mardi 2 novembre 2021

Propos centristes. France – Objectifs COP26 / Bilan G20 / Lancement contrats jeunes / Revalorisation des retraites des agriculteurs / Respect de l’accord du Brexit…

Voici une sélection, ce 2 novembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
- [COP26] Trop d'entre nous prennent ici des engagements et signent ensuite des accords  commerciaux qui font exactement le contraire", dénonce Emmanuel Macron. "Nous ne pouvons plus continuer à avoir une planète qu'on fait fonctionner selon une grammaire et des règles qui n'intègre pas en son cœur ces contraintes. Nos accords commerciaux doivent refléter nos engagements climatiques."

- [COP26] Nos jeunesses veulent nous voir prendre des engagements, nos actions suivre, et que ce soit mesurable. Nous devons suivre avec rigueur et transparence le bon déroulement de nos actions. L'OCDE doit faire chaque année la pleine transparence sur l'utilisation des 100 milliards de dollars"

- [COP26] Nous ne pouvons vaincre ces défis internationaux que si nous sommes coordonnés. Ce sont les pays les plus pauvres qui aujourd'hui vivent les premières conséquences de la crise climatique. La clé, ce sont les 100 milliards de dollars par an de 2020 à 2025. La France et l'UE sont au rendez-vous de leur juste part, et même un peu au-dessus. Toutes les économies développées doivent contribuer à leur juste part : prenez vos responsabilités d'ici la fin de cette COP.

- [COP26] La clé est que les plus gros émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à notre objectif, rehaussent leurs ambitions dans les quinze jours qui viennent. C'est le seul moyen de crédibiliser notre objectif.

- [COP26] La clé de notre action collective est que, dans les jours qui viennent, il puisse y avoir suffisamment d'engagements pour revenir à des stratégies nationales qui crédibilisent notre objectif d'1,5° C. Il nous faut retrouver l'ambition. La France et l'UE sont aujourd'hui au rendez-vous de ces engagements. Notre défi est de les mettre en œuvre.

- [COP26] Nous sommes tous conscients de ce que nous sommes en train de vivre. [Il faut] trois valeurs essentielles : l'ambition, la solidarité et la confiance. (…) Ces six dernières années, certains ont parfois oublié ces valeurs, certains ont voulu quitter, mais nous avons tenu bon. Nous avons gardé la communauté internationale unie. Notre objectif est 1,5 degré pour la fin du siècle. Nous n'y sommes pas puisque notre trajectoire actuelle nous amène à 2,7 degrés."

- [COP26] Rien n’est encore joué. Face au réchauffement climatique, les États ont encore une opportunité de revoir leurs plans à la hausse. Au G20, avant la COP26 où rien n’est joué d’avance, je porte un message clair : la COP26 peut réussir, elle doit réussir ! Donnons-nous tous les moyens pour y arriver.
La COP26 réussira si la sortie du charbon s’accélère dans tous les pays. J’en avais pris l’engagement pour la France, il sera tenu. J’appelle nos partenaires à s’y engager aussi.
La COP26 réussira si nous agissons pour sortir des énergies fossiles. La France est déjà engagée à mettre fin à la production de pétrole et de gaz sur son sol. Nous sommes à l’œuvre pour développer des solutions durables comme l’hydrogène vert.
La COP26 réussira si les pays qui ont le plus de ressources mobilisent 100 milliards de dollars pour accompagner la transition des pays qui ont moins. La France prend sa part en consacrant plus de 7 milliards par an à cette transition dans le monde.
La COP26 réussira si la protection de la nature, alliée incontournable face au dérèglement climatique, se renforce concrètement. En France, 30% du territoire sera protégé début 2022. J’appelle nos partenaires à agir pour préserver notre patrimoine vital.
La COP26 réussira si nous affirmons haut et fort notre volonté commune de mettre fin à la déforestation. La France est le premier pays européen à s’être doté d’une stratégie de lutte contre la déforestation importée. C’est les poumons de notre planète qu’il s’agit de sauver.
Oui, la COP26 réussira si nous, États et organisations, nous donnons tous les moyens d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 avec des plans d’actions clairs et concrets.

Engageons-nous. Agissons maintenant, pas demain.

- [Propos à l’issue du sommet du G20 à Rome]

Rien n'était écrit d'avance et je crois pouvoir dire que ce G20 a témoigné de son utilité malgré une sortie du Covid19 qui rendait une partie des débats difficile avec plusieurs de nos collègues à distance, malgré le contexte que nous connaissons, et beaucoup de divisions ou de diversions qui étaient là. Ce G20 a permis véritablement d'obtenir des résultats et de marquer une étape, je crois structurante, dans ce que j'ai voulu défendre et souvent appelé le multilatéralisme efficace. 
Premièrement, sur le cœur du métier du G20, à savoir la relance de l'économie mondiale, dans le contexte que nous connaissons, et une relance plus juste. Plusieurs résultats ont été obtenus par ce G20. 
Nous avons d'abord tous convergé sur la nécessité d'avoir une coordination étroite entre pays producteurs et consommateurs sur les sujets d'énergie. Je crois que le consensus s'est établi sur le fait que, à la fois la forte augmentation, mais aussi la volatilité des prix, qu’il s’agisse du gaz comme du pétrole, est de nature aujourd’hui à fragiliser la reprise et la croissance mondiale. Et donc, il a été acté une nécessité de se coordonner entre États producteurs et entre États consommateurs à très court terme. C’est un élément clef aujourd’hui pour éviter toute tension excessive. Nous avons aussi acté la même chose sur plusieurs composants, en particulier, dans le secteur industriel. Nous y travaillons ardemment. En plus de ces initiatives, il y a évidemment tout ce que nous faisons au niveau européen et au niveau national. 
Deuxième élément, et c’est pour moi l’un des résultats les plus structurants de ce G20, nous avons confirmé l’accord qui avait été obtenu au niveau des ministres des Finances sur la fiscalité. En effet, c’est un résultat historique, celui qui permet une taxation juste, 15 % à minima, des multinationales et des grandes plateformes du numérique, ce qui, pour nos concitoyens était une attente forte. Et ici, je tiens vraiment à souligner ce résultat très concret, d’abord parce qu’il est le fruit d’un travail, d’un combat que la France mène depuis 4 ans, d'un combat qui nous a parfois valu des rétorsions. Je pense en particulier aux viticulteurs français qui ont eu à subir l'ire de la précédente administration américaine et subir des mesures de rétorsion à cause de cela. Et donc, là où nous avions d'abord voulu bâtir un accord européen, où il nous avait été opposé la nécessité d'un accord au niveau de l'OCDE, cet accord est maintenant obtenu, le G20 l'a endossé. Ce qui nous permettra, sur le premier pilier, de le traduire concrètement par une convention OCDE en janvier durant l'année 2022 et une mise en œuvre à partir du 1er janvier 2023. Et sur le deuxième pilier, une directive européenne sera soumise par la Commission européenne dans les prochaines semaines et nous ferons tout pour qu'elle puisse être parachevée sous la présidence française. Et donc, nous sommes bien au temps des avancées, du concret. Ce ne sont plus des mots et des déclarations. Nous avons réussi à convaincre tout le monde et à bâtir un accord sur cette taxation juste et minimale, ce qui est à mes yeux un très grand changement. 
De la même manière, nos travaux ont aussi permis de venir à bout de désaccords que nous avions sur en particulier l'acier et l'aluminium, et de démanteler les tarifs qui avaient été mis en place par les Etats-Unis d'Amérique sur l'Europe. Ce qui est un point important aussi de la pacification des relations, de l'amélioration du lien transatlantique sur ce sujet. 
Enfin, sur ce premier volet qui est celui de l'économie mondiale, ce G20 a permis de mettre en œuvre, là aussi, ce qui était au cœur de l'agenda français pour une reprise économique plus juste : la question d’un financement solidaire de la relance mondiale et de la réallocation des droits de tirage spéciaux vers les pays les plus pauvres ou à revenus intermédiaires, et en particulier les pays africains. Il y a un an, presque jour pour jour, lors du Forum de Paris pour la paix, la France, avec plusieurs autres États amis et avec la directrice générale du FMI, avait lancé cette idée que nous puissions émettre des droits de tirage spéciaux pour pouvoir accroître le financement des pays qui en avaient le plus besoin. Cet accord s'est cristallisé avec la nouvelle administration américaine. 
Le 18 mai dernier à Paris, alors que ces 650 milliards étaient confirmés, nous avons plaidé pour qu'il y ait une réallocation des droits de tirage spéciaux permettant d'atteindre 100 milliards de droits de tirage spéciaux vers l'Afrique. Parce que la clé de répartition normale ne donnait qu'une vingtaine de milliards, après effort 33 milliards, au continent africain. Là où nous étions, il faut bien le dire, quelques rares à le demander au mois de mai dernier, le travail de ces derniers mois a permis de consacrer aujourd'hui un accord des pays du G20 pour qu'il y ait plus de 100 milliards qui aillent vers l'Afrique grâce à cette réallocation. La France a fixé l'étalon à 20 % de réallocation de nos propres droits de tirage spéciaux, ainsi suivie par les Américains, les Britanniques, les Italiens et d'autres pays qui se sont engagés à contribuer. C'est une avancée majeure parce que c'est un élément de contribution, justement, au financement des économies africaines dans le contexte que nous connaissons. Je rappelle que la Banque mondiale a établi le besoin de financement des économies africaines de 2020 à 2025 à environ 300 milliards de dollars. Nous faisons avec cela le tiers de l'effort. Ce n'est donc pas pour solde de tout compte, mais c'est une contribution essentielle dans un paysage où nous n'étions pas au rendez-vous des résultats. Je tiens à dire ici que cette réallocation de nos droits de tirage spéciaux est additionnelle et supplémentaire à tout ce qui est fait par ailleurs en matière climatique. 
La deuxième grande priorité est pour moi le sujet de la santé. Nous savons que seule la coopération permet de vaincre véritablement la pandémie, et donc, nous avons consolider plusieurs avancées lors de ce G20. 
D’abord par un accord pour que les Etats partagent de manière transparente les informations sur le partage et la livraison de doses. La France plaide depuis plusieurs mois, vous le savez, pour que nous nous concentrions, avant tout, sur le nombre de doses livrées et son juste suivi en fonction des besoins. Et ne pas substituer ce débat par l'accumulation de milliards dont on ne connait pas ni le rythme et ni les finalités. C'est nécessaire pour tenir nos objectifs de vaccination à l'échelle internationale et surtout pour être au rendez-vous des besoins de nos partenaires africains. Sur ce volet, le G20 a acté ce mécanisme de transparence indispensable. 
Je veux ici dire que l'Europe est exemplaire, et que la France est au rendez-vous de ces objectifs qui ne sont donc pas là aussi que des mots. La France s'était engagée, je vous le rappelle, il y a six mois, à donner 60 millions de doses. J’avais ensuite, il y a quelques mois, augmenté cet engagement en disant nous donnerons 60 millions de doses d'ici la fin de l'année 2021 et 120 millions de doses d'ici juin 2022. Je peux vous dire qu'aujourd'hui, nous sommes au rendez-vous et même en avance sur ces engagements, puisqu'au moment où je vous parle, la France a donné au mécanisme COVAX 67 millions de doses. Ce qui signifie que maintenant, pour certaines, environ un peu plus de 20 millions, ces doses soit ont déjà été distribuées et vaccinées, soit sont en cours d'acheminement. Pour tout le reste, c'est une discussion entre les laboratoires et COVAX, mais le transfert de propriété, si je puis dire, a été acté entre la France et le mécanisme COVAX. 67 millions de doses et nous le compléterons évidemment sur le début de l'année 2022 pour être au rendez-vous de nos autres objectifs. Si tous les pays du G20 font comme la France, c'est-à-dire qu'un habitant donne une dose au mécanisme COVAX, alors nous serons en capacité de tenir nos objectifs de vaccination pour la fin de l'année 2021. 
Le deuxième élément clé en matière de lutte contre la pandémie, est évidemment la levée des restrictions à l'export. En effet, durant toute la crise, nous avons vu que des mécanismes de restrictions à l'export avaient ou bloqué la production de certains États membres, ou bloqué la juste distribution vers des pays, en particulier des pays en voie de développement ou à revenus intermédiaires qui en avaient besoin. À cet égard, je veux également rappeler la fierté que nous pouvons avoir en tant qu'Européens. L'Europe est le seul continent au monde qui n'a jamais procédé à ces restrictions à l'export. Au moment où je vous parle, l'Union européenne a produit deux milliards de doses, elle en a produit la moitié pour elle-même et exporté l'autre moitié. Aucun autre ne peut plaider un tel bilan. Et donc, il est absolument important à cet égard de continuer sur cette voie et de lutter contre tous les mécanismes qui ont pu entraver la bonne avancée de notre lutte contre l'épidémie durant les mois précédents, et en particulier, de renforcer le rôle de l'Organisation Mondiale du Commerce et de l'Organisation Mondiale de la Santé, à ce titre. 
Troisième élément clé en matière de vaccins, c'est évidemment de poursuivre notre impulsion pour aider à produire davantage de vaccins dans les pays à revenus intermédiaires et les pays les plus pauvres pour permettre une vaccination plus rapide et plus efficace. C'est complémentaire, c'est absolument nécessaire. Ça ne se substitue pas parce qu'on sait que même si on accélère cette production, elle prendra plusieurs mois, parfois plusieurs années, et elle ne peut répondre à l'urgence de la politique vaccinale sur le continent africain en particulier. Cette stratégie, c'est celle que nous avons lancée au printemps dernier au Rwanda et en Afrique du Sud, lors des déplacements que j'y avais effectué, et de manière très étroite avec plusieurs états membres de l'Union, en particulier l'Allemagne, mais avec également, évidemment, la Commission européenne et beaucoup d'autres partenaires. Nous avons d'ores et déjà avancé en signant des contrats au Rwanda, en Afrique du Sud, mais également au Sénégal, lesquels impliquent d'ailleurs, très étroitement les Instituts Pasteur et plusieurs autres entreprises européennes et également internationales. 
Je rappelle les chiffres, l'Afrique représente 20 % des besoins de vaccination, pour cette pandémie comme pour tout autre. Elle a aujourd'hui 2 % des capacités de production. Ce qui veut dire que face à une crise similaire, nous serions confrontés évidemment aux mêmes problèmes d'acheminement. Tout ça plaide pour continuer à avancer sur une meilleure coordination et nos travaux ont permis aussi d'avancer dans notre conviction et notre volonté de financer justement des mécanismes de prévention et de suivi de telles crises, coordonnés de manière très étroite et sous supervision de l’Organisation mondiale de la santé, ce qui est absolument indispensable. 
Je veux aussi ici rappeler l’importance d’avoir une politique cohérente et dans la durée pour renforcer les systèmes de soins primaires des pays les plus pauvres, en particulier les pays africains. Ce que la France conduit à travers son aide bilatérale et le travail que fait l'Agence française de développement et ce que nous souhaitons renforcer, en particulier à travers nos partenariats avec l'Unicef. Parce que justement, sans ce renforcement des mécanismes de santé primaires, les campagnes de vaccination ne peuvent être assurées sur le terrain, même quand les doses sont livrées. 
Troisième priorité après la croissance mondiale plus juste et la lutte contre la pandémie, c'est l'impulsion nécessaire à la COP 26 qui s'ouvre et donc la contribution en matière de climat et biodiversité de ce G20. Là-dessus, je veux le dire, ce G20 a été malgré les tensions, malgré les divergences qui peuvent apparaître et que les négociations des derniers jours, parfois des dernières heures, ont pu confirmer, a permis de recréer de la convergence en vue de Glasgow. Ce qui montre qu'il n'y a pas de fatalité et qu'au contraire, nous pouvons avoir des résultats concrets. 
J'entends tous les discours très alarmistes sur ces sujets. Je suis moi-même inquiet et nous sommes pleinement mobilisés. Mais je voudrais qu'on prenne deux pas de recul et qu'on regarde la situation où nous étions il y a quatre ans. Il y a quatre ans, les États-Unis d'Amérique disaient « Nous quittons l'accord de Paris ». La Russie et la Turquie n'avaient toujours pas ratifié ces accords et tout le monde doutait de nos capacités à être dans les clous. Au moment où je vous parle, l'Union européenne a pris toutes les décisions et maintenant, c'est une question de mise en œuvre pour être dans les clous. Rehausser nos engagements pour 2030, avoir un green deal qui nous permet d'être au rendez-vous de 2030 et endosser ensemble en Européens l'objectif de neutralité carbone 2050. Les États-Unis sont revenus dans le club et ont réadhéré aux accords de Paris et la Russie et la Turquie ont ratifié cet accord. Donc nous avons reconvergé malgré toutes les difficultés. 
Le risque de cette sortie de Covid19 était d'avoir un doute et, au fond, une fracture Nord-Sud qui se recrée sur le sujet des financements et de la capacité à réussir. Premièrement, nous avons tous acté et dit clairement que l'ambition des 1,5 °C d'augmentation devait être réitérée et donc que tous ceux qui voulaient oublier cet objectif sombraient en quelque sorte dans la fatalité des 2°C et n'ont pas eu raison de nos débats. Ce qui est en quelque sorte le premier élément duquel on décline ensuite la neutralité carbone 2050, le renforcement de nos objectifs 2030 et placent tous les pays membres du G20 dans la même dynamique. Maintenant, tout le travail va être de continuer à obtenir des efforts supplémentaires de la Chine, d'autres émergents et de la Russie en particulier pour pouvoir tenir cet agenda. Mais d'ores et déjà, les derniers mois et la stratégie nationale que la Chine a annoncé d'ailleurs ces derniers jours montrent que des pas continuent d’être faits dans la bonne direction. 
Deuxième progression de ce G20, c'est notre accord sur justement le financement solidaire de cette stratégie climat, les fameux 100 milliards, le fonds de 100 milliards pour financer la transition climatique et énergétique des pays en voie de développement et des pays les plus pauvres. Sur ce sujet, quelle est notre difficulté ? Notre difficulté a été la disparition des États-Unis d'Amérique pendant quatre ans. C'est ça la réalité. C'est que là où nous avons accumulé des financements durant plusieurs années qui permettent d'être au rendez-vous pour 2020, il y a eu un retard américain. Je veux saluer vraiment le réengagement de l'administration du Président BIDEN et sa volonté de rattraper ce retard. Le rapport remis par l'OCDE montre que nous arriverons aux 100 milliards de finance climat en 2023 et que nous atteindrons près de 600 milliards sur la période 2020-2025. Ce qui veut dire que oui, nous serons au rendez-vous des 100 milliards par an sur 2020-2025. On peut le dire à la lumière de ce rapport et des engagements confirmés. 
Deuxièmement, la question-clé, c'est ce que nous sommes dès maintenant à 100 milliards par an et les quelques milliards qui nous manquent sont dus à un effort additionnel qui doit passer ou pas au Congrès américain. Sur ce sujet, je veux dire très clairement que là aussi, l'Europe est au rendez-vous de ses engagements. Avec plus de 25 milliards d'euros par an, nous sommes au rendez-vous des engagements que nous avions pris et nous irons plus loin encore. Et la France est au rendez-vous de ses engagements avec 7 milliards de dollars par an. Donc, sur ce point, nous sommes véritablement au rendez-vous de ce que nous devions faire et des engagements que nous avions pris. 
Ce que nous avons discuté entre États membres et ce que nous avons discuté avec le FMI, et ce qui doit pour moi dans les prochains jours être parachevé, c'est de savoir comment mieux mobiliser la solidarité internationale et nos financements pour permettre de couvrir l'écart éventuel qu'il y aurait dès l'année 2021, avec une réallocation encore supplémentaire des droits de tirage spéciaux ou un accord additionnel du Congrès, conformément à ce que propose l'administration américaine. 
Troisième avancée en matière de climat, c'est sur le charbon. Le G20, comme vous le savez, réunit les plus grands émetteurs de la planète. Ensemble, ils représentent 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Il était donc très important qu'ils s'engagent et nous avons pris ensemble un engagement très concret que nous apporterons sur la table de la COP, celui d'arrêter tout financement international du charbon à l'étranger d'ici la fin de cette année et engager la transition de toutes les économies du G20 vers une énergie décarbonée. 
Là aussi, rien n'était écrit en la matière. Je veux saluer les efforts faits dès le G7 par la Corée du Sud et le Japon et ces dernières semaines par la Chine, qui ont permis -puisque c’étaient les 3 principaux financeurs - d'aller dans cette direction et d'obtenir ce résultat très concret lors de ce G20. C'est pour moi un élément clé de la transformation de nos économies. À ce titre, l'ensemble de ces efforts, à la fois le financement solidaire et la sortie du charbon, montrent que les transitions sont bien possibles et, si besoin était, de donner un exemple à cet égard, l'Afrique du Sud suffit à l'illustrer. Elle est un exemple très concret de ce que nous pouvons faire, l’Afrique du Sud à, travers justement une stratégie nationale très ambitieuse, est en train de finaliser un accord permettant de réduire très fortement sa dépendance au charbon et est accompagnée par l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Commission européenne pour justement accompagner sa transition et passer d'une économie très dépendante du charbon à une économie décarbonée. 
Au-delà de cet agenda très ambitieux en matière de climat, nous avons aussi acté en G20 le lien extrêmement structurant qui existe entre l'agenda climatique et l'agenda pour la biodiversité, puisque nous aurons encore demain à Glasgow plusieurs éléments qui feront celui-ci. Et nous l'avons montré en début d'année avec le One Planet Summit à Paris, mais cet agenda se renforce mutuellement. La France, comme vous le savez, a pris plusieurs engagements réitérés à l’UICN à Marseille, il y a quelques mois, et des initiatives comme la Grande Muraille Verte acte la complémentarité de ces deux agendas. 
Enfin, plus largement, ce G20 a permis également de revenir sur l'agenda transatlantique. J'ai eu l'occasion de m'exprimer avec le Président BIDEN vendredi après-midi sur ce sujet, d'y revenir ensuite, d'avancer sur l'agenda Indopacifique. Je pourrais y revenir, si vous le souhaitez, dans le cadre des questions, mais à travers les différentes bilatérales que j'ai pu mener avec l'Indonésie, l'Inde, la Corée du Sud ou Singapour, nous avons là aussi avancé sur notre vision et les concrétisations qui sont les nôtres sur l'agenda Indopacifique. 
Nous avons pu aussi avancer sur l'agenda euro-africain puisque nous avons organisé hier, en marge de ce G20, une réunion entre les principaux dirigeants africains présents et quelques autres en visioconférence, et les dirigeants européens présents pour bâtir l'agenda et la substance de ce qui sera le sommet entre l'Union africaine et l'Union européenne, qui se tiendra les 17 et 18 février prochains. 
Et ce sommet a été aussi l'occasion de plusieurs échanges bilatéraux sur lesquels je pense que nous ne manquerons pas de revenir dans le cadre des questions, en particulier avec nos amis et voisins britanniques. 
Enfin, je pense que ce G20 doit nous conduire à sortir également plus fort en soutien à nos organisations multilatérales. Je l'ai évoqué, nous devons, dans le contexte qui est le nôtre, continuer ou plutôt réactiver les travaux pour la modernisation de l'Organisation mondiale du commerce et bâtir un agenda commercial cohérent avec nos objectifs climatiques et sociaux. Deuxièmement, nous devons absolument défendre l'indépendance de l'Organisation mondiale de la santé, mais aussi sa place dans la coordination de toutes les initiatives prises en la matière. Troisièmement, renforcer le rôle de l'OCDE qui va avoir un rôle d'exécution absolument clé dans la mise en œuvre de notre taxation minimale, mais qui est aussi un acteur clé de la politique de responsabilité et de suivi des résultats en terme climatique. Ça a été un souhait de la France et une initiative a été portée il y a quelques mois. Et enfin, une politique de soutien aussi à l’égard de plusieurs agences des Nations unies, comme le Programme alimentaire mondial, puisque nous aurons en la matière une initiative que nous portons aussi pour lancer une coalition pour l’alimentation de nos enfants et en particulier la bonne alimentation à l’école de nos enfants qui est clé, compte tenu de tous les objectifs qui sont les nôtres en matière de lutte contre la faim. 
Voilà quelques-uns des résultats et des initiatives, tout ça pour vous dire que beaucoup de sujets que nous poursuivons depuis plusieurs années ou depuis plusieurs mois et qui étaient au cœur de l'agenda français ont trouvé au moment de ce G20 un point d'aboutissement et de concrétisation très important pour nous, et que ce G20 acte une étape importante dans ce multilatéralisme efficace et des résultats, auxquels, pour ma part, je crois.

- [«Message aux jeunes générations» à l’occasion du lancement du «Contrat engagement jeune»] Si je vous écris aujourd’hui c’est pour m’adresser aux jeunes générations.
Celles qui ont vécu la pandémie à l’âge de la liberté, celles qui se mobilisent pour l’urgence climatique, celles qui écrivent l’avenir de la France.
Je vous écris pour vous dire que la Nation sera là pour vous accompagner et vous permettre d’aller au bout de vos projets. Nous investissons massivement dans les secteurs qui, énergie, véhicule électrique, avion propre, spatial, culture et tant d’autres, créeront les emplois que vous pourrez occuper demain. Nous faisons tout pour en finir avec les filières sans débouchés notamment en développant l’apprentissage : 525 000 contrats signés en 2020, un record. Au plus haut de la pandémie, nous avons lancé la plateforme 1 jeune 1 solution et vous êtes 3 millions à avoir trouvé une formation, un stage ou un emploi. Grâce à toutes ces actions, le chômage des jeunes est plus faible aujourd’hui qu’avant la crise. Il n’a d’ailleurs jamais été aussi faible depuis 2008.
Il demeure toutefois trop élevé et je ne me résous pas à ce que plusieurs centaines de milliers d’entre vous soient depuis trop longtemps sans emploi, souvent sans ressources. Sans perspectives. C’est pour mettre fin à ce gâchis que j’ai décidé, à la suite de ce que je vous avais annoncé le 12 juillet, de lancer le Contrat Engagement Jeune. Il s’agit d’une mesure simple : de l’engagement, de l’assiduité, de la motivation et un Etat qui vous accompagne.
Concrètement, dès le 1er mars, tous les jeunes de moins de 26 ans qui, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, s’inscriront, pourront bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi. Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois pourra être versée sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites.
Il n’y a pas de fatalité. Des centaines de milliers d’emplois sont disponibles partout en France. État, entreprises, collectivités et associations : par ce dispositif, tous les acteurs vont se mobiliser ensemble pour vous permettre d’y accéder.
Avec de l’engagement, du travail et de la motivation, avec des solutions efficaces, chacun en France doit pouvoir construire sa vie et accomplir ses rêves. Ce contrat d’engagement vient compléter et simplifier plusieurs dispositifs à destination des jeunes afin de mieux former et accompagner vers le monde du travail.
La génération confinement peut être celle d’un nouvel élan.

- [Crise du «contrat du siècle»] Je sais [que le Premier ministre australien] m’a menti. (…) Nous discutons, nous verrons ce qu'il fera. J'ai beaucoup de respect pour l’Australie et beaucoup de respect et d'amitié pour son peuple mais quand on a du respect, on doit être deux et se conduire conformément à ces valeurs.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- À quoi sert la COP26 ? Obtenir de tous les pays des engagements de fortes réductions d’émissions d’ici 2030, comme l’Europe l’a fait avec son plan FitFor55 (-55% d’émissions). Garantir des financements pour les pays en développement pour mener une transition juste.

- Nos objectifs pour la COP26: limiter les hausses de températures à 1.5°C d’ici la fin du siècle, publier les plans de réduction des émissions d’ici 2030 pays par pays, assurer la solidarité avec les pays émergents et en développement pour une transition juste.

- Le G20 ne financera plus de centrales au charbon à l'export. Il faut réaliser la portée de cette décision : des milliards n’iront plus au charbon, des centaines de centrales ne verront pas le jour. Une avancée pour le climat, un effort à poursuivre au sein de chaque pays.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
La lutte contre la drogue est une priorité. Chaque jour, la police et la gendarmerie multiplient les actions contre les trafiquants avec efficacité. Depuis le 1er janvier 2021, plus de 4600 opérations de démantèlement de points de deal ont été menées.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
Si 1jeune1solution est un succès et que la reprise est très dynamique, accéder à l'emploi reste un parcours du combattant pour certains jeunes de notre pays. C’est pour répondre aux besoins de ces jeunes les plus en difficulté que nous créons le Contrat d’Engagement Jeune.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
C’est un jour rempli d’espoir pour les patientes françaises atteintes d’un cancer du sein triple négatif métastatique qui peuvent depuis aujourd’hui avoir accès au traitement novateur Trodelvy à la suite de notre mobilisation des derniers mois avec les associations de patientes.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Nous l’avions annoncé, c’est désormais effectif : grâce à la loi Chassaigne, plus de 200.000 retraites agricoles vont être revalorisées à partir d’aujourd’hui. Moyenne de 105€/mois

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Notre réforme de la haute fonction publique est une révolution de l’Etat au service des Français. Elle s'appliquera dès janvier. Un État efficace pour la France du 21e siècle, il donne la priorité aux missions de terrain, et il se libère des corporatismes.

- J’ai quitté la droite en 2016. 5 ans après, je les vois sans vision, sans chef, confus sur leurs valeurs. Je ne regrette pas d’avoir choisi l’offre politique nouvelle d’En marche, qui a tourné le dos à ces partis plus occupés à parler d’eux-mêmes que de la France.

- Je vois Xavier Bertrand surjouer le terroir ou Anne Hidalgo se mettre en scène sur un quai de TER. Nous ne servons pas aux Français cette com éculée. La proximité, pour le Président, c’est la politique de la preuve, des engagements tenus, visibles dans le quotidien.

- Dans un débat politique pris entre les PME de la peur Le Pen et Zemmour, et une droite qui nie notre action parce qu’elle n’a plus rien à proposer, j’ai choisi de parler aux Français des faits : l’état de la France entre 2017 et aujourd’hui dans chaque département.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
Nous sommes déterminés à nous faire respecter de nos partenaires commerciaux. À force de dialogue et de fermeté, nous y parvenons : moratoire Airbus-Boeing, fin des tensions sur la taxation du numérique, et aujourd’hui, trêve dans le contentieux sur l’acier et l’aluminium.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Je pense aujourd’hui que la politique a les leviers pour changer les choses, en tout cas que c’est une force indispensable pour changer les choses.

- 340 389 foyers ont déjà reçu leur aide MaPrimeRenov après travaux, dans un délai moyen de 11 jours. Pour 1% des dossiers, des bugs subsistent. C'est peu, mais toujours trop. On y travaille : je m'engage à ce que l'ensemble des problèmes soient réglés d'ici la fin de l'année.

- Quand on arrive à l'expulsion hivernale, c'est un échec pour tout le monde.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
A compter de ce lundi, la retraite minimum des agriculteurs passe de 75 à 85% du smic agricole (soit 1035€). Moyenne de 105€/mois pour un coût de 238M€/an. 227000 bénéficiaires. Mise en œuvre de la loi Chassaigne votée à l'unanimité en août 2020.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- [COP26] Aux côtés de l'Union Européenne, nous porterons le message du continent leader mondial en matière de lutte contre le changement climatique : l’atteinte de la neutralité carbone en 2050 est une impérieuse nécessité.

- [Cop 26] Il y a des avancées au plan mondial et il y a des avancées en France. Il faut être conscient du chemin parcouru depuis la Cop 21.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Brexit] Des discussions sur l’octroi des licences de pêche ont continué aujourd’hui entre la Commission européenne, la France et le Royaume-Uni
1/ Nous avons reçu de premiers signaux de la part des autorités britanniques pour accélérer les échanges ; une réponse aux dernières propositions des autorités françaises est attendue d’ici mercredi.
2/ J’ai également échangé avec David Frost, ministre britannique chargé des relations avec l’Union européenne.

3/J’ai a invité Lord Frost à Paris jeudi pour une discussion approfondie sur les difficultés dans l’application des accords liant l’Union européenne et le Royaume-Uni
4/ Afin de laisser le dialogue ainsi ouvert se poursuivre, les mesures annoncées et préparées par la France ne seront pas appliquées avant cette réunion et l’examen des nouvelles réponses britanniques relatives aux licences de pêche.

- [Brexit] Nouvel échange cet après-midi avec mon homologue irlandais. Nous défendons ensemble l’application des accords signés et la solidarité européenne, en étant toujours unis, fermes et constructifs.

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
- La COP21 et l’Accord de Paris ont fixé le cap pour 2050. Aujourd’hui à la COP26 nous devons acter la feuille de route à horizon 2030, avec en filigrane un autre enjeu majeur: décloisonner climat et biodiversité.

- [Contrat engagement jeune] Il n’y a pas de fatalité mais pour bien vivre, une évidence: le besoin pour chacun de trouver sa place. Partout, des entreprises, collectivités ou associations ne demandent qu’à partager et former, transmettre… Vous avez moins de 26 ans? Engagez-vous!

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
Bonne nouvelle pour nos agriculteurs! Les petites pensions seront augmentées à hauteur de 85% du SMIC soit une augmentation moyenne de 105€/mois.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
Le Contrat Engagement Jeune pour accompagner les jeunes qui en ont le plus besoin, parce que chacun a sa place : un emploi, une formation, une mission d'intérêt général, un service civique c'est la promesse de la République et c'est du concret !

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- [Contrat engagement jeune] C'est un contrat entre le jeune qui est éloigné de l'emploi, de la formation et l'État. 500 euros par mois en échange de 15 à 20 heures par semaine de formation. L'idée ici, c'est d'être vraiment dans un revenu d'engagement très opérationnel et non pas dans un revenu d'accompagnement sans formation. C'est beaucoup plus accompagné et ciblé.

- On ne fait pas de la politique avec des statistiques. Il y a une réalité économique c'est l'avantage à Bercy et après il y a le ressenti du pouvoir d'achat.

- La politique que propose Zemmour et une politique aigrie, de repli sur soi, de renfermement, de la France d'hier et pas de la France d'aujourd'hui ni de demain

- L’immigration, c’est un peu facile d’en faire la réponse à toutes les questions. Que dit Eric Zemmour sur l’écologie ? La jeunesse ? La santé ? Le pouvoir d’achat ? Zemmour est une voie de garage pour la France.

- La taxation des multinationales : une avancée concrète qui incarne le capitalisme responsable que nous défendons depuis 2017 avec Bruno Le Maire et Emmanuel Macron. La mise en œuvre de cet accord politique sera parachevée pendant la présidence française de l’Union européenne pour plus de justice et d’efficacité économique.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
Nous n’avons jamais cessé d’être aux côtés des jeunes. Pendant la crise 3 millions de jeunes ont trouvé un emploi grâce à 1 jeune 1 solution. Aujourd’hui avec le Contrat d’Engagement Jeune c’est l’Etat qui investit et qui fait confiance à cette jeunesse qui a envie d’avancer.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
Revaloriser les retraites agricoles était une nécessité. Nous l'avons fait et cela entre en vigueur aujourd'hui ! 1035 euros, c'est le minimum garanti qui devient une réalité ce 1er novembre. Plus de 200 000 agriculteurs en France sont concernés !

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)
A part taper tout le temps, sur tout et tout le monde, on a du mal à deviner un projet cohérent et positif pour le pays et la planète de la part des Verts d’EELV. Heureusement voilà longtemps que l’action l’écologique et la bataille pour le climat ne leur appartient plus.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Quand on se présente devant les français, il faut le faire dans un esprit de rassemblement. C'était le projet d'Emmanuel Macron en 2017, qui a permis le dépassement des vieux clivages.

- Zemmour veut apparaitre comme un homme neuf alors que ses idées sont archaïques. C'est l'homme du consentement au déclin et du renoncement à la grandeur.

 

Frédéric Petit (député)
[Contrat engagement jeune] Concrètement, dès le 1er mars, tous les jeunes de moins de 26 ans qui, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, s’inscriront, pourront bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Agnès Thill (députée)

Je voudrais revenir sur le programme Petites villes de demain – je compte quatorze villes concernées dans mon département de l’Oise. Il s’agit d’un programme fondamental, mais qui soulève quelques questions concernant la nature des actions soutenues et leur financement. Certaines de ces actions semblent ainsi recycler d’autres financements et nous nous interrogeons sur la part réelle des nouveaux crédits. Les programmes Petites villes de demain et Action cœur de ville visent aussi à soutenir le commerce de centre-ville. C’est pourquoi nous demandons une application stricte du moratoire sur les très grandes surfaces commerciales voté cet été dans le cadre de la loi « climat et résilience.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Bernard Guetta
- Nous sommes tombés dans le piège des dirigeants polonais (..) le débat n'est pas la primauté du droit européen mais de savoir s'ils respectent le principe fondamental dans toute démocratie, et dans l'UE, de l'indépendance de la justice.

- [Opinion: Entrez, chers souverainistes, dans le XXI° siècle !] C’est reparti, vraiment reparti. Europe des nations contre une « Union, disent les traités, sans cesse plus étroite » , le débat monte toujours plus dans une fureur toujours plus grande mais tout le problème est que les souverainistes se croient encore au XX° siècle.
Au siècle passé, ils pouvaient véhémentement refuser toute perspective d’union politique de l’Europe puisque notre sécurité collective était assurée par le parapluie américain à l’abri duquel on pouvait se dire souverains alors que nous n’étions que dépendants.
C’était bien simple, la Guerre froide, bien confortable. On pouvait alors dire n’importe quoi, bomber le torse et même se prévaloir de son indépendance nationale pour s’affirmer en se démarquant des Etats-Unis mais aujourd’hui ?
Eh bien maintenant, ce n’est plus possible. Depuis ce jour de 2008 où les Etats-Unis n’avaient pas réagi à l’invasion de la Géorgie par Vladimir Poutine, depuis treize ans qu’ils nous martèlent que leurs intérêts stratégiques ne sont plus à défendre en Europe mais au large des côtes chinoises, les protégés que nous avions été ont à prendre en mains leur destin.
Que nous le voulions ou non, nous avons à nous doter d’une Défense commune sous peine de rester nus. Même les plus atlantistes d’entre nous l’ont définitivement compris en voyant les Etats-Unis abandonner l’Afghanistan et il serait temps, cher M. Orban, chère Mme Le Pen, cher M. Kaczynski, chers souverainistes, eurosceptiques et europhobes de droite et de gauche, d’en tirer les conséquences.
Car enfin dès lors que nous avons à bâtir une Défense européenne, nous avons également, obligatoirement, à jeter les bases d’une politique étrangère, d’une recherche et de politiques industrielles communes – en un mot, à resserrer nos rangs dans une union sans cesse plus étroite.
Personne ne peut d’ores et déjà dire ce que sera, dans quinze ou vingt ans, cette Union qui aura ajouté la Défense et les investissements communs au marché et à la monnaie uniques. Ce ne sera pas ce que sont les Etats-Unis d’Amérique car l’Union européenne est faite de vieux Etats dont la spécificité est une richesse à ne certainement pas gaspiller.
Dans le rapport entre les Etats nationaux et leur union, sans doute serons-nous quelque part entre la Confédération helvétique et le fédéralisme allemand. Nous aurons à inventer en marchant mais la certitude est que notre Union sera devenue plus politique, nos institutions plus familières, notre démocratie plus commune et que, grâce au développement de la souveraineté européenne sur la scène internationale, nos pays auront gagné bien plus de réelle souveraineté qu’ils n’en ont aujourd’hui.
Alors entrez, chers souverainistes, dans le XXI° siècle, cessez de penser comme si le mur n’était pas tombé et les Américains toujours là, cessez de vous mentir et de mentir aux peuples de l’Union, contribuez plutôt à la réflexion commune sur les priorités à définir et le rythme auquel nous devrons avancer.
Il nous faut aller vite mais pas trop. Il nous faut nous hâter lentement car la constante dégradation de la situation internationale nous oblige à mettre les bouchées doubles pour exister tant qu’il en est encore temps mais que tout nous interdit pourtant de brusquer les choses tant nos pays, leurs intellectuels, leur presse et leurs responsables politiques eux-mêmes sont loin d’avoir conscience de cette urgence.
Rien ne sera simple mais si notre souveraineté vous importe vraiment, chers souverainistes, cessez de tout embrouiller et tout freiner, de nous empêcher d’exister en rouvrant des débats qu’un nouveau siècle a clos.

 

Véronique Trillet-Lenoir
Le changement climatique est un enjeu de santé! Vagues de chaleur, inondations, sécheresses sont responsables de milliers de morts, de migrations climatiques, d’insécurité alimentaire, de famines et de malnutrition.

 

Stéphane Bijoux
L’Europe a un rôle fondamental de leader dans la lutte contre le changement climatique.

 

 

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