiblir la voix des électeurs et d'éroder davantage la liberté des femmes de prendre leurs propres décisions en matière de soins de santé. Les habitants de l'Ohio ont parlé haut et fort, et ce soir, la démocratie a gagné.

> Nous commençons enfin à faire payer leur juste part aux super-riches. Et, dans le cadre de mon plan économique, aucune personne gagnant moins de 400 000 dollars par an ne voit ses impôts augmenter d'un seul centime.

> Pour protéger les terres et les sites sacrés qui sont précieux pour les nations tribales, j'ai réservé un million d'acres autour du Grand Canyon. Nous le devons à notre progéniture. Nous le devons à notre continent. Nous le devons au peuple de ce pays.

> Le gouvernement fédéral ne se contente pas d'envoyer des prières aux habitants d'Hawaï, il leur fournit tous les moyens dont ils ont besoin. Nous envoyons de l'aide, des ressources et du personnel, et nous aiderons l'État à se relever aussi longtemps qu'il le faudra.

> Les «Bidenomics» est une autre façon de dire qu'il faut restaurer le rêve américain. 40 ans d'économie de ruissellement ont limité ce rêve à ceux qui sont en haut de l'échelle. Mais je pense que tout Américain prêt à travailler dur devrait pouvoir trouver un emploi, élever ses enfants avec un bon salaire et conserver ses racines.

 

♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants)
> Les républicains extrémistes trumpistes à la Chambre des représentants continuent d'encourager les fraudeurs en série comme George Santos. Et ils veulent faire croire à l'Amérique qu'ils se soucient de la vérité. On s'égare.

> Nous ne plierons jamais le genou devant les extrémistes de droite qui veulent criminaliser les soins liés à l'avortement.

> Les députés démocrates trouveront un terrain d'entente avec l'autre côté de l'allée chaque fois que cela sera possible. Les députés démocrates trouveront un terrain d'entente avec l'autre côté de l'allée chaque fois que cela sera possible.

> La loi sur l'investissement dans les infrastructures et les emplois (Infrastructure Investment and Jobs Act) contribuera à garantir l'accès à l'eau potable dans toutes les communautés. C'est ce qu'ont fait les démocrates. Pour le peuple.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat)
> Je n'aimerais célébrer le 50e anniversaire du hip-hop avec personne d'autre que Cindy Campbell et DJ Kool Herc, dont le Back to School Jam a lancé un mouvement culturel dans le Bronx qui s'est répandu dans le monde entier !

> Il existe un fort soutien bipartisan au Sénat pour aider davantage nos concitoyens touchés par les catastrophes naturelles, lutter contre le fléau du fentanyl et soutenir nos partenaires en Ukraine. La dernière demande de l'administration Biden montre l'engagement continu des États-Unis à aider les Américains chez eux et nos amis à l'étranger, et devrait envoyer un signal clair à Vladimir Poutine, au gouvernement chinois et à d'autres sur la détermination des États-Unis à défendre la démocratie dans le monde. Nous espérons nous joindre à nos collègues républicains cet automne pour éviter une fermeture inutile du gouvernement et financer cette demande de supplément d'urgence critique.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> Il est difficile de voir certaines des images qui nous parviennent d'Hawaï, un endroit qui est si spécial pour beaucoup d'entre nous. Michelle et moi pensons à tous ceux qui ont perdu un être cher ou dont la vie a été bouleversée.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
> La nuit dernière, les électeurs de l'Ohio se sont opposés aux politiciens d'extrême droite qui veulent contrôler leurs voix et leurs choix.

> Bidenomics en action :
- Nous avons retrouvé tous les emplois perdus pendant la pandémie, plus 3,8 millions.
- Les entreprises ont créé 170 600 nouveaux emplois dans le secteur de l'énergie propre depuis l'adoption du plan Biden pour l'énergie propre.
- Le taux de chômage est tombé à son niveau le plus bas depuis près de 50 ans.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats

> Ce gouvernement conservateur a laissé notre NHS [système de santé britannique] pourrir, avec des bâtiments en ruine, des fuites de produits chimiques et des incendies.
Notre personnel vital et nos patients vulnérables méritent mieux que cela. (...)
Le NHS est poussé au bord du gouffre par la négligence, l'incompétence et le mépris des besoins des patients.
Notre service de santé ne peut plus supporter ce gouvernement conservateur. (...)
Nos hôpitaux tombent en ruine, mais les ministres conservateurs sont introuvables.
Cela ne peut plus durer.
Les patients méritent la dignité d'être traités dans des hôpitaux sûrs, modernes et propres.
Nous savons déjà que le gouvernement est en passe de ne pas tenir sa promesse de livrer ses soi-disant «nouveaux hôpitaux» d'ici 2030, alors le moins qu'il puisse faire est de réparer ceux que nous avons.

> Arrêter le déversement des eaux usées Les compagnies des eaux ont déversé des eaux usées dans nos rivières et nos mers plus d'un million de fois au cours des trois dernières années. Les conservateurs les laissent faire et veulent que les contribuables paient pour régler le problème.
Les compagnies des eaux doivent nettoyer leurs propres dégâts et cesser de déverser des eaux usées dans nos eaux.
Il est temps d'instaurer une taxe sur les eaux usées prélevée sur les 2,2 milliards de livres sterling de bénéfices annuels des compagnies des eaux, d'interdire les bonus des dirigeants des compagnies des eaux, et il est temps que le gouvernement commence à s'occuper de ce problème comme il se doit.

> Il est honteux que le gouvernement continue à accorder des réductions d'impôts massives aux grandes banques, alors que les familles ordinaires continuent à souffrir de la crise du coût de la vie.

 

Tim Farron (député)
> En ne nous indiquant pas la quantité d'eaux usées qu'elles déversent dans les rivières et les mers, les compagnies des eaux pourraient se rendre coupables d'une scandaleuse dissimulation.
Soit elles dissimulent des données au public, ce qui constituerait un délit grave, soit elles ne se donnent pas la peine d'installer des appareils de contrôle adéquats.
Les ministres doivent se montrer plus sévères à l'égard de ces entreprises en exigeant qu'elles installent des appareils de contrôle des eaux usées qui soient à la hauteur de la tâche.
Le gouvernement laisse les compagnies des eaux s'en tirer avec des appareils de contrôle défectueux.

 

● Suisse
♦ Le Centre

> Le fait qu'UBS n'ait plus besoin de garanties de l'Etat est une évolution positive. Il faut néanmoins éviter que la Suisse doive à nouveau sauver une banque à l'avenir.

 

Parti libéral-radical

> L'UE est notre principal partenaire commercial. Un isolement, comme le prévoit l'UDC avec son initiative de résiliation 2, serait fatal ! Le PLR s'engage pour une politique européenne constructive afin de garantir notre prospérité.

> [Communiqué: «Ferme mais juste – pour une politique migratoire réaliste»]
Le PLR s’engage pour une immigration raisonnable et porteuse d'avenir
Il y a un grand besoin d'agir dans la politique migratoire suisse. Le Département fédéral de justice et police (DFJP) doit veiller à ce que l'acceptation du système d'asile suisse soit maintenue. Les attaques en bloc de la droite isolationniste contre la libre circulation des personnes nuisent à la place économique helvétique et mettent en danger notre modèle à succès suisse. Les risques qu’elles font peser sur la coopération de Dublin sont tout aussi importants : une sortie de ce système provoquerait une hausse massive des demandes d’asile en Suisse, installant un véritable chaos dans notre pays. Le PLR a des revendications claires pour améliorer la situation.
Le PLR est préoccupé par les évolutions actuelles de la politique migratoire suisse. Les chiffres croissants de la migration posent de grands défis aux cantons et aux communes, tandis que le Département fédéral de justice et police (DFJP) n'assume pas suffisamment ses responsabilités. Parallèlement, la libre circulation des personnes, qui assure à notre économie une main-d'œuvre dont elle a besoin, est une fois de plus attaquée et rendue responsable de tous les problèmes que connaît notre pays.
Le PLR veut prendre le contre-pied et a présenté aujourd'hui, lors d'une conférence de presse à Berne, ses solutions pour que la situation liée à la migration s’améliore.
Endiguer la migration secondaire
L'un des grands défis est la migration secondaire. Les demandeurs d'asile doivent déposer leur demande d'asile dans le premier pays d'arrivée et non en fonction de leurs préférences personnelles. Le PLR veut réduire ce phénomène par le biais d'une motion. En outre, le PLR s'engage à ce que l'accord de Dublin avec l'Italie soit immédiatement repris. Elisabeth Baume-Schneider, ministre de la justice, est appelée à agir de toute urgence dans ce domaine.
Mettre en place une taskforce « asile »
Les cantons portent actuellement une charge trop lourde. Le PLR demande donc la mise en place d'une taskforce sur l'asile afin d'éviter des problèmes comme celui de Chiasso et d'améliorer la coordination entre la Confédération, les cantons et les communes. Des adaptations de la loi sur l'asile pourraient également s'avérer nécessaires. Le Conseil fédéral est en outre invité à négocier des partenariats migratoires opérationnels avec davantage de pays. Cet instrument a fait ses preuves et ne doit pas être négligé.
Exploiter le potentiel de main-d'œuvre indigène grâce aux initiatives du PLR
La majeure partie de l'immigration en Suisse se fait dans le cadre de la libre circulation des personnes avec l'UE. Les entreprises suisses ont besoin de cette main-d’œuvre, notamment parce qu'il manquera un demi-million de travailleurs d'ici 2040, comme le montrent les chiffres du Centre de compétence pour la démographie. Dans ce contexte, l'initiative de l'UDC, qui veut abolir la libre circulation des personnes, est incompréhensible et nuisible à notre prospérité. Le PLR reconnaît que la croissance démographique entraîne d’importants défis. Toutefois, le PLR préfère miser sur des propositions concrètes et adaptées à la situation plutôt que de diaboliser toute immigration. L'imposition individuelle et l'initiative sur les rentes contribuent à réduire la pression migratoire, car elles permettent de mieux exploiter le potentiel de main-d'œuvre indigène. Le PLR souhaite une immigration raisonnable et porteuse d'avenir pour une Suisse responsable et forte.
> [Communique: «Stabilisation de la place financière: une action rapide et déterminée a été payante pour le contribuable»
L'UBS renonce à la garantie contre les pertes de la Confédération. Grâce à la conduite prudente de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, la place financière suisse a pu être stabilisée et un bénéfice a même été réalisé pour les finances fédérales.
L'UBS a annoncé aujourd'hui qu'elle renonçait immédiatement et sans remplacement à la garantie contre les pertes de la Confédération. Parallèlement, la convention entre le Credit Suisse (CS) et la Banque nationale suisse (BNS) sur les prêts d'aide sous forme de liquidité est également annulée. Le droit d'urgence devient ainsi sans objet et les contribuables sont libérés de tous les risques financiers liés à la reprise du CS. Il en résulte même un bénéfice d'environ 200 millions de francs pour la Confédération.
L’annonce de ce jour montre que l'action rapide et déterminée du Conseil fédéral en mars dernier, et en particulier de la ministre des Finances Karin Keller-Sutter, était la bonne. D'une part, cela a permis d'éviter de gros dommages à la place économique suisse et d'empêcher une éventuelle crise financière internationale. D'autre part, la détermination politique et la prise de responsabilité ont stabilisé la place financière suisse et n'ont rien coûté au contribuable, bien au contraire.
Les derniers développements prouvent, si besoin est, que le théâtre politique de l'UDC et de la gauche lors de la session spéciale d'avril étaient irresponsables. A l'époque, ces partis avaient tenté de tirer un profit politique de la chute du CS et avaient rejeté les crédits d'engagement du CS.
Le PLR, quant à lui, a défendu et défend toujours une politique fiable et responsable. Nous nous engageons en faveur de l'emploi, de la prospérité et d'une place industrielle et financière forte.

 

Philippe Nantermod, (vice-président)
> Affaire Crédit Suisse: la Confédération met fin à ses garanties et ses crédits en faveur d’UBS. Grâce au travail de Mme Keller-Sutter, la banque aura été sauvée et ça n’aura pas coûté un centime au contribuable. Mieux, Berne a gagné 200 millions, en faveur des caisses publiques. Ceux qui ont instrumentalisé l’affaire et on fait croire que l’on gaspillait l’argent publique en sont pour leurs frais. Bravo et merci aux artisans de ce dossier.

 

Laurent Wehrli («député
> [Opinion: «Relations Suisse-Union européenne: C’est important de poursuivre la voie bilatérale!»]
Récemment, quelqu’un m’a demandé pourquoi il faudrait reprendre des négociations avec l’Union européenne, alors que « tout va si bien en Suisse » ! Eh bien, il faut reprendre les négociations avec l’Union européenne pour actualiser les Accords bilatéraux. Car justement si on peut dire « tout va bien en Suisse », au moins sur le plan économique, c’est grâce aux Accords bilatéraux qui sont en vigueur depuis un peu plus de 20 ans.
Prenons juste une réalité : actuellement, une entreprise qui fabrique son produit en Suisse peut le vendre sans autre nouveau contrôle de conformité dans les 27 pays membres de l’Union européenne – c’est ce qu’on appelle la libre circulation des biens et des marchandises. Demain, aujourd’hui déjà pour plusieurs produits médicaux, si on n’actualise pas cet Accord, alors le produit fabriqué en Suisse devra passer un contrôle de conformité dans chacun des pays de l’Union dans lequel l’entreprise suisse voudrait le vendre ! Soit des coûts supplémentaires et une perte de temps aux conséquences importantes face à la concurrence.
Cette entreprise aurait alors tout intérêt à déplacer la fabrication dans un seul des pays membres afin de pouvoir ainsi automatiquement vendre dans tous les autres pays ! Cela aurait alors pour conséquences moins d’innovations et moins d’emplois en Suisse. Cela voudrait dire donc moins de clients à la boulangerie ou chez le fleuriste, tout comme chez le garagiste. C’est ce qu’on appelle le cercle interactif de l’économie, qui serait ici malheureusement négatif ! Rappelons aussi, pour illustrer encore l’importance de ces relations commerciales pour notre pays et tous ses habitants, que ce que la Suisse vend dans la seule région du Land de Bade Württemberg dépasse nos exportations dans toute la Chine !
Le Conseiller fédéral PLR Ignazio Cassis, en charge du Département fédéral des affaires étrangères, comprend bien cette situation et agit avec ses équipes pour relancer le processus permettant de définir un mandat de négociation. Mais récemment le Conseil fédéral a préféré décaler une telle décision après les élections de l’automne 2023.
Les Cantons, eux, ont bien compris la nécessité de s’engager sans délai : ils ont décidé ce printemps à l’unanimité – oui, à l’unanimité ! – qu’une « nouvelle étape doit désormais être franchie pour garantir la stabilité et le développement des accords bilatéraux ». L’économie comprend bien, elle aussi, dans quelle situation nous sommes et celle moins assurée vers laquelle nous allons si nous ne faisons rien : elle réclame très clairement que les accords actuels soient actualisés et que de nouveaux accords soient même envisagés. Nos hautes écoles et la recherche suisse voient hélas très clairement les conséquences en matière d’innovations et de financements de ne plus être membre complet des programmes Horizon et Erasmus. Même certains syndicats comprennent très bien que leur mission de protection de l’emploi en Suisse passe aussi par des Accords bilatéraux actualisés !
Bien sûr, les éléments fondamentaux de la protection des salaires et des conditions sociales devront être assurés. D’ailleurs, ils le sont aussi au sein de l’Union européenne ! Chaque pays lutte ainsi contre le travail au noir et le dumping, alors même que certains niveaux salariaux sont aussi très différents entre par exemple le Luxembourg et d’autres pays. Ainsi, les travailleurs de ces pays ne sont pas tous au Luxembourg pour y être employés à bas coûts et ainsi empêcher les Luxembourgeois de travailler, tout comme il n’y a pas de « tourisme social » avéré dans les pays dits riches de l’Union européenne ! Ainsi encore, plusieurs pays connaissent des législations nationales, reconnues comme telles dans le cadre de l’Union européenne, et fixant des salaires planchers, comme le font nos Conventions collectives de travail en Suisse.
Alors reprenons les négociations et permettons à notre pays et ses habitants de poursuivre cette situation de « tout va bien en Suisse » grâce à des Accords bilatéraux renouvelés.

 

 

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