Il y a eu la bonne surprise Nicosur Dan, le centriste qui a
remporté la présidentielle roumaine face à un extrémiste populiste pourtant
favori.
Mais n’était-ce qu’un répit dans la montée inexorable des
forces réactionnaires dans les démocraties républicaines libérales?
C’est la question que l’on peut se poser suite à la mauvaise
surprise avec l’extrémiste trumpiste, Karol
Nawrocki, qui a remporté de justesse la présidentielle polonaise face au
candidat de l’axe central.
Un Karol Nawrocki
immédiatement félicité par l’autocrate Viktor Orban.
Car, oui, la menace de
l’extrémisme populiste est toujours là, bien présente et qu’elle ne faiblit pas
malgré quelques victoires des démocrates mais qui s’accompagnent presque
toujours par une poussée des partis et des candidats d’extrême-droite.
En Pologne, c’est donc
le retour au premier plan du PiS, ce parti nationaliste qui pendant son long passage
au pouvoir n’a cessé de rogner sur les libertés et sur l’Etat de droit démocratique.
Il
ne faut pas se
leurrer, le combat pour la démocratie est plus que jamais en cours et il
sera
long c’est pourquoi la mobilisation doit demeurer constante contre cette
internationale réactionnaire qui se développe de plus en plus.
Le MoDem a décidé de se confronter à son allié, Renaissance.
La raison principale en est simple, l’approche de la présidentielle de 2027 et
l’éventuelle législative qui pourrait avoir lieu avant la fin de cette année.
Et le parti de François Bayrou se pense assez fort pour défier celui d Emmanuel
Macron et dirigé par Gabriel Attal et, surtout, de s’émanciper de sa tutelle.
L’homme qui mène cette offensive assez agressive est Marc Fesneau, le président
du groupe MoDem à l’Assemblée et considéré comme un de ceux qui pourraient
succéder à l’actuel premier ministre et un de ses plus fidèles d’entre les
fidèles.
C’est donc Bayrou qui est à la baguette et cela confirme qu’il n’a pas
abandonné ses ambitions élyséennes bien au contraire.
Reste à savoir si cette stratégie a du sens ou si le MoDem se voit trop beau et qu'il pourrait en payer un prix très élevé, in fine.
La victoire du Paris-Saint-Germain en finale de la Ligue des
champions pose trois questions.
La première est la violence qui a accompagné la célébration de celle-ci par des
supporters du club mais surtout par des activistes d’extrême-gauche et par de
simples voyous venus casser et piller des commerces
Ici, le football n’a rien à voir, ni même le PSG, il s’agit simplement d’une
opportunité pour passer à l’action de groupes dont les motivations ne sont pas identiques mais qui veulent provoquer du chaos à leur profit, que ce soit une cause politique ou le vol.
La deuxième est cette haine que suscite le PSG notamment à
Marseille où la majorité de la population était contre l’équipe française avec
des outrances qui en disent long sur le complexe d’infériorité qui anime les
habitants de la cité phocéenne depuis des décennies et du ressentiment envers
une capitale qui serait responsable de tous ses maux, du trafic de drogue au
chômage.
Bien sûr, un club de Paris est toujours plus exposé à ces démonstration
négatives parce qu'il est associé, qu'il le veuille ou non, au pouvoir politique et administratif.
Toujours est-il que l’on est bien obligé de constater que les émotions négatives l’emportent
sur la bienveillance alors même qu'il s'agit de villes et de clubs français ce qui en dit long sur l'incapacité que nous avons, ici en France mais également dans le monde où des comportements identiques existent parfois avec une violence extrême, à façonner des communautés où le respect l'emporte sur le ressentiment souvent mue par une fantasmagorie sans lien avec la réalité.
La troisième est plus philosophique et ne concerne pas uniquement le PSG.
En sport, seule la victoire est belle semble-t-il.
Pourquoi les vaincus de ce qui n’est qu’un jeu et une activité physique sont
ignorés pendant que les vainqueurs sont honorés jusqu’à plus soif?
Parce que si le respect de tous les sportifs est la règle, c’est bien l’exacerbation
de la compétition par la société qui se retrouve dans cette célébration
tapageuse de la victoire.
C’est bien dommage car, au-delà du résultat, il ne devrait y avoir ni gagnant,
ni perdant mais seulement une reconnaissance de tous ceux qui ont participé à un évènement
sportif.
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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