mardi 18 avril 2023

Propos centristes. France – 100 jours au service de la France / 1,7 million d’emplois créés / Inflation: les solutions désastreuses des extrêmes / Les prix alimentaires doivent baisser / Réforme des retraites…

Voici une sélection, ce 18 avril 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Personne, surtout pas moi, ne peut rester sourd à cette revendication de justice sociale et de rénovation de notre vie démocratique.

J’ai entendu dans les manifestations une opposition à la réforme des retraites mais aussi une volonté de retrouver du sens dans son travail, d’en améliorer les conditions, d’avoir des carrières qui permettent de progresser dans la vie.

Le projet que je porte devant vous et avec vous : reconstruire et retrouver l’élan de notre Nation, ne rien céder aux divisions, tenir notre cap d'indépendance. Par le travail, la justice, un ordre républicain et démocratique, le progrès pour mieux vivre.

Nouveau pacte de la vie au travail, planification écologique, renouveau démocratique, refondation de notre école et de notre système de santé : nous avons devant nous, tous ensemble, 100 jours d’ambition et d’action au service de la France.

Je nous fais confiance pour y arriver.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Emmanuel Macron l’a formulé avec force : « Nous avons devant nous 100 jours d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France ». Je présenterai la semaine prochaine la feuille de route de mon Gouvernement.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Pour la première fois de son histoire, la France a une croissance qui crée de l’emploi : 1,7 million d’emplois créés depuis 2017. Nous ouvrons plus d’usines que nous n'en fermons. Les résultats sont là. Nous devons continuer à accélérer. Le grand sommeil n’est pas une solution.

> Marine Le Pen propose de baisser la TVA sur les carburants et les produits alimentaires. Le coût : 20 milliards €. Cet argent n’irait pas dans la poche des Français mais dans celles des distributeurs et des industriels. Coûteux et inefficace.
D'ailleurs, la proposition de Marine Le Pen sur la baisse de la TVA a été appliquée en Espagne en janvier. Résultat : une augmentation de l’inflation alimentaire en février (15,7 %) et en mars (16,5 %) sur les produits alimentaires. Coûteux et inefficace.
Jean-Luc Mélenchon et la Nupes proposent de bloquer les prix alimentaires. La Hongrie l’a fait. Résultat : inflation alimentaire à 37,7 % et des pénuries d’aliments. Coûteux et inefficace.
Nous avons pris des décisions fortes et concrètes notamment avec le bouclier tarifaire pour protéger le pouvoir d’achat des Français. Les oppositions seraient plus crédibles si elles les avaient votées.*

> Il faut que nous travaillions davantage pour payer notre modèle social.

> Nous allons accélérer le rythme de désendettement de la France.

> Il faut que les entreprises s'engagent pour les plus de 55 ans.

> Aujourd'hui on voit les prix du blé qui baissent, les prix du fret maritime qui baissent... On le voit sur les grands panneaux de la Bourse, j'aimerais qu'on le voit dans le caddie.
Je voudrais que la répercussion à la baisse soit aussi rapide que la répercussion à la hausse. (…)
Je leur laisse quelques semaines et, d'ici la fin du mois de mai, si jamais les négociations n'ont pas repris, je convoquerai, au ministère de l'Economie et des Finances, distributeurs et industriels pour qu'ils reprennent leurs discussions. (…)
Nous ne laisserons pas les grands industriels faire des marges indues ou faire des rentes sur des prix de gros qui sont en train de baisser. (…)
Quand ça n'a pas été le cas pour les grands énergéticiens on a récupéré la marge, s'ils ne reviennent pas négocier, j'examinerai toutes les options à ma disposition", menace-t-il.

> Nos compatriotes en ont ras le bol de voir des personnes toucher des aides qu’ils payent eux-mêmes et les renvoyer au Maghreb ou ailleurs alors qu’ils n’y ont pas le droit", a estimé le patron de Bercy. Le modèle social est fait pour protéger les plus modestes, contre les accidents de la vie mais pas pour envoyer de l’argent de manière illégale à l’étranger.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Ce qui est inquiétant avec l'augmentation des prix, ce n'est pas tellement que ces prix augmentent (...) C'est que les salaires n'augmentent pas. Il est temps de dire aux forces du capital d'augmenter les salaires.

> L'Etat doit désormais dire aux patrons, qu'il y a un malaise social important dans les salaires dans notre pays, ils ne sont pas à la hauteur du travail des travailleurs, il faut qu'ils augmentent les salaires.

> Nous annonçons au mois de juin, les lieux exacts d'implantation de ces 200 brigades de gendarmerie, c'est 2000 gendarmes de plus dans nos campagnes qui sont déjà recrutés.

> Il nous faut être à portée d'engueulades, c'est très important d'avoir un lien avec les Français. (...) Les Français ont l'impression que ceux qui dirigent sont assez éloignés de leurs préoccupations.

> Maintenant il faut qu'on avance, les Français ont besoin d'un texte fort contre l'immigration irrégulière, je suis sûr qu'avec LR on peut s'entendre sur cette question.

> Pour ceux qui touchent le RSA, s'ils sont dans un parcours d'insertion, s'ils montrent de l'effort, il faut les aider, mais s'ils ne souhaitent pas reprendre le chemin du travail, il est normal que nous ayons des sanctions envers eux.

> L’incendie qui touche les Pyrénées-Orientales est un désastre écologique. Nous mettons les moyens au ministère de l’Intérieur pour protéger l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique. Grâce au travail acharné des sapeurs-pompiers, appuyés de moyens aériens, le feu est désormais maîtrisé.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> À Karuizawa [Japon], le G7 a marqué sa détermination à mettre l’agression russe en échec et à aider l’Ukraine à préserver sa souveraineté et son intégrité territoriale. Nous défendons les règles et principes qui fondent la sécurité internationale. Nous ne faiblirons pas.

> Toujours heureuse de m’entretenir avec le secrétaire d’Etat américain Blinken. Nous coordonnons étroitement le soutien que la France, les Etats-Unis et l’Union européenne apportent à l’Ukraine pour résister à l’agression russe et défendre le droit international. Échange précieux aussi sur l'Indopacifique et le Soudan.

> Le G7 permet également d’importants entretiens bilatéraux. Avec mon homologue du Canada, j’ai pu évoquer nos priorités partagées entre la France et le Canada pour la francophonie, l’OTAN, la relation avec la Chine et le soutien à l’Ukraine.

> J'ai évoqué la crise en cours au Soudan avec les ministres des Affaires étrangères d'Egypte et des Emirats arabes unis. La France appelle les 2 camps soudanais à immédiatement accepter une trêve, cesser les combats, assurer la sécurité des civils. Je suis de près la situation de nos compatriotes.

 

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Le Président a fixé le cap: continuer sans relâche nos efforts pour renforcer la Justice de notre pays! 10 000 postes supplémentaires dont 1500 magistrats et 1500 greffiers et 7,5mds€ d’ici 2027. Pour une justice plus rapide, plus efficace et plus proche de nos concitoyens !

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> L’exercice Orion23 se poursuit ! Début hier de la dernière phase de l’exercice. Des Ardennes à la Haute-Marne, près de 12 000 hommes, dont plus de 1 500 alliés, simuleront durant une vingtaine de jours une opération de haute intensité face à un adversaire fictif.
- Coordination de toutes nos forces (terre, air, mer) et de notre soutien (logistique, transmission, santé, génie, etc)
- Renforcer notre capacité à mener une coalition d’alliés (être une « nation cadre » - ce que nous sommes déjà en Roumanie par exemple)

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Cette tenaille entre l'extrême gauche et l'extrême droite, une culture de l'irresponsabilité, les uns cherchant le chaos, les autres à en tirer le meilleur profit.

> [Allocution d'Emmanuel Macron] Des priorités simples qui font écho à la fois à ce que disent parfois les manifestants mais aussi aux besoins de notre pays.

> [Discussions avec les syndicats) Il y a plusieurs champs qui seront ouverts à la négociation. Mieux vaut venir plus tard que ne pas venir du tout.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Honoré et ému d’avoir participé, au Mémorial de la Shoah, à la lecture des 1200 noms de femmes, d’hommes et d’enfants juifs du convoi 74, déportés à Birkenau. Ils ne sont pas oubliés.

> Des élèves mieux accompagnés par des professeurs mieux rémunérés. Le cap fixé par le Président de la République est clair : l'École française doit renouer avec son ambition d’être l’une des meilleures d'Europe. Nous le ferons ensemble, avec chacune et chacun d'entre vous.

> La réussite des élèves ne dépend pas seulement du temps scolaire. Elle se joue aussi lors des vacances. Pendant l’été, les inégalités scolaires se creusent, en particulier pour les élèves des établissements défavorisés. Nous avons les moyens de changer cela, nous le faisons.
Maths, français, langues vivantes… Un moment en plus petits effectifs qui permet aux jeunes de surmonter leurs difficultés. 120 000 élèves ont bénéficié de ces stages l’année dernière. Je fixe l’objectif qu’ils soient 40 000 de plus à en bénéficier l’année prochaine.
À Reims aujourd’hui pour échanger avec les élèves du collège Maryse Bastié participant à un stage pendant leurs vacances. Leurs progrès font la fierté de leurs professeurs et le résultat se lit sur leurs visages. Des élèves bientôt prêts pour le brevet !

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> On ne mesure jamais assez la détresse des hommes et des femmes qui se retrouvent confrontés à la prédation [des ours]. Dire cela, c’est simplement décrire une situation de gens qui se lèvent le matin avec la crainte d’un dérochement, d’une prédation et le sentiment que des dizaines d’années de travail sont à recommencer. Il y a quelque chose de l’ordre d’une désespérance qu’il faut entendre et comprendre. Dire qu’il faut écouter cette parole, ce n’est faire insulte à personne. C’est une question du modèle qui se pose : comment maintenir un modèle pastoral sur ce territoire ? Nous allons avancer sur trois sujets:
- de nouveaux textes autorisant des mesures d’effarouchement pour parvenir à une voie juridique permettant de préserver les troupeaux sans remettre en cause l’espèce ursine;
- la question du dénombrement pour partager un constat commun ;
- un système d’indemnisations plus rapide et plus cohérent par rapport aux pertes réelles des éleveurs.
> Au sujet de la ressource en eau, il faut saluer le travail mené par la chambre d’agriculture de l’Ariège et les différents acteurs agricoles qui se sont mis en situation, dès cette année, de demander à leurs irrigants de réduire de moitié leur prélèvement sans que l’État ne vienne s’en mêler. Cela veut dire que la profession agricole se saisit d’elle-même - contrairement aux incriminations que l’on entend parfois - de l’état de rechargement des ouvrages compte tenu de la faiblesse de la pluviométrie hivernale. Cet effort de prévention est fait pour pouvoir s’assurer, dans une logique de gestion commune, que le territoire disposera de suffisamment d’eau pour tenir les étiages durant l’été 2023. À plus long terme, dans le prolongement du plan d'action présenté par le Président de la République pour une gestion résiliente et concertée de l'eau, un travail a également été initié entre tous les acteurs de l’eau du département de l’Ariège. L’eau est l’affaire de tout le monde, la sobriété au premier chef et c’est dans le cadre d’un travail collectif que l’on trouvera des solutions.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Pour la première fois, on a un G7 qui dit il faut sortir des énergies fossiles et qui se positionne fortement pour la préservation de la biodiversité. Si on n’a pas une action résolue dans les deux domaines en même temps, on se tire une balle dans le pied. (…)
La pollution est également un sujet de préoccupation mondiale. Le G7 a pris position contre les PFAS, pour la fin de la pollution plastique en 2040… Ces dernières années, nous avons assisté à une prise de conscience de l’opinion publique mondiale. (…)
Lorsque l’on parle d’une augmentation de température mondiale, on parle de moyennes. Mais les températures les plus élevées sont sur la terre ferme, car les océans absorbent une partie de la chaleur. Résultat : lorsque l’on est à +1,1° C en moyenne, on est en France à +1,7°. (…)
Bien sûr que la technologie est l’un des leviers pour résoudre cette équation, qui n’a pas de précédent dans l’histoire humaine. Les changements comportementaux sont utiles, mais ce serait passer à côté du potentiel de la technologie que de la négliger.

> Même en termes de pouvoir d’achat, la transition écologique est obligatoire. Mettre la tête dans le sable, c’est augmenter le coût de la facture que nous aurons à payer. Il faut être capables de mesurer le coût de l’inaction.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> [Discours d’Emmanuel Macron] C’était un discours de vérité et un discours de courage.

> Nous devons faire nation ensemble et c’est ce que propose le président de la République.

> Chaque pays doit être maître de sa production énergétique, mais nous avons une responsabilité collective.
Je ne peux pas demander à l’Allemagne de ne pas faire ses propres choix énergétiques alors que je le réclame pour mon propre pays.
Nous, nous n’ignorons pas que le nucléaire, c’est aussi une énergie qui permet de gagner la bataille contre le climat.

Les Allemands seront très regardés pour être au rendez-vous de leur baisse d’émission de gaz à effet de serre.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Refonder profondément notre système de santé, c’est le cap réaffirmé par Emmanuel Macron ce soir. Avec des résultats concrets :
- Un médecin traitant proposé aux Français atteints d’une maladie chronique
- Des services d’urgences désengorgés d’ici fin 2024

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> « Je veux que chacun retrouve la certitude que nos enfants pourront bâtir une vie meilleure. Ce sont nos services publics qui devront porter cette espérance, de la petite enfance au grand âge.» (Emmanuel Macron)
Je continuerai de porter chaque jour cette espérance, en transformant la vie des Français.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Pour donner toujours plus de valeur au travail, nous devons en renforcer l’attractivité. Il nous faut changer encore plus fort les choses sur la fiche de paie, les parcours de carrière et les conditions de travail dans chaque métier. C’est le travail mené avec Renaissance!

> Les mesures importantes sur l’emploi des seniors, sur les contractuels de la fonction publique, doivent être remises dans les discussions avec les organisations syndicales et les parlementaires.

> [Réforme des retraites] La première forme de respect c’est la franchise et la sincérité : nous voulons que cette loi s’applique parce qu’elle est nécessaire pour le pays et pour préserver notre modèle social.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> Le juste partage de l'effort, des solidarités et des ressources. Voilà les principes à partir desquels nous voulons réformer pour répondre aux enjeux du quotidien des Français.

> Le président dit qu’il y a une aspiration qui a été entendue à une plus juste répartition de l’effort. On entend ce message”, assure le porte-parole du gouvernement. “On veut un plus juste partage de l’effort, des solidarités, des ressources.

> Ce que nous disent les Français quand on les rencontre, c'est aussi qu'ils ont des problèmes de pouvoir d'achat face à l'inflation (…) qu'ils veulent avoir des services de proximité plus forts, qu'ils sont inquiets pour leur école, leur hôpital, leur sécurité.

> Des gens ont manifesté parce qu'ils veulent quelque chose de plus juste dans le partage. On dit aux Français que l'on entend ce message. On veut qu'il y ait un plus juste partage de l'effort, des solidarités, des ressources.

> Il est fondamental de travailler à améliorer les fins de carrière. Il faut qu’on reprenne ce chantier de l’emploi des seniors. C’est l’un des sujets qui attendent le Président et les syndicats lorsqu’ils se verront.

> [RSA]Nous voulons que ceux qui le peuvent puissent bénéficier d’une formation professionnelle ou d’un accès à l’emploi. On arrive vers le plein emploi, on a des milliers d’emplois qui ne sont pas pourvus. L’emploi, c’est la première des solidarités.

> La semaine de 4 jours peut exister. Les entreprises peuvent la décider dans le cadre d’accords. Je ne pense pas qu’il faille la généraliser.

> Nous baissons les impôts depuis 2017. C’est notre ADN politique et nous l’assumons. Les impôts n’augmenteront pas, et s’il y a des baisses d’impôts que nous pouvons faire, nous le ferons. La réforme des successions n’est pas du tout enterrée.

> [Fonds Marianne] Il y aura de la transparence. La justice est saisie. En revanche, qu’une association puisse s’interroger sur une forme de dérive du mélenchonisme vis-à-vis du communautarisme, c’est de notoriété publique.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Le président a fait un discours d'apaisement, de cap, avec beaucoup de lucidité et d'écoute.

> Une partie des colères n'est pas liée à la réforme des retraites.

> Ce qui est dangereux pour notre démocratie, c'est l'obstruction. S'il y a de l'obstruction, la Constitution a des outils qui permettent d'y faire face et le Conseil constitutionnel a dit que nous étions bien en droit d'utiliser ces outils-là.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Un plan Marshall pour les classes moyennes : voilà pourquoi on agit. Fin de la taxe d’habitation, baisse de l’impôt sur le revenu, défiscalisation des heures sup. On va continuer, sur les revenus, l’accès aux services publics. Ceux qui travaillent ne doivent pas payer deux fois.
> J’ai entendu des Français me dire « vous nous demandez de travailler un peu plus longtemps pour payer le système de retraites mais si tout le monde travaillait, ça réglerait une partie du problème », d’où la réforme du RSA qui est importante pour inciter et accompagner davantage vers la reprise de l’emploi", a-t-il cité en exemple.

> On entend à l’extrême gauche des gens considérer qu’il n’y aurait que de la fraude fiscale et à l’extrême droite des gens dire qu’il n’y aurait que de la fraude sociale. Je pense qu’on doit agir sur toutes les fraudes.
Je présenterais dans les prochaines semaines un plan avec des mesures fortes pour lutter davantage contre la fraude fiscale et sociale: Sur la fraude fiscale, je souhaite doubler les effectifs du service d’enquête judiciaire des finances qui a notamment réalisé une perquisition importante contre des banques il y a quelques jours.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> 100 jours. 3 priorités : le travail, l’écologie et l’éducation. Une méthode : le dialogue avec toutes et tous. L’Industrie verte est au cœur de tous ces projets.

> Il faut que le dialogue reprenne avec les syndicats. Laurent Berger, c’est un démocrate et il a un peu de levier ces temps-ci. Il a mis en scène un front syndical unifié. Reprenons les conversations avec ceux qui souhaitent le faire.

> Je suis à peu près convaincu que pour réindustrialiser la France , il va falloir de l’immigration. Quand on regarde les 20, 30, 40, 50, 60 ou 100 dernières années, l’immigration bien faite oui, ça a été une chance pour la France.

> Profitons du report de l’âge de départ pour faire en sorte que les seniors redeviennent une force vive sur laquelle on peut s’appuyer. Il faut échanger avec les syndicats en partant de ce qui existe et voir comment l’ améliorer.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> L'indépendance et la justice plutôt que l'immobilisme et l'extrémisme. Emmanuel Macron a donné un cap clair pour l'avenir de notre pays, avec trois grands chantiers : le travail, la justice et l'ordre républicain et démocratique, le progrès pour mieux vivre.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Face à la colère, la réponse ne peut être ni dans l’immobilisme ni dans l’extrémisme, comme l’a dit le président Emmanuel Macron. 100 jours, 3 chantiers pour continuer d’agir avec un cap clair au service des Français et face au sentiment de déclassement : indépendance et justice.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Ce mois-ci, l’UE a fait de grands pas pour l’écologie:
- des bornes sur toutes les grandes routes d’ici 2025
- la fin de la vente des voitures thermiques en 2035
- la décarbonation du transport maritime d’ici 2050.

> Ce lundi soir et ce mardi, nous nous souvenons. Nous commémorons Yom Ha Shoah, nous nous recueillons avec effroi et respect, en lisant les noms des déportés juifs de France.

> Nous devons garder cette capacité de dépassement, travailler avec des gens de bords différents, avec la gauche de gouvernement.

Il y a encore un espace pour un dialogue, métier par métier, branche par branche, pour tenir compte de la pénibilité.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> En cette journée de Yom Ha Shoah, nous refusons l’oubli. Nous nous souvenons que, sur notre continent, 6 millions de femmes, d’hommes, d’enfants furent assassinés parce que nés Juifs. Le devoir de mémoire est un devoir de vigilance, un devoir de résistance.

> «Pour ceux d’entre vous qui vivez dans les quartiers les plus défavorisés, nous trouverons des solutions concrètes pour améliorer la vie quotidienne». Emmanuel Macron réaffirme son engagement pour nos quartiers. Le gouvernement est au travail pour tous les Français !

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Prendre soin des enfants, qu’ils se trouvent dans les territoires urbains ou ruraux, qu’ils aient besoin d’un accompagnement spécifique ou simplement d’attention ; c’est ce qui anime l’ensemble des professionnels de la protection de l’enfance.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> La planification écologique: un nouveau modèle productif et écologique : agriculture, bâtiment, économie circulaire, transports, énergie.
Anticipation face aux événements climatiques. Une économie plus verte, respectueuse de nos terres et de nos paysages.

> L'industrie du textile, c'est 4 milliards de tonnes de CO2 / an. Si rien ne change, en 2050, ce sera le deuxième secteur le plus contributeur au réchauffement climatique ! Nous devons agir, et c'est pourquoi la réforme du secteur textile est l’une de mes priorités.

> J’ai lancé il y a 3 mois les bonus réparation. Déjà : 1200 sites labellisés, plus de 20.000 réparations, 4000 sites fin 2023.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Ce soir, le Président Emmanuel Macron a proposé une ambition pour le pays : continuer à corriger les inégalités de destin et faire évoluer nos institutions. Portons-la avec les syndicats, les forces politiques, les citoyens. Dans le seul intérêt des Français. Avançons, ensemble !

> En cette Journée de la Shoah nous commémorons les victimes de la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale. Et durant 24 heures, sans interruption, nous lisons collectivement leurs noms. Léonie Ayache, Reine Ayache, Dora Aziza, Louise Baach, René Baach, Salomon Baach, Victor Bachrach, Moszek Bajer, Charles Baltaxe Ces dix noms que j’ai lus sont dix vies arrachées par la barbarie. Dire leur nom, c’est honorer leur humanité et transmettre leur mémoire à jamais.

> L'Assemblée nationale fonctionne : elle légifère, elle contrôle l'action du Gouvernement, elle évalue les politiques publiques. Nous sommes au travail ! Et il est important que nos concitoyens le sachent !

> Egalité femmes-hommes, sens du travail, partage de la valeur... C'est tout au long de la vie professionnelle que nous devons corriger les inégalités. Mettons-nous autour de la table et avançons !

> Oui, il faut inventer les institutions du XXIème siècle ! Mais gardons-nous bien de les modifier de manière brutale. Car elles garantissent l'équilibre des pouvoirs, le respect des oppositions et les droits et libertés individuels. Elles protègent !

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Le Président de la République a tous les moyens de s'exprimer et le pays a tous les moyens de rebondir. On vient de vivre un acte naturellement très important, pas facile pour qui que ce soit. On a connu ça après chaque réforme des retraites, quasiment sans exception. Si je remonte dans ma mémoire.
Rocard avait dit, quand il a lancé la première réforme des retraites, qu’il y avait de quoi faire tomber 20 ou 30 gouvernements. Et donc tout ça est classique, mais c'est évident que ça pèse sur l'ambiance du pays et ça ne sert à rien de dire le contraire. Donc on est dans un moment de reconstruction, de relance de l'action publique et, j'allais dire, du moral du pays.

> La situation est évidente pour tout le monde. La France est un grand pays qui aurait beaucoup d'atouts et qui se trouve paralysée dans une partie importante de son activité. Il y a quelque chose qui pèse sur le moral du pays et un certain nombre de sujets que nous n'arrivons pas à traiter depuis des décennies. C'est ça la situation. Est-ce que le Président de la République peut dire « on s'arrête » ? C'est ridicule. Il a été élu précisément pour rendre au pays cette volonté d'avancer qui lui manque tant.

> Je n’ai jamais pensé qu'une élection, c'était l'adoption d'un programme. Une élection, c'est le choix d'un Président. Le choix d'un Président en lui-même et le choix d'un Président contre les autres. Et donc, de ce point de vue-là, le moment que nous vivons, c'est le moment où il faut précisément que soient pris en compte ces deux aspect des choses. Le premier, c'est il y a un problème de morale, un problème de démoralisation du pays, à tort ou à raison. Et deuxièmement, il y a des sujets à traiter qu'on ne peut pas laisser sur le bord de la route.

> Vous savez ce que j'affirme: on n'a pas réussi à transmettre l'explication fondamentale de la réforme des retraites. Et cette explication fondamentale est une explication qui repose sur une injustice qu'on accepte depuis trop longtemps: c'est que les pensions des retraités d'aujourd'hui sont payées avec de la dette. (…)
Un pays qui accepte que la pension mensuelle, tous les mois, des retraités soit payée en empruntant l'argent qui devra être remboursé par les plus jeunes, mais ce pays-là est en faute morale. C'est inacceptable. (…)
Je proposais qu'on prenne en compte cette réalité insupportable, que ce n'est pas possible de faire payer, par de la dette qui sera remboursée par les plus jeunes, les pensions des retraités actuels et ça depuis 20 ans. Cela fait des centaines de milliards d'euros.
Et je proposais en effet, qu’on choisisse, sur dix ans ou sur douze ans, un retour à l'équilibre qui serait prise en charge à la fois par l'allongement de la durée du travail et par d'autres contributions. Si on va au plein emploi, ça va faire rentrer beaucoup d'argent dans les caisses. Si on améliore la productivité du pays, ça va faire rentrer beaucoup d'argent dans les caisses.
Et il me paraissait en effet juste que, par exemple, il y ait une légère augmentation de la cotisation des entreprises. Et même, mes amis à l'Assemblée nationale avaient proposé qu'il y ait une contribution des plus-values, des gains exceptionnels.

> Je pense que le Président de la République et le gouvernement sont très soucieux de l'attractivité de la France. Vous avez vu qu'il y a eu beaucoup de progrès ces dernières années. Tout d'un coup, la France, qui était un pays rejeté par les investisseurs internationaux est devenu attrayant.

> Je continue à penser que le jour où on posera réellement la question du retour à l'équilibre, pas celle qui a été traitée dans cette réforme-là, qui est simplement éviter une augmentation du déséquilibre et des déficits nouveaux. Mais le jour où on posera la question du retour à l'équilibre, alors il faudra un mixte de contribution, ne serait-ce que pour que l'idée de justice soit prise en compte.

> Les syndicats, les organisations professionnelles ont l'habitude du rapport de force et c'est leur langue maternelle. Et donc, oui, il y a des rapports de force. Oui, il y a des désaccords. Ces désaccords devront être réduits, j'allais dire auraient pu être réduits. Je suis persuadé que le chemin existe. D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez lu les déclarations de Laurent Berger dans Le Parisien hier, son interview. Et bien il ouvre la porte à des rapprochements après le 1ᵉʳ mai, c'est dans quinze jours. On ne peut pas dire qu'il y ait aucun chemin imaginable de rencontre et de travail en commun. Et permettez-moi de vous faire observer une chose dont on parlait juste avant, c'était juste avant qu'on vienne sur le plateau : un certain nombre d'observateurs disent aujourd'hui que les décisions prises par le Conseil constitutionnel ont annulé des dispositions qui étaient très positives.
Ça prouve qu'il y avait des dispositions positives dans le texte ! Ça prouve que, en réalité, la présentation caricaturale ou polémique ne correspondait pas à la réalité.
Il y a eu une disposition, dont personne ne parle et que je trouve extrêmement positive : c'est la retraite progressive. Le texte ouvre la possibilité, à partir de 62 ans, que vous répartissez votre temps entre le travail et le début de la retraite en touchant une compensation qui est une partie de la retraite. Ça, c'est un sujet sur lequel, pour ma part en tout cas, je m'étais battu depuis longtemps.

> L’index senior, c'était une incitation, un moyen d'incitations justifiées. Le Conseil constitutionnel a conclu qu'il ne fallait pas faire chevaucher des mesures budgétaires avec des mesures qui ne l'étaient pas. Et bien il faut le reprendre ! Tout ce qui est de l'ordre de l'entente avec les organisations de salariés, avec les organisations patronales sur lesquelles un accord avait été trouvé dans ce texte avec l'Assemblée nationale et le Sénat, il faut les reprendre.
On trouvera un autre véhicule comme on dit, un autre texte qui permettra de traiter ces questions et il faut le faire de manière détendue. Vous voyez bien que le ciel ne s'est pas écroulé sur la terre au moment de la décision du Conseil Constitutionnel.

> Si on décide un jour, et je suis persuadé qu'un jour cette question se posera, d'aller vers l'équilibre de nos finances publiques, nous ne pouvons pas rester durablement le pays le plus endetté de toute l'Europe. Alors c'est un sujet que vous savez j'ai traité dans la République française depuis quinze ans et je crois que c'est un sujet de souveraineté. Vous n'êtes pas libre si vous êtes endetté. Et c'est une démarche de père de famille et de citoyen que de dire on va recouvrer cette liberté.

> L'idée qu'il existe quelque part un trésor dans lequel on va pouvoir aller puiser pour distribuer de l'argent sur tous les sujets, avec des chèques, cette idée est une tromperie.

> Les groupes parlementaires sont là pour relayer des attentes du pays sur des sujets comme ça, qui sont des sujets importants mais marginaux. Mais le trésor existe bien sûr. Il suffit de perpétuellement emprunter des centaines de milliards. On fait comme si notre pays pouvait sans cesse distribuer de nouveaux avantages, ou de nouvelles allocations. Ce n'est pas vrai. La chose la plus importante, c'est que notre pays retrouve sa dynamique pour créer des richesses, créer des emplois, inventer et permettre de répondre à tous ces problèmes si angoissants qui pèsent sur nous : le problème climatique, le problème de l'épuisement ou en tout cas de la distance prise avec le travail et le problème de l'éducation. Voilà au moins trois sujets majeurs qu'il va falloir reprendre.

> La réforme du bac, je l'ai dit à Jean-Michel Blanquer, a apporté beaucoup de complexité dans l'idée que les élèves et leurs familles se font des études secondaires. Et comme vous le dites, ça a des conséquences de très long terme. Ça a beaucoup de conséquences. Il y a eu une de ces conséquences dont on ne parle jamais, c'est le « groupe classe ». On a tous vécu des classes, on a été dans des classes, on a des amis de classe, des copains de classe. Le groupe classes n'existe presque plus parce qu'il a éclaté en options, en dizaines d'options, en tout cas un très grand nombre d'options, ce qui rend pour les chefs d'établissement impossible l'établissement des emplois du temps. Et c’est ce qui fait exploser ce groupe amical qui comptait tant pour la formation personnelle, pour son éducation sociale. (…)
Je suis persuadé qu'un jour cette question se reposera et devra être reposée, ne serait-ce que comme vous le dites, parce qu'il y a des chaises vides dans les classes et parce que la philo n'a plus d'importance ou n'a plus l'importance qu'elle devrait avoir. Cette discipline qui consiste autant que possible à apprendre à penser, se trouve aujourd'hui un peu marginalisée et je trouve que c'est dommage. Le fond de ce que je pense est que l'équilibre des trois années d'enseignement secondaire, d'enseignement du lycée, n'est pas satisfaisant aujourd'hui. De même que « parcoursup » ne paraît pas totalement satisfaisant.

> J'ai passé des dizaines d'heures, ces derniers mois, avec les soignants qui s'occupent des malades en fin de vie, avec les soignants des soins palliatifs. Tous les médecins, les infirmiers et infirmières, les aides-soignants, jusqu'aux personnes qui s'occupent des repas. Et j'ai passé beaucoup d'heures avec eux. D'abord, je trouve que leur vocation est admirable. Je trouve que ceux qui justifient leur vie en donnant leur affection, leur présence au dernier moment des patients qui sont à leur charge, je trouve que c'est admirable comme vocation. Aucun n'a dit « il faut changer la loi ». Au contraire, tous disent : si on nous obligeait à donner la mort au lieu de défendre la vie, on partirait.
Appliquons la loi qui n'est pas appliquée aujourd'hui parce qu'il y a des dizaines de départements qui n'ont pas d'organisation de soins palliatifs. Il y a à construire, y compris dans beaucoup d'hôpitaux, ce service ultime et profondément humaniste qui consiste à être là quand la femme ou l'homme qui vous est confié va passer de l'autre côté.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Répondre aux inquiétudes exprimées par nos concitoyens ces derniers mois tout en bâtissant un pays plus indépendant, une nation plus juste et solidaire dans une Europe plus forte : voilà le cap fixé par Emmanuel Macron. Renaissance y mettra toutes ses forces et son énergie.

 

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> L'Europe est d'autant plus forte que la relation franco-allemande est puissante. L'Europe est notre bien commun et notre horizon.

 

Prisca Thévenot (députée, porte-parole)
> Aux oppositions qui préfèrent les scénarios sinistres : notre pays a les moyens d’être optimiste si tous nous entrons dans cette phase de négociation voulue par Emmanuel Macron. 20 textes du quotidien déjà votés, dont un texte majeur pour protéger le pouvoir d’achat ! Continuons

> Au silence du RN s’ajoute son incompétence ! Sur la réforme des retraites par exemple, ils voulaient supprimer les alinéas permettant une bonification de droits à retraite pour les aides-soignants et les policiers, tout en expliquant les défendre.

 

● Parti radical
> Le Parti radical partage les priorités d'Emmanuel Macron qui répondent aux préoccupations des Français. Les résultats s'obtiendront par la reprise du dialogue social, une politique contractuelle avec les territoires et des majorités d'idées bâties au Parlement.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Vladimir Kara-Murza: 25 ans. 25 ans de prison pour un désaccord avec Vladimir Poutine. On attend la réaction de ceux qui rêvent d’« un Poutine français » ou « font confiance à la justice russe ».

> Marine Le Pen, c’est elle qui en parle le mieux : « je reste eurosceptique et je le suis de plus en plus chaque jour. » On espère que les commentateurs qui nous disent que « le RN a changé » lisent l’italien et qu’ils sauront reconnaître qu’ils se sont trompés.

 

 

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