dimanche 5 mars 2023

Propos centristes. France – Jeunesse / Retraite / Océans / Pouvoir d’achat / Agriculture / Industrie / Ukraine / Afrique / Trottinettes…

Voici une sélection, ce 5 mars 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Nous n’avons rien lâché pour y arriver : l’engagement qui a été pris cette nuit à New York est historique ! Les États membres de l’ONU disent oui à un traité international pour protéger la haute mer. C’est plus de la moitié de la surface de la planète que nous allons sauvegarder.

> Ni pillage, ni balkanisation, ni guerre en République démocratique du Congo. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures entre la tragédie qui se joue en Ukraine sur le territoire européen et celle qui se joue sur le sol africain. Aux crimes qui ont lieu sous nos yeux en République démocratique du Congo, nous ne devons pas ajouter l’oubli et l’abandon. La France sera la première à répondre à l’initiative de l’Union européenne d'un pont aérien humanitaire à destination de Goma. Nous allons débloquer une contribution immédiate de 34 millions d'euros d’aide humanitaire, en plus des près de 50 millions déjà annoncés par l'Europe.

> Avec l’Angola, nous avons renforcé notre partenariat stratégique, en particulier sur la formation. Les écoles Eiffel illustrent aujourd’hui la vigueur de la francophonie dans le pays, et la nouvelle École 42 de Luanda, la révolution numérique à l’œuvre en Afrique.

> À Brazzaville qui fut la capitale de la France Libre, un mémorial verra le jour pour honorer la mémoire de ces femmes et de ces hommes, ces héros africains, qui n'avaient jamais foulé le sol de l'Hexagone mais ont donné leurs vies pour le libérer.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Accord historique aux Nations Unies ! 60% de la surface maritime mondiale est en haute mer, l’accord trouvé cette nuit est une étape importante dans la protection de notre environnement. Notre priorité : préserver la biodiversité marine si précieuse pour l’humanité.

> [Troisième rencontre de la jeunesse] L’objectif, c’est d’avoir une feuille de route complète pour la jeunesse, qu’on veut présenter au printemps. Donc on a effectivement eu des échanges sur la transition écologique, sur la vie quotidienne et aujourd’hui on va parler des choix professionnels, de l’orientation professionnelle, de l’entrée dans l’emploi. C’est un thème qui me tient vraiment à cœur parce que je suis convaincue que c’est par le travail qu’on peut briser les destins tracés d’avance, qu’on peut gagner son autonomie, qu’on peut bâtir ses projets de vie. Et donc c’est évidemment un sujet très important.
 Comme j’ai cette conviction, le plein emploi, c’est vraiment une des priorités de mon Gouvernement, le plein emploi pour tous. Et vous savez que le taux de chômage est au plus bas pour la deuxième fois depuis 40 ans. Et évidemment, on est aussi particulièrement attentifs à l’emploi des jeunes. Parce qu’on le sait, le taux de chômage des jeunes est plus important que le taux de chômage de la moyenne de la population.
Et puis au-delà du chômage, on sait qu’il y a encore trop de jeunes pour qui l’entrée dans la vie professionnelle est un véritable parcours du combattant. Et donc l’objectif, c’est bien de sortir de cette situation. Après le Covid, certains s’en souviennent peut-être, on avait lancé un plan Un jeune, une solution. Ce n’est pas un slogan, mais c’est vraiment l’ambition de se dire que chaque jeune, quel que soit son parcours de vie, quel que soit son milieu d’origine, doit pouvoir accéder à un emploi dans lequel il peut se réaliser. Donc c’était vraiment l’idée du plan “Un jeune, une solution”, de proposer du coup des parcours adaptés à la diversité des situations des jeunes.
Aujourd’hui, les résultats sont au rendez-vous. Le taux de chômage des jeunes a encore baissé d’un point au dernier trimestre. Donc c'est effectivement une bonne nouvelle.
Les solutions qu'on a mobilisé pendant le précédent quinquennat et qu'on est déterminé à continuer à mobiliser. Il y a l'apprentissage. L'apprentissage, c'est vraiment pour moi une voie d'excellence parce que ça permet à la fois de se former, de découvrir le monde professionnel, et donc c'est important parce que ça permet ensuite d'y entrer plus facilement. Et puis, quand on est apprenti, on a un contrat de travail, donc un salaire. Et donc ça renvoie à ce que je disais. C'est la façon aussi de devenir autonome, de pouvoir bâtir ses propres projets.
Les résultats sont tout de même assez formidables sur l'apprentissage. En 2022, 837 000 jeunes ont signé un nouveau contrat d'apprentissage. C'est 3 fois plus qu'en 2017. Et cette augmentation du nombre de contrats d'apprentissage ne fait pas baisser la qualité, si je peux dire. On ne renonce pas à ce qui fait la force de l'apprentissage et notamment, le taux d'insertion des jeunes continue à augmenter. Il est de 65 % à 6 mois, donc ça montre que c'est vraiment une voie qui est à privilégier pour faciliter l'entrée dans la vie professionnelle.
Ce qu'on voit, c'est que l'apprentissage se développe sur tout le territoire et que c'est beaucoup les TPE, PME qui recrutent des apprentis. Donc c'est bien pour les jeunes et puis c'est bien aussi pour les entreprises, parce que vous entendez comme moi beaucoup d'entreprises qui disent on n'arrive pas à recruter, on a des tas de postes formidables à proposer et on ne trouve. Une des voies pour justement répondre à ces besoins, c'est aussi précisément de tendre la main à un jeune au travers d'un contrat d'apprentissage.
Dans le cadre du plan “Un jeune une solution”, on avait d'autres outils dans la boîte, notamment le contrat d'engagement jeune. Et je suis très heureuse qu'on puisse en parler aujourd'hui puisque c'est un an du contrat d'engagement jeune. C'est aussi une voie pour permettre à des jeunes éloignés de l'emploi de se remobiliser, de reprendre confiance et là encore, d'accéder à un emploi.

> [Troisième rencontre de la jeunesse]  Il faut dédramatiser le premier choix. On a affaire en termes d'orientations et de choix professionnels, c'est qu'au cours de sa vie, la plupart d'entre nous et la plupart d'entre vous seront amenés aussi à changer de métier. Donc du coup, c'est évidemment important. Moi, je note ce que vous avez dit, qu’on ne soit pas amené à faire des choix par dépit. Je pense qu'on a vraiment… ce que je souhaite avec mon Gouvernement, qu'on soit capable de vous proposer, c’est des choix par envie, des choix par enthousiasme et surtout pas des choix par dépit. Donc moi, il y a beaucoup d'idées, on y reviendra peut-être en conclusion et puis on va évidemment creuser toutes ces idées sur la façon dont on peut ouvrir les fenêtres d'opportunités dont on peut vous permettre de lever les préjugés. Vous êtes beaucoup à avoir dit qu'il fallait lever des préjugés sur certains métiers et d'être mis en relation avec des professionnels. Je pense que c'est aussi important, vous avez pointé le sujet des anciens qui peuvent, quelque part aussi, jouer le rôle de modèle pour les uns et des autres. Donc on a… enfin vraiment des propositions très riches que vous avez faites. Mais je pense qu'il faut aussi que chacun ait en tête qu'on peut partir dans une voie et qu'on doit être capable de vous accompagner pour changer de voie. Alors ça pose des questions, vous l'avez dit, peut-être d'année de césure. Vous savez qu'il y a un projet auquel on veut travailler, qui est le compte-épargne temps universel. C'est notamment pour permettre de travailler peut-être un peu plus à certains moments de sa vie. Et puis, du coup, d'acquérir du temps et que ce temps, il puisse être consacré à une année de césure ou à travailler moins. Donc je pense que c'est important aussi, quand vous réfléchissez à votre avenir professionnel de se dire qu'on vous permettra aussi de changer, de vous réorienter et que ce n'est pas un drame et qu'on a le droit aussi d'essayer quelque chose qui vous enthousiasme, même si ensuite, on a envie de changer après. Vous serez accompagnés avec les outils qu'on peut continuer à bâtir sur une année de césure, mais aussi avec ce qu'on a déjà mis en place, qui est le compte personnel de formation. Donc chacun peut acquérir des droits pour avoir le droit de se former tout au long de sa vie.

> > [Troisième rencontre de la jeunesse] Enormément de choses qui ont été dite et on va continuer à creuser tous ces sujets avec vous. Ce que je retiens de notre échange, c'est que, contrairement à ce qu'on peut parfois entendre, qu’il y aurait un rejet du travail. Moi, je n'ai pas entendu un rejet du travail. J'ai entendu des jeunes qui ont envie de s'en sortir et qui sont évidemment convaincus, conscients que, pour s'en sortir, accéder à un emploi, évidemment un emploi qui vous plaît, c'est quelque chose d'essentiel. On l'a dit, il y a vraiment une très forte attente sur mieux vous accompagner dans l'orientation, à la fois au collège, au lycée et même dans l'enseignement supérieur.
On a un énorme, on a des énormes progrès on va dire à faire pour ouvrir les choix, pour ouvrir les portes, pour casser des préjugés, pour casser des stéréotypes, pour casser aussi une forme de déterminisme qui fait que, parfois, on pense qu'il y a des métiers auxquels on ne peut pas accéder.
Alors c'est vrai parce qu'on est issu d'un quartier populaire, on se dit « ce métier n'est pas fait pour moi ». Et évidemment, ce n'est pas acceptable dans notre pays. C'est vrai aussi parce qu'on peut être une femme et on se dit « Bah non, on voit bien que tous les médecins sont des hommes et toutes les infirmières sont des femmes. » Donc voilà ce déterminisme, évidemment, on veut absolument en sortir.
Dans le plan l'égalité femmes-hommes, on veut vraiment aller chercher des jeunes filles pour qu'elles s'orientent vers la tech. On veut proposer 10.000 parcours. C'est une aide financière, un complément de bourses, mais c'est aussi tout ce dont on a parlé, d'avoir du mentorat, d'aider à prendre confiance.
Et donc ça, c’est une première réponse qu’on va apporter dans ce plan égalité femmes-hommes. Après, on l'a vu aussi, accompagner, ouvrir les choix, casser les stéréotypes, casser les déterminismes et aussi des solutions à vous proposer, des réponses à vous proposer pour vous accompagner, pour prendre confiance.
C'était au cœur du contrat d'engagement jeunes. Le premier sujet, c'est prendre confiance. Prendre confiance, pouvoir élargir le champ de ses rêves et avoir confiance dans le fait qu'on va pouvoir les réaliser, vous apprendre les codes. Et ça, je pense que c'est aussi très important. Si on veut précisément casser ces déterminismes, il y a des codes qu'on peut connaître en fonction de son milieu familial et que parfois on ne connaît pas. Et c'est essentiel qu'on puisse vous apporter tous ces codes et puis vous accompagner aussi au moment où on a des choix à faire.
Finalement, l'insertion professionnelle, ça va être toute une série de choix, d'avoir des mentors ou d'avoir des structures qui peuvent vous accompagner au moment de ces choix. Je pense que c'est quelque chose de fondamental. On a un gros défi, vous l'avez dit, c'est de faire connaître les dispositifs. Il y en a beaucoup.
C'était aussi l'idée d'Un jeune, une solution, de dire que chacun a son propre parcours, ses propres aspirations et donc il faut qu'on multiplie les réponses. Mais après, notre défi, c'est de faire connaître tous ces dispositifs, de vous proposer des packs et pas un parcours du combattant où je vais chercher l'insertion dans l'emploi, le logement, l'accès à la santé et d'être capable de vous proposer des réponses globales et puis d'être attentif à vous proposer aussi des parcours sans coupure, qu'il n'y ait pas de ruptures, que finalement entre l'accompagnement de l'aide sociale à l'enfance et le contrat d'engagement jeune, on perd tout bénéfice qu'on a pu avoir dans une étape parce qu'on s’est mal articulé les étapes d'après.
Et puis il y a aussi de l'aller vers. Il y a des jeunes qui vont venir spontanément chercher des réponses. Et puis il y a ceux qui ne vont pas le faire. Et on a tout ce défi d'aller chercher chacun, y compris ceux qui sont plus éloignés, qui sont plus cabossés, qui ont pu avoir le plus de difficultés. C'est le défi de notre contrat d'engagement jeune pour les jeunes en rupture, qui a effectivement mis plus de temps à se mettre en place. Et pour aller chercher ces jeunes qui sont plus loin, Amélie l'a évoqué, moi je crois beaucoup, à trouver d'autres voies d'accès. Le sport en est une, la culture peut en être également une, mais il faut qu'on multiplie les occasions d'aller vers des jeunes qui ne vont pas venir spontanément. C'est aussi notre responsabilité d'aller les chercher.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Avec l’Italie, nous avons les mêmes ambitions : construire une industrie européenne plus verte et plus compétitive. En renforçant nos coopérations industrielles, c’est aussi la souveraineté de l’Union européenne que nous renforçons.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Il y a de l'or dans la terre de Nouvelle-Calédonie qui est le nickel. Le nickel est un véritable trésor pour la Nouvelle-Calédonie. Bien que le développement économique soit une compétence du gouvernement calédonien, l’État a toujours accompagné cette filière, avec plus de 2 milliards d’euros en 6 ans et 40 millions d’euros ces dernières semaines.
Pour que le nickel calédonien prenne toute sa place dans la compétition mondiale, un projet nouveau et ambitieux est plus que jamais nécessaire, alliant efficacité industrielle et décarbonation de l’économie. (…)
[On va faire] un état des lieux économique, social et environnemental.(…)
L’avenir du nickel en Nouvelle-Calédonie passe par une collaboration étroite de l’ensemble des acteurs autour d’une stratégie ambitieuse. (…)
Dans ma région [des Hauts-de-France] on fait d'énormes usines de batteries mais on va chercher le nickel en Finlande. (…)
On ne donnera plus d'argent aux usines de Nouvelle-Calédonie tant qu'on n'a pas un projet industriel pensé et réfléchi.
[Il faut] un new deal du nickel en Nouvelle-Calédonie pour qu'elle regarde son avenir sereinement d'ici la fin d'année 2023

> La sécurité des calédoniens est une priorité. C’est pourquoi nous avons investi plus de 3 millions € dans la nouvelle école de police de Nouméa que je suis heureux d’avoir inauguré aujourd’hui, et qui permettra de former chaque année plus de 2000 policiers en Nouvelle-Calédonie.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Une bonne nouvelle: accord historique aux Nations Unies pour protéger la haute mer, soit 60% de l’espace maritime mondial! Félicitations à tous les négociateurs et à nos équipes françaises qui ont finalisé cet accord

> Prix Nobel de la paix, A.Bialiatski est condamné à dix ans de prison. Verdict honteux. La France appelle les autorités biélorusses à le libérer et à le réhabiliter immédiatement et inconditionnellement, ainsi que tous les prisonniers politiques.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Sur l’accompagnement des agriculteurs en difficulté, nous travaillons pour que la justice soit à leurs côtés pour les aider face aux difficultés qu’ils rencontrent. La justice de proximité c’est aussi ça!

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Visite de l’École de Guerre à Kinshasa. Fruit du partenariat militaire exemplaire qui lie la France et la RDC et symbole de l’orientation que nous voulons impulser en Afrique : Au service de la formation et de la montée en puissance des armées africaines.

> La France est plus que jamais engagée pour faire progresser les armées africaines. Tant en matière de formation qu’en matière d’équipement.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> L'éducation à la sexualité est une de mes priorités depuis mon arrivée au ministère. Pour le bien-être, la santé, la vie affective des élèves, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et l’égalité filles-garçons.

> [Troisième rencontre de la jeunesse] Le stage, le troisième est un stage qui ne fonctionne pas de façon optimale parce qu'il repose sur les familles, avec toutes les inégalités que l'on connaît et d'où l'intérêt d'avoir une plateforme efficace. D'où l'intérêt aussi de saisir ce stage non pas comme quelque chose qui arriverait comme ça la semaine en fin de premier trimestre de troisième, mais de l'insérer dans une continuité depuis la cinquième, cinquième, quatrième, troisième, où l'on va découvrir les métiers.
C'est justement l'objet de l'expérimentation qui est menée dans 640 collèges. On vient d'en faire un premier bilan avec des choses tout à fait intéressantes, un peu inégales selon les territoires. Donc on va regarder ça de près. Mais c'est bien non pas une orientation précoce, mais simplement ouvrir le champ des possibles.
Lutter aussi contre les stéréotypes, notamment les stéréotypes de genre. En lycée professionnel, par exemple, il y a des filles, des classes de garçons, puis des classes de filles selon les filières. Et ça, ce n'est évidemment pas quelque chose qui est souhaitable.
Et puis également, c'est une manière d'identifier pour les jeunes les secteurs porteurs et d'aller au-delà des environnements familiaux limités. Donc on développe ça, ça va être pour la cinquième, donc, à titre expérimental cette année, ça va aussi se prolonger du côté de la quatrième pour que le stage de troisième s'insère dans cette chaîne de découverte progressive des métiers. On doit également sûrement faire mieux en matière de coordination et d'association entre les collèges, les lycées et puis les entreprises, les régions aussi, qui ont un rôle, vous savez, un rôle très important dans l'information à l'orientation, et puis, les associations locales. Pour l'instant, globalement, la découverte des métiers, c'est surtout du côté des entreprises, ce qui est très bien.
Du côté des lycées pros, ça manque un tout petit peu de variété, mais on va essayer d'ouvrir le spectre pour la classe de cinquième. En tout cas, merci pour toutes vos suggestions, y compris celles de stages possibles du côté du lycée, j'ai entendu de stages en seconde ou en première qui pourraient permettre d'affiner le choix des spécialités. Un dernier mot quand même sur les mathématiques. Parce que j'ai entendu et c'est un de mes chevaux de bataille.
Mais on introduit les mathématiques, vous savez, dans le tronc commun de la classe de première, de manière à ce que ceux qui font des mathématiques par défaut en prenant la spécialité maths, aient des mathématiques en tronc commun et puissent prendre une spécialité qui ne soit pas la spécialité mathématique. Donc l'idée, c'est vraiment ça.
Et puis, on insiste aussi beaucoup avec la ministre de l’Enseignement supérieur sur le fait que le choix des spécialités que vous faites en première ne détermine pas de manière absolue le choix que vous ferez sur le Parcoursup pour vos études supérieures. Évidemment qu'il y a de la marge. Évidemment que ça ne se joue pas à une note de physique chimie en première et que ça ne se joue pas au fait de prendre telle ou telle spécialité. Il y a des marges de manœuvre. Il vaut mieux faire évidemment des mathématiques si on veut faire des études de mathématiques, mais si on veut faire du droit, il y a énormément de possibilités. Surtout ne pas se stresser en pensant que du choix des spécialités en première détermine ensuite le choix de votre avenir professionnel.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> À Kinshasa, j’ai pu mesurer avec des collègues scientifiques congolais la force de nos engagements respectifs au profit de la biodiversité. Nous sommes déterminés à renforcer notre coopération scientifique dans l’esprit du One forest summit.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Sécheresse] Il faut qu'on puisse préparer les agriculteurs à des épisodes de sécheresse et de fortes épisodes de pluies avec des variétés avec moins d'appel d'eau, des systèmes plus économes en eau et des réserves de substitution.

> Il n'y a pas de mauvaise surprise sur la matière première agricole dans le cadre des renégociations commerciales. Pour les consommateurs, on travaille pour éviter un choc inflationniste.

> Le monde agricole est à la croisée des chemins entre les questions de rémunération, de dérèglement climatique et de renouvellement des générations, donc plutôt une conjoncture meilleure mais des perspectives déréglées...

> L’industrie agroalimentaire française est un formidable atout pour la souveraineté alimentaire de notre pays. Le plan de soutien porte l’ambition de l’État et est structurant pour la filière tout en lui permettant de consolider ses fondations pour mieux se projeter dans son développement vers une chaîne de production alimentaire plus décarbonée et mieux rémunératrice pour les agriculteurs.

> Chacun des maillons de la chaîne alimentaire se trouve dans une logique d’interdépendance et c’est donc le principe de responsabilité qui doit nous guider collectivement pour relever les défis de souveraineté alimentaire et de transitions.
C’est l’esprit qui a animé la réunion du comité stratégique de filières de ce matin avec Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, et au cours de laquelle nous avons ensemble annoncé un plan de soutien et de souveraineté des industries agroalimentaires. Ce plan prévoit la création d’un fonds d’investissement permettant de massifier l’innovation dans la filière, avec pour objectif de lever plus de 500 millions d’euros. Entre les agriculteurs et les distributeurs, l’industrie agroalimentaire joue un rôle pivot dans la conduite du changement de la chaîne de production alimentaire, notamment sur le plan énergétique, écologique et environnemental.
Cet objectif d’innovation était également au cœur de la remise des trophées de l’agroécologie puis de l’agroforesterie, dans le cadre du Concours général agricole, ou encore de ma visite sur le stand de « La ferme digitale ». C’est la capacité de notre agriculture à imaginer des solutions pour répondre aux enjeux de changement climatique, de la biodiversité, des défis sanitaires, de l’autonomie protéique, de la qualité des sols… qui était mise à l’honneur. Avec France Relance et France 2030, l’État a été aux côtés de l’ensemble de ces acteurs qui innovent et je continuerai de soutenir ces initiatives qui font l’agriculture de demain.
J’ai également été à la rencontre de la Fédération nationale des SAFER, qui présentait son initiative de fonds de portage pour faciliter l’accès des jeunes agriculteurs au foncier. Lors de « Terres de Jim », en septembre 2022, le président de la République avait annoncé la mise en place d’un fonds entrepreneur du vivant doté de 400 millions d’euros au moins. L’initiative de la FNSAFER vient ainsi utilement alimenter la concertation sur le Pacte et la loi d’avenir et d’orientation agricoles. C’est une première pierre sur ces questions importantes de l’accès à la terre, qui seront traitées dans la concertation, et ces échanges seront donc poursuivis.
Mes échanges avec les acteurs de la restauration collective m’ont permis d’être à l’écoute de leurs difficultés et de leurs attentes. Comme élu local, je sais les sujets qui peuvent exister pour la mise en œuvre des objectifs d’ÉGAlim. J’ai pu présenter à la filière les travaux menés par le Gouvernement pour mettre en place des dispositifs d’accompagnement des restaurants collectifs publics pour leur permettre de mettre en œuvre ces objectifs. Nous devons travailler ensemble à conforter le levier de la restauration collective pour une alimentation de qualité, sûre et durable, accessible au plus grand nombre. C’est un enjeu important pour redonner à notre agriculture le rôle central qu’elle doit avoir en matière d’alimentation.
Enfin, j’ai lancé avec Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, la mise en place d’un institut « One Health » destiné à former les décideurs publics et privés sur les enjeux liés à la forte interdépendance entre la santé publique, la santé animale et la santé environnementale. C’est un sujet majeur, aux enjeux forts : cela rappelle à tous que loin des caricatures qui en sont parfois faites, nos agriculteurs œuvrent à la santé humaine par leur rôle de gestionnaire de la santé des écosystèmes (cultures végétales y compris) et de la santé animale. Et c’est aussi un élément d’attractivité fort pour les nouvelles générations qui ont envie de s’installer avec un message simple : produire pour nous nourrir, c’est aussi être acteur et protecteur du vivant.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Cet accord est historique et attendu depuis des années ! Ce soir, à New-York, les Etats membres de l'ONU se sont mis d’accord pour un traité international permettant de protéger la haute mer, qui couvre près de la moitié de la surface de la planète.
L'aboutissement de ces négociations cruciales pour la biodiversité marine s'inscrit dans la dynamique enclenchée à la
COP15. Grâce à ce nouveau traité, il sera désormais possible de créer des aires marines protégées en haute-mer, en dehors des juridictions nationales.
Je tiens à remercier notre équipe de négociateurs pour leur formidable travail. Ils sont les artisans des engagements que la France porte à l’international pour protéger notre biodiversité et sauvegarder notre planète.
La France et l’Europe ont joué un rôle clé pour faire aboutir cette négociation qui partait pourtant sur des bases délicates. Sous l'impulsion d’
Emmanuel Macron notre pays continue d'être un acteur majeur de la protection environnement.
Prochaine étape : la négociation d'un traité international pour mettre fin aux pollutions plastiques que nous accueillerons à Paris fin mai 2023 ! En avant
.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Relance du nucléaire :
- 100 millions d’€ d’investissement pour relocaliser des activités stratégiques
- 100.000 emplois dans le nucléaire dans les 10 ans à venir
- Garantir notre avenir énergétique et écologique.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Enjeu de santé et de société, l’obésité touche davantage les + précaires. Le programme « Mieux manger pour tous » que je porte a pour ambition de favoriser une alimentation saine pour les publics qui y ont le moins accès.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> [Fédération française de football] L’envie d’ouvrir un nouveau chapitre. Et de voir cette fédération fortifier sa vie démocratique, ses contre-pouvoirs, et mieux s’emparer de certains sujets sociétaux. Le discours a pu pécher ces dernières années dans la lutte contre le racisme, l’homophobie et les violences sexistes et sexuelles. La FFF doit réussir cet aggiornamento sociétal. Avec 2 millions de licenciés et 12 000 clubs, le foot est le troisième lieu d’éducation après l’école et la famille.

> [Fédération des sports de glace] L’audit est en cours. J’ai des antennes dans cette fédération, j’écoute ce qui me remonte et j’ai compris ce risque. J’ai reçu récemment la présidente, Gwenaëlle Noury. Je lui ai redit, d’une part, qu’il était impératif d’avoir une action plus vigoureuse sur la lutte contre les violences sexuelles. Je lui ai dit aussi, avec insistance, la nécessité d’incarner sa fédération, d’en être l’unique pilote. C’est elle, et aucun autre personnage, qui a été élue à la présidence. Je pense avoir été entendue.

> [Comité national pour l’éthique et la vie démocratique dans le sport] Ce comité va être coprésidé. D’une part par Marie-George Buffet, qui a fait un formidable travail en tant que ministre des Sports [1997-2002], et dont je sais qu’elle n’hésitera pas à me dire sa pensée de façon très franche. Et par Stéphane Diagana, champion du monde d’athlétisme [400 mètres haies, 1997], qui est très investi aujourd’hui dans les enjeux sociétaux du sport. La composition finale de ce comité temporaire de dix-douze membres sera annoncée fin mars. Il aura carte blanche pour me faire des propositions sur trois volets : l’éthique, la vitalité démocratique et la protection des pratiquantes et des pratiquants, notamment contre toutes les formes de violences et de discriminations. Il procédera à de nombreuses auditions et produira un rapport avec des recommandations, à l’horizon d’octobre.

> [Stade de France] Cet outil, qui aura accueilli plus de 400 événements et 40 millions de spectateurs, est déjà un pari gagné. L’État a eu raison de le construire. Se profile désormais un moment important, avec une concession de trente ans [à un consortium unissant Vinci et Bouygues] qui arrive à terme en 2025. Notre conviction est qu’il y a un projet exceptionnel à bâtir. Dès lors, on ne veut fermer aucune porte, aucune construction juridique, et laisser le meilleur projet possible s’exprimer. Il y a deux grandes options, une nouvelle concession ou une vente, mais pas une qui serait prioritaire. Ce qui compte, c’est le projet. Il est en revanche impératif que soient préservés la vocation sportive du lieu et les intérêts économiques et financiers de l’État. Pour que le modèle fonctionne bien, il faudra que nos grandes fédérations y trouvent leur place et, sans doute, que la programmation sur le plan culturel et du divertissement s’intensifie. Ce stade, objet d’une série d’aménagements avec les Jeux, doit aller au bout de son potentiel, en s’intégrant toujours plus pleinement dans son territoire, en réussissant aussi sa transition écologique tout en gardant cet ADN sportif et de grands moments de communion auxquels les Français sont attachés.

> [Billetterie pour Paris 2024] On arrive au terme d’une première phase de commercialisation et je retiens d’abord l’engouement suscité. Côté tarification, on est dans la lignée des éditions précédentes. Avec, pour rappel, un million de places à moins de 24 euros et plus de 4 millions à moins de 50 euros. Il y aura aussi une billetterie territoriale acquise par les collectivités hôtes, qui pourront les proposer à leurs publics. Et une billetterie populaire de 400 000 billets portée par l’État, à la demande du Président. Une deuxième phase de vente à l’unité va s’ouvrir en mai et le comité d’organisation va continuer d’améliorer la pédagogie, en restant très attentif à l’enjeu d’accessibilité

> Beaucoup a été fait pour créer des dispositifs d'insertion professionnelle dans le sport, on a aujourd’hui vraiment un bon déploiement, je pense à l’apprentissage qui a fait fois 6 dans les derniers temps. On a des solutions comme le Sésame qui permet d’aller former des jeunes, à peu près 3000 par an vers ces métiers du sport. Et le sport a été intégré dans le contrat d’engagement jeunes puisque dans les 15 à 20 heures d’activité par semaine, le sport fait partie de la palette de ces activités.
On a aussi des emplois spécifiques qui ont été mis en place notamment dans le cadre du plan de relance avec l’Agence nationale du sport. Et donc on voit bien qu’on a comme ça une palette de métiers et le sport est un secteur qui est en train de gagner en attractivité. Le sport aujourd’hui, c’est 450 000 emplois et en 10 ans le nombre d’entreprises dans le sport a été multiplié par 2 : on a aujourd’hui 110 000 entreprises dans le sport. Et la richesse du sport, c’est qu’en plus de ces entreprises, on a un très beau secteur associatif : Fatma, Sport dans la ville. Sport dans la ville est l'une des grandes associations, mais on peut aussi parler des clubs sportifs et on a activé cette logique des clubs sportifs s'engagent, «Les clubs s'engagent» sur le modèle des “Entreprises s'engagent” parce qu'on sait que c'est des formidables carrefours de rencontres entre des acteurs qui ont des opportunités économiques à proposer et des jeunes qui vont faire du sport dans ces clubs. Et on peut passer un cv, le relire, proposer un stage, se rencontrer, jouer, faire du sport ensemble, ce qui crée ces passerelles et ces liens-là.
Donc il y a aussi le monde des fédérations, alors on essaie de le rendre un peu plus attractif, mais il y a plein de métiers formidables, et pas seulement d'éducateur sportif ou d'encadrant sportif. Il y a tous les métiers par exemple de transformation sur le numérique, ce sont des endroits où il y a un besoin de beaucoup de métiers dans les filières de la gestion, de l'administration, rechercher des sponsors. On voit bien que le sport, c'est aussi une passerelle avec tous ces métiers-là.
Le dernier point peut-être que je voudrais mentionner c'est que c'est le sport, on essaye de développer aussi les opportunités de recrutement par le sport parce qu'il révèle des aptitudes, des comportements. Donc on a cette opération qui s'appelle “Du stade vers l'emploi”, qu'on va essayer, Thibaut, de démultiplier parce que les entreprises, les employeurs s'aperçoivent que dans le sport, ce qu'on exprime — les valeurs, la manière dont on se comporte — c'est des super passerelles pour repérer des qualités, des comportements, une sociabilisation, une volonté, une détermination, une application, une concentration. Et donc c'est aussi des espaces de recrutement pour les employeurs.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> [Réforme des retraites] Quand il y a blocage, ceux qui trinquent c’est toujours ceux qui triment. Ceux qui n’ont d’autre choix que de prendre leur RER, leur voiture, pour aller travailler. Les « cols blancs », en général, ils peuvent télétravailler ou aller bosser en vélo.

> Nos agriculteurs, éleveurs, producteurs, sont notre fierté. Nous sommes à leurs côtés pour les aider à traverser les crises et à bâtir l’avenir en relevant les défis climatiques, sanitaires et alimentaires. Merci à vous d’incarner l’excellence française de la plus belle des manières !

> La France est un grand pays d’art : son rayonnement et son marché sont un atout majeur. J’ai reçu ses représentants, inquiets sur la TVA applicable au secteur, pour partager une méthode, un calendrier, et rappeler notre objectif: conforter leur place en France.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Après vingt-cinq ans de déclin de l’industrie française, nous avons commencé à inverser la tendance. Il s’est ouvert en 2021 plus d’usines en France qu’il n’en a été fermé. À peu près 60 000 emplois industriels ont été recréés en cinq ans. Les enquêtes montrent que les investisseurs nous considèrent comme le pays le plus attractif d’Europe. Des projets internationaux de toutes tailles sont en train d’arriver. Je pense à STMicroelectronics et GlobalFoundries qui vont créer une méga-usine près de Grenoble, ou à Pfizer qui compte investir plus de 250 millions d’euros pour produire son médicament anti-Covid en Nouvelle-Aquitaine. Le défi consiste à accélérer et à le faire sur tout le territoire. L’enjeu est économique, mais aussi politique, puisqu’en général quand une usine ouvre, l’espoir renaît et la colère a tendance à diminuer. Mais le défi majeur actuel pour l’industrie, c’est la décarbonation. Cette nouvelle révolution industrielle offre une opportunité de prospérité. Elle consiste à la fois à décarboner l’industrie existante, mais aussi à développer une nouvelle industrie verte, une industrie de la décarbonation. Pour cela, nous avons besoin d’un investissement public et privé très fort.

> Chaque projet est différent, mais la France a de sérieux arguments, notamment notre électricité bas carbone d’origine nucléaire, qui est un avantage compétitif y compris face à l’Allemagne. Plus généralement, l’installation d’industries dépend d’abord de l’environnement d’affaires et, de ce point de vue, tout le monde reconnaît qu’il est actuellement plus favorable en France qu’il y a cinq ans. Ensuite, il y a des projets particuliers pour lesquels les industriels sont aussi sensibles à notre capacité à acheter leurs produits. Nous avons un défi à relever autour de la commande publique. Il faut qu’on puisse intégrer des enjeux environnementaux, de souveraineté, que ce soit dans le secteur sanitaire, de l’énergie ou de la défense. Nous souhaitons inciter à acheter français et européen pour que les entreprises aient vocation à produire chez nous car elles considèrent que leur marché va croître. Aujourd’hui, malgré la concurrence des Américains et de leur Inflation Reduction Act (IRA) qui prévoit 370 milliards de dollars de subventions et peut amener certains industriels à hésiter entre la France et les États-Unis, des entreprises étrangères, y compris américaines, continuent de choisir l’Europe, comme Chemours, qui va fabriquer des membranes à hydrogène dans l’Oise. Nous devons continuer d’agir sans protectionnisme exagéré mais sans naïveté non plus.

> Si vous fermez une porte, elle se ferme dans les deux sens. Si vous empêchez les entreprises internationales de venir en France, vous risquez d’empêcher les entreprises françaises de s’exporter. Donc ce qu’il faut, ce n’est pas du protectionnisme, c’est une protection de notre souveraineté bien pensée, en mettant en avant et en développant nos atouts. En revanche, si d’autres pays mettent en place des mesures protectionnistes, il faut pouvoir réagir. C’est ce qu’a fait en février la Commission européenne en présentant sa réponse à l’IRA à travers le "plan industriel pour le pacte vert", qui permet de répondre à des mesures protectionnistes déloyales par ce qu’on appelle des instruments de défense commerciale.

> Le «plan industriel pour le pacte vert» annoncé par Bruxelles va dans le bon sens, celui d’une véritable politique industrielle européenne. Il faudra aller plus loin et j’espère qu’on le fera, comme sur le financement du fonds de souveraineté européen. À la Commission maintenant d’émettre des propositions détaillées. S’agissant du Made in Europe, du Made in France, on pense souvent aux biens de consommation de tous les jours. Mais cela concerne aussi des sujets majeurs comme l’hydrogène. Je pense que nous devons tout faire pour produire sur notre territoire un hydrogène compétitif et respectueux du climat, grâce à notre électricité décarbonée, c’est-à-dire renouvelable mais aussi nucléaire. Sur ce sujet, nous ne sommes pas d’accord avec nos amis allemands, qui ne souhaitent pas voir autoriser la production d’hydrogène à partir d’énergie nucléaire (dont ils ont décidé de sortir), et qui préfèrent importer leur hydrogène. Les négociations se poursuivent.

> [Investissements nécessaires dans l'hydrogène d’ici à 2030 si l’on souhaite tenir le cap de la neutralité carbone en 2050] Avant toute chose, il n’y a pas que la dimension financière : nous disposons d’atouts – par exemple, la France compte le plus grand nombre de brevets sur l’hydrogène, comme ceux de la start-up Elogen qui va construire une gigafactory d’électrolyseurs à Vendôme. Ensuite, je pense que nous sommes en train de déployer une ambition de décarbonation très ambitieuse. Le plan France 2030, c’est 54 milliards d’euros, dont une part substantielle est destinée à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre. Sur le territoire, 50 sites industriels émettent 60 % du CO2 de l’industrie. Parmi eux, ceux d’ArcelorMittal à Dunkerque et Fos-sur-Mer représentent à peu près le quart des émissions de l’industrie française. Si vous décarbonez ces sites, vous avez rapidement des gains de CO2 très importants. C’est pourquoi le président de la République a réuni les industriels concernés à l’Élysée en novembre dernier et leur a proposé d’accélérer leur décarbonation en échange de soutiens publics supplémentaires. Il m’a chargé de présenter un plan détaillé pour chacun d’entre eux (où en est leur décarbonation, de quelle énergie auront-ils besoin, quels moyens mettent-ils en place, etc.), ce qui sera fait d’ici à fin juin. Nous avons les technologies pour y parvenir : par exemple, il est prévu de remplacer le charbon dans la fabrication de l’acier par de l’hydrogène. Pour décarboner l’Europe, il faudra à peu près 70 milliards par an sur dix ans. Les industriels doivent prendre leur part.

> Autant la France a montré que sur les start-up traditionnelles il fallait compter avec elle, autant sur les start-up industrielles, gourmandes en capital, nous devons encore accélérer, surtout que celles-ci permettent de générer des emplois dans les territoires. Nous avons besoin que les fonds de capital-risque et les assureurs allongent leurs horizons de temps. Nous avons besoin d’un capital patient et ambitieux, d’autant que les conditions de financement se tendent. L’État prendra sa part en étant au rendez-vous non seulement sur les premières levées de fonds mais aussi pour accompagner la croissance de ces entreprises grâce à ses financements «première usine».

> Avec la baisse du taux de chômage, on constate des difficultés de recrutements un peu partout. Il y a des endroits en France où le chômage est à 4 % et d’autres, malheureusement, où il atteint 15 % voire 20 %, notamment dans les quartiers défavorisés. Notre défi ? Réorienter les jeunes vers l’industrie, qui souffre d’un déficit d’image. Quand vous leur demandez ce qu’ils pensent du secteur, ils répondent que l’industrie pollue et ne paie pas. En réalité, les salaires sont meilleurs que dans les services, les métiers sont de moins en moins pénibles, l’industrie est de plus en plus propre et incarne une solution pour décarboner la France. Nous devons le faire savoir ! Il convient également de réorienter les personnes travaillant dans des métiers en déclin vers ceux qui recrutent et de féminiser l’industrie.

> Nous présentons un plan de soutien aux industriels de l’agroalimentaire. Report de charges, formation des dirigeants à l’export et création d’un fonds public/privé de 500 millions d’euros pour soutenir la croissance des TPE et PME. Nous agissons.
Nous créons un fonds public/privé de 500 millions d'euros pour financer en fonds propres la croissance des TPE et PME de la filière agroalimentaire : les entreprises doivent se consolider entre elles pour gagner en compétitivité et partir à l'export.
Notre plan de soutien vise à aider nos industries agroalimentaires à grandir et devenir plus compétitives. C'est ambitieux mais la filière est prête et salue ce plan volontariste.

> Je suis très préoccupé pour l’industrie agroalimentaire, pour des raisons structurelles et conjoncturelles. La difficulté structurelle à laquelle est confrontée cette industrie, c’est un déficit de compétitivité. L’industrie agroalimentaire est passée du 2e au 6e rang des exportateurs agroalimentaires mondiaux en quelques années.

> L’État est aux côtés des acteurs de l’agroalimentaire pour renforcer la compétitivité de la filière et conforter notre souveraineté alimentaire. Rien ne se fera néanmoins sans la détermination de tous les acteurs d’aller également dans ce sens et de travailler à des solutions collectives innovantes et créatrices de valeur.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Face à une inflation dans l’alimentaire qui va sûrement rester soutenue, nous devons apporter une réponse collective, juste et rapide. Le président l’a rappelé, chacun doit contribuer à l’effort contre l’inflation : nous attendons donc les propositions de la grande distribution.

> En temps normal, et encore plus en temps d’inflation, protéger le pouvoir d’achat des consommateurs mais aussi les prémunir face aux abus et aux arnaques est une priorité.
Retour sur tout ce qui a été mis en place pour protéger les consommateurs depuis ces derniers mois.
Avec le paquet pouvoir d’achat, voté en août 2022, nous facilitons dès le 01 juin 2023 la résiliation des abonnements en ligne. Beaucoup trop de Français se retrouvent piéger d’un contrat dont ils n’ont plus usage. La résiliation doit se faire aussi rapidement que l’inscription.
Lancement en septembre d’une enquête par la dgccrf sur la pratique de shrinkflation Les résultats ont montré qu’elle n’est pas une pratique généralisée, même si elle existe, et relève souvent d’une erreur d’information que d’une démarche visant à tromper le consommateur.
Il est donc nécessaire de mieux informer les consommateurs sur ces changements, car le produit qu'ils ont l'habitude d'acheter n'est plus tout à fait le même.
L’information au consommateur est primordiale. C’est pour ça qu’il fallait revoir les mentions sur l’étiquetage. Pour éviter le gaspillage alimentaire et faire des économies, les étiquettes doivent désormais mieux préciser les informations liées à la date de durabilité minimale.
Dès aujourd’hui, le démarchage téléphonique est strictement encadré pour éviter les sur-sollicitations. Interdiction de démarcher : les week-ends, les jours fériés, avant 10h, après 20h, entre 13h et 14
.Le titre-restaurant a évolué pour faire face à l’augmentation des prix alimentaires : le plafond journalier a été relevé à 25€ ; leur valeur faciale peut désormais être de 13€ maximum ; élargissement de la possibilité de les utiliser pour vos achats alimentaires en magasin.

> Nous devons chercher des solutions utiles pour le porte-monnaie des Français et qui ne mettent pas à mal nos finances publiques. La TVA à 0%, c’est démagogique, coûteux et inefficace. Ça coûterait des milliards et les Français n’en verraient pas les effets dans leurs caddies.

> Performance remarquable des acteurs du tourisme en 2022, avec notamment un gain de près de 58 milliards d’euros rapporté par les touristes étrangers. Nous avons des acteurs qui se sont battus pour retrouver de si beaux résultats et c’est tout à leur honneur. Chapeau bas.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Il faut mieux réguler l’usage des trottinettes avec un plan d’action national, pour la première fois. Il contient des mesures fortes, que nous affinerons après concertation avec tous les acteurs : élus, associations, opérateurs. Cette semaine, j’ai reçu les parents d’enfants victimes d’accidents et plusieurs parlementaires très engagés sur cette question. Nous restons dans l’esprit de la loi sur les mobilités de 2019, qui a laissé un maximum de régulation aux villes, pour s’adapter aux situations locales. Mais il faut un cadre national renforcé, aussi pour aider certaines collectivités qui ont du mal à imposer des règles strictes aux opérateurs. L’État va mettre l’épée dans les reins des opérateurs, car le laxisme a maintenant trop duré. Cela passera par un accord avec eux, qui peut se traduire dans les conventions avec les collectivités. Mais s’il faut réglementer davantage, nous le ferons. (…)
D’abord l’âge des usagers. Il est fixé à 12 ans actuellement. Certaines collectivités vont plus loin. Il doit être d’au moins 14 ou 16 ans. Surtout, pour être efficace, les opérateurs devront généraliser les dispositifs de vérification de l’âge ; c’est impératif pour éviter les drames impliquant de jeunes ados.
Ensuite, il faut pour toutes les trottinettes en libre-service un numéro d’identification apparent: cela facilitera et renforcera les contrôles. Conformément à ce que recommande l’Académie nationale de médecine, nous devons également renforcer les éléments de visibilité sur les engins, avec des clignotants notamment, dont l’absence accroît le risque d’accidents.
Pour en finir avec les amas de trottinettes abandonnées, la plupart des collectivités ont mis en place des emplacements de stationnement obligatoires : les opérateurs doivent impérativement généraliser la double béquille et accroître les patrouilles pour lutter contre le stationnement anarchique. Enfin, je souhaite un effort écologique, comme l’a fait la métropole de Lyon par exemple, en exigeant une durée de vie plus longue des batteries et une obligation de recyclage en France.
Le casque ne sera pas obligatoire. Pourquoi ? Car pour qu’une obligation soit efficace, elle doit pouvoir être contrôlée et cela concernerait un nombre immense de cas. Si vous le faites pour la trottinette, la cohérence exige que vous le fassiez pour le vélo. Dans le cadre de la transition écologique, nous avons aussi besoin de développer ces moyens de transports, en les encadrant mieux. Mais j’insiste : le port du casque nous protège tous, il est utile et recommandé. Je dois dire aussi que le témoignage des familles que j’ai rencontrées m’a beaucoup touché et fait réfléchir : en fonction de la concertation et de l’efficacité des nouvelles mesures, nous pourrons rouvrir le débat. (…)
Être à deux sur une trottinette, c’est interdit et c’est la cause d’un accident grave sur 5. Avec des drames comme les ont connus les familles que j’ai reçues. Il faut renforcer les contrôles. C’est ce que fait la police nationale, mais c’est surtout la mission des polices municipales. Je le dis aux collectivités : priorisons les contrôles sur les personnes à deux sur les trottinettes. Avec le ministère de l’Intérieur, nous sommes prêts à durcir certaines contraventions : comment expliquer que ce ne soit que 35 euros pour la conduite à deux ? La question de la vérification de l’âge par les opérateurs est également essentielle, pour éviter que les trottinettes soient vues comme un jeu par les ados. Autre piste : Lyon impose aux opérateurs de brider la vitesse pour les débutants, une mesure qui pourrait se généraliser. (…)
L’amélioration de la sécurité réside avant tout dans le développement des pistes dédiées aux seuls vélos et trottinettes. Rien qu’en 2023, l’État a engagé 250 millions en soutien aux collectivités locales sur ce point. Et un montant important d’investissement sera annoncé pour les prochaines années.

> Dans 20% des cas, les trottinettes sont utilisées à la place d’un mode de transport polluant du type voiture ou scooter, selon l’étude commandée – et cachée – par la Ville de Paris. Ce n’est pas négligeable !
Ce qui est sûr, c’est que la tendance augmente. C’est pour cela que je préfère la régulation intelligente à l’interdiction bête et méchante. À ses débuts, le vélo en libre-service a aussi provoqué des tensions. Pourtant, on ne l’a pas interdit, on l’a régulé et on a mené le combat de la sécurité. Il faut faire de même pour les trottinettes.

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> [Troisième rencontre de la jeunesse] Le rapport des jeunes aux missions locales a parfois été un rapport très tendu et c'est vrai que la garantie jeune, puis le CEJ, a complètement modifié, je trouve, cette relation et c'est évidemment à mettre au crédit de l'action du gouvernement précédent. La question de l'emploi et du logement est une question déterminante et c'est vrai que c'est un travail que l'on mène sur le pack des solidarités, comment on travaille mieux le lien emploi ? Comment la question du CEJ, évidemment, ne règle pas l'accès au logement.
La question de l'emploi, du logement des jeunes est une question extrêmement compliquée. On manque de résidences sociales pour répondre au plus au plus grand nombre. L'hébergement d'urgence n'est pas la réponse et n'est pas adapté. C'est vraiment un chantier qui doit être sur la table à travers l'intermédiation locative, à travers la création de plus de résidences sociales qui est quand même une étape qui permet le parcours d'insertion, parce que l'emploi sans le logement, le logement sans l'emploi sont vraiment des risques de rupture. Et ça fait partie des chantiers interministériels qui sont vraiment sur la table. Les missions locales y participent, à cette réflexion depuis de nombreuses années.
On n'a plus vraiment ce qu'on appelait avant les foyers de jeunes travailleurs qui étaient parfois seulement une réponse parce que ce n'étaient pas forcément les meilleurs lieux. Mais voilà, ça fait partie des nombreux chantiers qui sont sur la table, celui du logement des jeunes qui dépasse d'ailleurs, on sait à quel point la décohabitation reste un sujet extrêmement compliqué. Et évidemment tout ça repose sur une production plus grande de logements et en particulier de tout type de logements sociaux.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> La réalité est aussi un peu plus complexe pour un certain nombre d'enfants et jeunes qui ont des parcours plus compliqués. Les parcours de la protection de l'enfance, les parcours de ceux qui ont pu trébucher et sortir d'un petit parcours pénal ou encore, bien sûr, les parcours des jeunes en situation de handicap.
Il y a beaucoup de dispositifs. Un des vrais enjeux, c'est quand même l'articulation entre les dispositifs. Normalement, aujourd'hui, le département doit s'occuper non seulement de ceux qui ont 18 ans et qui sortent de la protection de l'enfance, mais de en fait tous les jeunes qui sont en situation de précarité et d'isolement.
La loi est quand même plus large que la simple sortie de la protection de l'enfance. C'est isolement et précarité. On s'aperçoit effectivement que les départements font des contrats jeunes majeurs de très courte durée et on voit que c'est 6 mois, parfois renouvelable par 3 mois. Et ce n'est pas nécessairement lié au CEJ et que ce n'est pas nécessairement lié aux aides du CROUS, que ce n'est pas nécessairement lié aux bourses universitaires. Et tout ça, il faut qu'on fasse un véritable effort parce que derrière, on le sent, c'est de l'insécurité, c'est de la confiance qui qui s'étiole et c'est finalement : je vais aller vers le truc le plus simple et  effectivement de quoi vivre pour au moins me loger, et on voit que ça dégrade un petit peu les ambitions et les rêves.
Et ça, on n'est pas là pour ça. On est là pour pousser les ambitions et les rêves. Il y a l'ouverture des droits et la question des droits connexes. On a bien sûr le droit à la santé. C'est tout à fait essentiel. On a un enjeu de santé et de santé mentale de nos jeunes actuellement. On ne peut pas avoir des trous dans les prises en charge et ça, c'est tout à fait essentiel. Bien évidemment, tout le sujet des allocations, l'allocation handicap quand même et toute l'articulation, non pas pour simplement donner de l'argent, mais pour permettre, effectivement, d'avoir le ce qui est suffisant pour accéder à l'emploi qui est le nôtre, qui est, qui est celui auquel on aspire.
Quant aux tes tiers lieux, on a un enjeu d'accès à l'information et d'accès aux dispositifs. On parle de plateforme, on parle de tiers lieux, on parle de mentors parce qu'on pense que le mentor va nous permettre d'avoir accès à tout ça. Je crois qu'on a besoin non seulement d'une grosse coordination, mais quand même d'un choc de simplification sur tous nos sujets et de pouvoir avoir une sorte de pack. Vous avez fait le pack, nouveau départ des femmes. Je pense qu'il nous faut le pack du premier départ de nos jeunes.

 

Hervé Berville (secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> Après 15 ans de négociations, nous avons conclu aux Nations Unies un traité qui protège la haute mer. C’est un accord historique pour la protection des océans, la préservation de la biodiversité marine et une avancée décisive dans la course contre la montre climatique.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> C’est un jour historique pour la protection de la haute mer ! Après plusieurs années de négociation, les états membres de l’ONU ont trouvé un accord, salué par les ONG, pour un traité international permettant de protéger la biodiversité marine
La France et l’Union Européenne ont joué un rôle déterminant dans l’obtention de cet accord. Le Président de la République a rappelé à plusieurs reprises sa détermination à protéger nos océans.

> Notre agriculture doit être au service des citoyens et de la planète.

> L’agro-écologie peut assurer une meilleure résilience de notre agriculture française face au changement climatique.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] J'ai un message simple : cette réforme se fera parce qu'elle est nécessaire ! Et nous mettons en œuvre des principes clairs : quand on commence tôt, on part plus tôt. Quand on a un métier pénible, on part plus tôt.

> [Réforme des retraites] Cette réforme sera adoptée et il y aura un après réforme des retraites. Il faut tous l'avoir en tête pour ne pas laisser la place au ressentiment. Se renvoyer dos à dos syndicats et politiques, se lancer dans une escalade verbale, n'a aucun sens.

> [Réforme des retraites] 1 milliard d’euros pour les retraités actuels, (...) c’est tout sauf une arnaque. (…) Cette réforme, on la fait pour une seule raison : parce qu’elle est indispensable.

> [Réforme des retraites] Les députés de gauche, qui siègent aujourd’hui à l’Assemblée nationale, ont voté la réforme Touraine (…) Sur la question de la durée de cotisation, on accélère juste un dispositif que la gauche a voté, a choisi et a voulu mettre en place. Aujourd’hui, ce sont eux qui se renient.
S’ils se renient sur la question de la réforme des retraites, qu’ils nous expliquent comment demain ils pourraient financer les pensions. Le problème est que la gauche, à l’Assemblée nationale, est complètement soumise à Jean-Luc Mélenchon. Il n’est même plus député, il n’est même plus un président de parti, mais en vérité il reste les deux. (…)
C’est Jean-Luc Mélenchon qui donne les ordres. Et à la fin, les communistes, les socialistes et les écologistes sont soumis. Ils n’ont pas d’autres choix. Ils viennent nous voir en coulisse pour nous dire qu’ils sont mal à l’aise avec les pratiques et les outrances

> Aucun député n'est hors sol, hors de l'actualité et de la réalité. Quand la loi fait défaut, on corrige la loi. Ce que nous proposons, c'est que ceux condamnés pour des faits de violences conjugales, familiales, racistes, antisémites puissent être inéligibles.

> La responsabilité politique, c'est de protéger l'emploi qui est la meilleure protection pour le pouvoir d'achat des Français. Quand la grande distribution fait 40% de marge sur le jambon ou 80% sur les pâtes, oui, ils peuvent rogner sur leurs marges !

> Pendant la présidentielle, Éric Zemmour était le paravent derrière lequel Marine Le Pen pouvait confortablement se planquer. Aujourd'hui, c'est LFI qui remplit ce rôle ! Par leurs outrances, par leurs insultes, ils favorisent l'extrême droite !

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Pascal Canfin
> Après l’accord international de décembre sur la biodiversité celui de cette nuit sur la protection des océans montre que, malgré les tensions, la coopération internationale sur les biens communs avance. C’est une condition essentielle pour protéger la planète.

 

Gilles Boyer
> Nous devons accélérer la transition environnementale. Avec cette législation claire et ambitieuse, l'Europe ouvre la voie à une plus grande transparence, une plus grande confiance dans un marché des obligations vertes en pleine expansion. Tout le monde, du citoyen aux grands investisseurs, qui le souhaite, pourra avoir un accès clair à des financements qui contribuent concrètement à la protection de la planète. Nous sommes convaincus que cette législation européenne deviendra une référence mondiale en matière d'investissements durables.

 

 

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