dimanche 25 juin 2023

Propos centristes. France – Immigration / Aviation / Protéger les forêts / Poutine-Prigojine / Réforme de l’Union européenne / Ukraine dans l’UE / Elargissement de la majorité présidentielle/ lutte contre les extrêmes / Pacte financier et climatique / Réindustrialisation…

Voici une sélection, ce 25 juin 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Au Salon du Bourget j’ai rappelé notre double objectif : réussir notre réindustrialisation et répondre à l’impératif de décarbonation. L’aviation doit s’ancrer dans la transition écologique : nous développons l’avion du futur bas carbone et la production de carburant durable.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> À Mayotte, les résultats sont là :
- 47 chefs de bande interpellés sur les 57 identifiés.
- 662 interpellations au total.
- 264 bangas détruits et les familles relogées dans des conditions dignes.
- les flux entrants d’immigration illégale divisés par 3.
> [Opération Wuambushu à Mayotte] Les résultats sont là. Ce que nous obtenons à Mayotte, c'est la réussite de la volonté politique. Souvenez-vous des discours défaitistes d'hier, comme si une sorte de fatalité frappait Mayotte. L'action voulue par le président de la République, et que je suis fier de porter, réinscrit ce territoire dans un cercle vertueux et abat, un à un, les obstacles qui se dressaient, diplomatiques, juridiques, techniques. Le bilan s'améliore dans la lutte contre la délinquance, contre l'immigration irrégulière et l'habitat insalubre. Mayotte est un archipel magnifique et les Mahorais ont le droit, comme tous les Français, de vivre en sécurité. (…)
Nous avons actuellement 1800 policiers et gendarmes en action sur cette île. Les violences contre les personnes ont été réduites de 22 %. Les cambriolages, les vols, les atteintes aux biens, de manière générale, ont diminué de 28 %. Surtout, sur les 57 chefs de bandes identifiés au départ, 47 ont été arrêtés et présentés devant la justice.
Pas moins de 662 interpellations ont été réalisées dans le vivier criminel. Je veux d'ailleurs saluer le travail du garde des Sceaux, qui a envoyé à Mayotte 7 magistrats et 7 greffiers supplémentaires, pour porter les dossiers. De nombreuses peines de prison ferme sont tombées : 47 passeurs et 14 auteurs de troubles à l'ordre public ont déjà été condamnés. Depuis le début de l'année, 61 délinquants ont été aussi transférés dans les prisons de La Réunion ou de métropole. (…)
Grâce au travail du préfet, que je salue pour son courage, nous avons déjà pu procéder à 264 destructions de bangas, ces bidonvilles de tôle. Notre objectif est de parvenir à la destruction d'un millier de logements insalubres d'ici à la fin de l'année. Ce sont des opérations délicates qui nécessitent un traitement social et des relogements pour les familles. Je le redis, le maintien des bidonvilles, c'est la solution inhumaine. Les raser permet de développer à la place du logement social digne de ce nom et de vrais projets économiques et éducatifs. Comme à Longoni, où la première opération de lutte contre l'habitat insalubre a permis de lancer enfin le lycée des métiers du bâtiment, dont ont tant besoin les jeunes Mahorais pour se former. (…)
Nous allons continuer à injecter des moyens. En laissant une imposante force de sécurité de plus d'un millier d'hommes et femmes. Deux nouvelles brigades de gendarmerie vont émerger, nous renforçons les antennes du Raid et du GIGN sur place. Nous disposerons de onze intercepteurs pour stopper les kwassas-kwassas, ces bateaux utilisés par les passeurs de migrants. Pour la première fois depuis trente ans, nous avons divisé par trois les flux entrants de clandestins avec 20 kwassas-kwassas en quinze jours contre soixante auparavant, notamment grâce au travail des armées.
Le temps de surveillance aérienne, de jour comme de nuit, a été doublé, pour passer de 600 heures à 1200 heures par an. Nous achetons un drone maritime, quasi militaire, pour surveiller les côtes. Nous allons créer 50 places de rétention administrative supplémentaires (actuellement 250 places sur l'île). Et nous avons augmenté de presque 50 % les effectifs de la préfecture dédiés à la lutte contre l'immigration irrégulière. (…)
Nous avons réussi à rétablir - après des jours difficiles, c'est vrai – la relation de confiance avec les autorités comoriennes et nous les remercions très sincèrement. Les Comores reprennent 100 % des personnes irrégulières que nous leur présentons. Et puis, avec leur aide, nous avons divisé par trois la noria des kwassas. Nous aimerions avoir la même relation de respect et de confiance avec les autres pays. Il y a aussi des ressortissants des pays de l'Afrique des Grands Lacs, toute proche, du Sri Lanka ou de Colombie. En 2022, 25 000 personnes, soit 70 % des OQTF signifiées, ont été effectivement expulsées de Mayotte.
Je pense que l'on connaîtra, en 2023, une année record. Puisque le flux entrant baisse, pour la première fois, je pense que nous allons inverser le cours de la démographique dans l'archipel.

> Les deux présidents, Emmanuel Macron et Azali Assoumani, se sont beaucoup parlé. J'ai reçu le ministre de l'Intérieur des Comores et nous avons pu leur démontrer que nous agissions bien dans l'État de droit, en respectant la souveraineté des Comores. Nous avons aussi amélioré notre processus d'accueil des immigrés légaux, puisque les Comoriens sont évidemment les bienvenus à Mayotte, s'ils respectent nos lois et nos règles, ce que font l'immense majorité d'entre eux.

> [Aides allouées aux Comores par la France] Il y a deux types d'aides. L'un relève de l'aide au développement et dépend du Quai d'Orsay, de l'ordre de 150 millions d'euros sur trois ans, mais seule une petite partie a été versée. L'autre canal de contributions consiste en des aides budgétaires de coopération de mon ministère (près d'1 M€ en 2023, deux fois plus qu'en 2022) pour la prévention des départs vers Mayotte depuis les Comores. C'est une action évidemment essentielle.
Nous aidons les garde-côtes comoriens à retenir les départs, ce qui demande de la formation. Nous leur fournissons aussi des aides matérielles pour réaliser cette mission, en carburant notamment. Enfin, des personnels du ministère de l'Intérieur français sont placés aux Comores auprès de notre ambassadeur. Nous remercions les Comores pour leurs actions.

> Plusieurs pistes sont à examiner pour aider les Mahorais à juguler l'afflux de mineurs isolés. Nous discutons avec le président du conseil départemental de Mayotte pour que l'État reprenne la compétence autour de l'enfance. Cela nous permettra de mieux lutter, par exemple, contre les reconnaissances de paternité abusives. Des complicités existent dans la population locale pour faciliter l'immigration illégale, y compris de la part d'élus. Il faut un changement sur le droit du sol à Mayotte.

> Le phénomène El Niño provoque une sécheresse extrêmement forte. La situation sera difficile en attendant la saison des pluies. Je viens à Mayotte avec un préfet spécialement chargé de la problématique de l'eau, pour renforcer l'équipe en place. J'y annoncerai le blocage des prix de l'eau pour stopper l'inflation sur les bouteilles à partir du 15 juillet prochain. Nous devons augmenter nos capacités de production en eau, par des usines de dessalement notamment, et je remercie Jean-François Carenco et le sénateur Thani Mohamed Soilihi pour leur travail.

> Je constate que le responsable de LFI à Mayotte soutient l'opération. C'est là la différence entre les LFI des bureaux parisiens et ceux de Mamoudzou. Trop peu de responsables politiques nationaux s'intéressent à Mayotte. Je remercie les deux députés, Estelle Youssouffa et Mansour Kamardine, qui ne soutiennent pas le gouvernement, mais qui appuient notre action localement. Quand on est de gauche, on devrait soutenir une opération qui consiste à en finir avec les délinquants qui empêchent les enfants d'aller à l'école, aux soignants de se rendre à l'hôpital, qui obligent les pompiers à procéder à des accouchements dans les bangas. Quand on est de gauche, on devrait vouloir en finir avec l'habitat insalubre. La sécurité des plus pauvres, le relogement dans des conditions dignes et l'accès à l'école devraient préoccuper la gauche. Il me semble avoir plus de conscience de gauche qu'eux.

> [Nouvelle loi immigration] Nous avons déjà des outils pour travailler et j'essaie de les utiliser. Nous démontrons à Mayotte que nous sommes enfin en train d'inverser la courbe migratoire. Dans le reste du pays, nous expulsons 20 % de plus par rapport à la même période de l'année dernière. Malgré nos difficultés avec les pays du Maghreb. L'application des OQTF s'améliore, les places de rétention ont été augmentées. Nous sommes sur la bonne voie.
Ce qui ne m'empêche pas de dire qu'une nouvelle loi est nécessaire. En particulier pour mettre fin à la multiplication des recours, responsables de la trop longue application des procédures, qui empêche le retour dans leur pays de ceux qui doivent quitter notre sol. (…)
Le président de la République et la première ministre souhaitent que ce texte soit discuté au lendemain des élections sénatoriales. Le gouvernement propose de reprendre le texte tel qu'il avait été discuté et amendé par la commission des lois du Sénat. J'ai échangé sur ce sujet avec le président Larcher.
[Dissolution des Soulèvements de la Terre»*]Ce n'est pas la première fois qu'un groupement de fait est dissous. Nous avons déjà visé l'ultragauche, l'ultradroite et des islamistes. Et le Conseil d'État a validé ces dissolutions. Le fait que les dits « Soulèvements de la terre » ne soient pas une association constituée n'est pas un argument recevable pour nous empêcher d'agir contre un collectif qui menace l'ordre public. On ne peut pas à la fois se réjouir quand le Conseil d'État condamne l'État pour inaction climatique et ensuite se détourner des décisions de la justice administrative quand des manifestations sont interdites. Je le dis aussi à l'égard d'élus de la NUPES… Ces actions rendent une image très négative de l'écologie qui est un grand combat. J'observe un débat surprenant qui consiste à penser que les atteintes aux biens ne seraient pas graves. Que la destruction des biens privés serait acceptable… Ce n'est pas la définition de l'État de droit. Le droit à la sûreté et le respect de la propriété sont des droits de l'Homme.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> L'Etat continuera à accompagner la transition écologique et numérique par la formation et les aides à la requalification. Les compétences sont une clef pour la compétitivité et la souveraineté industrielle.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Le dynamisme de la filière aéronautique nous le devons aussi à l’excellence des formations au sein de nos lycées professionnels pour former nos générations futures à ces métiers.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Le changement climatique impacte lourdement nos forêts. Nous ne pouvons plus attendre. Le sujet du renouvellement forestier et de l’adaptation de nos forêts est donc central. Face à cet enjeu, le Gouvernement a pris des mesures concrètes :
- Dans le cadre du budget 2023, une augmentation de 10 M€ a été attribuée à l'ONF. Ce financement supplémentaire vise à renforcer son rôle essentiel dans la Défense des Forêts Contre les Incendies.
- Dans le cadre du programme « France 2030 », déploiement d’une nouvelle enveloppe de 150 M€ pour le renouvellement forestier.
- Nous avons lancé par ailleurs un appel à manifestation d’intérêt doté de 20M€. Il vise à stimuler les investissements dans des technologies respectueuses de l’environnement, afin de réduire la pénibilité et les risques inhérents aux métiers de la forêt. Nous sommes aux côtés des acteurs de la filière. Préserver la forêt, c’est lutter contre le réchauffement climatique, c’est préserver notre avenir.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Le programme Territoires d’industrie est le fer de lance de la réindustrialisation partout sur le territoire. En associant industriels, élus, pouvoirs publics, il permet d’accompagner notre tissu industriel dans les grandes transformations et, en particulier, dans la transition écologique. La nouvelle carte des Territoires d’industrie marque une étape importante vers un programme toujours plus ambitieux et qui répond aux enjeux du territoire.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Les pays les plus touchés par le dérèglement climatique sont aussi les plus pauvres. A l’initiative d’Emmanuel Macron, le Sommet de Paris ouvre la voie d’une réforme du système financier mondial, plus solidaire et plus efficace.

> Conseil national de l’industrie réuni autour d’Elisabeth Borne avec un double objectif : continuer la réindustrialisation de notre pays et répondre à l’impératif de la décarbonation. Nous avons toutes les cartes en main pour devenir leader de l’industrie verte en Europe.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> La situation parlementaire aujourd’hui ne nous a pas empêché d'avancer : en 1 an, on a adopté 60 lois essentielles. La politique, c'est de prendre des réformes nécessaires pour le pays, même quand elles sont impopulaires.

> Le combat contre l'extrême-droite est un combat absolu. En résorbant le chômage, en améliorant nos services publics, en remettant des usines dans le pays, on le combat. Plutôt que de passer notre temps à spéculer sur la suite : battons l'extrême-droite.

> On est en train de se diriger vers une société du plein emploi : le taux de chômage n'a jamais été aussi bas et nous en créons constamment de nouveaux. La preuve, 60 000 emplois sont disponibles sur le site http://choisirleservicepublic.gouv.fr

> Accès à l'emploi des apprentis en situation de handicap
- Qualité de vie et conditions de travail
- Informations aux agents sur leurs droits
Nous avons avec les employeurs et les représentants syndicaux acté de nouvelles décisions importantes pour faire avancer la fonction publique.

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> La sécheresse nous menace. Mais s’adapter pour protéger l'eau, c'est possible ! Je l'ai vu à Pranles, où collectivités et préfecture ont uni leurs forces pour identifier les fuites en temps réel. L’État soutiendra ceux qui agissent. Notre objectif d’ici 2030 : 10% d’économies !

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> 33 textes, depuis un an, ont été votés. Simplement trois en utilisant le 49.3, tous les autres en allant chercher des majorités plus larges.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Au-delà du développement de l’innovation de rupture, déjà soutenu via le programme France 2030, il est essentiel de préserver et de moderniser nos outils de production plus traditionnels, pour offrir à nos compatriotes des perspectives dans l’industrie au sein de leurs bassins de vie. C’est tout le sens du programme Territoires d’industrie, dont la nouvelle phase va permettre d’accélérer la réindustrialisation de notre pays, en valorisant le potentiel industriel de tous nos territoires. L’Etat, les collectivités locales et les entreprises vont œuvrer de concert pour faire de la France une nouvelle Nation industrielle.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Avec Emmanuel Macron, nous voulons remettre l'innovation française au centre du jeu. Nous ne laisserons pas les nouveaux développements technologiques aux seules mains d'intérêts étrangers, qui nous enfermeraient dans des décennies de dépendance.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> 25 000 emplois à pourvoir dans l’aéronautique et de belles carrières pour les jeunes qui veulent s’engager dans cette industrie innovante. Les 88 PME du GIFAS recrutent. Continuons de faciliter l’accès à l’emploi pour ces entreprises qui font rayonner nos savoir-faire.

> [Partage de la valeur] La transposition de l’accord interprofessionnel permettra de mieux associer les salariés des plus petites structures à la richesse créée par leur entreprise.

> Pour lutter contre l’inflation alimentaire et protéger le pouvoir d’achat, nous devons agir collectivement.

 

Olivier Becht (ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger)
> j’ai officialisé la participation de la France au Fonds pêche à hauteur de 1M€. C’est un mécanisme essentiel pour soutenir une gestion de la pêche plus durable dans les pays en développement!

> La Suisse abrite la plus importante communauté d’expatriés français au monde, tout comme la France accueille la plus grande communauté expatriée suisse. Avec environ 200.000 Français établis en Suisse et autant de Suisses en France, nous partageons des vies et des destins communs. Notre communauté compte d’ailleurs 40% de binationaux.
Cette intensité s’illustre ensuite par nos échanges économiques, en particulier l’intérêt croissant des investisseurs suisses pour la France et celui des investisseurs français pour la Suisse
.
Enfin, cette intensité s’illustre par la qualité des échanges et des coopérations franco-suisses. Les projets de partenariat entre laboratoires de recherche, les échanges culturels, autour de la promotion de la francophonie notamment, sont nombreux et dynamiques. Je n’oublie pas le domaine de la santé, dans lequel la coopération est également très étroite: elle l’a été tout au long de la crise du Covid-19, et encore récemment après l’attaque au couteau à Annecy.

> Nous expérimenterons l’année prochaine au Canada et au Portugal la dématérialisation complète du renouvellement de passeport, sans nécessité de passer physiquement au consulat. À terme, si l’expérimentation donne satisfaction, l’objectif est d’appliquer cette solution au monde entier.

> En Suisse, 5 écoles et lycées font partie de notre vaste réseau d’enseignement français à l’étranger: à Genève, Lausanne, Zurich, Berne et Bâle. Ce réseau est une spécificité de l’action de la France à l’étranger, que très peu de pays partagent. Il permet à la fois de scolariser les enfants de nos concitoyens établis à l’étranger et d’exercer une véritable action d’influence.
Ce réseau est aujourd’hui le plus vaste au monde, avec 566 établissements qui ont accueilli plus de 380’000 élèves à la rentrée de l’automne dernier, dans 139 pays. On y dispense des formations qui sont reconnues partout.
Avec d’autres acteurs, comme les
Alliances françaises et l’Institut français, le réseau de l’enseignement français à l’étranger participe à l’influence culturelle française, au rayonnement de notre culture et au développement de la francophonie. Ce soft power est essentiel dans les temps troublés que nous vivons. Certaines puissances tentent d’imposer des systèmes de valeurs à l’opposé des nôtres. Nous voulons promouvoir, par la culture et le savoir, des valeurs de paix et d’humanisme, qui sont d’ailleurs des valeurs que nous partageons avec nos voisins et amis suisses.

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)

> l’aide au financement du permis de conduire de 500€, que nous avons mis en place pour les apprentis, est désormais étendue à tous les lycéens professionnels !

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> [Vacances d'été] On va annoncer des baisses de tarif sur les trains Intercités, qui viseront tous les usagers. On doit aller sur un pass attractif sur l'ensemble des trains du quotidien.

> [TGV Lyon-Turin] On va aller jusqu'au bout de ce projet.

> [Billet de train illimité comme en Allemagne] On est en train d’y travailler, c’est ce qu’on est en train de faire (…) On peut avoir notre offre française à nous.

> [Soulèvement de la terre] Ils vont bien au-delà du simple droit de manifester.

> [Ristourne sur les autoroutes] On peut en bénéficier très facilement et massivement.

> [Contrôle technique des deux-roues] Cette mesure est justifiée et proportionnée. On surveillera le prix, il faut de la concurrence. (…) Il faut que ça soit le moins pénalisant. On se bat pour que ça soit autour d'une cinquantaine d'euros

> [Permis de conduire à 17 ans] On renforce la formation, on sera intraitable sur les comportements dangereux.

> [Prime à la conversion] On prend aussi des mesures de soutien. La prime à la conversion, on va l'augmenter massivement, jusqu'à 6.000 euros.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> En cette Journée nationale des Sapeurs-pompiers (24 juin), rendons hommage à ceux qui bravent tous les dangers pour nous secourir. À nos valeureux soldats du feu, symboles de courage et de dévouement, pour protéger nos vies. Reconnaissance de la Nation !

 

Agnès Firmin Le Bodo (ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé)
> D'ici 2030 notre pays comptera 20 millions de personnes de plus de 60 ans. Le maintien des capacités fonctionnelles des personnes âgées est fondamentale pour prévenir la dépendance aux soins.

> Nous devons continuer à travailler pour aller encore plus loin dans la transformation du système de santé vers plus de travail en équipe avec tous les professionnels de santé.

> Le don d'organes et la greffe sauvent des milliers de vies tous les ans. En 2022, ce sont 5 494 greffes qui ont été réalisées.

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)

> Au cœur de nos territoires, l’industrie est un vecteur de développement économique, de maintien d’activité et d’attractivité. Territoires d’industrie assure en ce sens un développement équilibré de nos territoires. La nouvelle phase du programme permettra de renforcer cette politique de réindustrialisation ambitieuse et ancrée localement .

 

Hervé Berville (secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> [Réchauffement climatique] Il faut renforcer la science, s'adapter, anticiper, décarboner les secteurs, préserver les habitats, investir dans la politique climatique. Nous le faisons depuis 10 ans maintenant, il faut continuer et accélérer.

> Nous devons protéger les grands fonds marins, ce sont des éléments clés pour réguler le climat et pour la biodiversité globale de notre planète. L'opposition à l'exploitation minière des fonds marins constitue le combat du siècle.

> Au sommet pour un nouveau pacte financier, la France rappelle l’ambition mondiale indispensable de la COP15 d’atteindre 30% des mers et terres protégées en 2030. Pour y arriver nous mettons en commun des ressources, des connaissances et accélérons la mise en œuvre du traité BBNJ.

> Le Sénat a adopté à l'unanimité la proposition de loi de lutte contre le dumping social sur le transmanche. Ce texte va améliorer rapidement les conditions de travail des marins et renforcer la sécurité du transport maritime sur toutes les façades maritimes.

 

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative)
> Au moment de ma prise de fonction, l’ensemble des acteurs m’ont dit à quel point ils s'étaient mobilisés autour de la coalition Pact For Impact et avec le GSEF  pour porter cette diplomatie de l’économie sociale et solidaire au niveau onusien.
C’est une vraie difficulté de faire comprendre ce modèle d'entreprendre aux Anglo-saxons. Pour ces derniers, c’est soit profit ou non-profit. Le modèle sans actionnaires, avec des engagements sur la gouvernance, etc., c’est peu habituel. Cette résolution permet justement de donner de la visibilité et promouvoir l’approche de la France en la matière. C’est la raison pour laquelle je me suis déplacée avec de grandes structures comme des acteurs mutualistes et des financeurs de l’ESS comme Google via leur fonds à impact. (…)
Il y a maintenant une définition commune de l’ESS, à l'international, qui s’appuie sur la nôtre. Nous avons réussi à obtenir un vote à l’unanimité de tous les pays, y compris anglo-saxons. Il s’agit de la reconnaissance internationale de l’ESS comme contributrice aux objectifs de développement durable. 
Ce mardi 20 juin, avec la secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Europe, Chrysoula Zacharopoulou, nous avons mobilisé un grand conseil du développement dédié à l’économie sociale et solidaire où nous avons annoncé que la France allait mettre en place des experts techniques internationaux dédiés à la mise en place de cadres légaux spécifiques à l’économie sociale et solidaire.
L’AFD est très engagée en soutien de l’ESS et aura bientôt mobilisé 1 milliard d’euros pour les entreprises sociales et inclusives, avec un focus particulier sur celles favorisant l’égalité femmes-hommes  

> La commission Europe et international du Conseil supérieur de l’ESS travaille avec mon ministère et les équipes du commissaire européen Thierry Breton pour faire adopter la recommandation-cadre du conseil sur l’ESS afin de créer les conditions favorables à la coopération, à l'entrepreneuriat, au financement et à la croissance des entreprises de l'économie sociale et solidaire. 
Nous souhaitons être concrets sur ce que nous promouvons, en termes de création d’emplois de qualité, une économie non localisable, un soutien à l'innovation et l’inclusion sociale, pour embarquer avec nous, tous les pays européens. Nous allons organiser un grand rendez-vous à l’automne, à Saint-Sébastien en Espagne, avec l’ensemble des ministres de l’ESS.

> [Partenariat avec la Banque des Territoires] Ce partenariat inédit vise à soutenir, à hauteur de 100 millions d’euros par an sur trois ans, soit 300 millions au total, la croissance de l’ESS et de l’innovation sociale. Cette convention commune pérennise notre soutien au DLA (Dispositif Local d'Accompagnement) et au contrat à impact social, par exemple. 
Dans les AMI (Appels à Manifestations d’Intérêts) de France 2030, nous allons intégrer, dans le cahier des charges, l’économie sociale et solidaire. Au total, quatre AMI ont été identifiés comme pertinents pour l’ESS. C’est le cas de «Compétences et Métiers d'avenir», qui est sur des sujets de formation et d’insertion, doté de 2,5 milliards d’euros. Nous allons également intégrer les CRESS dans tous les comités régionaux stratégiques de France 2030, le grand plan d’investissement pour l’économie de demain doté de 54 milliards au total. Au niveau régional, cela représente 700 millions d’euros. Les crédits étant territorialisés, c’est dans ces instances que les CRESS pourront identifier les projets des acteurs de l’ESS et faire le lien. Avec la BPI nous avons aussi un projet de convention pour que la banque puisse aider à concrétiser les projets de l’ESS. 

> Je ne veux pas à tout prix faire une loi pour faire une loi. À la lecture de ce rapport, il ne me semble pas nécessaire de modifier l’article 1 de la loi Hamon. C’est ma position en tant que ministre. Il apparaît comme structurant et faisant consensus parmi une majorité des acteurs. 
J’entends les demandes de faire évoluer certaines dispositions. Sans rouvrir la loi de 2014, cela pourra se faire par des véhicules législatifs adaptés, un projet de loi par un ministre ou une proposition de loi portée par un député. C’est d’ailleurs le cas d'une proposition de loi qui pourrait permettre de porter les mesures de simplifications de la vie associative avant l’automne. 
Le rapport conclut que cette loi est toujours le socle idéal et adapté pour défendre à la fois le commun et les spécificités de chaque acteur et chaque famille. Il existe de nombreux enjeux à relever pour assurer la montée en puissance de l’ESS, mobiliser tous les moyens nécessaires et créer un élan interministériel. Autre point important débattu, la notion de l’utilité sociale que le rapporteur encourage à creuser. 
Plus globalement, je souhaite intégrer l’ensemble des enjeux soulignés à la nouvelle feuille de route que l’on présentera à l’automne. 

> Je vais charger la direction du Trésor d'instruire le cadre du projet de loi de programmation. C’est un travail de longue haleine, il nous faut déjà cartographier les moyens publics versés en soutien aux acteurs de l’ESS, au-delà des crédits versés aux associations, il y a 33 périmètres ministériels mobilisés. Ce sont par exemple 7 milliards de subventions pour les associations et 4 milliards de dépenses fiscales. 
Je comprends la demande de visibilité sur les engagements de l’Etat. Il faudra donc planifier ces moyens sur plusieurs années, notamment en développant les CPO (Conventions pluriannuelles d’objectifs) des associations qui permet de pérenniser leur fonctionnement. 

> Je suis en lien permanent avec le Mouvement associatif, ils savent que nous n'abrogerons pas une loi votée au parlement. J’entends cependant les inquiétudes et je leur ai demandé de nous informer des cas précis. Il y en a eu et nous les avons traités. Nous avons édité un guide pratique, construit en lien étroit avec le ministère de l’Intérieur qui a la responsabilité du CER, pour aider ceux qui doivent l’appliquer à mieux comprendre et appréhender le dispositif. 

> J’ai la chance de travailler avec un écosystème à l’état d’esprit positif, l’ESS. Ce sont des entrepreneurs, des porteurs de projet, des structures qui se lèvent le matin pour rendre le monde meilleur, améliorer l’économie, leur impact sur l’écologie, l’emploi, le handicap. Ce n’est pas juste un modèle économique, c’est une philosophie de vie. Cet écosystème est très attaché à la coconstruction. 
Il existe des revendications très sérieuses portées par les différentes têtes de réseaux, le Mouvement associatif, ESS France, l’UDES, le Mouvement Impact France, le Labo de l’ESS etc… Les débats qui traversent le secteur sont riches et fondamentaux, même s’ils sont virulents, ils sont importants pour dire comment l’économie peut être meilleure et améliorer le monde de demain. 
L’ESS est une économie de pointe. Elle apporte des réponses à des questions que l’économie classique semble découvrir. Les écarts de salaires, la gouvernance, le partage de la valeur, la place des actionnaires agitent aujourd’hui les entreprises du CAC 40 ou du SBF 120 pour lesquelles l’ESS a déjà les réponses. 

 

Sonia Backès (secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)
> La formation continue constitue une porte d’entrée pour le phénomène sectaire. Dans un contexte d’engouement pour les pratiques de soins non conventionnelles, la Miviludes et l'Agence DPC renouvellent donc leur convention de partenariat. Soyons vigilants ensemble !

> L'éducation à l'information est un enjeu primordial. Face aux fake news qui menacent notre ordre républicain, il est urgent d'agir.

> La lutte contre le phénomène sectaire est une priorité. Mieux accompagner les victimes de dérives sectaires et punir plus fermement les gourous : c'est notre objectif !

> [Dissolution des Soulèvements de la Terre] Nous sommes dans un Etat de droit. Défendre une cause ou la modification d’une décision, c’est normal, mais procéder à des actions violentes, ce n’est pas le droit et, dans ce sens, le gouvernement agit!

> Dans un État de droit, aucune cause ne justifie d'encourager ou d'organiser des actes violents. En France, l'opposition d'idées a lieu à travers le débat démocratique et via les urnes. Non en s'attaquant aux hommes et aux biens.

> Deux personnes radicalisées projetant de passer à l'acte ont été interpelées par la DGSI. Félicitations aux services ! LOPMI, loi séparatisme, loi relative à la prévention d'actes terroristes : l'État se donne tous les moyens pour protéger les Français.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Gestion des fonds européens, Erasmus des apprentis, transition énergétique, Europe de la défense, des territoires à Strasbourg et Bruxelles, ensemble, nous changeons l’Europe !

> Nous sommes tous d’accord pour dire que nous devons aborder ce cycle d’élargissement d’une manière différente du précédent et que nous devons réformer nos institutions pour qu’elles soient adaptées à l’UE composée de nouveaux États membres . Nous ne pouvons pas procéder à un élargissement sans réformer l’UE .

>  Nous ne devrions pas avoir de tabous lorsqu’il s’agit de réformer  l’UE.

> Nous pouvons susciter beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme à l’égard d’une nouvelle Union élargie, qui fait également l’objet d’une réforme .

> La Pologne ne s’oppose pas à la réforme de l’UE. Elle n’a peut-être pas la même vision des réformes de l’UE que nous, mais elle ne s’y oppose pas.

> Réussir l’élargissement, c’est :
- pas d’élargissement au rabais. Nous aidons les candidats à faire les réformes nécessaires.
- un processus d’adhésion dynamique: des bénéfices attachés à ces réformes
- la réforme des politiques, du budget et des institutions

> La guerre en Ukraine et ses conséquences géostratégiques déstabilisent l’ensemble de notre voisinage : l’élargissement de l’UE est nécessaire pour préserver la paix sur notre continent.

> L’accord trouvé sur le Pacte européen asile et migration prévoit un mécanisme de solidarité entre États membres, qui laisse à leur discrétion la nature de cette solidarité. C’est une avancée non-négligeable qui permettra de prévenir les drames en mer.

 

Chrysoula Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> Un nouveau consensus pour la planète et les peuples, les progrès concrets, et surtout, une feuille de route claire pour accélérer notre action! Ce Sommet pour un nouveau pacte financier mondial a été un moment déterminant!

> Notre engagement envers les défis de la santé et du climat est le même: financer massivement les actions et tirer le meilleur parti du public et du privé.

> [Nouveau pacte financier] Endettement et vulnérabilité climatique forment un cercle vicieux. La France aux côtés de Grande-Bretagne et de la Barbade ont lancé un appel à suspendre le remboursement des dettes en cas de chocs climatique ou sanitaire !

 

Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> La première ministre Elisabeth Borne a annoncé de nouvelles mesures pour vous aider au quotidien, après plusieurs semaines de travail dans le cadre du CNR jeunesse.
17 ans : c’est l’âge à partir duquel vous allez pouvoir passer le permis à partir de janvier 2024. L’objectif : vous donner plus d’autonomie et de mobilité. Les lycéens professionnels vont bénéficier d’une aide de 500€ pour financer leur permis
Si vous êtes un jeune engagé entre 18 et 20 ans, vous allez bénéficier d’un pass valable un mois pour prendre le train gratuitement partout en France. C’est l’occasion de vivre de véritables aventures et de découvrir la richesse de notre territoire !
Nous allons rénover 12 000 logements universitaires et augmenter la bourse des étudiants d’Outre-Mer.
Il est important d’avoir les clés pour préparer l’avenir et ses défis. Ainsi, nous allons :
- Favoriser les temps d’orientation dès la 5e
- Renforcer l’éducation aux médias durant les cours d’EMC
- Former les jeunes à l’écologie via un socle commun à la fin du collège
Avec les
Rencontres jeunesse de Matignon nous faisons de la jeunesse notre priorité absolue. Ces mesures concrètes vont vous permettre de gagner en mobilité, en autonomie, de faire face aux défis du quotidien et de vous préparer à faire face à ceux de demain.

 

Patricia Mirallès (secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> Nous avons une dette envers nos soldats blessés : ils ont sacrifié leur corps et leur esprit pour une idée de la France pour notre liberté."

> Aux côtés de deux des derniers vétérans de la guerre de Corée, nous avons rendu hommage ce matin aux volontaires du bataillon français de l’ONU et aux victimes de la guerre de Corée. Pour que cette mémoire vive.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> LFI et RN sont tous les deux dans la radicalité. Je les combat tous les deux. (…) Je ne fais pas d’équations mathématiques avec les groupes politiques. Les extrêmes, je les combats avec résolution mais pas pour les mêmes raisons !

> Je regrette qu'il n'y ait pas davantage de référendums.

> J'aimerais, si cela était constitutionnellement possible, un référendum sur la fin de vie. Car cela induit un débat et une réflexion de la société toute entière. C'est une question qui nous concerne tous !

> Les majorités texte par texte ça marche et ça me va bien.

> La participation de parlementaires à des manifestations interdites me choque. Car un parlementaire qui fait la loi, qui vote la loi, ne peut pas être le premier à l'enfreindre ouvertement ! (…) s'il veut être observateur, il ne doit pas porter son écharpe tricolore.

> [Soulèvements de la terre] Ce ne sont pas des terroristes mais leur dissolution est parfaitement justifiée et nécessaire.

> [Ukraine] L'Assemblée nationale a un rôle diplomatique à jouer pour porter la voix de la France.

> [Poutine-Prigojine] Cela montre à quel point la situation est instable, grave et préoccupante pour nous tous (...) nous devons affirmer notre soutien à l'Ukraine.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le quinquennat n’est pas bloqué, il n’y a ni crise institutionnelle, ni crise politique. À nous de poursuivre pour continuer à changer concrètement la vie des Français. Ce sera ça notre bilan.

> On doit continuer à tendre la main. Parce que c'est notre responsabilité au sein de la majorité. Quitte à ce que l’on nous la refuse.

> A force de chercher la respectabilité à tout prix, les députés RN sont devenus invisibles. Que retient-on de leurs idées ? On retient qu’ils se tiennent bien et qu’ils portent une cravate.

> On a prouvé qu’on pouvait trouver des majorités de projets. Mais ce qui compte c’est ce que l’on vote et ce qui change le quotidien des Français. C’est ça notre bilan.
> Notre première année ne se résume pas à la réforme des retraites. Oui nous avons fait une réforme courageuse et nécessaire. On a montré que nous avions la détermination et le courage de la faire adopter. Qu’aurait-on dit si finalement nous l’avions abandonnée? Le quinquennat n’est pas bloqué, il n’y a ni crise institutionnelle, ni crise politique. À nous d’avancer: réarmement des services publics, éducation, santé, autorité, planification écologique, lutte contre toutes les formes de violence…

 

Prisca Thévenot (députée, porte-parole)
> Sur le sujet de l'immigration, la position de la majorité est très claire : Fermeté sur nos frontières, fermeté sur nos valeurs.
>
Vous avez vu les réactions d’un certain nombre d’élus de la France insoumise par rapport au tweet de Sophie Binet [défendant un responsable de la CGT aux propos antisémites]? Certaines en riaient, d’autres essayaient de défendre. Je pense qu’aujourd’hui on le voit de façon très claire et nette, il y a un sujet d’antisémitisme et de propos antisémites au sein de LFI. (…) C’est inacceptable et intolérable.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> [Poutine-Prigojine] La situation évolue d’heure en heure en Russie et nul ne sait à quoi ces événements aboutiront. Mais espérons que cela accélère la fin de la guerre brutale menée par la Russie en Ukraine et les souffrances du peuple ukrainien !

> Il y a surtout de la détermination à résister. On sent bien que ce conflit est difficile, même si l’Ukraine est très soutenue, notamment par les Européens et la France. Les Ukrainiens savent que c’est un combat qui durera. Et cela doit nous amener à nous interroger sur la meilleure manière de mettre en œuvre un soutien durable au peuple ukrainien et à sa résistance. (…)
Il y a de l’inquiétude pour l’avenir, oui, on sent bien que ce conflit est difficile, que le rapport de force reste déséquilibré, même si l’Ukraine est très soutenue. On perçoit que c’est un combat qui durera. Et cela doit nous amener à nous interroger sur la meilleure manière de mettre en œuvre un soutien durable au peuple ukrainien et à sa résistance.

> Les Ukrainiens, par le combat acharné qu’ils mènent pour la liberté et la démocratie, sont déjà membres de cœur de notre Union. L’Ukraine est candidate et sa candidature a été acceptée. On est en train de la traiter de manière accélérée. Dans quels délais, c’est trop tôt pour le dire, mais nous les aidons à se préparer et à accélérer cette phase. Bien qu’elle soit en guerre, on constate des progrès qui sont quotidiens, à Kiev. Le gouvernement ukrainien, et c’est son honneur et celui du président Zelensky, a le courage de mener des réformes difficiles en temps de guerre pour être en conformité avec les critères et les standards qui sont les nôtres. Il y a une volonté clairement affichée par les Européens comme par les Ukrainiens, c’est que cette adhésion ne se fasse pas au rabais.

> Je rappelle que le président Zelensky a demandé l’adhésion de l’Ukraine à l’UE quelques jours seulement après l’invasion russe de son territoire. Très rapidement, le statut de pays candidat leur a été octroyé. Depuis plusieurs mois, au parlement de la Rada, ils mènent une série de réformes pour faire en sorte que les critères d’accès, qui doivent permettre l’ouverture formelle des négociations d’adhésion, soient remplis. J’ai eu l’occasion d’en parler lors de ma rencontre avec le président de la Rada Ruslan Stefanschuk : ils mènent toute une série de réformes sur l’Etat de droit, sur l’indépendance de la justice, la liberté des médias, sur la lutte contre la corruption. C’était un mal endémique, qui a rongé l’Ukraine de l’intérieur pendant longtemps. Sur tous ces points, des avancées sont en cours.

> Je crois que la volonté politique de l’administration Zelensky est telle que l’ancien monde peut apparaître révolu. On le vérifiera sur pièce à travers les réformes qui sont menées. Le drame qu’est en train de vivre le pays est en train de transformer en profondeur la société ukrainienne. Avec la volonté extrêmement claire de s’ancrer dans la famille européenne, dans la démocratie. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont attaqués. J’ai bon espoir que la page des années noires soit tournée avec cette guerre. Il faudra naturellement être vigilants, mais la volonté politique est très forte et irréversible. Ce qui a évolué sur les questions de l’élargissement, c’est le contexte géopolitique nouveau. Il s’agit d’accélérer.

> J’ai le sentiment qu’on ne peut pas procéder à un élargissement aussi important sans changer le mode de décision. On est dans une Europe à 27 qui sait réagir aux crises, on l’a constaté ces dernières années, mais qui a aussi de profondes lacunes. Si on veut être capables d’intégrer correctement l’Ukraine, et d’autres peut-être à suivre, il faut repenser toutes nos politiques historiques. La politique agricole commune, la politique de cohésion, le marché intérieur. Je crois que l’Europe de 2030, à plus de 30, sera une nouvelle union. Plus souveraine. Avec par exemple la fin de la règle de l’unanimité.

> Je crois que renoncer à l’unanimité dans l’UE n’est pas pour autant renoncer à notre souveraineté. C’est favoriser la prise de décision par compromis. Est-il acceptable d’être tributaire comme aujourd’hui d’un Victor Orban qui s’est opposé à la taxe sur les grandes sociétés, aux sanctions contre Moscou, qui a cherché à affaiblir le renforcement de l’Europe ? Nous aurons des grands choix politiques à faire, les Américains ou les Chinois sont capables de décider plus rapidement que nous. C’est un enjeu dans le monde d’aujourd’hui.

> Nous sommes prêts au dépassement. Nous tendons la main aux partis de gouvernement, à droite comme à gauche. Nous avons toujours appelé à renforcer les forces démocrates et républicaines d’où qu’elles viennent et nous continuerons à le faire. La majorité est prête à travailler avec toutes les bonnes volontés. Notre ADN, c’est précisément le dépassement des clivages. Contrairement à la petite musique qui a pu exister ces dernières semaines, la volonté de la majorité est de rester dans ce dépassement. Notre volonté est constante depuis 2017 : être capable de travailler avec les partis de gouvernement à la réussite du pays. Face aux défis historiques qui sont devant nous, rien ne serait pire que l’immobilisme politique.
Nous devrions tous avoir un objectif commun : travailler à la réussite du pays afin d’éviter que l’extrême droite n’accède au pouvoir. Ces partis doivent se poser la question suivante : souhaitent-ils participer à la réussite du pays ou veulent-ils rester des supplétifs des extrêmes ? Autrement dit, avec Les Républicains, la question au fond n’est pas de savoir si nous voulons ou non un accord avec eux, mais s’ils sont eux-mêmes en capacité de nouer cet accord. Si nous sommes prêts à travailler avec d’autres partis, encore faut-il que ceux qui sont dans les oppositions soient prêts à le faire. Ce matin, nous avons lancé aux formations politiques de gouvernement un appel solennel à la responsabilité et à la cohérence afin qu’elles travaillent avec nous à la réussite de la France et de l’Europe. Un accord politique se construit dans la clarté, dans la transparence et dans la cohérence. Nous lançons donc cet appel aux partis de gouvernement afin qu’ils dépassent leurs divisions internes et qu’ils s’inscrivent dans une majorité de projet.

> Je ne me pose pas la question en termes de droite et de gauche. À ce compte-là, nous avons aussi des convergences avec des partis qui viennent de la gauche. Il existe une gauche pro-européenne avec laquelle nous sommes capables de travailler et de nous rassembler. Ce matin, il y avait des personnalités originellement issues de la droite, et d’autres de la gauche qui ont fait le choix d’adhérer à ce qui fait le socle de la majorité : le dépassement. Les mauvaises polémiques qui peuvent exister sur un accord éventuel avec les uns ou les autres n’ont donc pas lieu d’être. Nous sommes prêts à travailler avec la droite et à la gauche, à condition de continuer à faire vivre ce dépassement et de ne pas s’enfermer dans un coup de barre à droite ou à gauche qui serait mortifère. Nous voulons rassembler au-delà des clivages et non pas nous enfermer dans un déséquilibre pour lequel, par ailleurs, les Français ne nous ont pas élus.

> Notre responsabilité, c’est de rester dans cette notion de dépassement, et donc ne pas se fermer de porte a priori. Tout accord se fait évidemment sur le respect de l’identité de chacun. La majorité ne va pas renier ce qu’elle est pour nouer un accord avec qui que ce soit, et, de la même manière, si l’on doit travailler avec des partis qui ne sont pas dans la majorité, personne ne va leur demander de renier ce qu’ils sont. Le plus important, c’est d’être capable de dépasser les antagonismes.

> Il y a un décalage très clair entre ce que sont les électeurs LR, qui veulent que l’on puisse travailler ensemble à la réussite du pays, et une partie des députés LR, qui restent dans des postures strictement partisanes, en décalage complet avec l’opinion. Notre responsabilité, en tant que majorité relative, c’est de faire avancer le pays. Qui dit majorité relative dit responsabilités absolues pour les oppositions. Il faut que les partis de gouvernement assument leurs responsabilités.

> Je suis contre le retour des clivages d’une manière générale : ils mènent à une impasse politique. Les Français, qui nous ont élus en 2017 et réélus en 2022, ont fait le choix de dépasser ces clivages. Il ne s’agit donc pas de les réinstaurer artificiellement. Je suis en revanche favorable à ce que la majorité, qui s’est construite sur un socle central, assume pleinement ce qu’elle est : un courant central de la vie politique. Je souhaite également que l’on arrête de se demander si l’on doit pencher d’un côté ou de l’autre. Par ailleurs, personne n’a jamais manqué de solidarité et personne n’a fait défaut au sein du groupe Renaissance et il faut que cela perdure. Ce qui compte, à la fin, c’est que tout le monde soit en soutien de notre action, surtout lorsque ça tangue.

> Des différences de sensibilités sur le sujet de l’immigration peuvent en effet exister. Nous proposons de faire tout ce que la droite n’a jamais eu le cran de proposer : le rétablissement de la double peine pour les étrangers condamnés, le conditionnement de la délivrance des titres de séjour au respect des valeurs de la République… De l’autre côté, nous proposons tout ce que la gauche n’a jamais eu le courage de faire : faciliter la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension, les formations sur la langue française, la lutte implacable contre les réseaux de passeurs, etc. Les Français ne veulent ni de surenchère bête et aveugle en matière migratoire ni d’angélisme ou de déni. Ce projet de loi sur l’immigration est non pas un texte d’équilibre, mais un texte nécessaire. Il est constitué de mesures plébiscitées par une majorité de Français. Nous avons l’opinion pour nous et nous avons le courage d’affronter la réalité.

> Depuis un an, la Première ministre a fait passer 33 textes, dont des réformes très importantes pour le pays, comme les retraites mais aussi sur le développement durable, le nucléaire ou le pouvoir d’achat. Elle a su à chaque fois trouver une majorité, dans un contexte pourtant difficile, avec beaucoup de courage.

 

Partrick Vignal (député)
> Notre société se déshumanise ! Principalement dans quartiers prioritaires de la ville (QPV) , réunion pour témoigner du quotidien de leurs habitants et du rôle qu'y joue la médiation sociale Un constat clair : nous devons remettre de l'humain dans ces territoires.

> Nous sommes sur le même mode que pour le changement de nom: nous partons du terrain. Avec 1 constat : la dégradation du lien social et le sentiment partagé par beaucoup de citoyens: l'abandon. Il faut remettre de l'humain. Vous avez plus qu'1 rôle à jouer vous avez un vrai métier.

> La médiation sociale :
- facteur de lien social et d'intégration qui restaure une communication entre personnes et facilite le besoin d'être reconnu par l'autre.
-facteur de tranquillité sociale qui permet la régulation des tensions, à la prévention et gestion des conflits et des incivilités

> Face au « chacun pour soi » un axe de médiation : la prévention dans les lieux sensibles : transports en commun et sites particuliers.

 

● Parti radical
> [Communiqué: 24 juin 2023 : Journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie]
En France, un animal domestique est abandonné par son propriétaire toutes les 2 minutes. Notre pays détient le triste record européen du nombre d’abandons d’animaux de compagnie.
Il s’agit pourtant là d’un délit passible de 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende.
Il est important que les futurs propriétaires prennent conscience que l’animal de compagnie est « un être vivant doué de sensibilité », dont le nourrissage et l’entretien ont un coût mais qui néanmoins apporte de la joie dans le foyer, atténue la solitude et diminue l’anxiété.
L’abandonner est un acte de cruauté.
A l’aube des départs en vacances d’été, période malheureusement propice aux abandons, et en cette journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie, le Parti radical présidé par Laurent Hénart :
- apporte tout son soutien aux associations de protection animale et aux refuges qui se mobilisent chaque jour dans la lutte contre les abandons et les maltraitances faites aux animaux et rappelle que les dons sont une part essentielle de leur financement (en 2021, 83% des ressources de la SPA provenaient de dons de particuliers),
- soutient le plan d’action du Ministère de l’agriculture qui a notamment permis la mise en place d’un certificat de sensibilisation pour toute adoption ou acquisition et qui vise à éduquer dès le plus jeune âge au bien-être animal,
- rappelle que l’identification de son animal est une obligation légale qui le protège. Or, en France, un chat sur deux n’est toujours pas identifié.
- demande la généralisation des lecteurs permettant le contrôle d’identification à toutes les personnes pouvant être amenées à en effectuer dans le cadre de leur métier (policiers, gendarmes, policiers municipaux, gardes des parcs et jardins, etc…).

> [Communiqué: «Adoption par les Députés du projet de loi renforçant les pouvoirs des douanes : le Parti radical se félicite de cette avancée consensuelle]
Le Parti radical se félicite de l’adoption par l’Assemblée nationale à l’unanimité et en première lecture, le mercredi 21 juin, du projet de loi réformant les pouvoirs et les moyens des douanes.
Afin de lutter contre les trafics, de nombreux outils juridiques, numériques et humains ont été développés.
« Nous ne pouvons que nous réjouir de l’arrivée d’une douane 2.0 dans la guerre à haute intensité menée contre les filières mafieuses. Au quotidien, les douaniers, aux côtés de la Gendarmerie et de la Police combattent ce fléau en amont, asséchant ainsi un trafic de stupéfiants devenu endémique ces dernières années » rappelle Marc Mutti, secrétaire national à la Sécurité du Parti radical.
Parmi les dispositifs adoptés : la réforme de la prérogative du droit de visite répondant à la demande de reformulation  du Conseil constitutionnel ou une répression renforcée des trafics illicites de tabacs.
Une réserve opérationnelle douanière est créée pour permettre à la douane de faire face à des situations d’urgence ou à des pics d’activité. Elle est formée de douaniers « retraités » et de volontaires qui devront avoir la nationalité française.
« Les 17 000 agents des douanes sont les garants de notre souveraineté économique. A ce titre, les Douanes sont un instrument de protection de la nation française absolument décisif » conclut Laurent Hénart, président du Parti radical. Le projet de loi doit désormais faire l’objet d’un accord entre députés et sénateurs, en vue d’une adoption définitive début juillet.
Pour mémoire, en 2022, les douanes ont saisi 104,08 tonnes de drogues, 649,1 de tonnes de tabac et cigarettes de contrebande et 11,53 millions d’articles de contrefaçon.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Face à l'agression russe, aux attaques cyniques et aux atrocités, l'Ukraine résiste courageusement. Le devoir de l'UE est de soutenir l'Ukraine dans la reconquête de ses territoires, de l'accompagner dans son processus d'intégration au-delà des progrès significatifs déjà accomplis, et de l'aider à reconstruire son pays dès maintenant.

 

Bernard Guetta

Pascal Canfin

Marie-Pierre Vedrenne
> Dans un monde de confrontation, l'Union européenne se doit de protéger son économie, ses industries et leur savoir-faire et bâtir avec plus de vigueur son « autonomie stratégique ». Voilà pourquoi, notre groupe se mobilise activement pour l'adoption d'une véritable stratégie de sécurité économique qui garantisse des conditions équitables pour nos infrastructures, nos entreprises et les Européens, et qui n'amplifie pas les dépendances critiques. Il faut donc saluer la publication de ce texte qui aborde enfin des questions telles que : les investissement sortants, la protection de nos exportations... Mais qui doit désormais faire l'objet d'un véritable débat.

 

Pierre Karleskind
> La décision italienne est monstrueuse, car elle revient tout simplement à retirer administrativement un enfant à l'un de ses parents pour des raisons d'homosexualité. Nous ne pouvons pas laisser les enfants être les victimes de cette ignoble croisade de l'extrême droite contre les familles arc-en-ciel.

 

Valérie Hayer
> On ne peut plus concevoir l’Europe de demain comme si rien ne s’était passé depuis 2021. Notre souveraineté et notre sécurité sont autant sous pression que nos budgets nationaux. Seule une utilisation intelligente de nos ressources et des nouvelles recettes permettront de redonner un souffle à l’Europe face aux menaces qui la guettent.

 

Max Orville
> Il nous reste 7 ans pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Notre message est clair : la mise en œuvre est bonne mais doit être accélérée. Pour leur succès, les ODD doivent devenir l’affaire de tous - secteurs public et privé, société civile, citoyens et porteurs de solutions innovantes. Ils doivent également constituer la boussole de toutes les politiques publiques européennes. Ensemble, assurons la prospérité de notre planète et l’épanouissement de nos populations.

 

 

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