vendredi 15 mars 2024

Actualités du Centre. Pour Macron, la Russie de Poutine est une menace «existentielle» pour la France et l’Europe


Bien nommer les choses et signifier la réalité, c’est ce à quoi s’est attelé hier soir le Président de la république à propos de l’agression de Poutine en Ukraine qui fait partie d’un plan plus vaste pour dominer le continent européen et faire en sorte que la Russie retrouve le statut qu’elle avait au moment de feue l’URSS.

Et d’expliquer ses propos qui ont été déformés ou instrumentalisés par nombre de ses opposants et une grande partie des médias comme si parler de ce qui se passe et de ses possibles implications étaient des gros mots que les gens ne veulent pas entendre.

Car ce que dit aujourd’hui Emmanuel Macron après s’être bercé d’une possible négociation avec Vladimir Poutine au début de son agression, est, non seulement ce qui est, mais un devoir en tant que chef de l’Etat.

Oui, en tant que dirigeant d’une des plus importantes démocratie de la planète au message universel et humaniste, il est nécessaire et indispensable que ses concitoyens soit au courant et se préparent à une éventuelle escalade de ce conflit voulu par un seul criminel dont les «exploits» et les objectifs ressemblent de plus en plus à ceux d’Adolf Hitler et dont un des modèles est Joseph Staline.

On peut essayer de se mettre la tête sous un oreiller, fermer les yeux et se boucher les oreilles, cela ne changera pas la donne.

 

Voici les principaux extraits de son entretien sur TF1 et France 2

> La guerre en Ukraine est existentielle pour notre Europe et pour la France.

> Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait.

> Qui peut penser une seule seconde que le président Poutine, qui n'a respecté aucune de ces limites et aucun de ses engagements, s'arrêterait là?

> La sécurité pour la France, la sécurité de l'Europe et la sécurité des Français se joue là-bas.

> Si la Russie gagne cette guerre, la crédibilité de l’Europe serait réduite à zéro.

> Si la guerre venait à s'étendre en Europe, ce serait le seul choix et la seule responsabilité de la Russie

> La Russie est un adversaire

> Nous ne faisons pas la guerre au peuple russe.

> Poutine est pris dans une dérive personnelle, répressive et autoritaire dans son pays.

> Poutine a fait le choix d'être une puissance de déstabilisation en Europe et dans le monde.

> Jamais nous ne mènerons d’offensive, jamais nous ne prendrons l’initiative.

> la France est une force de paix.

> Aujourd’hui, pour avoir la paix en Ukraine, il ne faut pas être faible, et donc il nous faut lucidement regarder la situation et il nous faut, avec détermination, volonté, courage, dire que nous sommes prêts à atteindre les moyens pour atteindre notre objectif, qui est que la Russie ne gagne pas.

> Nous ne sommes pas dans l'escalade, nous ne sommes pas en guerre contre la Russie, mais nous ne devons pas laisser gagner la Russie

> L'envoi de troupes n'est pas mon souhait mais toutes ces options sont possibles.

> Il ne faut  pas être faible face à Moscou, il nous faut (...) dire que nous sommes prêts à mettre les moyens pour atteindre notre objectif, qui est que la Russie ne gagne pas.

> C'est au président Poutine qu'il faut (…) demander où sont ses lignes rouges.

> Vouloir la paix, ce n'est pas choisir la défaite, c'est être crédible.

> La paix, ce n’est pas la capitulation de l’Ukraine.

> Est-ce que vous pensez que les Polonais, les Lituaniens, les Estoniens, les Roumains, les Bulgares pourraient une seconde rester en paix en cas de victoire russe en Ukraine.

> Le nucléaire n’est pas un instrument de déstabilisation ou de menace, c’est un instrument de sécurité 

> La France n’a pas une industrie de défense qui est adaptée à une guerre de haute intensité territoriale, qui n’est dans aucun de nos pronostics, et que nous ne nous apprêtions pas à mener pour nous-mêmes.

> Depuis le début, nous avons multiplié par plus de trois notre production des catégories d'obus et de missiles qui sont pertinents pour les Ukrainiens. Simplement, en effet, on a des limites et c'est vrai de tous les pays européens (...) C'est pourquoi on a décidé qu'on allait les créer en Ukraine, parce que c'est plus proche du terrain.

> [Recours aux emprunts pour financer le soutien à Kiev] Je pense que, si les besoins devaient être plus importants, c’est d’ailleurs une proposition qui a été faite par la première ministre d’Estonie (…), j’y souscris.

> Ceux qui posent des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine face à l’invasion russe ne font pas le choix de la paix mais font le choix de la défaite. Ils font le choix de l’abandon de souveraineté parce qu’ils font le choix dès maintenant de dire: nous, nous avons des limites.

> Choisir de s’abstenir ou de voter contre un soutien à l’Ukraine, ce n’est pas choisir la paix, c’est choisir la défaite. Ce n'est pas sérieux. Notre responsabilité, c'est d'être fort pour la paix, de tenir cette unité européenne.

> Nous vivons depuis quelques années tous dans un monde où ce qu'on croyait impensable arrive. C'est cette fin de l'insouciance que j'évoquais il y a quelques années. On y est. La guerre est sur le sol européen. Il y a «moins de 1500 kilomètres entre Strasbourg et Lviv.

> Pour avoir la paix en Ukraine, il ne faut pas être faible. Il nous faut lucidement regarder la situation et il nous faut avec détermination, volonté, courage dire que nous sommes prêts à mettre les moyens pour atteindre notre objectif qui est que la Russie ne gagne pas.

 

 

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