mardi 9 mai 2017

Actualités du Centre. Axe central: le ralliement logique de Valls à Macron

Manuel Valls & Emmanuel Macron
Au micro de RTL, Manuel Valls a indiqué qu’il voulait rejoindre la nouvelle majorité présidentielle et se présenter aux législatives sous cette étiquette et non celle de «République en marche», la nouvelle appellation d’En marche! comme il a été dit.
Car, dans ses propos si l’ancien premier ministre a expliqué: «Je serai candidat de la majorité présidentielle et je souhaite m'inscrire dans ce mouvement», il ne veut pas quitter le Parti socialiste.
Ainsi, s’il estime que le PS tel qu’il est aujourd’hui «est mort (…), est derrière nous, pas son histoire et ses valeurs, mais il doit se dépasser», il n’a nullement l’intention de ne plus en être membre en posant cette question:
«Le PS va exclure un ancien premier ministre qui a toujours été loyal ? Sans jamais exclure ou se poser la question de ceux qui votaient contre des lois de finances ou préparaient des motions de défiance?»
Ce ralliement de Manuel Valls a Emmanuel Macron dont on rappelle qu’il a appelé à voter pour lui dès le premier tour de la présidentielle a évidemment un sens éminemment politique et, surtout, n’a rien à voir avec de l’opportunisme politicien.
Car Manuel Valls comme Emmanuel Macron mais aussi Alain Juppé, par exemple, font partie de l’axe central qui a vocation à gouverner la France et dont les personnalités qui l’incarnent, partagent, non seulement, les mêmes valeurs, mais également la même vision humaniste, progressiste et réformiste.
De plus, le projet d’Emmanuel Macron était celui de Manuel Valls, celui que ce dernier voulait porter dans les cinq ans qui viennent, sans doute dans l’opposition à un président de droite, comme cela aurait du se passer sans la défaite de Juppé à la primaire LR ou le crash de Fillon lors du premier tour.
Mais la météorite Macron a changé la donne en «piquant» littéralement ce projet à un Valls qui, encore premier ministre de Hollande à l’époque, ne pouvait aller aussi loin dans la transgression.
Néanmoins, on n’a pas oublié que Manuel Valls s’était positionné comme un socialiste libéral puis, après qu’Emmanuel Macron se soit présenté comme un social-libéral, comme un social-réformiste afin de se distinguer de son ancien ministre de l’Economie et de son entreprise.
Et même si les deux hommes avaient paru en froid, Valls n’a pas hésité une seconde à soutenir Macron après sa défaite à la primaire du PS, marquant ainsi sans aucune ambigüité sa proximité politique avec lui.


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