Une victoire de la démocratie républicaine libérale sur les forces réactionnaires et antieuropéennes.
Hier, c’est le contraire qui s’est produit en Pologne.
La candidat central (et non centriste comme on a pu le présenter), Rafal Trzaskowski, le maire de Varsovie et investi par la coalition d’axe central au pouvoir a perdu de justesse la présidentielle face au candidat extrémiste populiste, investi par le PiS, la formation d’extrême-droite, admirateur fanatique de Trump et adversaire d’une Europe intégrée.
Une défaite pour la démocratie républicaine libérale qui aura des conséquences fâcheuses pour les libertés en Pologne et pour la mise en place d’une Europe puissance.
Non pas que le président de la Pologne ait le pouvoir de faire les lois et de diriger le pays, rôle qui demeure au Parlement et au premier ministre Donald Tusk mais, en revanche, il peut bloquer l’action gouvernementale – sauf vote des trois cinquièmes au Parlement, ce dont ne dispose pas Tusk – dans bien des domaines et c’est ce qu’il s’est proposé de faire durant la campagne électorale.
Bien sûr la victoire est très courte mais elle n’empêchera pas le nouvel élu d’appliquer son programme radical.
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