vendredi 22 avril 2022

La quotidienne centriste du 21 avril 2022. En 2017, Macron avait sauvé la démocratie française et la mission est aujourd’hui la même

Dans un relativisme qui frise l’irresponsabilité quand ce n’est pas une coupable proximité, nombre de médias tentent de faire accroire que Le Pen serait une candidate comme une autre, tout au moins, dans la sphère démocratique.

C’est non seulement une coupable contre-vérité mais une faute lourde pour la démocratie en France.

Le clan Le Pen depuis son apparition a eu au moins une constante: sa détestation de la démocratie républicaine et de ses valeurs humanistes.

Au fil des ans et des élections, comme tout populiste démagogue, ses représentants ont varié dans leur stratégie pour convaincre les Français avec comme autres constantes, la pratique du mensonge et l’attisement de la haine, cette dernière étant leur premier fonds de commerce.

Au lieu d’être l’épiphénomène espéré, la montée de l’extrême-droite a été continuelle ces quarante dernières années avec, parfois, des paliers ou des replis momentanés.

Mais depuis presque dix ans, elle s’est refaite une santé qui l’amène aux portes du pouvoir qui, heureusement, jusqu’à présent ne se sont pas ouvertes à leur profit.

En 2017, la menace était réelle avec une Droite qui était déjà dans la division et une Gauche déjà très amochée.

Et il faut le rappeler à tous ceux qui l’ont oublié, la victoire d’Emmanuel Macron a sûrement barré la route de l’Elysée à sa candidate.

Cinq ans après, nous sommes exactement dans la même configuration.

On pourrait noircir des pages pour expliquer les raisons qui, d’ailleurs, ne sont pas propres à la France pour la majorité d’entre elles.

Et donc seule une victoire du président sortant nous sauvera d’une prise du pouvoir par l’extrême-droite.

La réalité est celle-ci et doit déterminer le choix de chacun sans que personne n’ait d’excuse pour celui qu’il va faire dimanche parce que tout est connu, tout est su.

Alors, oui, en élisant Emmanuel Macron nous ferons une nouvelle fois barrage à l’aventurisme du clan Le Pen.

Mais, dès le 24 avril, après 20 heures, s’il est victorieux, il faudra sérieusement réfléchir pour que ce cas de figure ne se reproduise en faisant en sorte que jamais plus un représentant de l’extrêrme-droite ne parvienne au second tour d’une élection présidentielle.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

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