dimanche 1 octobre 2023

Propos centristes. Monde – Biden: Trump, un danger pour la démocratie / Europe: les promesses des centristes / Etats-Unis: «shutdown» évité / Protéger les droits des femmes notamment à l’avortement / Allemagne: lever les «freins» à la croissance / Royaume-Uni: réparer le pays / Suisse: sauver le système de santé…

Voici une sélection, ce 1er octobre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> [Déclaration de Vienne du groupe Renew Europe]
Il flotte un parfum de polarisation. Alors que quelques mois seulement nous séparent des élections européennes, le continent est traversé par une fracture politique qui ne cesse de s’étendre. Certains partis conservateurs européens, tentés par l’illibéralisme, s’éloignent du centre, tandis que la gauche penche vers le populisme économique. Une force politique cependant se détache, au centre, et tient un contre-discours en faveur d’une Union européenne plus performante; une force politique prend fait et cause pour les européistes, comble le fossé entre les citoyens et les institutions, défend la démocratie et ancre le débat dans la réalité. Cette force politique, c’est le groupe Renew Europe.
Réunis ce jour à Vienne, où nous accueille le parti NEOS, nous, libéraux, centristes, démocrates et réformistes, nous engageons à nous présenter aux élections européennes fiers de nos résultats et de nos réalisations, afin de tenir la promesse d’une Europe qui ouvre le champ des possibles aux jeunes, aux entrepreneurs, aux scientifiques et aux classes moyennes en perte de vitesse, qui se sentent de plus en plus démunies. Nous appelons nos partenaires parlementaires européistes à prendre leurs responsabilités, à réaffirmer leur engagement en faveur de notre accord de coalition et à s’engager à apporter aux citoyens des bénéfices concrets qu’ils constateront au quotidien. Les partis politiques centristes européens doivent résister à la pression. Nous refusons de dorloter l’extrême droite et l’extrême gauche et nous refusons de coopérer avec des partis anti-européistes, aujourd’hui comme après les élections de 2024.
Une année électorale ne doit pas être synonyme d’immobilisme. Nos réussites sont nombreuses, mais il nous reste encore beaucoup à accomplir. Par conséquent, le groupe Renew Europe présentera ses priorités détaillées à la Commission européenne lors du débat sur l’état de l’Union.
Nous devons continuer de légiférer pour l’avenir. Nos citoyens l’exigent. Nous devons également nous assurer que les règles existantes soient correctement appliquées, car notre marché unique en dépend. Jusqu’aux élections européennes de l’an prochain, qui revêtiront une importance capitale, nous nous engageons donc à...
Protéger les droits fondamentaux, la démocratie et nos valeurs. L’état de droit et les valeurs portées par la démocratie libérale européenne ne peuvent plus être considérés comme acquis: il faut renforcer la démocratie libérale. Nous nous engageons à agir contre l’illibéralisme et le recul de la démocratie, à Budapest et à Varsovie comme à Rome. Pendant le reste de notre mandat, nous prendrons fait et cause pour le renforcement des droits, de l’égalité et de la diversité pour tous les citoyens, en défendant particulièrement les femmes et la communauté LGBTIQ+ des attaques qu’elles subissent. Nous nous opposerons aux organisations et mouvements politiques anti-droits, qui sont antidémocratiques et qui menacent les libertés et les droits fondamentaux, car la lutte contre

le racisme et contre les discriminations au sein de l’Union fait partie de notre ADN. Nous défendrons également les médias indépendants, nous intensifierons la lutte contre la désinformation et nous garantirons la tenue d’élections libres et équitables à l’échelon national et européen.
Continuer de bâtir l’économie de demain en renforçant le pouvoir d’achat des citoyens et l’innovation. Nous parerons à la crise du coût de la vie que traversent les ménages européens en libérant le fort potentiel, encore inexploité, de l’économie européenne. Nous continuerons de préserver la prospérité des citoyens, d’investir dans les compétences et l’éducation, de bâtir la résilience économique et sociale, de lutter contre la pauvreté et l’inflation, de garantir un approvisionnement en énergie durable et la sécurité alimentaire, de stabiliser les prix de l’alimentation, de soutenir les PME et la viabilité du secteur agricole et d’offrir des perspectives à chacun. En outre, la mise en œuvre d’une réforme structurelle rendra le cadre législatif stable et prévisible.
L’Union européenne doit être en mesure de mener rapidement des actions décisives, aussi faut-il mettre fin au vote à l’unanimité des décisions en matière de politique étrangère et de sécurité.
Soutenir l’Ukraine. Face à la guerre illégale et dévastatrice que mène la Russie contre l’Ukraine, nous avons montré la puissance de notre solidarité. L’Ukraine se bat pour toutes nos libertés; nous apportons à son peuple notre soutien indéfectible pour la sécurité européenne commune. Nous avons promis aux Ukrainiens et aux Moldaves qu’ils deviendraient membres de l’Union européenne et nous sommes engagés à intégrer les Balkans occidentaux à une véritable Union européenne réformée et dynamique. L’Union européenne doit être prête à accueillir de nouveaux États membres. De même, nous ne renoncerons jamais aux engagements pris auprès de nos partenaires démocratiques du monde entier ni au renforcement de nos relations géopolitiques, notamment grâce à un commerce libre et équitable qui respecte les droits de l’homme et des travailleurs tout en s’appuyant sur des règles fondées sur la coopération internationale.
Réformer l’Europe. Nous sommes engagés en faveur de l’Europe, mais nous savons qu’elle n’est pas parfaite. Elle a besoin d’une réforme institutionnelle qui la rendra plus efficace et plus démocratique en plaçant les citoyens en son centre. Ceux-ci, lors de la conférence sur l’avenir de l’Europe, ont appelé à d’ambitieuses réformes et à des modifications des traités, nous devons les écouter. L’Europe est notre avenir et son destin est entre nos mains; c’est pourquoi nous continuerons de la renouveler à l’avantage de chacun. Nous appelons donc celles et ceux qui partagent nos priorités à s’unir à nous et à soutenir notre cause.

> Nous ne cesserons pas de réclamer des solutions européennes aux défis migratoires de l'UE. A notre demande, le Parlement européen débattra la semaine prochaine de la nécessité d'adopter rapidement le Pacte sur les migrations et l'asile ! Ensemble, nous sommes plus forts pour mettre en place des réformes visant à gérer les migrations !

> Les visas Schengen ne devraient jamais être en vente en Pologne ! Des mesures doivent être prises et la vérité doit être révélée ! Nous avons obtenu que le Parlement européen débatte la semaine prochaine du scandale des visas polonais à grande échelle. Nous demandons à la Pologne, en tant que membre de l'espace Schengen, de réagir rapidement et pleinement.

 

Malik Azmani (premier vice-président)
> Aujourd'hui offre une chance de progresser sur le Pacte sur les migrations et l'asile. J'appelle les ministres de l'UE à saisir cette occasion et à adopter une position du Conseil sur le règlement de la crise ! Les gens ont attendu trop longtemps : l'UE doit agir en matière de migration. Là où il y a de la volonté, il y a un chemin !

 

Guy Verhofstadt
> Des États-Unis à la Pologne, les droits des femmes sont pris dans des postures politiques. Des décennies de progrès sont en train d'être réduites à néant.  En cette Journée internationale de l'avortement [28 septembre] sans risque, plus que jamais, il faut se battre pour les droits des femmes ! Luttez pour les droits des femmes !

> Quand apprendrons-nous que seule une Union européenne intégrée avec une gestion commune de nos frontières extérieures peut résoudre nos problèmes de migration et garantir l'ouverture des frontières entre nos États membres !

> Jimmy Lai est maintenant à 1000 jours derrière les barreaux... seulement pour avoir défendu la liberté de la presse et la démocratie à Hongkong. Combien de temps encore allons-nous faire comme si de rien n'était... et continuer à faire comme si de rien n'était avec le PC chinois ?

> [États-Unis] La faction «Burn-it-down» qui tient en otage le parti dit «républicain»... parie tout le pays sur la politique du parti. La politique est profondément brisée - en Europe tout autant qu'aux États-Unis. Y remédier sera le principal combat des années à venir !

> Pure absurdité de la part d'Orbán... mais miner l'Ukraine est parfaitement logique pour son patron Poutine ! Et ce type continue de siéger à la table où l'UE prend ses décisions

 

> Nicola Danti
>
Giorgia Meloni demande du temps à l'Europe pour tout, l'Italie reste donc constamment en rade. (…) La tactique du gouvernement italien est en faillite, de cette façon Meloni pense obtenir des résultats, la réalité est dramatiquement devant les yeux de tous, l'Italie reste les mains vides.

> La cybersécurité devient une priorité pour l'industrie et les consommateurs. Avec la loi sur la cyber-résilience, nous serons mieux préparés à nous défendre contre des cyber-attaques de plus en plus nombreuses.

 

Eva Poptcheva
> [Appel à candidatures pour la future ville hôte de l'Autorité de lutte contre le blanchiment d'argent] Nous ferons pression pour que le processus de sélection soit transparent et que les candidats présentent leurs offres lors d'auditions.

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Nous avons établi pour la première fois une table ronde financière avec des représentants d'importantes institutions financières et d'entreprises privées. Les deux parties sont déterminées à élargir les possibilités d'accès au marché et à les ouvrir dans un esprit de concurrence loyale.

> Nous ne pouvons pas accepter de perdre le contrôle de l'accès à notre société. Nous devons décider souverainement : Qui invitons-nous sur notre marché du travail ? Avec qui sommes-nous solidaires pour des raisons humanitaires, et pour qui de telles raisons n'existent-elles pas ?

> La politique de beau temps menée pendant des années par les gouvernements fédéraux précédents nous retombe aujourd'hui sur les pieds en période de tempête. C'est pourquoi nous avons besoin d'un tournant économique pour assurer notre prospérité. Cela signifie : lever les freins à la croissance, alléger davantage les charges pour les personnes et les entreprises.

> L'affaiblissement de l'inflation n'est malheureusement pas une raison pour lever l'alerte. Même si la direction est bonne, la lutte contre la dépréciation monétaire n'est pas encore gagnée. Nous devons continuer à ne pas alimenter l'inflation - le frein à l'endettement y contribue.

 

● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> [Opinion: «Non au démantèlement de la fédération»] C’est un secret de polichinelle : des discussions seraient actuellement en cours entre les trois principaux partis francophones – PS, MR et Ecolo – en vue de détricoter une partie des compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles, hors enseignement et culture, au bénéfice des Régions. Par déduction, on peut comprendre que seraient potentiellement visés la santé, la petite enfance, l’aide à la jeunesse, le sport ou encore l’audiovisuel. Certains semblent imaginer qu’un transfert de ces matières aux Régions serait judicieux. DéFI pense au contraire que cela amènerait davantage de complexité dans les secteurs concernés, et menacerait à terme la viabilité des emplois. Ce sont des matières liées aux personnes, où la mobilité des travailleurs et des usagers entre Wallonie et Bruxelles constitue une force. Une division administrative serait tout simplement absurde et contraindrait travailleurs et usagers à être aux prises avec la complexité nouvelle de deux régimes d’agrément et de fonctionnement d’un secteur par Région, wallonne et bruxelloise, avec de surcroît le risque de voir ledit secteur se « bilinguiser » à Bruxelles. Un tel transfert n’aurait en outre aucun gain financier: l’état financier des régions wallonne et bruxelloise n’a rien à envier à celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et il est largement établi que toute division de ce genre comporte des coûts d’échelle. L’avenir des institutions francophones doit passer par une rationalisation et une réduction des organismes, non pas par la multiplication de ceux-ci. Ce qui est essentiel, c’est de renforcer la Fédération et cesser de l’affaiblir. En ce 27 septembre, fête de tous les Francophones, DéFI appelle les autres partis francophones au sens des responsabilités et à protéger leur maison commune.

> Non au morcellement de la petite enfance, de l'aide à la jeunesse et de la santé programmé par PS, MR et Ecolo ! (…)
Pensée à tous les travailleurs de l'enfance, de l'aide à la jeunesse etc, qui se voient plonger dans l'incertitude. Cette régionalisation est une menace sur les emplois et la stabilité de secteurs qui unissent Wallons et Bruxellois. Et sans garantie d'économies- au contraire.

> Moins de ministres, c'est souhaitable - il suffit de composer le gouvernement francophone avec les ministres régionaux wallons et bruxellois. Ok, on le plaide aussi. Par contre, s'imaginer qu'on va faire des économies en divisant l'aide à la jeunesse ou la petite enfance, c'est une grave erreur. Tous les précédents (ex: allocations familiales) le prouvent: diviser conduit à des surcoûts d'échelle. Wallons et Bruxellois doivent intensifier leurs liens, pas les délier.

 

Sophie Rohonyi (députée)

> La loi actuelle sur l’avortement pénalise les femmes les plus vulnérables. Les partis progressistes de la Vivaldi doivent les protéger en disant stop au chantage du CD&V. Laissons le Parlement s’exprimer!

 

● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> [Opinion : La tâche de la politique est de coller à la réalité]
La première, la toute première tâche de la politique est de s'en tenir aux faits, à la réalité. La seconde est, en conséquence, de toujours parler aux citoyens un langage de vérité, qui est le contraire du populisme, c'est-à-dire d'affirmer ce qui est commode et non ce qui est juste.
J'ai essayé d'utiliser cette approche rigoureuse, d'abord sur moi-même, dans l'affaire Marelli à Crevalcore, Bologne.
Soyons clairs : il ne me coûtait rien, a fortiori de la part de l'opposition, d'aller vers les travailleurs, d'attaquer le gouvernement en place "parce qu'il ne fait rien pour sauver le travail, votre travail, sur lequel notre république devrait être fondée (applaudissements)" et de conclure par la plus classique des fins de bon politicien, «nous ferons tout, nous donnerons du fil à retordre au Parlement pour empêcher la fermeture de cette usine stratégique».
Au lieu de cela, nous avons fait ce pour quoi Azione est née : nous avons dit les choses difficiles, les choses inconfortables, nous avons posé des questions, et non des insultes, à ceux qui devaient être présents et qui ne l'étaient pas.
Car voilà le problème : en Italie, aujourd'hui, quiconque doit représenter quelque chose au-delà de lui-même s'arrête à «si».
Il arrive qu'un député s'arrête au risque de récupérer son siège, qu'un entrepreneur utilise les ressources de la lutte contre la pandémie pour ce qui lui convient le mieux, qu'un syndicaliste se batte contre un entrepreneur qu'il considère comme un «ennemi» lorsqu'il annonce qu'il veut investir en Italie et qu'il oublie de mener la même bataille contre l'entrepreneur qui brade mais qui est devenu propriétaire d'un groupe d'édition très important.
Je ne suis pas celui qui crie au complot, je ne l'ai jamais fait et vous ne me verrez jamais, mais je ne suis pas non plus celui qui entre dans ce jeu d'hypocrisie.
Car le fait est que notre pays reste plein, plein de travailleurs honnêtes, de syndicalistes généreux, de journalistes courageux, de bons politiciens. Qui doivent tous, avec nous, dire «ça suffit».
L'affaire Marelli est résumée en ces 14 points pour que chacun puisse se faire sa propre opinion :
1- Octobre 2018 Elkann vend Magneti Marelli en assurant qu'il n'y aura pas de licenciements. Les syndicats commentent l'opération avec enthousiasme ;
2- Marelli comptait 43 000 salariés au moment de la vente, dont 10 000 en Italie. Aujourd'hui, elle en compte 50 000, dont 7 000 en Italie ;
3- Avril 2020 Elkann achète Repubblica ;
4- Juin 2020 le gouvernement Conte 2 émet une garantie Sace de 6,3 milliards en faveur de FCA ;
5- Les actionnaires se versent un dividende extraordinaire de 5,5 milliards en Hollande. Les syndicats n'ouvrent pas la bouche.
6- Juin 2021 Naissance de Stellantis. Le gouvernement italien n'obtient aucune garantie en matière d'investissement et d'emploi. Les syndicats commentent avec enthousiasme;
7- Aujourd'hui, Stellantis produit 1 million de voitures en France et 400 000 en Italie ;
8- Stellantis produit dans les usines italiennes 7 modèles, dans les usines françaises 15 modèles ;
9- En France, toutes les usines produisent des composants pour les véhicules électriques et hybrides. En Italie, il n'y a qu'une seule usine.
10- Les dernières données disponibles indiquent que les investissements de Stellantis en Italie s'élèvent à 10% du total des investissements ;
11- Les usines italiennes ont été touchées par 7 500 licenciements. Celles de France 0 ;
12- En France, Stellantis a déposé 1239 brevets, en Italie 166 ;
13- Face à cette situation dramatique, Landini n'a fait aucune déclaration et n'a pas encouragé les mobilisations nationales ;
14- Quand, sous Marchionne, la production de FCA était 30% plus élevée qu'aujourd'hui, Landini a promu des mois de mobilisations nationales contre le nouveau contrat.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> [Déclaration à l’occasion du Mois de l’histoire des femmes] L’histoire canadienne a été écrite par des pionnières qui se sont battues pour améliorer de façon concrète nos communautés, notre société et notre pays. Tout au long du Mois de l’histoire des femmes, nous rendons hommage à ces femmes inspirantes d’hier et d’aujourd’hui tout en continuant à travailler fort afin de bâtir un monde plus juste et plus équitable.
Le thème de cette année, «À travers son regard: Célébrons la diversité au féminin», souligne l’importance de reconnaître les réalisations et les contributions de femmes de divers horizons, qu’il s’agisse de susciter le changement dans le monde politique ou de faire des découvertes révolutionnaires en science. J’invite tous les Canadiens à explorer la galerie virtuelle Femmes d’influence au Canada et à en apprendre davantage sur ces femmes courageuses et extraordinaires telles que Nellie J. Cournoyea, la première femme autochtone à avoir dirigé un gouvernement provincial ou territorial au Canada, et Jean Augustine, la première Canadienne noire élue à la Chambre des communes, il y a 30 ans.
De nos jours, on observe un taux d’emploi record chez les Canadiennes grâce en partie à notre nouveau système de garde d’enfants, qui a déjà permis d’augmenter le nombre de places en garderie et de réduire les frais d’au moins 50 % et qui offrira dans les prochaines années des services de garderie à 10 $ par jour aux familles de partout au pays. Nous continuons d’appuyer les femmes, dont les nouvelles arrivantes racisées, pour qu’elles puissent participer pleinement à l’économie canadienne. Pour ce faire, nous avons financé, l’an dernier, la prolongation de l’Initiative pilote pour les nouvelles arrivantes racisées, qui soutient des programmes aidant les femmes racisées d’un bout à l’autre du pays à surmonter des obstacles en milieu de travail, à trouver un emploi valorisant et à cheminer dans leur carrière. De plus, grâce à la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat, nous continuons à faire progresser l’autonomisation économique des femmes en améliorant leur accès aux ressources dont elles ont besoin pour démarrer et faire croître leur entreprise.
Quand les femmes réussissent, nous réussissons tous. Aujourd’hui, au nom du gouvernement du Canada, j’encourage tous les Canadiens à raconter, avec le mot-clic #MoisDeLHistoireDesFemmes, l’histoire de celles qui ont changé le cours de leur vie. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus inclusif, équitable et juste, pour le bien des prochaines générations.

> Entre 1867 et 1998, plus de 150000 enfants des Premières Nations, des Inuits et des Métis ont été arrachés à leurs familles pour être envoyés de force aux pensionnats. Aujourd’hui à Lac La Ronge, nous nous sommes rassemblés pour honorer ces enfants.

> [Déclaration à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation] Aujourd’hui, en cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, aussi appelée la Journée du chandail orange (en anglais seulement), nous sommes confrontés aux conséquences durables du système des pensionnats pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis au Canada. Nous nous réunissons pour nous souvenir des enfants qui ont été arrachés à leurs communautés et de ceux dont la vie a été volée dans ces soi-disant écoles. Nous rendons hommage aux Survivants, dont beaucoup ont été victimes d’abus physiques, émotionnels et sexuels. Nous écoutons leurs vérités et nous réitérons notre engagement à bâtir un avenir meilleur pour les peuples autochtones et pour tout le monde au Canada.
De 1867 à 1998, plus de 150 000 enfants inuits, métis et des Premières Nations ont été arrachés à leur famille et à leur communauté et contraints de fréquenter des pensionnats où il leur était interdit de parler leur langue et de pratiquer leur culture et leurs traditions. Alors que les communautés poursuivent leurs recherches pour retrouver les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux, le gouvernement du Canada les accompagnera tout au long du processus en leur fournissant les ressources dont elles ont besoin pour faire toute la lumière sur ce qui s’est passé dans les pensionnats, rendre hommage aux enfants disparus et soutenir les communautés dans leur cheminement vers la guérison.
Nous ne devons jamais oublier le passé et les injustices commises contre les peuples autochtones dans les pensionnats ni les traumatismes intergénérationnels qui subsistent encore aujourd’hui. Malheureusement, la négation de l’existence des pensionnats se répand de plus en plus, et il est donc plus important que jamais de mettre au jour toute la vérité. C’est pourquoi nous avons nommé Kimberly Murray au poste d’interlocutrice spéciale indépendante pour les enfants disparus et les tombes et les sépultures anonymes en lien avec les pensionnats indiens afin d’élaborer, avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis, un processus de recherche qui respectera leurs besoins et leurs préoccupations à mesure que nous travaillons ensemble pour faire connaître la vérité sur ce qui s’est passé dans les pensionnats.
Aujourd’hui, j’encourage tout le monde à porter des vêtements de couleur orange en reconnaissance du fait que chaque enfant compte et à participer à des événements organisés par les Autochtones pour mettre en lumière les séquelles du système des pensionnats et y réfléchir. La réconciliation n’est pas la responsabilité des peuples autochtones, mais celle de chacun d’entre nous. Il nous incombe de donner une voix aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis, d’écouter leurs récits et d’en tirer des leçons. Si nous voulons bâtir un Canada plus juste, plus équitable et plus inclusif pour les générations à venir, nous devons faire face à la vérité de notre passé.

> L'IA peut changer radicalement notre façon de vivre et de travailler. Mais, pour s’assurer que notre écosystème de l'IA se développe de façon responsable, on a élaboré un nouveau code de conduite.

> On travaille avec Northvolt pour fabriquer les batteries pour véhicules électriques les plus propres au monde ici, au Québec. Cette nouvelle usine va créer de bons emplois, favoriser le climat et faire croître l’économie pendant des générations.

> [Déclaration à l’occasion de la Journée internationale pour le droit à l’avortement]
Aujourd’hui, en cette Journée internationale pour le droit à l’avortement, le gouvernement du Canada réitère son engagement indéfectible à veiller à ce que les femmes et les filles au pays et ailleurs dans le monde aient accès à l’avortement. Nous ne remettrons jamais en question le libre choix des femmes.
En 1988, la Cour suprême du Canada a invalidé les restrictions du Code criminel entourant l’avortement et, grâce au travail infatigable de militantes et militants et de fournisseurs de soins de santé, l’avortement est depuis cette époque un service sûr et légal dans notre réseau de la santé. Pour que les femmes et les filles, et en particulier celles des communautés marginalisées et vivant en région rurale et éloignée, aient accès aux soins de santé reproductifs dont elles ont besoin et qu’elles méritent, nous réalisons des investissements permettant d’éliminer les obstacles et d’améliorer l’accès à l’avortement d’un océan à l’autre.
De plus, nous améliorons l’accès à l’avortement au-delà de nos frontières en nous engageant à financer la santé à l’échelle mondiale. Les droits des femmes sont malmenés partout dans le monde en ce moment, mais nous savons qu’on ne peut prévenir les avortements en les interdisant. Au contraire, les avortements deviennent ainsi plus dangereux. Nous continuerons donc de bâtir un monde où toutes les femmes peuvent exercer leur droit fondamental qui consiste à faire leurs propres choix en matière de santé reproductive, peu importe où elles vivent.
En cette Journée internationale pour le droit à l’avortement, nous renouvelons notre engagement à créer un monde où tout le monde peut faire ses propres choix, de façon à bâtir son propre avenir sans crainte. 

> Pour aider à bâtir jusqu’à 30 000 logements locatifs de plus par année, on augmente la limite annuelle des Obligations hypothécaires du Canada. C’est une partie de notre plan pour bâtir plus de logements, plus rapidement. (…)
Qu’il s’agisse de supprimer la TPS sur la construction de nouveaux immeubles d’habitation ou d’accélérer la construction de nouvelles maisons au pays, nous agissons concrètement pour nous attaquer aux problèmes de logement qui touchent les Canadiens.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> [30 septembre] Ce soir, les majorités bipartisanes de la Chambre des représentants et du Sénat ont voté en faveur du maintien de l'ouverture du gouvernement, évitant ainsi une crise inutile qui aurait infligé des souffrances inutiles à des millions d'Américains qui travaillent dur. Ce projet de loi garantit que les troupes en service actif continueront d'être payées, que les voyageurs ne subiront pas de retards dans les aéroports, que des millions de femmes et d'enfants continueront d'avoir accès à une aide alimentaire vitale, et bien d'autres choses encore. C'est une bonne nouvelle pour le peuple américain.
Mais je tiens à être clair : nous n'aurions jamais dû nous retrouver dans cette situation. Il y a quelques mois, le président de la Chambre des représentants, M. McCarthy, et moi-même sommes parvenus à un accord budgétaire afin d'éviter précisément ce type de crise artificielle. Pendant des semaines, les républicains extrémistes de la Chambre des représentants ont tenté de se soustraire à cet accord en exigeant des réductions drastiques qui auraient été dévastatrices pour des millions d'Américains. Ils ont échoué.
Alors que le président de la Chambre des représentants et l'écrasante majorité du Congrès ont apporté un soutien indéfectible à l'Ukraine, cet accord ne prévoit pas de nouveaux fonds pour poursuivre ce soutien. Nous ne pouvons en aucun cas permettre que le soutien américain à l'Ukraine soit interrompu. Je m'attends à ce que le président du Congrès respecte son engagement envers le peuple ukrainien et garantisse l'adoption du soutien nécessaire pour aider l'Ukraine en ce moment critique.

> [Proclamation à l'occasion de la Journée de la santé de l'enfant]
Pour construire un avenir digne des plus hautes aspirations de nos enfants, nous devons veiller à ce qu'ils disposent des ressources et du soutien dont ils ont besoin pour s'épanouir.  En cette Journée de la santé de l'enfant, nous nous engageons à nouveau à aider nos enfants à vivre en bonne santé afin qu'ils puissent réaliser leur potentiel le plus élevé.
Notre obligation la plus fondamentale envers nos enfants est d'assurer leur sécurité.  La vérité dévastatrice est que les armes à feu sont la principale cause de décès des enfants en Amérique.  C'est inacceptable.  Les enfants et les parents ne doivent pas vivre dans la crainte de voir des lieux quotidiens se transformer en zones de guerre.  C'est pourquoi j'ai signé la loi la plus importante sur la sécurité des armes à feu depuis près de 30 ans, afin d'empêcher les armes de tomber entre des mains dangereuses.  J'ai également pris des mesures exécutives plus significatives que tout autre président dans l'histoire pour assurer la sécurité des communautés.  Et j'ai récemment créé le tout premier Bureau de la Maison Blanche pour la prévention des violences par armes à feu afin de renforcer ces mesures.
Mon administration a investi des milliards de dollars pour améliorer les services de santé mentale destinés aux jeunes, notamment en recrutant et en formant davantage de conseillers en santé mentale dans les écoles afin que les jeunes puissent recevoir les soins dont ils ont besoin.  Dans tout le pays, des parents, des enseignants, des infirmières et des enfants m'ont parlé de la crise de la santé mentale chez les jeunes de leurs communautés. S'attaquer à la crise de la santé mentale et aux nombreuses façons dont elle affecte nos communautés fait partie de mon programme d'unité - l'une des grandes questions que nous pouvons résoudre ensemble en tant que société.  Notre plan de sauvetage américain a réalisé l'investissement le plus important jamais consenti par notre pays dans les programmes de santé mentale et de lutte contre la toxicomanie, en recrutant, en formant et en soutenant davantage de prestataires au niveau des États et au niveau local, y compris dans nos écoles.  Notre loi sur la sécurité des armes à feu augmente également le nombre de cliniques communautaires certifiées de santé comportementale qui fournissent des soins 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Mon administration prend également des mesures pour permettre aux écoles d'utiliser plus facilement Medicaid pour dispenser des soins de santé mentale.  Enfin, nous avons lancé le 988, la nouvelle ligne téléphonique d'urgence contre le suicide et les crises, afin que toute personne en situation de crise puisse recevoir immédiatement une aide gratuite et confidentielle qui lui sauvera la vie.  Mon administration travaille à la réalisation de notre promesse de parité totale en matière de santé mentale pour tous les Américains.  Nous avons notamment proposé une nouvelle règle qui obligerait les assureurs à identifier les lacunes dans les soins de santé mentale qu'ils fournissent et à remédier à toute différence entre la façon dont ils couvrent les soins de santé mentale et les soins de santé physique, afin d'atteindre tous les Américains qui pourraient avoir besoin d'aide.  Par ailleurs, nous devons faire davantage pour que l'internet soit un lieu sûr pour les enfants.  J'ai demandé au Congrès de limiter les données personnelles collectées par les entreprises technologiques, d'interdire la publicité ciblée sur les mineurs et d'exiger des plateformes de médias sociaux qu'elles placent la santé et la sécurité au premier plan, en particulier pour les enfants.
Et pour protéger la santé physique de nos enfants, mon administration a pris des mesures pour retirer du marché des milliers d'e-cigarettes aromatisées, dont on sait qu'elles sont particulièrement addictives pour les enfants.
Aucun parent ou soignant ne devrait avoir à se réveiller la nuit en se demandant comment il trouvera les moyens de répondre aux besoins les plus élémentaires de son enfant, qu'il s'agisse de payer une visite aux urgences ou de mettre un repas sain sur sa table.  Notre loi sur la réduction de l'inflation fait baisser les coûts pour les Américains, permettant à des millions de familles d'économiser 800 dollars par an sur leurs primes d'assurance maladie.  Mon administration a également modernisé le Thrifty Food Plan pour la première fois depuis 1975, aidant ainsi des millions de familles à s'offrir un régime alimentaire nutritif, pratique et rentable.  Nous nous efforçons d'atteindre notre objectif d'étendre la gratuité des repas scolaires à 9 millions d'enfants supplémentaires d'ici à 2032, ce qui constitue une première étape importante vers la gratuité de repas scolaires sains pour tous.
En 2021, nous avons réduit les taux de pauvreté infantile de près de la moitié pour tous les enfants de ce pays, grâce à l'extension du crédit d'impôt pour enfants, qui a aidé des millions de familles à se procurer les produits de première nécessité.  Nous avons réautorisé et réinvesti dans le programme de visites à domicile pour la mère, le nourrisson et la petite enfance, dont il a été démontré qu'il améliorait la santé de la mère et de l'enfant et qu'il favorisait le développement de l'enfant et sa préparation à l'école. Nous savons que de tels investissements peuvent améliorer la santé des enfants tout au long de leur vie. C'est pourquoi je continue à me battre pour rétablir le crédit d'impôt élargi pour les enfants.
Nous reconnaissons également qu'il est essentiel de s'attaquer à la crise climatique pour protéger l'avenir de nos enfants.  Des parents de toute la nation m'ont raconté des histoires inoubliables d'injustice environnementale : ils vivent près d'usines et voient la peinture de leur voiture s'écailler tant l'air est corrosif, ils boivent de l'eau contaminée par des nitrates et de l'arsenic, et ils ont peur lorsque leurs enfants jouent dehors dans l'air et la pluie toxiques.  Le danger auquel ces familles sont confrontées va à l'encontre de tout ce que nous défendons en tant que nation - et c'est une des raisons pour lesquelles mon administration a mis en place le programme le plus ambitieux de l'histoire américaine en matière de climat et de justice environnementale. 
Grâce à la loi bipartisane sur les infrastructures, je m'efforce de remplacer tous les tuyaux en plomb des États-Unis, car tout le monde devrait pouvoir ouvrir un robinet à la maison ou à l'école et boire de l'eau propre et sûre.  Ma loi sur la réduction de l'inflation constitue l'investissement le plus important jamais réalisé dans le domaine du climat. Elle prévoit notamment d'investir dans des capteurs de qualité de l'air à proximité des usines, afin que les communautés voisines puissent connaître le degré de salubrité de leur air.  Enfin, nous nous sommes engagés à conserver 30 % des terres et des eaux de notre pays d'ici à 2030, afin de protéger nos merveilles naturelles pour l'éternité.
Les enfants sont les cerfs-volants qui maintiennent en l'air nos ambitions nationales - ils sont les rêveurs et les acteurs qui, un jour, mèneront notre nation vers l'avant.  Il nous appartient à tous de veiller à ce qu'ils grandissent heureux et en bonne santé, à ce qu'ils soient traités avec la dignité et le respect qu'ils méritent et à ce que leur avenir soit riche de possibilités infinies.  Puissions-nous continuer à prendre soin de la santé des enfants et, à notre tour, créer un meilleur avenir pour notre nation.
Le Congrès, par une résolution conjointe approuvée le 18 mai 1928, telle que modifiée (36 U.S.C. 105), a demandé que le premier lundi d'octobre soit désigné comme Journée de la santé de l'enfant et a demandé au président de publier une proclamation en l'honneur de cette journée.
C'est pourquoi, je proclame par la présente le lundi 2 octobre 2023 Journée de la santé de l'enfant.  J'appelle les familles, les professionnels de la santé de l'enfant, les organisations confessionnelles et communautaires, et les gouvernements à contribuer à faire en sorte que les enfants américains restent en sécurité et en bonne santé.

> [Discours sur la démocratie américaine]
(...) Toutes les autres nations du monde ont été fondées sur un regroupement par ethnie, religion ou origine. Nous sommes la nation la plus unique au monde. Nous sommes fondés sur une idée - la seule grande nation au monde fondée sur une idée. L'idée que nous sommes tous créés égaux, que nous sommes à l'image de Dieu, que notre Créateur nous a donné la possibilité d'être traités de manière égale tout au long de notre vie.
Nous n'avons jamais pleinement respecté cette idée, mais nous ne nous en sommes jamais éloignés. Mais nous risquons de nous en éloigner un peu trop aujourd'hui, compte tenu de la façon dont nous parlons dans ce pays. Parce qu'une longue lignée de patriotes ne pourra jamais devenir autre chose que ce qu'elle est. (...)
Qui sommes-nous ? Que défendons-nous ? Quelles sont nos convictions ? Qu'allons-nous devenir ? (…) La question se pose à nous tous en ce moment même : Que ferons-nous pour préserver notre démocratie ? N'abandonnerons-nous jamais ? Ne nous cacherons-nous pas de l'histoire, mais ferons-nous l'histoire ? Allons-nous mettre de côté l'esprit partisan et faire passer notre pays en premier ?
Je dis que nous devons le faire et que nous le ferons. Nous le ferons.
Mais ce n'est pas facile. Ce n'est pas facile. (...) Mais la démocratie n'est jamais facile, comme nous venons de le démontrer. (Rires) La cause - la cause vaut la peine que l'on se donne à fond, car la démocratie rend tout possible.
Permettez-moi de commencer par les principes fondamentaux. La démocratie, c'est le règne du peuple, pas le règne des monarques, pas le règne des riches, pas le règne des puissants. Quel que soit le parti, cela signifie respecter des élections libres et équitables ; accepter le résultat, que l'on gagne ou que l'on perde. (Applaudissements) Cela signifie que vous ne pouvez pas aimer votre pays uniquement lorsque vous gagnez.
La démocratie signifie rejeter et répudier la violence politique. Quel que soit le parti, cette violence n'est jamais, jamais, jamais acceptable en Amérique. Elle est antidémocratique et ne doit jamais être normalisée pour faire avancer le pouvoir politique.
Et la démocratie, c'est le respect des institutions qui régissent une société libre. Cela signifie adhérer aux mots intemporels de la Déclaration d'indépendance: «Nous tenons ces vérités pour évidentes». Un énoncé de mission incarné par notre Constitution, notre système de séparation des pouvoirs et d'équilibre des pouvoirs.
Notre Constitution est le rempart qui empêche les abus de pouvoir et garantit que «nous, le peuple», avançons ensemble dans le cadre de la loi, au lieu de croire qu'il n'y a qu'une seule voie ou qu'il n'y a pas de voie du tout.
Mais nos institutions et notre démocratie ne se limitent pas au gouvernement. Les institutions de la démocratie dépendent de la Constitution et de notre caractère - notre caractère et les habitudes de nos cœurs et de nos esprits.
Et la démocratie, c'est le respect des institutions qui régissent une société libre. Cela signifie adhérer aux mots intemporels de la Déclaration d'indépendance : «Nous tenons ces vérités pour évidentes». Un énoncé de mission incarné par notre Constitution, notre système de séparation des pouvoirs et d'équilibre des pouvoirs.
Notre Constitution est le rempart qui empêche les abus de pouvoir et garantit que «nous, le peuple», avançons ensemble dans le cadre de la loi, au lieu de croire qu'il n'y a qu'une seule voie ou qu'il n'y a pas de voie du tout.
Mais nos institutions et notre démocratie ne se limitent pas au gouvernement. Les institutions de la démocratie dépendent de la Constitution et de notre caractère - notre caractère et les habitudes de nos cœurs et de nos esprits. (…)

Je suis ici pour parler d'une autre menace pour notre démocratie que nous ignorons trop souvent : la menace qui pèse sur nos institutions politiques, sur notre Constitution elle-même et sur le caractère même de notre nation.
La démocratie se maintient en adhérant à la Constitution et à la marche vers le perfectionnement de notre union. (...)
Cette adhésion n'est pas facultative. Nous ne pouvons pas être situationnels. On ne peut pas y aller seulement quand c'est bon pour soi. Elle est constante et inflexible, même quand c'est facile et, surtout, quand c'est difficile.
Pendant des siècles, la Constitution américaine a été un modèle pour le monde entier, et d'autres pays ont également adopté «nous, le peuple» comme étoile polaire. Mais comme nous le savons, nous savons à quel point nos institutions démocratiques - le pouvoir judiciaire, le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif - ont été endommagées - aux yeux du peuple américain, et même du monde entier, par les attaques de ces dernières années.
Je connais pratiquement tous les grands dirigeants du monde. C'est ce que j'ai fait lorsque j'étais sénateur, vice-président et maintenant. Partout où je vais dans le monde - j'ai rencontré plus d'une centaine de chefs d'État des nations du monde - partout où je vais, ils me regardent et me posent la question: «Est-ce que ça va aller?».
Pensez-y: La première réunion du G7 - les sept nations les plus riches du monde - à laquelle j'ai assisté en Europe, la réunion de l'OTAN, je me suis assis et j'ai dit: «L'Amérique est de retour». Macron m'a regardé et m'a dit: «Monsieur le Président, pour combien de temps?». Et la chancelière allemande a dit : «Monsieur le Président, que penseriez-vous si vous preniez le journal demain le London Times - et qu'il annonçait qu'un millier de personnes avaient enfoncé les portes du Parlement, marché et tué deux policiers pour renverser l'élection du nouveau premier ministre ? Que penseriez-vous alors? Que penserait l'Amérique?»
Que penserions-nous, nous, la première nation du monde, après avoir vécu ce que nous avons vécu?
Beaucoup d'entre vous voyagent à l'étranger. Beaucoup d'entre vous connaissent des gens du monde entier. Je serais surpris que vous entendiez autre chose que l'inquiétude : Est-ce que tout va bien ? La démocratie va-t-elle perdurer?
Et à partir de ces dommages institutionnels, nous voyons apparaître la méfiance et la division au sein de notre propre peuple.
Je suis ici pour vous le dire : Nous perdons ces institutions de notre gouvernement à nos risques et périls. Et j'ai toujours été clair : la démocratie n'est pas une question partisane. C'est une question américaine. (…) La démocratie devrait unir tous les Américains, quelle que soit leur affiliation politique.
Or, il se passe actuellement quelque chose de dangereux en Amérique. Il existe un mouvement extrémiste qui ne partage pas les convictions fondamentales de notre démocratie : le mouvement MAGA [extrémistes de droite trumpistes].
Tous les républicains, et même la majorité d'entre eux, n'adhèrent pas à l'idéologie extrémiste de MAGA. Je le sais parce que j'ai pu travailler avec des républicains tout au long de ma carrière. Mais il ne fait aucun doute que le parti républicain d'aujourd'hui est dirigé et intimidé par les extrémistes républicains MAGA. Leur programme extrême, s'il était mis en œuvre, modifierait fondamentalement les institutions de la démocratie américaine telle que nous la connaissons.
Mes amis, ils ne cachent pas leurs attaques. Ils les promeuvent ouvertement - en attaquant la presse libre comme l'ennemi du peuple, en attaquant l'État de droit comme un obstacle, en fomentant la suppression d'électeurs et la subversion des élections.
Avez-vous jamais pensé que nous aurions des débats au cours de l'année - étape de vos carrières où l'interdiction des livres - l'interdiction des livres et l'enterrement de l'histoire ?
Les extrémistes du Congrès sont plus déterminés à fermer le gouvernement, à mettre le feu aux poudres qu'à laisser les affaires du peuple se faire.
Notre armée américaine - et ce n'est pas une hyperbole, je le répète depuis deux ans - est la plus puissante de l'histoire du monde. Pas seulement la plus forte du monde, mais de toute l'histoire du monde. Elle est la plus diversifiée et la plus puissante de l'histoire du monde. Et l'opposition l'accuse d'être faible et «réveillée».
Un homme de l'Alabama bloque la promotion de tous ces officiers, de centaines d'entre eux.
Franchement, ces extrémistes n'ont aucune idée de ce dont ils parlent. Ils mettent en avant une notion que l'ancien président défait a exprimée lorsqu'il était en fonction et qui, selon lui, ne s'applique qu'à lui. Et c'est une notion dangereuse : Ce président est au-dessus de la loi et son pouvoir n'est pas limité.
M. Trump affirme que la Constitution lui donne, je cite, «le droit de faire ce qu'il veut en tant que président», fin de citation. Je n'ai jamais entendu un président dire cela en plaisantant. Il n'est pas guidé par la Constitution ni par le service commun et la décence envers nos concitoyens américains, mais par la vengeance et la vindicte.
Nous voyons les gros titres. Je cite, «une expansion radicale du pouvoir présidentiel». Leur objectif est de, je cite, «modifier l'équilibre des pouvoirs en augmentant l'autorité du président sur chaque partie du gouvernement fédéral», fin de citation.
Que comptent-ils faire une fois qu'ils auront érodé l'ordre constitutionnel des freins et contrepoids et de la séparation des pouvoirs ? Limiter l'indépendance des agences fédérales et les placer sous la coupe d'un président ? Donner au président le pouvoir de refuser de dépenser l'argent que le Congrès a alloué s'il n'aime pas ce pour quoi il est dépensé ? Il ne s'agit pas d'un veto - s'il n'aime pas ce pour quoi l'argent est dépensé, il est là. Se débarrasser de protections de longue date pour les fonctionnaires ?
Rappelez-vous ce qu'il a fait en quittant ses fonctions : Il a imposé une nouvelle chose, le Service civil, mais il a ensuite imposé un nouveau calendrier. «L'annexe F», c'est ainsi qu'on l'appelle. Ces fonctionnaires devaient jurer fidélité au président, et non à la Constitution. Il n'était pas nécessaire qu'ils bénéficient d'une quelconque protection, et le président pouvait les licencier en bloc s'il le souhaitait, parce qu'ils ne bénéficiaient d'aucune protection de la fonction publique. C'est l'une des premières choses dont je me suis débarrassé lorsque je suis devenu président.
Considérez ces citations comme de véritables citations de MAGA - le mouvement MAGA. Citation : «Je suis votre rétribution». «Égorger» les fonctionnaires pour les remplacer par des copains politiques extrémistes. Les extrémistes du MAGA proclament leur soutien aux forces de l'ordre pour ensuite dire, citation: «Nous devons détruire le FBI.»
Il ne s'agit pas d'une seule personne. Il s'agit de l'élément de contrôle du parti républicain de la Chambre des représentants.
Blanchir les attaques du 6 janvier en qualifiant les coups de lance et les piétinements de la police de - je cite – «discours politique légitime».
Auriez-vous pensé un jour entendre les dirigeants des partis politiques des États-Unis d'Amérique parler de la sorte ? S'emparer du pouvoir, le concentrer, tenter d'en abuser, purger et emballer les institutions clés, cracher des théories de conspiration, répandre des mensonges pour le profit et le pouvoir afin de diviser l'Amérique de toutes les manières possibles, inciter à la violence contre ceux qui risquent leur vie pour assurer la sécurité de l'Amérique, s'attaquer à l'âme même de ce que nous sommes en tant qu'Américains.
Cette menace MAGA est une menace pour la brique et le mortier de nos institutions démocratiques. Mais c'est aussi une menace pour le caractère de notre nation et ce qui donne vie à notre Constitution, ce qui nous lie en tant qu'Américains dans une cause commune.
Rien de tout cela n'est surprenant. Ils ont déjà essayé de gouverner de cette manière. Et Dieu merci, ils ont échoué.
Mais ils n'ont pas abandonné. Il suffit de regarder ces derniers jours : leurs accusations contre - de trahison - de trahison contre le principal nouveau réseau - - réseau d'information parce qu'ils n'aiment pas sa couverture. Je ne sais pas ce que je dirais de Fox si cela devenait la règle.
Je plaisante, mais pensez-y.
Demain, j'aurai l'honneur de superviser le changement de responsabilités du président de l'état-major interarmées des États-Unis, qui passera d'un véritable héros et patriote, le général Mark Milley, à un autre, le général CQ Brown - tous deux - tous deux des leaders déterminants de notre époque.
Et pourtant, voici ce que vous entendez de la part des extrémistes du MAGA à propos du général patriote qui prend sa retraite et qui honore son serment à la Constitution : je cite, c'est «un traître», fin de citation. Citation, «Autrefois, la punition aurait été la mort».
Nous sommes aux États-Unis d'Amérique. Et même si je ne crois pas que la majorité des républicains pensent cela, le silence est assourdissant. Le silence est assourdissant.
Pratiquement aucun républicain n'a dénoncé ces déclarations odieuses, tout comme ils regardent un sénateur MAGA bloquer outrageusement - au lieu de cela - les promotions de centaines de hauts gradés de l'armée et affecter non seulement ces gradés, mais aussi leurs familles, leurs enfants.
Les extrémistes du MAGA prétendent soutenir nos troupes, mais ils nuisent à la préparation militaire, au leadership, au moral des troupes, en gelant les salaires et en laissant les familles des militaires dans l'incertitude.
Tout comme ils ont détourné le regard lorsque l'ancien président défait a refusé de se recueillir dans un cimetière américain près de Paris, qualifiant les militaires américains enterrés là - et je suis allé dans ce cimetière - de «nuls» et de «perdants», entre guillemets.
Je n'invente rien. Je sais que nous avons tous essayé de ne pas nous en souvenir, mais c'est ce qu'il a dit. Il a traité les militaires de «nuls» et de «perdants». (…)
Les extrémistes MAGA de tout le pays ont clairement fait connaître leur position. Le défi pour le reste de l'Amérique - pour la majorité des Américains - est donc de clarifier notre position.
Croyons-nous encore en la Constitution ? Croyons-nous à la décence et au respect élémentaires ? Le pays tout entier devrait honnêtement se demander - et je le pense sincèrement - ce qu'il veut et comprendre les menaces qui pèsent sur notre démocratie.
Je crois fermement que la caractéristique déterminante de notre démocratie est notre Constitution.
Je crois en la séparation des pouvoirs et en l'équilibre des pouvoirs, je crois que le débat et le désaccord ne mènent pas à la désunion.
Je crois en des élections libres et équitables et en un transfert pacifique du pouvoir.
Je pense qu'il n'y a pas de place en Amérique - aucune, aucune, aucune - pour la violence politique. Nous devons dénoncer la haine, et non l'encourager.
De l'autre côté de l'allée, de l'autre côté du pays, je vois des compatriotes américains, pas des ennemis mortels. Nous sommes une grande nation parce que nous sommes un bon peuple qui croit en l'honneur, la décence et le respect.
J'ai réussi à faire adopter la loi sur les infrastructures. Elle représente plus de mille milliards de dollars. Jusqu'à présent, la majeure partie de cette somme est allée à des États rouges qui n'ont pas voté pour moi. Parce que je représente tous les - non, je suis sérieux. Je représente tous les Américains. Partout où le besoin se fait sentir.
Et je crois que chaque président devrait être un président pour tous les Américains. Utiliser la fonction de président pour unir la nation, respecter le devoir de s'occuper de tous les Américains.
J'ai fait de mon mieux, et je suis sûr que je n'ai pas répondu aux critères que vous voulez tous que je remplisse. Mais j'ai fait de mon mieux pour répondre aux normes les plus élevées, que vous ayez voté pour moi ou non. Car c'est cela le travail : apporter de la lumière, pas de la chaleur ; s'assurer que la démocratie fonctionne pour tout le monde ; savoir que nous sommes une nation aux possibilités illimitées, pleine de sagesse et de décence - une nation tournée vers l'avenir.
J'ai passé plus de temps avec Xi Jinpinp que n'importe quel leader mondial. J'ai passé soixante-huit heures seul avec lui, moi et un interprète.  J'ai parcouru 17 000 miles avec lui, ici et en Chine. Sur le plateau tibétain, il s'est tourné vers moi et m'a demandé: «Pouvez-vous me définir l'Amérique?» Et j'étais très sérieux. J'ai répondu: «Oui, en un mot : possibilités».
En Amérique, nous croyons que tout est possible si nous essayons. Tout ce que nous faisons ensemble, nous pouvons le faire.
Nous avons connu des temps difficiles ces dernières années, et je suis fier des progrès que nous avons accomplis en tant que pays. Mais ce n'est pas à moi ni à mon administration que revient le mérite de ces progrès. Les véritables héros de cette histoire, c'est vous, le peuple américain. Et ce n'est pas une hyperbole.
C'est pourquoi je vous demande, que vous soyez démocrate, républicain ou indépendant, de faire passer la préservation de notre démocratie avant tout le reste. Faites passer notre pays en premier.
Ces dernières années, nous pouvons et devons être fiers de la démocratie américaine, fiers de ce que nous avons pu conserver. Nous ne pouvons pas considérer la démocratie comme acquise.
Lorsque vous étiez au lycée ou à l'université, si vous suiviez des cours de sciences politiques, on vous disait que chaque génération devait protéger la démocratie. J'avais l'habitude de penser que ce n'était qu'un dicton. Mais me voici, en tant que président des États-Unis d'Amérique, en train de faire ce discours sur ma crainte de voir la démocratie s'affaiblir.
Chaque génération doit être vigilante.
Vous savez, vers la fin de ma campagne au Sénat, j'ai convaincu Strom Thurmond de voter en faveur de la loi sur les droits civiques - ce n'est pas une blague - et je me suis dit: «Eh bien, vous pouvez - vous pouvez vaincre la haine».
On ne peut pas la vaincre. On se contente de l'enterrer. Mais lorsque quelqu'un vient soulever le rocher et y insuffler un peu d'oxygène, il revient en force. Il revient en force.
Nous devrions tous nous en souvenir : Les démocraties n'ont pas besoin de mourir au bout d'un fusil. Elles peuvent mourir lorsque les gens se taisent, lorsqu'ils ne se lèvent pas ou ne condamnent pas les menaces qui pèsent sur la démocratie, lorsque les gens sont prêts à renoncer à ce qu'ils ont de plus précieux parce qu'ils se sentent frustrés, désillusionnés, fatigués, aliénés. Je comprends. Je comprends vraiment. Je comprends.
Malgré tous ses défauts, la démocratie américaine reste la meilleure voie vers la prospérité, les possibilités, le progrès, le fair-play, l'égalité.
Et la démocratie a besoin de nous tous, dans tous les grands partis. Vous êtes importants. Et, encore une fois, je n'essaie pas d'être gentil. Vous comptez - vous tous dans cet auditorium - parce que l'histoire et le bon sens nous disent que nous pouvons changer les choses en adhérant à notre Constitution et à nos institutions démocratiques.
Notre tâche - la tâche sacrée de notre époque - est de veiller à ce qu'elles changent non pas pour le pire, mais pour le meilleur. Que la démocratie survive et prospère, et non qu'elle soit écrasée par un mouvement plus intéressé par le pouvoir que par les principes. Cela dépend de nous, le peuple américain.
À mon avis, plus les gens voteront, plus la nation entière s'engagera, plus notre démocratie sera forte.
La réponse aux menaces auxquelles nous sommes confrontés est donc l'engagement. Il ne s'agit pas de rester sur la touche ; il s'agit de créer des coalitions et des communautés, de nous rappeler qu'une nette majorité d'entre nous croit en notre démocratie et est prête à la protéger.
Je n'ai jamais été aussi optimiste qu'aujourd'hui quant aux chances de l'Amérique en matière de politique intérieure et étrangère. Je le pense vraiment. Voir des jeunes - une centaine de milliers d'étudiants dans cette université et dans toute l'Amérique - c'est la génération la plus douée, la plus tolérante, la plus talentueuse et la mieux éduquée de l'histoire américaine. (…)
Je l'ai déjà dit : Nous sommes à un point d'inflexion de notre histoire. C'est l'un de ces moments qui ne se produit pas seulement une fois toutes les plusieurs générations, mais toutes les huit ou neuf générations, où les décisions prises dans le court laps de temps que nous vivons actuellement vont déterminer le cours de ce pays et du monde pour les six ou sept prochaines années.
Ainsi, vous, moi, chaque Américain qui s'engage à préserver notre démocratie et nos protections constitutionnelles, nous portons une responsabilité particulière. Nous devons défendre les valeurs américaines ancrées dans la Constitution et la Déclaration d'indépendance, car nous savons que les extrémistes du MAGA ont déjà prouvé qu'ils ne le feraient pas
Madeleine Albright a écrit un livre dans lequel elle dit que nous sommes la «nation essentielle». C'est vrai. Et je pense que vous l'avez senti à l'étranger. Dans n'importe quelle pièce où j'entre et quels que soient les chefs d'État avec lesquels je me trouve, tout s'arrête. Pas à cause de Joe Biden, mais parce que je suis le président des États-Unis d'Amérique.
Nous sommes la nation essentielle. Nous sommes la nation essentielle. Le reste du monde nous regarde, nous devons donc défendre notre Constitution, nos institutions démocratiques, car les extrémistes du MAGA ont clairement fait savoir qu'ils ne le feraient pas.
L'histoire nous regarde. Le monde nous regarde. Et surtout, nos enfants et nos petits-enfants nous tiendront pour responsables.
Permettez-moi donc de conclure sur ce point. Dans trois ans, nous commémorerons le 250e anniversaire de la signature de la Déclaration d'indépendance - un moment non seulement consacré à notre passé, célébrant tout ce que nous avons fait, mais aussi à l'avenir, à tout ce que nous pouvons encore être.
Imaginez ce moment et posez la question suivante : que voulons-nous être ? Le moment est venu de continuer à choisir et à défendre une cause sacrée de la démocratie américaine.
Je sais que nous pouvons faire face à ce moment. John savait que nous pouvions affronter ce moment. Il croyait, comme tant de patriotes avant lui, que le caractère est le destin de nos vies et de la vie de cette nation. Il croyait en nous. (…)
N'oubliez pas que l'âme de l'Amérique dépend de l'âme de tous les Américains - comment nous choisissons de voir notre nation, comment nous choisissons de nous voir nous-mêmes, comment nous choisissons de diriger non seulement par l'exemple de notre pouvoir, mais par le pouvoir de notre exemple.
Alors, n'abandonnons jamais. Ne nous cachons jamais de l'histoire. Faisons l'histoire.
Si nous le faisons, nous aurons accompli notre devoir envers notre pays et envers les autres. Les générations futures diront que nous avons gardé la foi.
Nous aurons prouvé que, malgré toutes ses imperfections, l'Amérique est toujours un lieu de possibilités, un phare pour le monde, une promesse réalisée - où le pouvoir réside à jamais dans «nous, le peuple».
C'est notre âme. C'est ce que nous sommes vraiment. C'est ce que nous devons toujours être.
Et c'est pourquoi je n'ai jamais été aussi optimiste quant à l'avenir de l'Amérique. Nous devons simplement nous rappeler qui nous sommes.
Nous sommes les États-Unis d'Amérique. Il n'y a rien qui dépasse notre capacité lorsque nous agissons ensemble.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)
> Les femmes enceintes doivent avoir accès aux soins médicaux d'urgence auxquels elles ont droit en vertu de la loi fédérale. Cependant, la nuit dernière, le neuvième circuit a bloqué l'ordonnance d'un juge fédéral qui protégeait les femmes ayant besoin de soins médicaux d'urgence contre l'interdiction extrême et dangereuse de l'avortement dans l'Idaho. La décision du neuvième circuit met en péril la santé des femmes en menaçant les médecins de poursuites pour avoir prodigué des soins d'urgence.
L'administration Biden-Harris est profondément préoccupée par cette décision. Dans l'Idaho et dans d'autres États du pays, beaucoup trop de femmes subissent les conséquences dévastatrices d'une prise en charge tardive, qui menace leur santé et leur vie.
Le président et moi-même ne cesserons jamais de lutter pour les droits génésiques. Le Congrès doit adopter un projet de loi qui rétablisse les protections de Roe v. Wade dans la législation fédérale.

 

♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants)
> [Shutdown] Les républicains extrémistes ont capitulé. Toutes les politiques d'extrême droite ont été retirées du projet de loi sur les dépenses de la Chambre des représentants. Le peuple américain a gagné. (...) Nous avons empêché les républicains extrémistes d’empêcher l’Etat de fonctionner et de nuire au peuple américain.

> Les extrémistes de droite gaspillent le temps et l'argent des contribuables dans une enquête illégitime de destitution [de Joe Biden]. Pourquoi? Ils n'ont pas l'intention d'améliorer la vie des Américains ordinaires.

> Il semble que la conduite contraire à l'éthique des extrémistes de droite siégeant à la Cour suprême n'ait pas de limite.

> Les démocrates de la Chambre des représentants construisent une économie saine.Les extrémistes reçoivent des ordres de l'insurrectionniste en chef [Donald Trump].

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> Joe Biden connaît l'importance des syndicats. C'est pourquoi il a rejoint hier le piquet de grève de l'UAW. À l'heure actuelle, les syndicats de tout le pays continuent de défendre les droits des travailleurs américains, et ils méritent notre soutien. L'accord conclu cette semaine avec la WGA est un exemple de ce qui est possible. Continuez.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
>[Shutdown] Qui paie le prix lorsque les républicains extrémistes de la Chambre des représentants refusent de financer l’Etat? Les enfants et les familles, pour commencer.

 

● Royaume Uni

♦ Liberal democrats
> Le peuple britannique a désespérément besoin d'espoir. Les Britanniques ont désespérément besoin de changement. Le peuple britannique a désespérément besoin d'un accord équitable. Et c'est nous qui pouvons faire en sorte que cela se produise. Alors, mettons-nous au travail !

> Partout où l'on se tourne, la Grande-Bretagne est en panne. Les passagers sont confrontés à des retards inacceptables et paient le prix d'années de sous-investissement des conservateurs dans le secteur ferroviaire.

> La suppression de l'allocation de chauffage en hiver serait une gifle pour les retraités qui devront faire face à des factures d'énergie exorbitantes cet hiver. Rishi Sunak doit vivre sur une autre planète s'il pense que c'est la réponse aux problèmes du pays.

Les retraités ne doivent pas payer le prix de l'effondrement de l'économie par le parti conservateur. Les libéraux démocrates doubleraient l'allocation de chauffage d'hiver afin d'offrir une aide supplémentaire aux retraités, financée par une taxe exceptionnelle sur les géants du pétrole et du gaz.

> Le gouvernement conservateur a détruit l'économie et en fait payer le prix au public. C'est le même parti qui avait promis de ne pas augmenter les impôts des citoyens et qui, aujourd'hui, taxe les familles au nez et à la barbe des contribuables. Les ministres ont accordé des réductions d'impôts aux grandes banques, n'ont pas comblé les lacunes de l'impôt sur les bénéfices exceptionnels des géants du pétrole et du gaz et ont gaspillé des sommes astronomiques dans des contrats PPE douteux. D'autres promesses vides des conservateurs ne pourront pas réparer ces dégâts. Les citoyens en ont tout simplement assez de ce gouvernement.

 

● Suisse
♦ Le Centre

> Depuis 1996, les primes d’assurance-maladie ont plus que doublées. Si vous aussi vous souhaitez stopper l’explosion des primes d’assurance-maladie, votez pour Le Centre le 22 octobre. Car ensemble, nous pouvons stopper l'explosion des coûts !

> [Communiqué: «Suisse-EU : Le Centre attend des avancées concrètes!»
Le Centre a pris acte du rapport sur l’état actuel des relations Suisse – EU. Nous saluons le fait que le Conseil fédéral considère la voie bilatérale comme la solution la plus avantageuse. Le Centre constate cependant que les réponses aux principales revendications qu’il a émises depuis longtemps restent encore en suspens. Le Centre attend du Conseil fédéral qu’îl finalise rapidement une base commune en vue des négociations avec l’EU, des avancées concrètes pour garantir le niveau des salaires et protéger nos institutions sociales, ainsi que la réintégration rapide aux programmes de recherche (Horizon) et de formation (Erasmus+).  
Grâce à son ouverture sur le monde, à la diversité de sa population, à sa fiabilité et à sa souveraineté, la Suisse a atteint un haut niveau de prospérité qui doit être préservé. Dans cette optique, la Suisse doit défendre ses intérêts avec fermeté, tout en restant un partenaire fiable. Il est dans l’intérêt de la Suisse de stabiliser ses relations avec l’UE, qui est notre principal partenaire commercial, et avec lequel nous partageons également des valeurs essentielles comme l’Etat de droit, la démocratie et le respect des libertés individuelles. Nous voulons une coopération forte et stable avec l’Union européenne basée sur la poursuite de la voie bilatérale qui a fait ses preuves et qui a été confirmée en votations à plusieurs reprises au cours des 2O dernières années.  
Une défense pragmatique des intérêts de la Suisse basée sur le développement d’accords sectoriels   
Le Centre demande d’exploiter les marges de manœuvre existantes pour remettre les relations avec l’UE sur des bases solides. La reprise dynamique du droit ainsi que du règlement des différends représentent un potentiel de développement des accords sectoriels existants pour négocier des solutions nouvelles et pragmatiques. « Le Conseil fédéral doit définir, pour chaque accord sectoriel, les domaines dans lesquels une reprise dynamique du droit et un mécanisme de règlement des différends peuvent être envisagés. Nous avons besoin de règles claires, contraignantes et concrètes », explique le conseiller aux Etats et Vice-président du Centre Suisse Charles Juillard.  
La protection du niveau des salaires et de nos institutions sociales demeure l’enjeu majeur  
Les défis sociaux posés par la libre circulation des personnes sont au cœur de nos préoccupations. La protection du niveau des salaires, de nos institutions sociales, ainsi que les fondements de notre politique migratoire demeure l’enjeu central dans les négociations avec l’UE. Pour Le Centre, il est essentiel que l’accord sur la libre circulation des personnes soit exclu d’une reprise dynamique du droit et d’un règlement des différends par la Cour européenne de justice. Nous demandons que le Conseil fédéral démontre que la protection du niveau des salaires, de nos assurances sociales, ainsi que les principes de notre politique migratoire peuvent être garantis, notamment au moyen de clauses de sauvegarde. «Un échec dans le domaine de la protection sociale pourrait mener à une augmentation des tensions au sein de la société et nuire gravement à la cohésion de la Suisse», poursuit Charles Juillard.   
Le consensus entre les partenaires sociaux est la condition préalable au succès des négociations  
La raison décisive de l’échec de l’accord-cadre réside dans la rupture du partenariat social par le Conseil fédéral à l’été 2018. Si la Suisse veut progresser dans le dossier de l’UE, le consensus du partenariat social doit être rétabli en politique intérieure. Le succès des négociations dépend avant tout d’un consensus interne entre les partenaires sociaux sur la protection des salaires et des institutions sociales ! C’est la condition préalable à toute avancée dans le dossier européen, car sans consensus les négociations n’auront aucune chance de remporter l’adhésion du peuple.  
Des contreparties concrètes de la part de Bruxelles  
Pour autant, nous attendons de l’Union européenne une approche constructive avec des contreparties concrètes. Nous demandons également au Conseil fédéral que les négociations soient menées dans le cadre d’un paquet de négociations, en évitant toute approche d’adaptations juridiques anticipées et unilatérales de la Suisse.  Il faut aussi des contreparties contraignantes de la part de l’UE. “La Suisse doit obtenir à nouveau sans délai un accès libre et non discriminatoire aux programmes de coopération dans les domaines de la recherche (Horizon), de formation (Erasmus+) et de la culture”, explique la conseillère nationale et membre de la présidence, Marie-France Roth Pasquier. La question de la reconnaissance d’équivalences dans les domaines financiers et industriels doit également trouver rapidement une voie de sortie favorable dans l’intérêt de nos entreprises. 

 

Parti libéral-radical

> [Communiqué: «Coûts de la santé : agir maintenant»]
Face à l’augmentation des coûts de la santé, le PLR propose une alternative crédible pour payer moins de primes.
Les primes augmenteront, en moyenne, de 8,7%. En plus de douze ans de gestion socialiste de la santé à Berne et dans de nombreux cantons, le constat est éloquent : les coûts ont continué d’augmenter et de nombreuses prestations ont été ajoutées au catalogue de base avec pour conséquence d’accélérer la hausse des primes. Le PLR s’est engagé durant la législature pour faire baisser les coûts et offrir une réelle alternative avec son modèle d’assurance budget.
Après douze ans de gestion socialiste de la santé, le conseiller fédéral et président de la confédération Alain Berset a annoncé aujourd’hui que les primes augmenteront en moyenne de 8,7%. Même si nous possédons un excellent système de santé, il faut être clair : il s’agit d’un lourd échec. Avec les années, le système de santé a intégré énormément de prestations et est devenu gargantuesque. Ainsi et logiquement les coûts ont augmenté et par conséquent les primes. Il s’agit d’un aveu d’échec d’une politique socialiste et sans réelle recette pour freiner la hausse des coûts de la santé.
Des solutions libérales au lieu d’une étatisation du système de santé
Fort de ce constat, le PLR propose un modèle permettant de faire baisser les primes sans pour autant péjorer la qualité des soins. En effet, ce modèle d’assurance « budget », sur base volontaire, permettrait de payer jusqu’à 25% de primes en moins et ne restreindrait pas la liberté de choix. Ce modèle, salué par des économistes de la santé, contribue à réduire les coûts sans compromettre ni la qualité, ni la solidarité. Certains éléments du modèle, comme la conclusion de contrats pluriannuels, seront traités et non combattus cette semaine lors de la session, preuve si besoin est que nos propositions sont pragmatiques et trouvent des majorités. Il est également nécessaire de renforcer la concurrence et la numérisation du système de santé.
Socialistes aux commandes, les primes augmentent
Depuis quelques mois les autres partis articulent des propositions sans pour autant s’attaquer au cœur du problème : la hausse des coûts. On entend du côté du PS plus de redistribution, (c’est bien connu l’argent pousse sur les arbres), plus d’étatisation du système (c’est bien connu l’Etat est un bien meilleur gestionnaire que le privé). Du côté du Centre, on préfère des vagues concepts théoriques sans pour autant dire ce qu’ils veulent (c’est bien connu la théorie c’est efficace). A aucun moment le centre-gauche ne s’attaque au nœud du problème : les coûts. Elle préfère faire ce qu’elle fait de mieux : étatiser au maximum et dépenser les deniers publics en subventions, en augmentant ainsi les impôts. Le PLR s’y opposera avec conviction et s’engagera pour un système de santé de qualité accessible à tous.

 

Philippe Nantermod, (vice-président)
> [Opinion: «La solution du PS pour réduire les impôts est absurde»]
Les socialistes sont fantastiques. A chaque problème, à chaque défi, à chaque souci, une solution unique. L’impôt. Ce n’est d’ailleurs pas moi qui le dis, mais Cédric Wermuth, leur président, dans un tweet valant prix Nobel de littérature.
Soit. Et comme la même solution s’applique à tout, le même remède nous est servi pour les primes maladie. Quand il s’agit de faire les poches des citoyens, les socialistes font preuve d’une capacité d’innovation qui nous fait trop souvent défaut.
La solution est un jeu d’enfant. On multiplie l’impôt fédéral direct par 342%. Voilà, c’est tout. Imbéciles que nous sommes de n’y avoir pas pensé plus tôt. Bien sûr, la clientèle du Parti socialiste (PS), ceux qui ne paient pas d’impôts et aspirent à n’en jamais payer, n’acquittera plus de prime maladie du tout. La majorité verra même sa facture diminuer, la belle affaire. C’est tellement magique que le correspondant du «Temps» à Berne sautille de joie en découvrant le projet.
C’est carrément Noël en octobre. Avec ce système, le PS se réjouit de pouvoir augmenter les coûts de la santé en gaspillant les 5 milliards de francs actuellement réservés aux subsides. Pour quoi faire? Peu importe. Cinq milliards de plus, c’est chouette, non? Je n’invente rien, vous avez bien lu: les socialistes estiment qu’une part de la solution actuelle est… d’augmenter les coûts de la santé.
Bientôt une révolution prolétarienne?
Mais alors, quelle est la formule magique? La progressivité monstrueuse de l’impôt, bien entendu. Les très hauts revenus qui appartiennent de toute manière au camp du mal, seront châtiés à merci. Avec la proposition du PS, pour que nous ne payions plus de prime maladie, le taux moyen maximal de l’impôt sur le revenu atteindra 70% en Suisse pour les plus riches. Petit joueur, la France, et son taux maximal de 45%, deviendra un paradis fiscal, et c’est au galop que nous irons en enfer.
A l’approche des élections, le PS vire du rose au rouge et nous proposera peut-être la révolution prolétarienne. Pas certain que les hauts revenus restent parmi nous, mais c’est un autre débat. Et dans l’élan du grand partage communautaire, on pourra toujours compléter le programme en engageant quelques tchékistes qui sauront décourager les plus avares de fuir vers des cieux plus cléments.
Ma foi, peut-être que ce ne sont que de riches contribuables qui passeront à la caisse. Forcément méprisables. Toute promesse électorale peut bien être prise sur leur compte, de toute manière trop garni. Une question demeure: un salaud de riche devenu pauvre à force d’une redistribution trop vorace, reste-t-il un salaud, ou passe-t-il, habillé de la vertu de précarité, du bon côté de l’Histoire? C’est malheureusement le destin des pays qui ont trop longtemps embrassé le socialisme.
> Disons qu'une prise de sang pour le cholestérol coûte 50 francs, et que le labo qui l'analyse donne 10 francs au médecin qui l'a prescrite. Déjà, elle coûte 10 francs trop cher. Mais c'est aussi voler le système de santé, et c'est illicite! (…)
Cela pousse les médecins à prescrire la même analyse quatre fois. C’est du détournement inacceptable de l’argent des assurés et encourage le gaspillage dans la santé. (…)
Mais là, il ne sert à rien d'envoyer des hommes munis d'appareils photo, comme dans le cadre de la surveillance d'un assuré supposément invalide qui va faire un footing. Sur la base de soupçons, on pourrait contacter le laboratoire et discuter de comment confondre les suspects.
Dans un système privé, le prix des analyses dépendrait ainsi du volume. Ce qui coûte cher, c'est le matériel, amorti à partir d'un certain stade. Un tarif maximum serait fixé par le Conseil fédéral, et en dessous, les assureurs négocieraient avec les laboratoires. (..)
Les analyses sont faites par des machines, qui sont partout les mêmes, plus par un laborantin qui prépare sa solution. Le volume crée la quantité. Si vous vous faites opérer du genou, vous choisirez naturellement un hôpital spécialisé. Même pour économiser 10 francs, aucune assurance n'a intérêt à ce qu'une analyse soit mal faite et qu'un problème de santé empire.

> Deux ans de gestion socialiste de la santé, 12% d'augmentation de ma prime cette année. J'espère que je pourrai souscrire à une assurance budget, pour une vraie concurrence sur les prix et la fin de la course à l'élargissement du catalogue des soins.

 

 

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