Voici une sélection, ce 31 mai 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.
► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire
dans Propos centristes France]
Kaja Kallas (vice-présidente, haute
représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> [Discours au dialogue de Shangri-La] Cette année marque le 80e
anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque les puissances
autocratiques ont essayé de plier l’ordre mondial à leur volonté, et ont perdu.
Il y a 80 ans, la liberté prévalait.
Nous avons établi collectivement un système international fondé sur des règles,
dont le noyau central est l’ONU. Nous avons élaboré des principes juridiques
pour juger les crimes d’atrocité. Nous avons établi le droit international afin
de protéger l’intégrité territoriale. Nous avons signé la Charte des Nations
Unies. C’est un traité qui lie tous les États membres de l’ONU par la loi.
Quatre-vingts ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, certains acteurs
en bouleversent les fondements mêmes. C’est le plus grand défi de notre époque.
Trois points.
Premièrement, la Russie mène une guerre d’agression illégale en envahissant un
État souverain.
La Charte des Nations Unies ne prévoit que deux motifs juridiques pour le
recours à la force :
- la légitime défense;
- l’autorisation de la force par le Conseil de sécurité en réponse à une menace
contre la paix, à un acte d’agression et à un acte d’agression.
Il n’existe pas de « causes profondes » en droit international qui
autorisent l’usage de la force.
La Corée du Nord contribue directement à l’agression illégale avec des soldats,
des armes et des munitions. Et la Chine dit qu’elle est neutre, mais ses
exportations à double usage alimentent la guerre russe. Lorsque la Chine et la
Russie parlent de mener ensemble des changements jamais vus en cent ans et de
réviser l’ordre mondial de sécurité, nous devrions tous être extrêmement
inquiets.
En 2022, l’ancien premier ministre japonais Kishida avait prévenu dès cette
étape que l’Ukraine d’aujourd’hui pourrait devenir demain l’Asie de l’Est. Nous
sommes dans cette guerre depuis plus de trois ans.
En Europe, nous parlons de la défense de l’Ukraine comme étant notre défense.
Mais c’est la défense de notre sécurité commune. Nous devons arrêter la Russie
dans sa voie. Si nous ne le faisons pas, tout ce que nous faisons est de
valider l’affirmation selon laquelle vous pouvez simplement prendre le
territoire de votre voisin par la force. Si nous ne défendons pas la loi, nous
validons l’agression.
Deuxièmement, l’Europe et l’Asie partagent également de nombreux autres défis
en matière de sécurité.
En ce qui concerne la sécurité maritime, nous partageons un engagement envers
la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Et l’UE se fait
toujours entendre lorsque des pays contestent cela, y compris en mer de Chine
méridionale. Nous exprimons également notre voix lorsque les tensions
s’intensifient dans le détroit de Taïwan et nous nous opposons à toute
tentative unilatérale de changer le statu quo, y compris par la force ou la
coercition.
Et avec les menaces qui pèsent sur notre infrastructure sous-marine
essentielle, notre sécurité est littéralement liée. En 2023, un navire chinois
a fait glisser son ancre sur plus de 180 km dans la mer Baltique, endommageant
un gazoduc et des câbles sous-marins. Imprudent au mieux, sabotage au pire. Ce
comportement devrait faire l’objet d’une surveillance mondiale, car il est dans
l’intérêt de tous. Les partenaires européens et asiatiques devraient travailler
ensemble pour protéger nos câbles sous-marins. Et nous devrions être prêts à
revoir la loi existante pour nous assurer qu’elle est adaptée à cette ère et
peut relever les défis auxquels nous sommes confrontés.
Nous devrions également relever collectivement le défi des flottes d’ombre.
L’UE a déjà imposé des sanctions et est prête à prendre d’autres mesures à cet
égard.
Les missions navales de l’UE ont déjà escorté des centaines de navires
marchands en mer Rouge et repoussé les attaques houthistes, tout en contribuant
à réduire la piraterie dans l’océan Indien.
En ce qui concerne les armes nucléaires, le Traité sur la non-prolifération des
armes nucléaires a créé un monde plus sûr pour nous tous. L’UE sanctionne ceux
qui enfreignent les normes nucléaires internationales, comme la RPDC, mais
travaille aussi à la désescalade partout où c’est possible.
Le cyberespace est un autre domaine de concurrence sans restriction qui ne
connaît pas non plus de frontières. Récemment, des acteurs soutenus par l’État
chinois étaient derrière une cybercampagne malveillante contre la Tchéquie. Ces
attaques sont inacceptables.
Ce sont des exemples de l’Union européenne qui défend le droit international
parce qu’il nous protège, nous et tous les autres.
Le droit international est la meilleure dissuasion pour tous les pays, grands
et petits. L’ordre mondial fondé sur des règles est également la seule garantie
de notre sécurité et de notre autodétermination. Lorsque le droit remplace le
droit, aucune frontière n’est sûre.
En cette ère d’instabilité majeure, ce système est plus important que jamais.
C’est plutôt l’époque pour laquelle il a été conçu. Mais nous devons faire
respecter les règles et les renforcer si nécessaire.
Troisièmement, ceux qui enfreignent le droit international sont souvent les
mêmes que ceux qui considèrent les relations internationales comme un jeu à
somme nulle. Ce n’est pas le cas. Notre stratégie pour l’Indo-Pacifique est
exactement le contraire de celle-ci. Elle consiste à établir des partenariats
solides dans notre intérêt mutuel. Nous sommes tous mieux quand nous
travaillons ensemble!
L’Union européenne offre des partenariats fiables et crédibles. Vous pouvez
commercer avec nous, innover avec nous et mener la transition verte avec nous.
Nous sommes le plus grand bloc commercial du monde, un des trois principaux
partenaires d’investissement de la plupart des pays de la région, et notre
puissance n’est pas seulement économique.
Face aux défis géopolitiques, l’UE:
- a changé de vitesse;
- a repensé son propre paradigme en tant que projet de paix soutenu par une
défense ferme – nous mettons à disposition jusqu’à 800 milliards d’euros
pour des investissements dans la défense ;
- est devenu rapidement un partenaire de la sécurité mondiale.
Nous avons conclu des partenariats en matière de sécurité et de défense avec le
Japon et la République de Corée, par exemple. Nous aimerions approfondir nos
relations en matière de sécurité avec l’Inde et l’Australie, ainsi qu’avec
beaucoup d’autres pays. L’Europe a un engagement stratégique à long terme dans
cette région.
La guerre mondiale, qui s’est terminée il y a 80 ans cette année, a coûté trop
cher à l’humanité pour que nous puissions jeter par-dessus bord les
réalisations que nous avons accomplies.
La Charte des Nations Unies et le droit international – loin d’être des idées
abstraites – sont les meilleurs outils dont nous disposons pour protéger la
paix et tenir les agresseurs responsables. Ils sont le fondement de la
stabilité.
C’est pourquoi nous nous tenons fermement contre ceux qui ignorent les règles
et rendent des comptes à ceux qui les enfreignent. Et nous appuyons les
partenariats!
Si vous rejetez l’unilatéralisme, l’intimidation et l’agression, et choisissez
plutôt la coopération, la prospérité partagée et la sécurité commune, l’UE sera
toujours à vos côtés.
> [Remarques sur la stratégie pour la mer Noire et
l’amélioration de l’efficacité de la garantie pour les actions extérieures]
J’aborderai deux questions.
Tout d’abord, aujourd’hui, l’UE et l’OTAN tiennent un acteur soutenu par l’État
chinois responsable d’une cybercampagne malveillante contre la République
tchèque. Cette attaque est une violation inacceptable des normes
internationales. L’Union européenne ne tolérera pas les cyber-actions hostiles,
et nous sommes solidaires de la République tchèque.
Puis, au Moyen-Orient, la situation à Gaza reste grave. Les frappes d’Israël à
Gaza vont au-delà de ce qui est nécessaire pour combattre le Hamas. Le fait de
contourner l’ONU dans les livraisons d’aide porte atteinte aux principes
humanitaires. Et les incidents mettant en cause le statut spécial de Jérusalem
risquent d’aggraver encore les tensions.
Passons maintenant à la réunion du Collège. D’abord, nous avons discuté de la
stratégie de l’UE pour les entreprises en démarrage et les entreprises à grande
échelle. Le vice-président exécutif Stephane Séjourné et la commissaire
Zaharieva se joindront à vous dans la salle de presse plus tard après cette
conférence pour présenter cette initiative.
Nous avons également nommé Elisabeth Warner directrice générale de la direction
générale de l’agriculture et du développement rural (DG AGRI). La date d’entrée
en vigueur est le 1er juin 2025. Le service du porte-parole publiera
de plus amples détails à ce sujet.
Aujourd’hui, nous avons également adopté une proposition technique mais
importante pour rendre les outils d’aide de l’UE plus conviviaux. Cela comprend
des règles plus simples pour des prêts plus rapides et plus accessibles. Nous
proposons également de déplacer les fonds excédentaires entre les fonds de
garantie.
La commissaire Síkela fournira des détails à ce sujet, mais le point clé est
que cela pourrait débloquer plusieurs centaines de millions d’euros pour
l’investissement et l’aide extérieurs. Nous avons eu une discussion lundi avec
les ministres du développement au sein du Conseil des affaires étrangères sur
ces questions et sur la façon d’en faire plus.
Deuxième question, la mer Noire.
La région de la mer Noire revêt une grande importance stratégique pour l’Union
européenne en raison du lien [entre] l’Asie centrale et l’Europe. Il est
important pour la sécurité, le commerce et l’énergie.
De plus, les pays de la région renforcent leurs liens avec l’Union européenne.
Encore une fois, on sent qu’il y a des changements géopolitiques.
L’Ukraine et la Moldavie sont en voie d’adhérer à l’UE. La Géorgie aussi, si
elle revient sur le chemin de l’UE. Et la Turquie est un partenaire stratégique
de l’UE et un pays candidat.
Mais le potentiel de la région est terni par la guerre russe. Les violations
récurrentes de l’espace aérien et les attaques contre les ports et les voies
maritimes mettent en évidence cette réalité.
Le commissaire Kos abordera d’autres éléments, mais en ce qui concerne la
sécurité, nous nous concentrons sur trois priorités :
Premièrement, nous proposons la création d’un centre de sûreté maritime pour la
mer Noire, qui sera le système d’alerte rapide de l’Europe en mer Noire. Il
améliorera la connaissance de la situation et aidera à protéger les
infrastructures essentielles, comme les installations en mer et les câbles
sous-marins. Le Hub pourrait également aider à surveiller toute paix entre la
Russie et l’Ukraine. En parallèle, nous déploierons des efforts accrus pour le
déminage, qui constitue également une très grande menace dans la mer Noire. Des
programmes tels que le Fonds de l’UE pour les affaires maritimes, la pêche et
l’aquaculture peuvent aider à cartographier la menace posée par les mines.
Deuxièmement, la mobilité militaire. Nous proposons d’autres améliorations des
ports régionaux, des chemins de fer, des routes et des aéroports pour permettre
le transport du matériel militaire lourd. Les mises à niveau aideront à faire
en sorte que les troupes puissent être là où elles sont nécessaires, au moment
voulu. Le fait d’envoyer du matériel plus rapidement dans la région renforce la
dissuasion et soutient également l’OTAN. Parallèlement aux mises à niveau, nous
voulons un meilleur contrôle des propriétaires étrangers dans les ports et les
installations clés.
Le troisième point porte sur les menaces hybrides. La région de la mer Noire
est la cible principale des actions hybrides. L’Union européenne vise à
renforcer la coopération pour lutter contre les cyberattaques, la
désinformation et d’autres actions hostiles. Nous investirons dans
l’intelligence artificielle pour lutter contre la désinformation, promouvoir
l’éducation aux médias et améliorer les réseaux de vérification des faits.
Une fois encore, la sécurité de la mer Noire est vitale pour la sécurité
européenne.
> [Israël/Palestine / déclaration sur le territoire
palestinien occupé] L’opération militaire d’Israël à Gaza, le recours
disproportionné à la force et les morts de civils ne peuvent être tolérés. La
poursuite des attaques contre les infrastructures civiles est inacceptable.
Nous appelons à un retour au cessez-le-feu, conduisant à la libération de tous
les otages et à la fin définitive des hostilités par le biais de négociations.
L’UE réaffirme que l’aide humanitaire ne doit jamais être politisée ou
militarisée. Il rappelle le rôle de l’ONU dans la distribution de l’aide
humanitaire. L’Union européenne réitère son appel urgent pour la reprise
immédiate, sans entraves et soutenue de l’aide à grande échelle, en fonction
des besoins de la population civile de Gaza.
L’UE condamne fermement la violence continue des colons en Cisjordanie occupée.
Les campagnes d’intimidation, les attaques physiques et verbales ainsi que la
destruction et le brûlage de biens et de maisons conduisent au déplacement de
communautés palestiniennes entières. Israël doit immédiatement prendre des
mesures décisives pour régler ce problème et faire en sorte que les auteurs de
ces crimes soient tenus responsables.
L’UE condamne les incidents qui ont eu lieu le jour de la fête de Jérusalem
dans la vieille ville, y compris l’incitation à la violence et l’intimidation
des résidents et des journalistes. Les actions provocatrices des dirigeants
politiques israéliens dans ce contexte sapent le statut et le caractère
particuliers de Jérusalem et de sa vieille ville.
> [Cyber / déclaration sur les agissements malveillants
dans le cyberespace contre la Tchéquie] L’Union européenne et ses États
membres, ainsi que leurs partenaires internationaux, sont solidaires de la
Tchéquie face à la cybercampagne malveillante qui a ciblé son ministère des
Affaires étrangères.
Tchéquie a déterminé que la cyberattaque a été perpétrée par la menace
persistante avancée 31 (APT31) qui est associée au ministère de la Sécurité
d’État de la Chine.
Au cours des dernières années, les cyberactivités malveillantes liées à ce pays
et ciblant l’UE et ses États membres ont augmenté. En 2021, nous avons exhorté
les autorités chinoises à prendre des mesures contre les activités
cybernétiques malveillantes menées à partir de leur territoire. Depuis,
plusieurs États membres ont attribué des activités similaires à leur niveau
national. Nous avons soulevé nos préoccupations à maintes reprises au cours
d’engagements bilatéraux et nous continuerons de le faire à l’avenir.
Nous condamnons fermement les activités cybernétiques malveillantes, qui sont
contraires au cadre des Nations Unies pour un comportement responsable de
l’État dans le cyberespace et que tous les États membres des Nations Unies ont
approuvé. Nous appelons tous les États, y compris la Chine, à s’abstenir de
tels comportements, à respecter le droit international et à adhérer aux normes
et principes des Nations Unies, y compris ceux relatifs aux infrastructures
essentielles. Dans ce contexte, nous réitérons que les États ne devraient pas
permettre que leur territoire soit utilisé pour des cyberactivités
malveillantes.
L’Union européenne réaffirme sa ferme volonté de prévenir et de dissuader les
comportements malveillants dans le cyberespace et d’y répondre, et elle est
prête à prendre des mesures supplémentaires si nécessaire. Nous continuerons de
coopérer avec nos partenaires internationaux pour promouvoir la diligence
raisonnable et le comportement responsable des États dans le cyberespace, dans
le but d’assurer un cyberespace mondial, ouvert, libre, stable et sûr.
> L’UE fournit plus de 40 % de l’aide mondiale au
développement et reste un partenaire fiable.
Nous appuyons des systèmes financiers plus équitables, notamment une
représentation plus forte pour les pays en développement et une meilleure
gestion de la dette.
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Les attaques de
la nuit dernière montrent une fois encore que la Russie est déterminée à
souffrir davantage et à anéantir l’Ukraine. Il est dévastateur de voir des
enfants parmi les victimes innocentes blessés et tués. Mes pensées vont aux
familles aujourd’hui.
Nous avons besoin de la plus forte pression internationale sur la Russie pour
arrêter cette guerre.
Michael McGrath
(commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> Choose Europe. Nous avons
lancé la stratégie EU Startup et Scaleup. Dans ce contexte, nous proposerons un
28ème régime européen pour:
- moins de fragmentation
- moins de charges administratives
- des règles plus simples dans le marché unique.
> Mon message aux
organisations démocratiques de la Hongrie:
- Nous vous soutenons.
- Nous continuerons à travailler avec vous.
- Nous défendrons le droit de l’UE et la Charte des droits fondamentaux par
tous les moyens possibles.
> Les lois européennes de protection des consommateurs ne sont pas facultatives - elles doivent être appliquées dans tous les cas. Nous n’hésiterons pas à tenir les plateformes de commerce électronique pour responsables. Les plateformes comme Shein doivent mettre ses pratiques pleinement en conformité avec les normes 🇪🇺 des consommateurs.
Hadja Lahbib
(commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> L’aide humanitaire ne doit
jamais être politisée, ni militarisée. Elle doit protéger, pas dégrader. L’aide
humanitaire doit être délivrée avec l’ONU et des partenaires humanitaires
expérimentés, en conformité avec le droit international humanitaire. Une
solution politique est la seule voie possible.
> Je suis ici au
début de la saison estivale - avec les vagues de chaleur prévues et les dangers
qu’elles représentent - pour montrer notre engagement à nous préparer ensemble.
Les incendies de forêt continuent d’être l’un des risques de catastrophe les plus
importants en Europe. L’an dernier, la destruction des forêts mondiales a
atteint un niveau record, en grande partie à cause de la hausse des incendies.
Ils ont détruit une zone de la taille de l’Italie.
Ces incendies sont de plus en plus intenses et s’étendent à de nouvelles
régions, car la durée de la saison des feux de forêt augmente chaque année. Il
s’agit d’une menace directe pour nos sociétés, nous devons donc être prêts. Et
c’est précisément ce que nous faisons dans l’UE.
Il y a quelques mois seulement, nous avons lancé notre nouvelle stratégie de
préparation, qui est concrète et opérationnelle, et qui nous rendra plus sûrs,
notamment contre les incendies de forêt. Nous étudions tous les scénarios et
faisons intervenir toutes les institutions et tous les citoyens. L’Espagne sera
un élément important de cette nouvelle stratégie parce que, dans de nombreux
domaines, vous êtes en première ligne de la lutte contre les incendies et les
inondations.
L’UE renforce son soutien à tous les États membres, y compris l’Espagne. C’est
pourquoi notre mécanisme de protection civile de l’Union accorde une attention
particulière à la menace croissante des incendies de forêt.
Dans l’UE, nous prenons très au sérieux les incendies de forêt et nous en
faisons davantage pour nous y préparer. Je suis fier d’annoncer aujourd’hui nos
mesures pour répondre rapidement et de façon décisive à cette menace.
Tout d’abord, cet été, près de 650 pompiers de 14 pays européens seront
stratégiquement positionnés dans des zones à haut risque en France, en Grèce,
au Portugal et en Espagne. Cela permettra d’aider rapidement les pompiers
locaux lorsque des incendies éclatent. Merci à l’Espagne d’accueillir ces
équipes.
Deuxièmement, les États membres de l’UE ont mis en commun 22 avions et 4
hélicoptères de lutte contre les incendies par le biais du mécanisme de
protection civile de l’UE. Ils sont stationnés dans 10 pays, y compris en
Espagne, prêts à aider à répondre rapidement aux demandes d’assistance. Cette
année, l’Espagne accueillera deux avions rescEU Canadair. Je tiens à vous en
remercier.
Troisièmement, une équipe de soutien aux incendies sera mise en place au centre
de coordination des interventions d’urgence de l’UE pendant la saison des feux
de forêt afin d’assurer une coordination et une réponse rapides et efficaces.
Nous renforçons également nos capacités globales de lutte contre les incendies.
L’UE financera douze nouveaux avions Canadair et cinq hélicoptères, qui seront
stationnés dans différents États membres. L’Espagne accueillera deux de ces
avions. Le premier hélicoptère sera prêt en 2026 et le premier avion au début
de 2028.
Nous devons aussi affiner notre compréhension de la façon dont les feux de
forêt commencent, se propagent et se comportent. L’Espagne est un pionnier dans
ce domaine, et nous voulons donc travailler avec vous pour partager ce
savoir-faire à travers notre mécanisme de protection civile. Ces efforts
s’inscrivent dans le cadre d’une approche plus intégrée de la gestion des
risques de feux de forêt au niveau de l’UE.
L’Union européenne adopte une approche à 360 degrés de sa préparation. Nous
construisons une nouvelle culture de préparation sur notre continent. Cela
comprend le renforcement de la prévention, de la gestion des risques, de la
résilience à long terme et d’une communication efficace.
> Encore une nuit sanglante en Ukraine. L'une des attaques les plus violentes depuis le début de la guerre : au moins 12 morts, dont 3 enfants innocents. Combien de vies faudra-t-il encore avant que la brutalité russe et le mépris du droit international humanitaire cessent ?
Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> [Remarques sur la stratégie pour la mer Noire et l’amélioration de
l’efficacité de la garantie pour les actions extérieures]
Je vais parler davantage de la
compétitivité et de la résilience.
Pourquoi faisons-nous cela? Nous répondons aux défis géopolitiques auxquels
nous sommes confrontés aujourd’hui.
Nous voyons un monde dans lequel les dépendances sont utilisées comme armes.
Nous voyons un monde où il faut diversifier l’énergie, le transport et aussi
les liens numériques. La mer Noire est le pont vers le Caucase du Sud et l’Asie
centrale. C’est une artère vitale pour nous, pour le commerce, les flux
énergétiques et les exportations de produits alimentaires. Sa stabilité est
essentielle à notre sécurité.
Alors, comment pouvons-nous construire cette stabilité?
Le deuxième pilier est la connectivité. Nous développerons de nouveaux
corridors énergétiques, des liaisons de transport et une infrastructure
numérique vers le Caucase et l’Asie centrale, avec nos partenaires de la région
de la mer Noire.
Nos partenaires d’Asie centrale le souhaitent autant que nous. Partout dans le
monde, les pays cherchent maintenant à coopérer avec des partenaires fiables et
prévisibles, ce que fait l’UE. C’est précisément ce que nous sommes en Europe.
De tels partenariats nous rendront collectivement plus sûrs et créeront des
occasions d’affaires pour tous.
Cela nous aidera à nous diversifier en dehors de la Russie, comme nous l’avons
promis dans RePowerEU. Il nous aidera à réduire les risques pour nos systèmes
énergétiques et à dégager de nouvelles possibilités d’investissement dans le
déploiement des technologies propres.
À cet égard, il est très important que la région de la mer Noire soit le foyer
des membres de l’UE. C’est ici que se trouvent les pays candidats à l’adhésion
à l’Union européenne, ainsi que la troisième catégorie de partenaires qui
cherchent à resserrer leurs liens avec l’Union. Cela signifie que nous
disposons déjà de certains cadres pour travailler ensemble sur les
investissements et veiller à ce que les nouvelles infrastructures soient
synchronisées avec les normes de l’UE et reliées à nos corridors de transport
et d’énergie.
Nous utiliserons notre initiative Global Gateway et travaillerons avec nos
États membres et les institutions financières pour attirer des investissements
publics et privés reliant l’Europe à l’Asie.
Et le troisième pilier, très important, nous renforcerons également la
préparation des communautés côtières et des secteurs de l’économie bleue. Cela
permettra aux pays de la mer Noire de s’attaquer aux dommages environnementaux
liés à la guerre - il y en a beaucoup là-bas ; de répondre aux risques du
changement climatique et de saisir les opportunités de croissance durable.
Pour conclure, nous ferons tout cela en travaillant en étroite collaboration
avec les États membres de l’UE. Parce que c’est vraiment ainsi que nous pouvons
assurer la sécurité, diversifier l’approvisionnement en énergie et construire
des routes commerciales pour tous les Européens, mais aussi pour nos
partenaires. Nous considérons que tout le monde y gagne.
> Félicitations
au peuple de la Géorgie sur le jour de l’indépendance!
L’Union européenne continue de vous soutenir fermement dans la construction
d’un avenir démocratique et européen pour votre pays.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] L’escalade des attaques contre l’Ukraine ces derniers
jours est alarmante : la nuit dernière a été l’une des plus meurtrières.
À mesure que la Russie intensifie sa brutalité, nous devons intensifier notre
soutien. La voie de l’Ukraine vers l’UE n’est pas un objectif lointain :
c’est un impératif stratégique. Nous devons agir en conséquence.
● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste
et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Sophie Wilmès (députée)
> [Hongrie] Tous les efforts pour ramener la raison ont échoué. La
conciliation n’a pas réussi à arrêter l’aggravation de la situation.
Aujourd’hui, c’est le peuple hongrois qui souffre le plus, avec ses droits et
sa démocratie menacés. Mais si l’UE continue de se tenir à l’écart sans prendre
de mesures fermes, telles que l’application des sanctions prévues à l’article
7, nous signalerons que n’importe qui, dans n’importe quel État membre, peut
défier nos principes fondamentaux sans conséquences.
► Pays membres de
l’Union européenne
● Allemagne
♦ FDP
Christian Dürr (président)
> Le signal que le gouvernement fédéral envoie ici est à mon avis
fondamentalement erroné. Aucun des allégements promis par le Bundestag n’est
encore en place, mais de nouveaux impôts et taxes sont prévus. Est-ce le
changement de cap promis, Friedrich Merz?
> Au lieu de repenser la politique énergétique, par exemple en ce qui concerne la fusion nucléaire et les petits réacteurs, le gouvernement veut plafonner le prix de l’électricité à partir du budget. Mais le budget ne se finance pas lui-même : le contribuable, qui est aussi consommateur d’électricité, paie alors l’impôt.
> Les gens en Allemagne ne travaillent pas trop peu, mais il serait plus juste que le travail soit plus rentable.
> La coalition rouge et noire veut déplacer les investissements du budget ordinaire vers des actifs spéciaux financés par la dette. Mon inquiétude est que nous endettons davantage, mais investissons moins, au détriment des jeunes.
> La coalition rouge et noire veut déplacer les investissements du budget ordinaire vers des actifs spéciaux financés par la dette. Mon inquiétude est que nous endettons davantage, mais investissons moins, au détriment des jeunes.
> [Crise de Gaza] On ne peut que se réjouir du fait que le SPD n’ait pas obtenu ni le ministère des Affaires étrangères ni la présidence du comité. L’arrêt des livraisons d’armes représenterait un risque pour la sécurité ; Israël doit pouvoir compter sur nous - et en même temps fournir une aide humanitaire.
Wolfgang Kubicki (ancien vice-président du Bundestag)
> La ministre fédérale de la famille, Prien, a déclaré à re:publica sur
les réseaux sociaux : «Ne nous leurrons pas, la réglementation n’est pas
une solution si nous voulons sauver notre système libéral et démocratique.»
Ceux qui ont d’abord pensé aux instruments des autocrates pour sauver la
démocratie libérale se sont déjà égarés sur le chemin du sauvetage de la
démocratie. Malheureusement, un phénomène répandu dans la politique allemande.
L’application de la loi sur les médias sociaux est importante. Ceux qui pensent
pouvoir diriger le débat public par l’État parce que les positions sont
"grossières" n’ont pas compris le principe de la liberté
d’expression, ni le rôle des politiciens démocratiques dans la lutte pour
l’opinion.
> Il y a une ONG qui incite à mentir pour obtenir un
visa. Et un ministère vert des affaires étrangères qui protège ces
organisations et les pousse à examiner de manière laxiste les pistolets voleurs
parfois aventureux, avec pour résultat qu’une grande partie des personnes non
autorisées est venue en Allemagne par le biais du programme fédéral
d’admission. Il semble qu’il y ait eu des engagements d’admission pour les
islamistes et les juges de la charia, dont l’entrée n’a été empêchée qu’au
dernier moment. Il est plus qu’incertain que cela ait réussi.
Mme Baerbock et sa politique étrangère verte ont conduit à ce qu’un agent de
sécurité a appelé «le trafic d’êtres humains légalisé». Un risque pour la
sécurité du pays et une raison valable pour une commission d’enquête
parlementaire.
● Autriche
♦ Gouvernement
Beate Meinl-Reisinger (ministre des Affaires étrangères)
> Cet après-midi, j’ai eu un
entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères des EAU,
Abdullah bin Zayed Al Nahyan. Nous avons parlé de la reprise de l’aide
humanitaire à #Gaza, des progrès réalisés dans les pourparlers sur le cessez-le-feu,
du besoin urgent d’une transition politique inclusive en #Syrie et de la
poursuite de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine. L’Autriche et les
Émirats arabes unis sont liés par un partenariat stratégique que nous
souhaitons approfondir.
> Merci beaucoup, cher Volker Turk [Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme], pour nos échanges d’aujourd’hui sur le renforcement des droits de l’homme. Les crises mondiales en cours nous montrent clairement que la protection des droits de l’homme est plus urgente que jamais. Il est dans notre intérêt d’approfondir la coopération pour promouvoir et protéger les droits de l’homme dans le monde entier - aujourd’hui, demain et tous les jours.
♦ Neos
> Pour Douglas Hoyos, porte-parole du NEOS en matière de sécurité, le
rapport sur la protection de la constitution présenté aujourd’hui montre
clairement à quel point il est important d’accroître la formation démocratique
et la prévention des extrémismes pour l’avenir de notre société. " Les
chiffres croissants des actes extrémistes sont dus aux guerres au Moyen-Orient,
à l’agression russe en Ukraine et surtout à la radicalisation croissante des
jeunes via les médias sociaux et les plateformes en ligne, souligne Hoyos. „Nous devons donc nous engager davantage dans
des actions de déradicalisation et de prévention afin de réprimer toute forme
d’extrémisme. " Cela commence par des mesures dans les domaines de
l’éducation et de la sensibilisation, sur lesquelles le ministre de l’éducation
Christoph Wiederkehr accorde une attention particulière, mais qui doivent être
prises à tous les niveaux de notre société.
Pour Hoyos : «La DSN et ses bureaux régionaux doivent être les mieux
placés pour répondre de manière adéquate aux menaces hybrides, notamment dans
le domaine cybernétique. Les attaques hybrides contre notre formation d’opinion
et notre société libérale, l’espionnage et le sabotage ne sont plus des cas
isolés. Le travail de nos services de renseignement est donc essentiel pour
garantir la sécurité nationale. En tant que République, mais aussi en tant
qu’Autrichiens, nous avons la tâche de renforcer constamment notre fermeté face
à ces influences, par exemple celles de la Russie.»
> Les mesures présentées aujourd’hui par le ministre de
l’Education, Christoph Wiederkehr, pour renforcer la formation financière dans
les écoles autrichiennes établissent de nouvelles normes. Le gouvernement
fédéral accorde enfin à l’éducation économique et financière dans les écoles la
place qu’elle mérite. Les personnes qui quittent l’école doivent non seulement
savoir lire et écrire, mais aussi comprendre les relations économiques.
«Le gouvernement fédéral met maintenant ce point central dans les salles de
classe. Il s’agit enfin d’un grand pas en avant vers une réelle égalité des
chances et la possibilité de prendre des décisions justes et autonomes. C’est
la meilleure éducation à laquelle nous pensons», souligne Martina von Künsberg
Sarre, porte-parole de NEOS en matière d’éducation.
L’introduction de la nouvelle matière «Économie, innovation et durabilité» est
également une mesure importante pour une école moderne du 21e siècle.
Christoph Pramhofer, porte-parole du NEOS sur les marchés des capitaux, se
réjouit également des points présentés aujourd’hui, car le renforcement de la
formation financière est un investissement dans l’avenir de chacun :
« Dans un monde toujours plus complexe, Que les jeunes apprennent à
utiliser l’argent, les contrats et le contexte économique. Les jeunes en
particulier sont très ouverts aux instruments financiers modernes - des études
récentes le confirment également -, car ils se préoccupent de la propriété du
logement et souhaitent prendre soin de leur vieillesse. Néanmoins, de
nombreuses personnes dans le pays restent sceptiques à l’égard des marchés
financiers. Nous devons éliminer les préjugés afin que tous puissent participer
au développement économique.»
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires
européennes et de la Coopération au développement de la Belgique)
> Avec plus de 2,3 milliards d’euros d’investissements prévus dans les
années à venir, la Belgique confirme son engagement économique en Afrique de
l’Ouest. Nos entreprises sont particulièrement présentes dans les secteurs
portuaire, agro-industriel, du BTP et de l’eau. La Côte d’Ivoire est un
partenaire stratégique, dynamique et ouvert, au cœur des grands corridors
économiques de la région. Merci à toutes celles et ceux qui portent ce
partenariat au quotidien.
> Rencontre avec le Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine. Un échange centré sur la relance de la coopération économique entre la Belgique et le Niger, ainsi que sur l’intérêt commun d’attirer des investissements privés. Dans un contexte régional en mutation, nous avons souligné l’importance de maintenir un dialogue constructif pour renforcer les liens économiques, dans le respect mutuel et au service des populations.
> Ma rencontre avec le ministre de l’Économie et des Finances chargé de la Coopération, du Bénin, a renforcé une conviction : le Bénin est bien plus qu’un pays partenaire. C’est un acteur clé, engagé, structuré et ambitieux, avec lequel la Belgique construit une coopération d’égal à égal. Nos échanges ont évoqué entre autres des projets concrets dans les domaines portuaire, énergétique et budgétaire, mais aussi sur une vision partagée : celle d’un développement mené par le terrain, ancré dans les priorités locales et soutenu par une collaboration internationale fondée sur la confiance et le respect. C’est ce type de partenariat moderne, exigeant et équilibré que nous voulons défendre, car il prépare des résultats durables pour nos deux sociétés.
> Un échange résolument tourné vers l’avenir avec ma collègue sénégalaise. Le Sénégal est un pilier de la démocratie sur le continent et un acteur régional influent. La transition pacifique récente incarne l’esprit d’ouverture et de responsabilité. La Belgique souhaite renforcer ses liens avec ce partenaire stratégique de sa coopération internationale. Ensemble, construisons un partenariat véritablement gagnant-gagnant, fondé sur la stabilité, la solidarité et les opportunités partagées. Je tiens également à souligner l’importance de la coopération économique entre nos deux pays. La mission économique présidée par la princesse Astrid en mai 2023 a été un franc succès. Une mission de suivi, pilotée par nos régions, s’est tenue il y a quelques jours avec la participation de 44 entreprises belges, témoignant du vif intérêt de nos entreprises et de leurs partenaires sénégalais.
> Visite hier à Yopougon, cœur populaire d’Abidjan, où nous avons pu constater sur le terrain l’impact concret de la coopération internationale. Grâce au soutien de la Banque africaine de développement et de la Banque mondiale, d’importants travaux d’infrastructures routières sont en cours pour désengorger la commune, améliorer la mobilité, réduire la pollution et soutenir l’économie locale. Ces investissements sont bien plus que des routes. Ils sont sources d’inclusion sociale, de dignité retrouvée et de meilleures conditions de vie pour près de deux millions d’habitants. À Yopougon, les priorités sont claires : fluidifier les trajets, faciliter l’accès à la santé et garantir des services de base pour tous. La Belgique est fière de soutenir ces efforts qui donnent un visage humain au développement.
> Un vrai plaisir d’échanger avec le Président Alassane Ouattara à Abidjan, en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement. La Côte d’Ivoire n’est pas seulement un partenaire stratégique pour la Belgique en Afrique de l’Ouest, c’est aussi une puissance régionale qui inspire par sa résilience, sa croissance et son rôle moteur dans l’intégration du continent. Notre entretien a permis de faire le point sur plusieurs priorités communes : coopération économique, stabilité régionale, échéances électorales et signature ce 26 mai d’un nouvel accord migratoire.
> La Belgique condamne fermement la campagne cybernétique malveillante visant la Tchéquie. De telles actions constituent une violation flagrante des normes internationales. Nous sommes pleinement solidaires de nos partenaires tchèques.
> C’était un honneur d’assister à l’ouverture des
Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Abidjan, en tant
que gouverneur belge de la Banque.
Il arrive à un moment crucial pour le continent. La banque joue un rôle central
dans la mobilisation du financement, le déblocage du potentiel et la livraison
d’espoir là où il est le plus nécessaire.
J’ai eu le plaisir de rencontrer Marie-Laure Akin-Olugbade, Senior Vice
President de la Banque. Grâce à son expertise et sa vision approfondies, elle
fait avancer un programme puissant pour la croissance inclusive, l’intégration
régionale et l’innovation.
La Belgique est fière de soutenir la Banque en tant qu’actionnaire,
contributeur au Fonds africain de développement et partenaire. Nous partageons
un objectif commun : faire en sorte que chaque euro compte, surtout dans
les contextes fragiles, et investir dans des solutions qui apportent une
prospérité partagée à long terme.
> C’était un plaisir d’accueillir le Ministre d’État pour l’Europe @GuntherKrichba3
Gunther Krichbaum au
palais d’Egmont aujourd’hui. En tant que voisins et partenaires étroits, la
Belgique et l’Allemagne partagent un engagement profond pour construire une
Union européenne plus forte et plus efficace.
Nous avons discuté de la façon dont nous pouvons continuer à travailler
ensemble pour rendre l’UE plus résiliente, plus efficace et plus sensible aux
attentes de nos citoyens. En cela, l’Allemagne joue un rôle crucial, non
seulement comme moteur politique et économique de l’Europe, mais aussi comme
partenaire qui croit à l’unité, à la solidarité et aux valeurs démocratiques.
Je suis reconnaissant de l’échange chaleureux et constructif. Notre coopération
n’est pas seulement essentielle, c’est une force pour le bien en Europe.
> La Ville de Charleroi a pris la décision de ne pas se
faire représenter à une action de commémoration du génocide contre les Tutsis
au Rwanda organisée ce 24 mai. Dans sa communication, la Ville indique que cela
fait suite « à la décision [du ministre] de rompre tout contact
diplomatique avec le Rwanda » et « que [la Ville] doit respecter
cette prescription en coupant tout contact avec les institutions en lien avec
l’état rwandais ». Il est ainsi prétendu « suivre les instructions du
Fédéral ».
Je veux être très clair et m’inscrire en faux à propos de ces affirmations.
- Aucune instruction quelconque n’a jamais été donnée par le Fédéral.
- Ce n’est pas la Belgique qui a souhaité couper ses relations diplomatiques
avec le Rwanda mais l’inverse.
- Il n’y a pas lieu de mélanger ces considérations diplomatiques du moment avec
la question du génocide contre les Tustis dont la perpétuation du devoir de
mémoire reste essentielle et distincte de toute autre considération.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, interrogé par les élus de ma propre
ville (Namur), j’ai indiqué que les commémorations devaient bien évidemment se
poursuivre. J’ai aussi instruit nos propres ambassades de participer à toutes
les commémorations à travers le monde lorsqu’elles y étaient conviées.
La décision de la Ville de Charleroi relève donc de sa propre initiative et
interprétation.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président, député
européen)
> Sur
les hauts de Blatten, le glacier du Birch dans le Valais en Suisse a cédé et
provoqué un éboulement monumental La guerre gronde à nos portes mais elle a
différents visages. Ceux qui mettent la pression sur nos entreprises en
refusant de voir le risque du réchauffement climatique et en n’assumant pas les
conséquences de leur pollution doivent aussi être combattus. N’alignons pas nos
standards et notre ambition sur ceux qui ne veulent pas voir, combattons-les!
>
L'Europe exposée au risque de dispositifs chinois secrets!
Des chercheurs viennent de découvrir des appareils de communication non
autorisés dans des onduleurs solaires fabriqués en Chine, qui pourraient
contourner les pares-feux de sécurité informatique. Ces composants cachés
pourraient permettre à des hackers ou à un État hostile de désactiver des
millions d'installations photovoltaïques à distance, provoquant potentiellement
des pannes de courant massives. Pour lutter contre ce type cybercriminalité,
l’Europe n’est pas prête !
Un siège énergétique
Auparavant, dans l’histoire, priver une cité des moyens de faire tourner son
économie et sa capacité à alimenter sa population était une technique très
courante pour contraindre à la capitulation. Aujourd’hui, l’Europe, cernée par
des empires qui lui font concurrence, est très dépendante énergétiquement de
ceux-ci. Les risques de siège sont réels. « Une journée de blackout électrique
en Belgique pourrait coûter jusque 3 milliards d’euros et jusqu’à 200 milliards
dans l’Union européenne, avec des pertes et des perturbations majeures pour les
citoyens mais aussi pour les entreprises, les banques, les télécoms, etc. »
illustre Yvan Verougstraete. Une faille critique dans la sécurité énergétique.
80 % des onduleurs intelligents dans le monde sont produits par des fabricants
chinois comme Huawei, Sungrow, Growatt, Goodwe. Ces onduleurs permettent une
commande à distance via Internet, ce qui les rend vulnérables. Les composants
découverts par les chercheurs ne figuraient d’ailleurs pas dans les fiches
techniques officielles. Ceux-ci pourraient créer des canaux de communication
non documentés vers la Chine, évitant les sécurités logicielles mises en place.
Il s’agit là, sans nul doute d’une faille critique dans la cybersécurité
énergétique, avec un risque réel de sabotage des réseaux électriques.
Que doit faire l’Europe «
En Europe, les normes de cybersécurité pour les petits onduleurs restent
laxistes. Certains petits équipements qui produisent de l’électricité, comme
les onduleurs solaires, sont connectés à Internet mais ne sont pas suffisamment
protégés par les règles actuelles. Si ces appareils sont fabriqués dans des
pays en dehors de l’UE et restent connectés aux serveurs de ces pays, cela
pourrait leur permettre d’avoir une forme de contrôle sur nos réseaux
électriques. C’est pourquoi, dans notre rapport, nous demandons la mise en
place urgente de sécurités obligatoires pour ce type d’équipements, en tenant
compte du pays d’origine. Les appareils venant de pays à risque devraient être
plus strictement surveillés et, dans certains cas, être obligés de fonctionner
uniquement depuis des serveurs situés en Europe. Il nous faut également
renforcer la sécurité de nos chaînes d’approvisionnement en encourageant la
fabrication de ces équipements directement en Europe, ou en coopérant
uniquement avec des pays partenaires fiables. Enfin, il est impératif de former
davantage de spécialistes en cybersécurité et de mieux faire coopérer les pays
européens pour protéger nos infrastructures.
Conclusion
Avec des centaines de millions d'onduleurs connectés à travers l’Europe et les
États-Unis, dont une majorité issue de fabricants chinois, la vulnérabilité du
réseau électrique devient un enjeu stratégique majeur. Une attaque bien
coordonnée sur ces infrastructures pourrait déstabiliser le réseau énergétique
entier, notamment lors des pics de production solaire. Il s’agit là d’une
question prioritaire à laquelle les autorités européennes doivent s’atteler
urgemment.
♦ DéFI
François de Smet (député)
> Nous devrons reconnaître la Palestine pour la même raison que nous ne
lâcherons jamais Israël dans son droit à exister; parce qu’il faut faire
comprendre à toutes les parties, en ce compris aux extrémistes de chaque camp,
que la communauté internationale n’acceptera rien d’autre qu’une solution à
deux Etats.
> [Apostrophe du Premier ministre belge sur la signature
de la Belgique sur le courrier d'attaque de la Cour européenne des droits de
l'homme] Cette signature me fait honte. Ça me fait mal, déjà, sur la forme, de
voir la signature de mon pays sur une lettre initiée par Mme Meloni,
extrême-droite italienne. Ça me fait mal de voir mon pays la Belgique, a cause
de ce gouvernement, figurer désormais dans le club des Etats contestant la
jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. En déclarant que “le
développement de l’interprétation de la Cour a, dans certains cas, limité leur
capacité de prendre des décisions politiques dans leurs démocraties”, vous
attaquez la Cour européenne des droits de l’homme, et la convention dont elle
est la gardienne, en prenant à témoin l’opinion publique. C’est une opération
de communication politique menée sur le dos d’une institution judiciaire, et
sans doute notre institution judiciaire la plus précieuse.
Pourquoi est-ce grave ? D’abord parce que, en prenant l’opinion publique à
témoin d’une telle attaque une fois encore, vous piétinez la séparation des
pouvoirs - il ne revient pas aux gouvernements de dire à la cour comment peser
la délicate balance des intérêts qui est le fruit de son travail. Le président
du Conseil de l’Europe vous a rappelé à l’ordre: «Dans un Etat de droit, la
justice ne doit pas être soumise à des pressions politiques».
Ensuite parce que les prémisses sont fausses. Non, la Cour n’empêche pas des
Etats de suivre des politiques migratoires dures et conservatrices. Non, la
Cour n’empêche pas d’expulser des criminels étrangers - et personne ici je
pense n’a objection sur le principe d’expulser des criminels. Comme l’a rappelé
un collectif de 15 professeurs d’université, pas plus tard que l’année
dernière, la Cour a ainsi jugé que la Belgique pouvait sans enfreindre la
Convention priver des personnes binationales de leur nationalité belge au motif
qu’elles avaient commis des actes de terrorisme.
C’est ma première question: Quels exemples concrets et récents pouvez-vous me
donner où la Belgique aurait été empêchée d’appliquer ses lois et qui
justifieraient votre signature ? En fait le vrai problème je vais le citer
parce que même si votre courrier n’a pas le courage de le mentionner
clairement, on sait qu’il s’agit de la cible. Cette cible c’est l'article 3 de
la Convention européenne des droits de l’homme, qui interdit la torture et les
traitements inhumains et dégradants. C’est le seul article de la Convention qui
est impératif, qui vaut en toutes circonstances. Même quand il s'agit des pires
criminels. Et c’est vrai que cet article 3, il est aussi essentiel sur le plan
des principes que très ennuyeux politiquement. Il est essentiel dans ses principes
parce que nous sommes une démocratie libérale. Et dans une démocratie libérale,
on ne renvoie personne vers la mort ou la torture. Même les pires crapules. Et
il est ennuyeux politiquement parce que je sais que ce que je viens de dire
n’est pas populaire à dire aujourd’hui.
Je sais que la vague populiste actuelle invite à abandonner nos principes, à
préférer la loi du Talion. Et à ne pas nous intéresser au sort des rebuts de
l'humanité - même si pourtant, ce qui définit l’humanité, c’est précisément le
sort que nous réservons aux pires d’entre nous. Je pense que l’article 3 est
votre cible, parce qu’il y a des précédents. Votre parti la N-VA n’aime pas
l’article 3, vous avez déjà attaqué cette cour par le passé. En juin 2018, Theo
Francken alors secrétaire d’Etat avait proposé qu’on contourne cet article 3 de
la Convention. Pas pour éloigner des méchants criminels, non. Pour repousser
des bateaux de migrants vers la Libye. Pour renvoyer en mer des migrants. Et
puis surtout, rappelons-le, il y a ce précédent insupportable où l’article 3 a
été foulé aux pieds par le gouvernement Michel MR-NVA. Pas juste dans les mots
mais aussi dans les actes. Je vais vous faire une confidence. L’une des raisons
qui m’ont fait passer le cap vers la politique, c’est le renvoi, par le
gouvernement Michel, de Soudanais au Soudan malgré le risque d’être torturés,
en infraction de l’article 3. Parce qu’à cette époque un parti, DéFI, s’était
exprimé avec force et avait montré qu’on pouvait être libéral et défendre ces
valeurs-là sans trembler. La question, soulevée par un collectif
d’universitaires, est donc celle-là et c'est celle que je vous pose: est-ce
bien le caractère impératif de l’article 3 que vous remettez en cause ? SI oui,
ayez la franchise de le dire. Si non, veuillez dire ici et maintenant, que
jamais durant cette mandature vous ne remettrez en cause la convention des
droits humains, en ce compris son article 3 Enfin, il me faut hélas dire un mot
de vos partenaires. Plus encore que votre signature de cette lettre, c'est
l’approbation de vos partenaires qui stupéfie et scandalise. Que penser de
l’approbation haute et claire des Engagés, de Maxime Prévot qui monte en
première ligne pour déclarer que ce courrier n’est pas d’une attaque contre
l’Etat de droit parce que le courrier concerne, je cite, “un groupe limité de
personnes au pedigree peu enviable". Si on vient à parler d’un “groupe
limité de personnes au pedigree peu enviable”, c’est qu’on ne saisit pas la
portée universelle de la Convention ni le caractère indérogeable de son article.
Et ça, pour un ministre des affaires étrangères, c'est inquiétant. Où sont
passés les humanistes du cdh qui s’indignaient avec force et raison des
attaques contre l’article 3 et la Cour faites par la Suédoise ? Vous êtes à
présent Engagés, mais engagés à quoi en fait ? Parce que, chers amis, ce n’est
que le début. Ce n’est que l’apéritif. Lorsque les polémiques se multiplieront,
lorsque vous voterez les visites domiciliaires, lorsqu'on reparlera de
l'enfermement des enfants en centre fermé, que ferez-vous ? Continuerez–vous à
vous taire ? Resterez-vous, comme aujourd’hui, engagés du mauvais côté de
l’histoire ?
> Recadrage nécessaire et bienvenu du Premier ministre Bart De Wever (N-VA) et du ministre des Affaires étrangères Maxime Prévôt (Les Engagés) par le Conseil de l'Europe, après que la Belgique se soit jointe à une lettre de Mme Meloni pour attaquer la Cour européenne des droits de l'homme. «Dans un Etat de droit, la justice ne doit pas être soumise à des pressions politiques (...) La Cour ne doit pas servir d'arme, ni contre les gouvernements, ni par eux». Une gifle diplomatique pour l'Arizona.
> [Travailleurs âgés - limitation du préavis maximal à un
an] Monsieur le ministre, sans l'œuvre de votre vie que semble être la
flexibilisation maximale du marché de l’emploi, vous avez annoncé vous attaquer
aux préavis de licenciement désormais limités à un an pour les nouveaux
contrats, quelle que soit l’ancienneté. Je voudrais m'attarder sur la situation
des futurs travailleurs âgés qui vont payer cash les réformes de votre
gouvernement.
Mettons-nous à la place des travailleurs âgés sous l’Arizona.
Dans ce monde très mouvant, très incertain. Un monde où les ouvriers les plus
anciens sont fragilisés par la mécanisation et le faible coût de la
main-d'œuvre des autres pays. Un monde où les employés et les cadres les plus
anciens sont désormais menacés par l’intelligence artificielle. Un monde enfin
où un gouvernement, le vôtre, réduit le matelas supposé amortir les accidents
de la vie, c’est–à-dire la durée du chômage, mais réduit aussi quasi tout moyen
de prendre sa pension plus tôt, et réduit de toute façon largement les pensions
elles-mêmes pour ceux qui auront la chance d’y parvenir.
Dans ce panorama déjà fort enviable, apparemment vous vous êtes dit: «tiens
comment pourrais-je aider encore un peu plus ces travailleurs âgés déjà menacés?»
Réponse: «diminuons la durée de préavis maximal, afin qu’ils puissent être
licenciés plus facilement».
Notre droit social et du travail est fait d’équilibres subtils. Le préavis est
une protection du travailleur. Et il protège d'autant plus le travailleur
expérimenté, donc âgé, qui par loyauté à une employeur et par développement de
ses compétences, fait bénéficier l'entreprise de son expertise, mais dissuade
aussi, c’est vrai, l’employeur de céder trop vite à la tentation de se séparer
de travailleurs âgés.
Vous me direz que votre réforme n’est pas rétroactive et qu’elle ne touche que
les nouveaux contrats. Mais elle concerne donc par exemple tous les
quadragénaires qui changeront d’emplois à partir de maintenant. Je cite Sophie
Remouchamps, avocate en droit du travail : «Si vous avez passé de nombreuses
années dans une entreprise, vous n’êtes pas très flexible parce que vous avez
éprouvé les exigences de votre employeur, mais pas celles du marché du travail
en général. Si vous n’arrivez pas à faire valoir vos compétences sur le marché
du travail, vous risquez de vous retrouver au chômage. Or, les allocations
viennent d’être limitées dans le temps. Donc, les deux ensemble, c’est un peu
"trash". Et s’il n’y a plus de travail, ni de chômage, c’est zéro
pour la pension, ce sont des années qui ne comptent plus.»
On peut comprendre certaines réformes de flexibilisation d’un marché du travail
trop rigide. Mais il faut qu’elles soient justes, et notamment qu’elles
prennent en compte la situation des travailleurs les plus âgés. Avez-vous pensé
à eux ? Qu’allez-vous faire afin que l'Arizona ne devienne pas le désert des
travailleurs âgés, expérimentés et qui, peut-être même en votant pour vous,
espéraient une fin de carrière moins précaire ?
> Faut-il un code vestimentaire ou un uniforme dans les administrations ? Non, il faut une. simple interdiction de tous les signes convictionnels (religieux, philosophiques, syndicaux, politiques), point. Le neutralité protège contre tous les prosélytismes, et protège donc la liberté de conviction de tous.
● Espagne
♦ Ciudadanos
> Au lieu d’agir avec transparence et de collaborer avec la justice, le
PSOE et le PP continuent à vouloir contrôler ceux qui les enquêtent.
Ce n’est pas une question d’idéologie, mais de principes. L’Espagne a besoin
d’une alternative qui parie sur la régénération.
> Ciudadanos a exprimé sa profonde préoccupation face aux informations
connues ces dernières heures qui pointent vers des manœuvres de l’entourage du
Parti socialiste pour discréditer l’Unité centrale opérationnelle (UCO) de la
Garde civile. Selon des enregistrements publiés par les médias, des personnes
proches du PSOE auraient cherché à discréditer les commandants de l’UCO qui
dirigent des enquêtes touchant directement l’entourage du président du
gouvernement.
Le secrétaire général de Ciudadanos, Carlos Pérez-Nievas, a souligné que la
gravité ne réside pas seulement dans ce qui est étudié, mais dans la réponse du
pouvoir politique». Et il a ajouté : «Pedro Sánchez a autour de lui un
treillis qui éclabousse sa femme, son frère, son ancien numéro deux, son
procureur général... Et au lieu de répondre avec transparence et exemplarité,
ce que nous voyons est une stratégie pour discréditer les enquêteurs. Cela
n’est pas compatible avec une démocratie saine».
L’Espagne a besoin d’une alternative crédible dans la lutte contre la
corruption.
De même, le dirigeant du parti du Centre a déclaré que «le PP ne peut pas
donner des leçons de régénération et ne constitue pas une alternative crédible
dans ce sens», rappelant qu’en son temps les «populaires» Ils ont utilisé des
hauts responsables de la police nationale pour mener des opérations secrètes
contre des adversaires politiques, en gérant ce que l’on a appelé la «police
patriotique». Les citoyens notent que «ce n’est pas une question d’idéologies,
c’est une question de principes. Ceux qui veulent la régénération, le respect
des institutions et une justice indépendante ne peuvent tout simplement pas
accepter cela».
Pérez-Nievas a conclu en avertissant que, face à un PSOE pris dans l’autodéfense et un PP qui ne peut pas donner de leçons et qui s’oppose à des réformes profondes pour lutter contre la corruption et dépolitiser la justice, «L’Espagne a besoin d’un nouvel espace politique qui défende la régénération démocratique avec des faits, pas avec des discours vides» et a appelé les électeurs à faire une réflexion: «Notre pays n’aura pas de solution tant qu’on continuera à valider dans les urnes des partis qui dénigrent systématiquement les institutions, jouent sale et s’opposent à une véritable régénération».
> Ciudadanos a sévèrement critiqué la convocation de
manifestation annoncée par le Parti populaire contre le gouvernement de Pedro
Sánchez suite aux derniers cas de corruption connus. «Le PP ne peut pas
utiliser l’indignation citoyenne pour laver son incompétence comme alternative
crédible», a souligné le chef du parti orange, Carlos Pérez-Nievas, qui
considère que les 'populaires'.
«Ils cherchent à capitaliser sur la lassitude de la société espagnole sans
comprendre que ce rejet est non seulement contre le PSOE, mais contre toute la
classe politique, PP inclus». A cet égard, il a fait valoir que «le bipartisme
n’a jamais voulu doter d’indépendance les institutions et organismes publics,
car son objectif a toujours été de les contrôler».
Pérez-Nievas a en outre indiqué que le Parti populaire avait renoncé à exercer
un véritable travail d’opposition. «Le PP ne sait pas être une opposition.
Incapable d’offrir une alternative cohérente et attrayante, il se limite à
profiter de moments d’indignation publique pour monter des performances
politiques. Mais ils ne peuvent pas nous demander de descendre dans la rue pour
les applaudir, aussi indignes que nous soyons de la corruption du PSOE. La
régénération démocratique ne passe pas par le changement des corrompus pour les
autres, mais par le changement des règles du jeu et le renforcement des
institutions», a-t-il souligné.
Il ne suffit pas de condamner des cas isolés, il faut changer les structures
qui permettent.
Ciudadanos a réitéré son rejet frontal des cas de corruption qui sont révélés
ces derniers jours et qui visent déjà directement le président du gouvernement,
les qualifiant d'«expression la plus mesquine, embarrassante et honteuse de la
corruption politique». La formation libérale a insisté sur le fait qu’il ne
suffit pas de condamner des scandales isolés quand ils éclatent dans la
presse : il faut changer les structures qui le permettent. «L’engagement
en faveur de la régénération démocratique ne peut être sélectif ni
opportuniste. Il s’agit d’une exigence morale qui ne tolère ni raccourcis ni
plis», a conclu Pérez-Nievas.
Carlos Pérez-Nievas (secrétaire général)
> L’apposition, qui était initialement destinée à protéger des
politiciens honnêtes, est devenue une farce pour les politiciens corrompus. Le
cas des socialistes d’Estrémadure est un exemple clair. C’est pourquoi le PSOE
et le PP refusent de les éliminer.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Deux peuples et deux États maintenant. Israéliens et Palestiniens ne
peuvent avoir qu’un destin commun. Seule cette reconnaissance mutuelle pourra
engendrer la paix.
> L’idéologie expliquée dans un décret. En criminalisant de manière indiscriminée la filière du chanvre, Salvini et le gouvernement suppriment d’un seul coup 30 mille emplois et un demi-milliard de chiffre d’affaires. Heureusement qu’ils étaient patriotes...
> Bien la nomination d’un CEO opérationnel pour Stellantis, je rappelle cependant que la production au cours des trois premiers mois s’est arrêtée à 110.000 véhicules. La situation est terrifiante. Il faut un plan pour la filière sur l’énergie et les investissements. Pas un plan pour Stellantis mais pour tous les secteurs industriels. Bougez.
> De nos jours, les démocraties libérales sont de plus en
plus faibles et c’est pourquoi nous devons faire tout notre possible pour les
protéger.
Que ce soit des attaques internes, avec la proposition et l’Action nous avons
déjà avancé contre les conflits d’intérêts et pour plus de transparence, et
encore plus des ingérences extérieures, en particulier de la Russie.
C’est pourquoi nous avons proposé d’établir un Bouclier Démocratique, pour
éviter que ne se produise ce qui s’est passé en #Roumanie, et pour arriver
préparés aux rendez-vous électoraux, limitant les tentatives d’ingérence de la
part des puissances étrangères.
C’est un outil de plus en plus nécessaire.
> Pour Trump, le poste est devenu un moyen facile de s’enrichir.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> J’ai entendu Giorgia Meloni intervenir à l’Assemblée de Confindustria.
Elle ressemblait à une dirigeante de l’opposition, pas à la Première ministre
qui est au gouvernement : depuis trois ans, elles sont au Palais Chigi et
énumèrent les problèmes de l’énergie et de la bureaucratie comme s’ils étaient
des passants. La faute revient toujours aux autres : la gauche, l’Europe,
les droits de douane, les sauterelles. Entre-temps, la production industrielle
est négative depuis 26 mois, l’industrie 5.0 est bloquée, la pression fiscale
augmente, les salaires réels s’effondrent et le nombre record d’Italiens fuyant
à l’étranger n’a pas été mentionné. À la Confindustria, qui est en train de
bouleverser, cela va bien évidemment : je pense que les citoyens se rendent
compte du bluff d’un gouvernement qui parle par des slogans et ne fait pas de
réformes même par hasard.
> Je suis très impressionné par l’ovation que Confindustria donne chaque année à Giorgia Meloni. Nous parlons du premier ministre qui a augmenté la pression fiscale, augmenté la dette publique, bloqué la croissance des salaires réels, produit le plus grand exode de l’histoire républicaine, bloqué le plan Industrie 4.0. Et ils l’applaudissent. c’est soit le syndrome de Stockholm ou l’automutilation.
> Il faut baisser les impôts pour que les salaires de la classe moyenne augmentent.
> Giorgia Meloni dirige le gouvernement le plus dirigiste de ces dernières années : plus que des frères d’Italie, c’est une sœur soviétique.
> Meloni avait dit qu’elle ferait le pont entre Trump et l’UE sur les droits de douane. Le lendemain du sommet voulu par Giorgia avec Vance et von der Leyen l’Amérique a augmenté les droits de douane de 10% à 50%. Chère Premier ministre, si ça veut dire faire la gardienne, la prochaine fois ne te dérange pas. mais attention : il y a un juge à Washington. Et peut-être que les droits seront effectivement bloqués par les autorités américaines qui contestent le pouvoir discrétionnaire du président.
> [Crise de Gaza] Nous voulons qu’il soit clair que le principe politique Deux peuples, deux États est la seule solution possible. Une trêve est nécessaire dès maintenant, avec la libération des otages détenus par le Hamas. Les enfants de Gaza ont le droit de grandir libres comme les enfants de Tel Aviv. Libres d’étudier, libres de bombes, libres de la peur d’une attaque suicide ou d’un raid aérien. Israël a le droit et le devoir d’exister, l’État palestinien a le droit et le devoir d’exister. Et les deux doivent être reconnus.
● Pologne
♦ Gouvernement
♦ Pologne 2050
> Seule position de Pologne
2050 [pour l'élection présidentielle]. L’accord de coalition qui est en
vigueur, et ses renégociations éventuelles doivent commencer par une discussion
sur les engagements du programme.
> Pour la première fois, les enfants atteints de maladies rares et génétiques recevront des traitements jusqu’à l’âge de 16 ans, au lieu de passer par la bureaucratie chaque année.
> La Commission
européenne a accepté les 5 objectifs stratégiques. C’est le résultat du travail
de l’équipe dirigée par la ministre Kpelczynska et de l’approche que Pologne
2050 apporte : substantiellement, de manière responsable, avec une vision
de développement à long terme.
Nous investissons dans la sécurité, une économie moderne et un marché du
travail solide.
> La déréglementation en pratique est une commodité spécifique pour les personnes et les entreprises
Pour les
consommateurs :
- Factures d’électricité plus simples et plus lisibles
- Les factures électroniques sont plus rapides, moins chères et écologiques
Pour les producteurs :
- Installations d’énergie renouvelable jusqu’à 5 MW sans licence
- Le stockage d’énergie peut être connecté à un réseau existant
- Panneaux photovoltaïques de subsistance jusqu’à 500 kW sans autorisation
Nous construisons un système moderne qui fonctionne plus efficacement et
humainement
> Il y a 35 ans,
début de l’histoire de l’autonomie gouvernementale moderne – la fondation d’un
État fort et démocratique.
Nous Pologne 2050, nous le renforçons pour les générations, pas pour un
mandat : nous mettons l’accent sur la coopération, l’agence et l’influence
réelle des résidents sur les décisions qui façonnent leur vie quotidienne.
Nous tenons à remercier tous ceux qui créent des gouvernements locaux proches
des gens.
> Nous investissons
1,3 milliard PLN dans la sécurité énergétique en Pologne.
Nous couvrons 5 régions – de la Poméranie
à la Podkarpacie
- 414 km des lignes 220 et 400 kV
- gestion
numérique de l’énergie
- plus d’énergie à partir de sources renouvelables
Il s’agit du plus important investissement de l’UE dans l’histoire des réseaux
électriques polonais.
● Portugal
♦ Iniciativa liberal
> Contre l’alliance idéologique PS-Chega
Iniciativa liberal sera une
opposition frontale à l’alliance idéologique PS - Chega, qui se manifeste dans
les politiques qu’ils défendent et approuvent ensemble pour nourrir sans limite
le monstre de l’État au détriment de tous ceux qui travaillent et paient des
impôts.
Ils partagent une vision de l’État-providence fondée sur des promesses
irréalistes et des mesures irresponsables, définie et nourrie par le même
électorat.
L’AD doit choisir entre faire des réformes ou continuer à laisser le pays tel
qu’il est.
> Explication constitutionnelle
1. Il est normal d’ouvrir des procédures de révision constitutionnelle. Il y en
avait un au cours de la dernière législature d’António Costa, où il y a eu une
large discussion entre les partis avec des contributions de tous. Le processus
n’a pas été achevé seulement parce que Costa voulait fuir à Bruxelles, ce qui
est une autre composante de son héritage de misère.
2. Toutes les propositions de modification sont votées point à point,
nécessitant 2/3 des voix pour être approuvées.
3. Le document final doit après 2/3 des votes pour être approuvé et il y a une
nouvelle Constitution.
4. Le PCP est contre la constitution actuelle parce qu’il a voté contre toutes
les révisions au cours des dernières décennies. Il est le dernier à pouvoir la
défendre. La constitution actuelle qui détermine nos droits, libertés et
garanties et a évolué dans le sens de la démocratie existe contre la volonté du
PCP.
5. Iniciativa liberal défend
l’état de droit, les droits individuels, fondamentaux et humains, la démocratie
et la liberté et aura toujours ces plus hautes valeurs.
6. Le parti Chega n’a aucune chance de faire passer ses propositions de recul
civilisationnel parce qu’ils n’auront jamais 2/3 des voix.
7. La gauche n’est pas propriétaire de la démocratie ni de la constitution.
8. Iniciativa liberal présentera
le projet le plus équilibré pour une Constitution libérale, afin d’avoir une
démocratie libérale moderne et avancée et un pays avec un avenir de prospérité
et de liberté.
> Combien coute une consultation ou une chirurgie au SNS?
Dans le système proposé par l’Initiative libérale, tous les Portugais peuvent
choisir où ils veulent être traités, en public, privé ou social, et on sait
combien coûte à l’État cette consultation ou chirurgie, en public, privé ou
social.
Les gens choisissent où ils veulent être traités pour être plus rapide et ne
paient pas plus, l’État sait combien il en coûte de fournir des soins de santé
aux Portugais. Gestion rationnelle et incitations alignées.
Ce que nous avons aujourd’hui, c’est le pompon. On ne sait pas combien coûte à
l’État chaque acte dans le SNS. On jette de l’argent sans contrôle pour
récupérer les files d’attente. Il n’y a jamais eu autant de dépenses sur le
SNS, il n’y a jamais eu autant d’effondrement.
Le problème n’est pas l’argent, c’est la gestion.
Quelle gestion permet à un médecin de gagner 51000 euros en une seule journée
de travail à l’hôpital de Santa Maria ?
Quelle gestion permet à un médecin de gagner 400.000 euros en 10 samedis, où il
a traité des blessures bénignes à ses parents ?
Combien de millions de médecins gagnent-ils avec ces dossiers ?
Un système où chacun va où il veut sans exception revient moins cher à l’État
et fournit de meilleurs soins de santé.
● Roumanie
♦ Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> J'ai prêté serment devant le
parlement roumain en tant que président du pays.
Je serai un président ouvert à la voix de la société et de son partenaire.
Merci à tous ceux qui se sont impliqués, vous avez débattu, vous avez montré
que la Roumanie est vivante.
Nous avons besoin d'un État plus efficace et responsable. Le déficit affecte
notre stabilité et les réformes ne peuvent être reportées : dans
l'administration, l'économie, la santé, l'éducation, la justice,
l'environnement et la culture
Je soutiens le parcours européen de la République de Moldavie, je soutiens la
diaspora et j'appelle toutes les forces politiques à mettre l'intérêt national
en premier lieu.
La Roumanie a des ressources, des professionnels, du courage. Si nous
rassemblons toutes nos énergies, nous ne pouvons pas échouer.
> La décision surprenante de la Cour constitutionnelle annoncée aujourd'hui contredit un principe fondamental de la démocratie - la transparence dans l'exercice des fonctions publiques.
L'accès des citoyens à l'information concernant les déclarations de richesse des dignitaires est une garantie d'intégrité et de responsabilité dans l'espace public, et ce principe doit être fermement défendu.
Si le motif de la décision identifie des lacunes de nature technique dans le cadre législatif actuel, il incombe au Parlement de les corriger avec clarté.
> J'ai été honoré d'avoir une conversation avec le président Donald Trump et de le remercier pour le message de félicitations.
Les États-Unis d'Amérique sont un allié extrêmement proche de la Roumanie et un partenaire stratégique essentiel.
Au cours de la conversation, j'ai réaffirmé mon engagement constant à approfondir le partenariat stratégique entre nos pays, dans tous les domaines d'intérêt commun.
J'attends avec impatience une coopération étroite avec le président Trump et son administration.
> J'ai participé,
avec émotion et espoir, à la marche des millions de cœurs à Varsovie.
Je suis venu en Pologne en tant qu'ami parce que nous partageons les mêmes
valeurs : nous croyons en la démocratie, en la liberté et au pouvoir d'une
Europe unie.
La Roumanie et la Pologne sont deux nations pro-européennes, et en tant que
président de la Roumanie, je travaillerai pour rendre notre partenariat encore
plus fort.
Je souhaite bonne chance pour les élections à Rafał Trzaskowski - un leader
dans lequel je trouve les valeurs qui me guident aussi : l'honnêteté, la
fiabilité et le respect de la loi.
La semaine dernière, toute la Roumanie a gagné.
La semaine prochaine, toute la Pologne gagnera !
> Investir dans
l'éducation des jeunes les aidera à grandir et à nous sauver de nombreux
dangers en tant que société.
Aujourd'hui, nous avons ouvert le congrès des étudiants roumains, où nous avons
mis l'accent sur trois orientations essentielles pour l'enseignement
universitaire roumain :
- Identifier nos
avantages compétitifs. Nous avons des domaines universitaires avec tradition –
de l’informatique et de l’ingénierie, en passant par la médecine et les arts –
dans lesquels nous devons investir pour devenir des repères dans la région.
- La Roumanie doit devenir un lieu attrayant pour les diplômés - à travers des
opportunités d'emploi et de recherche, à travers la qualité de vie et l'accès
au logement L'éducation doit être liée à l'économie de l'avenir et aux besoins
d'une société en pleine évolution.
- Soutenir l'engagement civique et politique des jeunes. Les universités ne
sont pas seulement des centres de formation professionnelle, mais aussi des
espaces de débat et de responsabilité civique.
J'invite tous les acteurs de l'éducation – étudiants, enseignants,
administration – à travailler ensemble pour faire de ce potentiel une réalité,
et je serai un partenaire dans cet effort.
● Suède
♦ Liberalerna
Johan Pehrson (premier secrétaire)
> Les libéraux veulent interdire les médias sociaux nuisibles pour
les enfants de moins de 15 ans. Les géants du net nourrissent nos jeunes avec
l’apparence et la glorification de la violence. Les criminels de gangs chassent
ouvertement les nouveaux enfants soldats sur les plates-formes. La Suède doit
mener le soulèvement contre l’addiction à l’écran.
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