mercredi 11 mai 2022

Propos centristes. France – Les 4 erreurs de Poutine en Ukraine / La Chine pour la souveraineté de l’Ukraine / Elections législatives / Sécheresse / Covid19: fin du port du masque dans les transports en commun…

Voici une sélection, ce 11 mai 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Ensemble, avec l'Allemagne, nous portons l'ambition d'une Europe plus forte, plus souveraine, plus unie et plus démocratique, à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés.

> En mars, nous avons lancé une initiative pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale. (…) J’ai redit mon engagement total. Nous continuons de mobiliser.

> Ce 10 mai est un jour de commémoration pour la Nation. Il nous rappelle notre Histoire et le combat mené pour abolir la traite et l'esclavage. Les 5 dernières années ont été jalonnées d’actes forts pour perpétuer cette mémoire. Nous les poursuivrons.

> Avec le Président XI Jinping, nous avons fait le point sur la situation dramatique que traverse le peuple ukrainien du fait de l'agression russe. Les objectifs, nous les partageons : cessez-le-feu, respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine.
La guerre en Ukraine fait peser le risque d'une crise alimentaire au niveau mondial. La réponse que porte la France, l'initiative FARM pour Food and Agriculture Resilience Mission, doit réussir. Je l'ai présentée au Président XI, je continuerai à mobiliser largement.
Le Président chinois m'a exprimé son souhait de continuer à approfondir et rééquilibrer le partenariat entre nos pays. Je partage sa volonté. Nous mettrons nos efforts en commun et irons plus loin dans des projets aéronautiques et dans le nucléaire civil.

> [Discours aux candidats de la majorité aux législatives] Il y a un devoir d’exigence et d’humilité. Vous êtes dépositaires d’un projet. Rien n’est acquis. Ne faites pas une campagne d’installés. Ce sera plus dur que cela ne l'a jamais été. Il vous reste 33 jours. Plus une seconde à perdre. Votre devoir : vous battre le matin, midi, le soir et la nuit. Rien n’est écrit, rien n’est fait. Vous avez une conquête à mener pour aller chercher une majorité. Avec cette solidité, cette clarté, cette ambition et cette humilité, je vous demande de vous battre. Battez-vous, battez-vous et battez-vous!

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Poutine est sujet à une forme d'enfermement dans la guerre. Pire, il a commis quatre approximations, voire quatre erreurs stratégiques qui se sont conjuguées, et qui continuent à se conjuguer.
La première erreur russe a été de penser que l’Ukraine allait tomber comme cela, parce qu’il était attendu, parce qu’il y avait eu le précédent de la Crimée ? On se rappelle des images de l’arrivée de Poutine en Crimée qui était arrivé sous les acclamations. Il pensait donc, et en particulier dans la partie russophone de l’Ukraine, que l’accueil des «libérateurs» allait être favorable et que les autres, on allait pouvoir rapidement les désarçonner. Cela n’a pas été le cas. L'intervention russe a renforcé l’unité ukrainienne, créé la nation ukrainienne qui se bat de manière héroïque.
La deuxième erreur est d'avoir surestimé la force de son armée, de ses choix stratégiques, de ses choix militaires.
La troisième erreur c’est de penser que l’Europe aura été fragile, pour prendre un terme vulgaire un peu «mou du genou» dans sa réaction. Ça a été le contraire. L’agression russe a fait passer l’Europe dans une dynamique de décision et d’unité extrêmes significative, avec des sauts qualitatifs, ne serait-ce que par la livraison d’armes ou par la mise en œuvre des sanctions qui étaient imprévisibles de la part du président Poutine. Il pensait qu’il y aurait beaucoup plus de tensions, de divergences, alors qu’il a renforcé indirectement la solidité de l’Union européenne.

La quatrième erreur est du fait de l’intervention, l’OTAN s’est retrouvée sur ses fondamentaux qui sont la solidarité collective dans l’espace euro-Atlantique. Le président Poutine pouvait imaginer des fragilités, elles n’ont pas été au rendez-vous.
Ces quatre éléments réunis en un seul aboutissent à la mise en œuvre d’une guerre qui sera longue et difficile et nous conforte dans l’idée d'aider les Ukrainiens à mener cette guerre.

> A Marrakech aujourd'hui pour maintenir la mobilisation internationale de la coalition contre Daech. La menace de résurgence du groupe terroriste reste réelle, nous ne l'oublions pas et la combattons.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> [Bac] le mot clé c'est liberté (...) Les élèves ont eu plus de choix et ils savent que c'est beaucoup mieux qu'avant. Ils vont vers leur passion.

> [Maths] Tout a été transformé et dans le bon sens (...) On a fait des programmes beaucoup plus exigeants. Le programme des mathématiques d'aujourd'hui est beaucoup plus approfondi que celui qu'il y avait avant en Terminale S.
Nous allons rajouter plus de mathématiques dans le tronc commun. Vous avez deux heures d'enseignement scientifique dans le tronc commun, on y rajoutera probablement 1h30. Le système s'organise pour la rentrée prochaine, avec au total 3h30 de sciences et mathématiques pour ceux qui ne font pas un enseignement scientifique de spécialité.

> Quand il y a des constats sur le déclin en sciences, c'est un constat qui vaut pour des problèmes antérieurs. C'est justement en ce moment que nous sommes en train de transformer les choses dans le sens d'un meilleur niveau.

> Engagement tenu ! Les robots de télé-éducation TED-i ont pris le chemin de l'Ukraine. Merci à toutes les personnes mobilisées pour cette opération qui va permettre à des enfants ukrainiens en France de rester en lien avec les écoles de leur pays.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> L’Europe, c’est la paix et c’est aussi un projet de cohésion sociale : plus d’1 milliard d’€ investis ces prochaines années pour l’insertion des jeunes dans l’emploi. À l’heure où certains prônent la désobéissance, nous n’aurons cesse de défendre l’Europe.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> La situation sanitaire, en constante amélioration, nous permet de lever l'obligation du port du masque dans tous les transports, dès lundi. Il reste recommandé, notamment pour les personnes fragiles.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> Point de situation sur la sécheresse avec la profession agricole. Le gouvernement est mobilisé pour prendre les mesures nécessaires et anticiper les conséquences de cette sécheresse sur nos productions.

> Dans le contexte de sécheresse que subit notre pays, mobilisation des agences de l’eau. Nous avons débloqué 100 millions d’euros pour accroître leurs capacités d’action.

> Dès aujourd'hui, nous lançons une expérimentation vaccinale contre l'influenza aviaire chez les palmipèdes. Objectif d'ici 2023 : évaluer scientifiquement l’efficacité de la vaccination contre ce virus pour renforcer notre arsenal de protection avec nos partenaires européens.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Avec les 502 premiers candidats Ensemble, fière de solliciter une nouvelle fois la confiance des Français sur le terrain. Notre campagne se fera dès demain pour le projet d’Emmanuel Macron, pour les valeurs de la République et de l’Europe, contre les extrémismes et les déclinismes !

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> Parce que les stéréotypes s'enracinent dès l'enfance, la transmission de la culture de l'égalité aux plus jeunes est capitale.

> En ce 10 mai, nous commémorons la Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions. Commémorer, c'est combattre la tentation de l'oubli qui dilue les souffrances et c'est regarder notre Histoire en face pour nous rassembler.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
> La prolongation du bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie jusqu’à la fin de l’année 2022 est une bonne nouvelle ! Ce bouclier tarifaire est un impératif de préservation du pouvoir d’achat des Français.

> Ensemble, nous incarnons le visage de cette France du progrès, des valeurs européennes, de l’émancipation par le travail et de la planification écologique ! Ensemble, nous sommes la majorité présidentielle !

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> La nouvelle feuille de route pour l'industrie européenne inspirée par Emmanuel Macron et portée par Thierry Breton est très ambitieuse : devenir leaders dans l'hydrogène bas carbone, les batteries électriques, la santé, et rattraper notre retard sur l’électronique et le cloud.

> La réindustrialisation à l'échelle européenne est d’abord un enjeu politique car la désindustrialisation a généré abstentionisme et montée des extrêmes. C’est aussi une priorité environnementale : c'est dans l'industrie que l'on mettra au point les solutions décarbonées.

> L’autonomie stratégique européenne n'est pas l'autarcie. Nous devons renforcer notre souveraineté industrielle tout en nouant des partenariats avec les pays qui ont le même socle de valeurs et respectent les règles de concurrence loyale.

> Pour garantir une concurrence loyale entre entreprises Europe et non UE, un projet de règlement sur les « subventions étrangères » vient d’aboutir sous l’impulsion du Conseil Compétitivité que je préside. Prochaine étape : trilogue avec le Parlement européen.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Si Mélenchon ne comprend pas la différence entre violer les règles et les changer, c’est inquiétant pour la démocratie. Si M. Mélenchon avait gagné l’une des trois dernières élections présidentielles qu’il a perdues, nous n’aurions pas changé l’Europe, nous l’aurions quittée.

> Mélenchon veut choisir les règles qui lui plaisent. Avec la désobéissance européene, la vie en communauté est impossible. Mais, on peut vivre dans une Europe qu’on réforme. Depuis 5 ans, il y a eu la dette commune, la lutte contre le dumping social et le travail détaché, etc.

> La désobéissance, c’est l’arme du faible. La France n’est pas faible ! Ériger en principe la désobéissance, c’est déliter le projet commun franco-européen.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Je le dis avec confiance : il y aura un 6ème paquet de sanctions européennes contre la Russie, elles seront très puissantes. Nous sortirons progressivement du pétrole et des hydrocarbures russes.

> [Mélenchon] C'est bizarre de mener une campagne avec un slogan qui est «Élisez-moi» et dire je ne me présente pas (...) Son vrai projet politique, c'est de détruire le reste de la gauche, notamment le PS plutôt que d'aller à Matignon.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Nous sommes prêts ! Notre majorité est structurée, nos candidats sont investis. À la différence de l’extrême droite et de la gauche radicalisée, nous avons mis en œuvre ensemble notre projet.

> En cette Journée des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, j'honore le souvenir des victimes au nom de la représentation nationale. Un devoir de mémoire qu'il nous faut transmettre aux générations futures pour ne jamais oublier ce crime contre l'humanité.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nous sommes les candidats de la majorité présidentielle et nous y accueillons ceux qui partagent notre projet politique. La droite a perdu sa boussole républicaine, ses repères européens et économiques. De nombreux candidats LR renoncent même à se présenter !

> Une union de la gauche ? Mais à quel prix ? A quel prix pour les valeurs universalistes et laïques ? A quel prix pour l'engagement européen quand on signe pour une Europe à la découpe?

 

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Les 10 et 24 avril dernier les Français se sont prononcés pour un projet clair. Un projet républicain, européen et écologique. Nous les candidats de la majorité présidentielle nous le porterons résolument aux élections législatives du mois de juin !

> Pendant près d’un an nous avons travaillé au sein de la Conférence sur l’avenir de l’Europe pour bâtir un Europe puissance. Aujourd’hui Emmanuel Macron y a répondu en proposant une Convention de révision des Traités. Allons résolument sur ce chemin!

> Aujourd’hui plus que jamais, nous devons avoir de l’ambition pour le projet européen. Ce 9 mai marqué par la guerre en Ukraine, nous engage a bâtir une nouvelle Europe. Celle d’aujourd’hui et de demain. Ensemble nous le ferons.

> Vous [LFI] voulez désobéir aux traités européens et mettre ainsi la France au ban de l’Europe. Nous voulons changer le projet européen par le travail, la concertation et la conviction. En Europe pour faire bouger les choses et avancer il faut convaincre et non désobéir.

> En 2017 lors de ses premiers pas dans l’hémicycle Mélenchon dénonçait la présence du drapeau européen. Quelques mois plus tard les députés insoumis déposaient des amendements pour l’enlever. Nous les avons empêchés et nous continuerons de faire.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> En ce 9 mai, comme chaque année, nous célébrons la fête de l'Europe. Il y a 70 ans, les peuples européens ont décidé de lier leur destin entre eux pour assurer la paix sur notre continent.
Depuis deux ans, l'Union Européenne a montré sa capacité à protéger les citoyens européens avec la dette commune et le plan de relance commun qui ont permis de sauver nos emplois et nos entreprises, avec les achats groupés de vaccins qui nous ont permis collectivement de gagner le pari de la vaccination.
Aujourd'hui même, alors que les canons tonnent aux portes de l'Europe, l'Union Européenne montre une nouvelle fois sa capacité à se dépasser en infligeant des sanctions sans précédent au régime de Poutine, et en assurant, par des achats groupés de gaz, que la facture énergétique des ménages européens n'explose pas.
Avec la Présidence française de l'Union Européenne portée par Emmanuel Macron, avec nos Eurodéputés, il faudra aller plus loin pour construire une Europe plus solidaire, plus démocratique, plus souveraine, pour hisser notre Europe à l'avant-garde de la transition écologique et qu'elle serve d'exemple au reste du monde.
Alors à celles et ceux qui veulent aujourd'hui tourner le dos à l'Union Européenne, nous leur disons qu'au contraire, c'est un formidable moyen pour construire un avenir meilleur pour nos enfants.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> La désobéissance anti-européenne dans sa conceptualisation et son application n’est qu’un aveu d’égoïsme, de faiblesse et une terrible imposture. 

 

Pascal Canfin
> Par 46 voix pour, 40 contre et 2 abstentions la commission environnement du Parlement européen vote la nouvelle loi encadrant les normes d’émissions de co2 des voitures. La fin de la vente des voitures non zéro émission en 2035 est votée. Rendez-vous maintenant en plénière début juin.

 

 

 

 

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