samedi 7 octobre 2023

Propos centristes. France – Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix / Attaque d’Israël par le Hamas / Biodiversité en crise / Crise du logement / Migrations irrégulières /Souveraineté alimentaire / Soutien à l’élevage / Solidarité avec les Arméniens…

Voici une sélection, ce 7 octobre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Narges Mohammadi force l'admiration. Son combat contre l’oppression des femmes en Iran et pour les droits humains est essentiel, universel. Prix franco-allemand des droits de l'homme 2021. Prix Nobel de la Paix 2023. Toujours emprisonnée. Un symbole et un appel.

> Je condamne fermement les attaques terroristes qui frappent actuellement Israël. J’exprime ma pleine solidarité avec les victimes, leurs familles et leurs proches.

> Je me suis entretenu avec le Président Herzog et le Premier ministre Netanyahou. Je condamne les attaques menées depuis Gaza contre Israël, ses soldats et sa population. La France est solidaire d’Israël et des Israéliens, attachée à leur sécurité et à leur droit de se défendre.

> Relever ensemble les défis des migrations irrégulières, nous le ferons par la coopération et le soutien aux pays d'origine et de transit. Avec l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Albanie et la Commission européenne, nous nous engageons.

> Avec le Président Charles Michel et le Chancelier Olaf Scholz, nous avons exprimé au Premier ministre Nikol Pachinian notre détermination à renforcer la solidarité européenne en soutien à l’Arménie, en particulier sur le plan humanitaire.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Condamnation la plus ferme des attaques terroristes contre Israël et sa population. Nos pensées vont aux victimes et à leurs proches. Le terrorisme sous toutes ses formes doit être combattu et les civils protégés.

> Le prix Nobel de la paix est attribué à Narges Mohammadi, emprisonnée en Iran. Son combat contre l'oppression des femmes et pour la liberté est exemplaire. À travers elle c’est le courage de toutes les femmes qui se battent pour leurs droits qui est honoré. Femme, vie, liberté !

> Face à la pénurie d’eau à Mayotte, mon Gouvernement est mobilisé. J’annonce aujourd’hui :
- l’acheminement en grande quantité de bouteilles d’eau depuis La Réunion et l’Hexagone
- une dispense de paiement des factures de sept. à déc. 2023 pour les abonnés au service de l’eau.

> L’Europe d’aujourd’hui est plus puissante, autonome et industrielle. Bien sûr, les défis restent nombreux, mais plus que jamais l’Europe peut y apporter des réponses.

> Je veux rendre hommage à nos surveillants pénitentiaires. Votre tâche est difficile, exigeante, parfois risquée, mais votre professionnalisme est remarquable. Pour votre dévouement : merci.

> La politique pénale que nous menons est claire : fermeté, conditions de détention dignes et réinsertion. Comme ici, au centre pénitentiaire de Caen-Ifs, nous créons des nouvelles places de prison pour y parvenir. En 2027, notre pays en comptera 15 000 de plus.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> La viande doit être payée à son juste prix au producteur. L’anticipation des négociations commerciales ne se fera pas sur le dos des agriculteurs. Je veillerai personnellement à ce que la loi Egalim qui protège le revenu des agriculteurs soit strictement respectée.

> Imagine-t-on la France sans le Limousin et ses vaches limousines ? Sans la Bourgogne et ses vaches charolaises ? Sans la Bigorre et ses porcs noirs ? Sans le Pays basque et ses brebis ? Éleveur est un métier et une passion dont la France a besoin pour vivre.  (…)
L’élevage, c’est aussi des services écologiques majeurs rendus au pays : biodiversité, captation de carbone grâce aux prairies, production d’engrais organique.

> L’inflation pèse lourd sur nos éleveurs. J’ai donc décidé d’augmenter la provision pour l’élevage de 150€ par vache allaitante ou laitière, avec un plafond de 15 000€, afin de limiter l’imposition des éleveurs résultant de la hausse de la valeur de leurs vaches. Dans ce combat contre l’inflation, nous protégeons nos agriculteurs et nos éleveurs.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Israël se réveille sous le feu d'attaques terroristes, qui ont fait des victimes. Solidarité, condamnation absolue du terrorisme et attachement à la sécurité d'Israël. La violence est une impasse.

> [Narges Mohammadi] Un prix Nobel de la Paix contre l'oppression des femmes en Iran, un soutien à la liberté et à l'égalité des droits partout dans le monde.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> [Réforme de la justice] L’objectif est de réparer 30 ans d’abandon politique, budgétaire et humain. (…) Je ne suis pas venu faire du culturisme, mais c’est une réforme historique. (…)
En termes de personnels, c'est 1 500 magistrats de plus, c'est 1800 greffiers de plus. Ce sont des contractuels, que nous avons appelés «attachés de justice», qui vont arriver par milliers dans les juridictions.

> [Prisons] Nous avons pris un peu de retard sur la création de 15 000 places supplémentaires. Deux raisons. La covid19 est passée par là. Tous ceux qui ont eu à construire une maison individuelle savent que les choses ont été évidemment retardées Et puis c'est la pénurie de matériaux due à la guerre en Ukraine. 

Le meilleur allié du Rassemblement national [RN], que je combats, c'est Jean-Luc Mélenchon. Ce sont ses excès qui permettent de mettre en lumière le silence du Rassemblement national. Tous les excès de LFI nous font regarder le Rassemblement national comme apaisé, dédiabolisé, tranquille et calme.

> Sur le seul mois d’octobre, 1000 nouvelles places nettes seront opérationnelles! Nous inaugurons aujourd’hui la nouvelle prison de Caen. 550 places pour de meilleures conditions de travail et de sécurité pour les agents et une détention plus digne.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Le plein emploi c’est aussi le bon emploi. Tous mobilisés pour prévenir les accidents du travail, avec entreprises, organismes de prévention et services de l’inspection du travail.

 

Gabriel Attal (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> On ne peut pas accepter qu'un 1 élève sur 3 en arrivant au collège ne sache pas lire, écrire, compter correctement. On sait que ce sont des élèves qui auront une probabilité très forte de décrocher par la suite.

> À partir de janvier 2024, on va tester des temps d'apprentissage de l'altruisme, de l'altérité de l'autre avec au moins une école pilote dans chaque département.

> Le président du comité Nobel de la paix l'a dit, la remise de ce Nobel est aussi un message d'espoir pour la situation de Narges Mohammadi, en plus du message pour les femmes iraniennes.

> Il faut toujours aider les Français y compris quand ils sont dans des situations très difficiles financièrement.

> J’ai décidé en début de semaine d'activer une cellule nationale de suivi sur la situation des punaises de lit dans les écoles. C'est vrai que les cas s'accumulent, il faut mettre en place une réponse immédiate.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Conformément aux engagements de la conférence nationale du handicap, les étudiants aidants d’un proche en situation de handicap accèdent désormais plus facilement à une bourse et à des montants plus élevés que les autres étudiants à situation identique.

> [Antennes d'université ou d’établissements d'étude supérieure dans les milieux ruraux] On veut faciliter l'accès à l'enseignement supérieur. Et je pense en particulier au premier cycle pour des élèves qui sont en lycée et qui vont devenir étudiant, ce passage-là est parfois compliqué pour certains profils. Il y a des étudiants qui ne seraient pas allés dans une université loin de leur famille ou, aussi, pour des problématiques sociales. Cet accès à l'enseignement supérieur, surtout pour le premier cycle, c'est capital de l'apporter sur les territoires.

> On le sait, l'enseignement supérieur représente une économie, mais ça participe aussi au développement. Cela permet de créer des emplois, d'accueillir une certaine population de jeunes, d'enseignants et aussi de personnels. Ensuite, cela donne un certain niveau d'éducation, de qualification et de compétence. Pour le tissu économique et les emplois c'est juste essentiel. En plus, cela permet aux jeunes d'avoir le choix de rester ou de partir. Le fait d'avoir ce choix aujourd'hui, aux XXIe siècle, c'est quelque chose d'important sur le principe. Pour le territoire, c'est un outil pour monter en économie et en compétences.

> L'éducation, c'est l'égalité des chances. C'est donner cette capacité à pouvoir choisir son avenir mais aussi de s'orienter et de se réorienter. L'ascenseur social, qui passe par l'enseignement et l'éducation, est le plus efficace.

> Il faut cette mixité entre le centre-ville et les couronnes environnantes. Les étudiants ont besoin aussi d'une vie étudiante. On voit qu'emmener l'enseignement supérieur, ça a un coût d'investissement. Pas seulement financier mais global, pour amener le sport, la culture, la restauration et le logement. De mettre les étudiants, quand c'est possible, dans les centres-villes c'est un bon choix. Mais il ne faut pas oublier aussi pour les problématiques de transports. Par exemple, ici, le campus connecté est aussi connecté au milieu économique car il y a une zone de développement dans ce secteur.

> Il faut un équilibre, on ne peut pas mettre l'enseignement supérieur partout. Mais il va falloir bien mailler le territoire pour justement profiter de ces accessibilités. Tant que ce n'est pas trop loin d'un centre, il faut profiter de ça. Dans le cas où c'est éloigné, il faut travailler avec les collectivités et les entreprises du territoire pour pouvoir donner les choses mais peut-être différemment.

> Donner accès en permettant éventuellement à l'étudiant de rester chez ses parents, ou trouver un logement plus facilement, ça fait moins peur. Financièrement, et par rapport aux offres de logement, je pense que c'est peut-être plus facile pour les étudiants du territoire. C'est pour cela qu'il faut aussi les emmener dans les villes moyennes pour essayer de respecter un équilibre. Si on centre tout dans les grandes métropoles, ce n'est pas une bonne chose pour l'accès à l'enseignement, la situation sera aussi plus pénalisante pour tout le monde.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Devant les acteurs de la distribution et de la transformation j’ai souhaité hier rappeler la nécessité pour tous de penser souveraineté alimentaire. Pour cela nous avons d’abord besoin de confiance entre les acteurs de l’ensemble de la chaîne alimentaire. Faisons de l’alimentation une démarche d’union réunissant les consommateurs, les agriculteurs, les industriels et les distributeurs sous une même bannière, celle de notre souveraineté alimentaire.
Notre souveraineté alimentaire est un impératif et un intérêt vital de la nation qui demande un investissement collectif, nous ne devons, nous ne pouvons pas la brader. Il nous faut du courage pour dire les risques et les enjeux de demain et appeler chacun à la responsabilité pour collectivement redonner sa juste valeur à l’alimentation et assurer en une juste répartition.
La production alimentaire ne va pas de soi, plus encore sous dérèglements climatiques et géopolitiques : c’est à l’ensemble de la chaine alimentaire de redonner toute sa valeur, y compris symbolique, à l’alimentation. En France, les conditions de production de notre alimentation répondent à des exigences citoyennes fortes et sont parmi les meilleures au monde, soucieuses de la santé, de l’environnement et de la biodiversité. Dans des fermes respectueuses du bien-être animal, dans des usines décarbonées. Tout cela a un coût, mais la souveraineté alimentaire n’a pas d’autre prix que celui de notre mobilisation collective. C’est le message que j’ai porté devant les acteurs de la filière alimentaire

> La biodiversité est en crise. Sa restauration et sa conservation sont au cœur de nos politiques agricoles et forestières avec :
- Le pacte en faveur de la haie
- Le plan eau
- Le renouvellement forestier

- Le plan Ecophyto II+
La biodiversité est un sujet qui nous concerne tous. Sans compréhension mutuelle nous n’y arriverons pas. Sans dialogue et recherche du consensus non plus. Et j’en serai un artisan inlassable. Ensemble, nous bâtissons la transition agroécologique et nous travaillons pour préserver la nature aujourd’hui mais aussi pour les générations futures.

> Changeons de regard sur notre agriculture, les agriculteurs, et la jeunesse qui la compose. L’enseignement agricole c’est 800 établissements qui accueillent 150 000 étudiants passionnés qui auront demain la noble mission de nous nourrir. Une jeune génération tournée vers les défis de demain fortement sensibilisée aux enjeux de la transition écologique et de l’innovation.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Le saviez-vous ? Avec 5 batteries d’ordinateur usagées, il est possible de faire rouler un vélo électrique. Téléphones, ordinateurs, appareils électroménagers, à l’aide de l’intelligence artificielle, la startup Volt’R, recycle les batteries Lithium et développe un marché de reconditionnement. Une solution qui permet de réduire de 70% les émissions de CO2. C’est audacieux, écologique et c’est français !

> Je suis aujourd’hui, dans le Pas-de-Calais pour établir un bilan du Plan eau présenté il y a 6 mois par Emmanuel Macron. D’ores et déjà 80% des actions ont été engagées. Les élus, entreprises, associations, citoyens s’investissent et innovent pour économiser la ressource. J’ai visité le champ captant de Houlle-Moule, ainsi que le site d’APERAM  Spécialisée dans la production d’inox, l’entreprise a pour objectif de réduire de 11 % sa consommation énergétique, de 40 % sa consommation d’eau et de 30 % ses émissions de CO2 d’ici 2030. Conjuguer ambition écologique, initiatives pour préserver la ressource et création d'emplois, c'est ce que fait le Pas-de-Calais.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Militante des droits des femmes en Iran au péril de sa vie et au prix de sa liberté, Narges Mohammadi lutte sans relâche et depuis plus de deux décennies contre le régime Khamenei. Un Prix Nobel de la Paix si symbolique, si nécessaire au combat des femmes iraniennes.

> Hier, visite du site de la future centrale photovoltaïque de Longuenesse. Ici, comme partout en France, les élus et l’Etat travaillent avec tous les acteurs de la transition énergétique pour produire plus d’énergie renouvelable. C’est bon pour la planète et bon pour nos territoires !

> La planification écologique ne se fera pas sans les maires - et l'exemple du Pas-de-Calais le montre bien ! À leur congrès ce matin, j’ai salué leur engagement pour la transition énergétique et pour les Français. Ensemble, nous avançons !

 

Aurélien Rousseau (ministre de la Santé et de la Prévention)
> La lutte contre les fraudes est une nécessité absolue, une responsabilité collective. On ne cible personne mais on responsabilise tout le monde. Sur ce sujet comme sur les autres, une exigence : la transparence.

 

Aurore Bergé (ministre des Solidarités et des Familles)
> Tout mon soutien au peuple israélien qui vit des attaques terroristes d'une violence inouïe. Tout mon soutien à un peuple ami et allié de la France.

> La politique familiale doit d'abord être une politique universelle de soutien à toutes les familles et donc de soutien à la natalité. Et nous devons briser le tabou de l'infertilité qui détruit des rêves et des familles.

> 9 millions de Français aident un proche : un conjoint malade, un enfant handicapé, un parent. Parfois au prix de leur propre santé ou de leur vie professionnelle. Nous créons 6 000 nouvelles places de répit pour garantir 15 jours de répit chaque année au moins.

> C'est toute notre société qui doit s'engager pour les proches aidants. 400 000 parents sont confrontés au handicap de leur enfant chaque année. Pour la 1ère fois, nous mobilisons les entreprises qui s'engagent : congés, assurance prévoyance, soutien de leur vie professionnelle.

> [Aidants] ils sont parents d'un enfant handicapé, époux, conjointe et ont aussi besoin que l'on prenne soin d'eux. Les plateformes de répit sont créées pour eux : partager, s'informer, s'orienter et souffler. Nous continuerons à en créer.

> «Que nos vies ne se réduisent pas à un quotidien d'aidant.» «Qu'être parent d'un enfant handicapé ne soit plus tabou.» Chaque famille peut connaître le handicap, la perte d'autonomie. Pour la première fois au ministère : les entreprises s'engagent pour aider les proches aidants !

> Je pose la question de la responsabilité des pères. On peut se séparer de sa femme, pas de ses enfants. Quand on met un enfant au monde, on s'engage pour toute sa vie à lui. Les mères n'ont pas à être laissées seules en première ligne.

> Certains se précipitent à désigner des candidats mais où est donc leur projet ? Notre projet européen est clair. Certains accélèrent leur campagne mais partent en ordre dispersé : nous sommes une majorité présidentielle unie.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> Pour lutter contre les violences faites aux enfants, parlons-en afin d'agir, brisons les tabous ! Nous lançons une consultation sur Agora. Vos avis viendront nourrir la stratégie gouvernementale qui sera présentée à l'automne.

 

Bérangère Couillard (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations)
> Il faut porter ce combat pour l'inscription de l'IVG dans la Constitution.

> [Objectif 5 de Développement durable des Nations unies: Parvenir à l'égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles] Partout dans le monde, de nombreux signaux d’alerte nous remontent et de nombreux pays voient l’atteinte de ces objectifs reculer. Cela va même à un recul du droit des femmes dans des pays.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> La fierté c’est la ligne d’horizon, c’est ce qui nous permet d’avancer.  Nous devons construire une nation industrielle, sociale et verte.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Signature avec Business France du programme d’accompagnement des entreprises métiers d’art à l’export. 200 à 300 entreprises seront accompagnées en 2024 et 2025 pour renforcer leur attractivité et faire valoir nos savoir-faire français à l’international.

> Soyons fiers de nos entrepreneurs qui se lancent, de nos entreprises qui innovent et surtout ne soyons jamais honteux d’avoir essayé. A l’image de notre emblème, le coq, soyons fiers de nos réussites personnelles comme celles collectives.

> Nos PME sont le fer de lance de notre économie. Elles emploient. Elles innovent. Elles maillent tout notre territoire. Pourtant, elles se heurtent souvent à des problèmes administratifs, parfois difficiles à comprendre. Je veux qu’on leur facilite la vie.

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)
> Notre démocratie se construit depuis le local jusqu'à l'Europe.

> Et si on prenait une longueur d’avance sur l’innovation mondiale ? Signature de la convention entre la Sécurité civile et le pôle de compétitivité Aerospace Valley pour développer les drones dans le cadre des opérations de secours. Ensemble, créons des champions mondiaux !

> l’État est aux côtés des élus pour les aider au quotidien et les accompagner dans les grands défis qu’ils ont à mener, à commencer par la transition écologique
En 2024, nous investissons massivement dans les territoires ruraux :
- Plus d'ingénierie: 100 chefs de projet pour les Villages d'avenir
- Plus d'attractivité avec France Ruralités Revitalisation
- Plus d'écologie avec la préservation du patrimoine naturel avec100M d'euros de dotation biodiversité et aménités rurales
- Plus de solutions logement, transport et santé avec France Ruralités Solutions.

 

Patrice Vergriete (ministre délégué chargé du Logement)
> [Crise du logement] Nous ne pouvons pas aller à contre-courant de la macroéconomie : quand les taux d’intérêt passent de 1 % à 3,8 %, que les permis de construire baissent, nous ne sommes pas en mesure de relancer facilement la production de logements. Nous ne pouvons pas non plus attendre que le marché se régule, c’est-à-dire ne rien faire en attendant que les prix baissent, car cela prendrait deux ans, ferait s’effondrer l’appareil productif et causerait une crise sociale, alors qu’il y a un besoin urgent de logements dans toutes les catégories, des étudiants aux seniors.
Notre but est donc d’amortir le choc : maintenir une production en priorité dans les zones tendues, où on a le plus besoin de logements, en travaillant sur les fondamentaux de la demande – l’accession à la propriété, l’investissement locatif, le logement social.

> On passe aujourd’hui à côté de personnes qui voudraient acheter un logement, qui en ont la capacité, car elles sont solvables. Elles n’obtiennent pas de prêt parce que les autorités financières imposent des règles de prudence (taux d’effort maximal de 35 %, prêts ne dépassant pas vingt-cinq ans). Les banques ont 20 % de marge, mais ne les utilisent pas totalement.
Le gouverneur de la Banque de France veut rester sur cette position prudente, mais nous allons remonter au créneau. Le gouvernement est légitime à mener ce dialogue avec le régulateur, qui doit aussi entendre que quelque chose ne fonctionne pas. Il faudrait aussi que toutes les banques jouent parfaitement le jeu. Certaines sont frileuses inutilement.

> Logement étudiant] Il y a urgence. Le fait que certains étudiants puissent renoncer à leur projet d’étude, c’est ce qui fait le plus mal, d’autant que j’ai failli connaître cette situation, car mon père avait été licencié des chantiers navals de Dunkerque. J’ai pu poursuivre mes études à Paris seulement parce que j’ai gagné de l’argent en jouant au basket et en travaillant l’été. Donc, nous travaillons sur plusieurs axes.
D’abord, il y a du foncier disponible sur certains campus universitaires. On peut aussi profiter des nombreux immeubles de bureaux vides. Autant il est compliqué de transformer des bureaux en logements familiaux, autant cela fonctionne pour des résidences étudiantes. Nous avons déjà identifié quelques bureaux vides en région parisienne et nous voulons améliorer la fiscalité pour accompagner cette transformation.
Et puis il faut impliquer les bailleurs sociaux et les collectivités locales à travers des pactes pour le logement étudiant. Ici, à Dunkerque, il y a de grands logements HLM, qui logeaient par le passé les familles nombreuses de l’entreprise sidérurgique Usinor. On peut y faire de la colocation étudiante et ainsi créer plus de mixité.

> Il a été décidé que le prêt à taux zéro pour l’accession, plutôt que de favoriser l’étalement urbain, va être réformé pour se concentrer sur les zones tendues, dont le périmètre est élargi. Ce sera ainsi plus simple de construire. Nous visons plus de 40 000 prêts à taux zéro en 2024, soit autant qu’en 2023, sur un territoire plus petit. Nous comptons donc booster ce prêt en revoyant les plafonds et les barèmes. Nous avons aussi décidé de le maintenir sur tout le territoire pour l’accession sociale (prêt location-accession, bail réel solidaire, vente HLM…)
Je souhaite aussi renforcer l’attractivité du bail réel solidaire. Ce dispositif encore peu connu consiste à acheter le bâti et à payer une redevance pour le terrain, ce qui permet de diminuer le prix du logement. Son plafond de ressources va être relevé.
Troisième levier, le logement social. L’urgence est de permettre aux organismes HLM de tenir leurs calendriers de rénovation énergétique tout en relançant leur production. Je viens d’annoncer des subventions et des prêts bonifiés pour les aider sur ces deux volets.

> Les locations saisonnières sont un vrai problème sur certains territoires. Je propose donc de ne plus les favoriser et d’aligner la fiscalité des meublés touristiques, des meublés traditionnels et des locations vides, avec un même abattement de 40 %. Mais le débat est ouvert, il y aura des premières discussions dans le cadre du projet de loi de finances 2024 qui arrive au Parlement. Il s’agit là de justice fiscale, mais cela ne suffira pas à régler le problème. Pour être efficace, nous voulons créer un outil de régulation des meublés touristiques qui sera mis à la disposition des collectivités locales. Nous passerons par le biais de la proposition de loi préparée par la députée Renaissance Annaïg Le Meur. Il faut donner davantage d’outils que la compensation – un logement transformé en meublé touristique doit être compensé par la transformation d’un commerce ou d’un bureau en habitation –, que certaines collectivités utilisent déjà.

> [Imposer l’obligation de rénover les passoires thermiques aux locations saisonnières comme au parc locatif classique] Il faut tout aligner, même si certaines dérogations pourront être finement regardées, je pense notamment aux gîtes ruraux. Mais je ne vois pas très bien pourquoi les locations touristiques seraient exonérées de l’obligation de contribuer à la transition écologique, qui n’est pas une option et s’applique à tout le monde.

> Le coût du foncier est un facteur-clé de la crise structurelle de l’offre de logements. Nous regardons donc comment, dès 2024, revoir la fiscalité sur les plus-values de cession foncière, qui, aujourd’hui, incite à conserver un terrain sur la durée. Cela permettrait d’augmenter l’offre foncière. Nous travaillons aussi à élargir les droits des collectivités à préempter du foncier pour lutter contre la spéculation.
Quant à réduire le prix du foncier public pour faciliter la création de logement social, une question se pose : est-ce à l’Etat, donc au contribuable national, d’assumer la totalité de la décote sur le prix d’un terrain, ou est-ce au contribuable local de participer à cet effort ? Enfin, nous envisageons de confier aux élus locaux la possibilité d’encadrer les prix du foncier.

> Il ne faut plus évaluer les besoins de construction au niveau national, cela n’a aucun sens. Nous voulons une politique du logement au plus près du terrain. La France compte autant de logements que de ménages. Certains en déduisent qu’il n’y aurait plus besoin de construire. Et pourtant, il y a un terrible besoin social. Il y a des endroits où la vacance est très forte et ne se réglera pas ; et d’autres où la demande est énorme. Les besoins ne sont pas les mêmes à Paris, au Pays basque, à Barentin, ou en outre-mer. Dans les territoires en voie de réindustrialisation, comme Dunkerque, il faudra davantage construire que dans des régions où la demande est moins forte et où il y a des logements disponibles. Et les élus sont les mieux placés pour trouver les terrains et lancer les opérations.

> [Urbanisme] Nous allons proposer de transférer plus de compétences aux collectivités, pour clarifier les rôles. Il faudra, bien sûr, trouver des moyens financiers, notamment les leviers fiscaux. Ces nouvelles autorités organisatrices de l’habitat pourront, c’est à étudier, avoir plus de responsabilités dans les attributions de logements sociaux, adapter les plafonds de ressources pour y accéder, distribuer les aides à la pierre… Tout est sur la table, y compris la boîte à outils de la régulation des meublés touristiques, de l’encadrement des loyers et des prix du foncier. La concertation débute, nous visons un projet de loi pour le printemps 2024. (…)
Tout ne sera pas décentralisé. L’Etat se garde la possibilité, quand il considère qu’il y a un enjeu, d’engager une opération d’intérêt national. Il continuera à financer et à organiser l’hébergement d’urgence. Il fera respecter les objectifs de logements sociaux fixés par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) et s’assurera que la transition écologique est engagée dans tous les territoires. (…)
La décentralisation du logement sera une révolution, mais même si la loi est votée en 2024, ses effets ne se feront sentir que sur la durée. C’est la raison pour laquelle nous voulons, dès les prochaines semaines, lancer des conventions territorialisées avec les collectivités qui le souhaitent. Elles fixeront des objectifs de production de logements, y compris sociaux, de rénovation, de logements étudiants. Tout le monde sera autour de la table – Etat, collectivités, bailleurs sociaux, voire Action Logement et la Caisse des dépôts – et devra s’engager.
Le principe de la décentralisation pose le principe de responsabilité des élus : à eux de faire les choix utiles à leurs territoires.

> [Rénovation des passoires thermiques mises en location] On ne parle que de 673 000 logements du parc locatif privé dont l’étiquette est G et qui devront être rénovés d’ici à 2025. L’urgence aujourd’hui est de passer de G à F. Pour ceux qui ne sont pas en copropriété, les aides MaPrimeRénov’ permettent de faire des travaux, et parfois, il suffit de mettre un double vitrage, c’est tout, pour franchir le mur du 1er janvier 2025. Dans les copropriétés, où les travaux sont longs et compliqués, je souhaiterais mettre en place un dispositif d’accompagnement renforcé. Les propriétaires bailleurs d’un appartement G vont devenir ultra-prioritaires dans l’accompagnement.

> En 2022, MaPrimeRénov’ a été distribuée pour la rénovation de 670 000 logements, elle fonctionne ! Mais je suis très attentif à ce que l’on continue d’améliorer le service de
l’accompagnement. Nous y travaillons. Nous allons aussi faire évoluer et simplifier les aides pour 2024. Il reste un an et trois mois pour rénover les G, cela me semble jouable. Arrêtons de prêcher le renoncement. Si l’on commence maintenant à ouvrir la porte en disant aux gens « vous n’êtes pas obligés de faire la transition écologique », où allons-nous ? On va modifier tous les calendriers et, à la fin, il ne restera plus rien. Arrêtons de trouver des excuses pour ne pas faire la transition écologique. Nous n’avons pas à choisir entre la crise climatique et le droit à un logement décent et abordable. Toute ma stratégie est de tenir les deux et de mobiliser tous les partenaires, dont la filière du BTP, pour y parvenir.
Les diagnostics de performance énergétique (DPE) se sont améliorés, il reste toutefois le problème des petits logements, pénalisés par le logiciel mis en place par le ministère pour établir le DPE. On regarde comment le corriger. Mais oui, il faut revoir la formation des diagnostiqueurs. Un gros travail est en cours.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Une Europe du quotidien, mais aussi celle des grands enjeux qui peut parler d’égal à égal avec les autres puissances. À nos portes, les peuples agitent le drapeau européen. Soyons fiers de ce que nous sommes !

> Défendre les droits de tous ! Ces droits doivent être un combat quotidien. Même en Europe, ils sont menacés.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Israël est ce matin la cible d’une attaque massive des terroristes du Hamas. La sécurité des civils doit être rétablie au plus vite. Je condamne fermement ces violences et exprime mon entière solidarité au peuple israélien.

> Femme, vie, liberté et maintenant Paix ! Ce prix Nobel de la paix attribué à la militante iranienne Narges Mohammadi est une reconnaissance pour toutes les femmes qui se battent pour la liberté en Iran et dans le monde. Continuons de les soutenir inlassablement !

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> L'attaque terroriste que le Hamas a lancée contre Israël qui a déjà fait des dizaines de victimes civiles nous invite à une solidarité sans faille, avec toutes les victimes, avec leurs proches, avec Israël. Cette attaque risque d'être le détonateur non seulement de puissantes représailles, en légitime défense, mais d'un embrasement plus général. L'ombre de la guerre s'étend sur la région, et de la région sur le monde. Les autorités du monde doivent en mesurer le risque, et chacun d'entre nous se sentir responsable.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

> 80% de nos enfants sont exposés à la pornographie. Notre devoir : les protéger de ces contenus ! Avec le projet de loi sur la sécurité numérique, nous voulons contraindre les sites pornographiques à vérifier l’âge des utilisateurs et les sanctionner en cas de non-respect de leurs obligations.

> [Tribune coécrite par Bertrand Bouyx, député, Guillaume Kasbarian, député, Nathalie Loiseau, députée européenne, Astrid Panosyan-Bouvet, députée, Anne-Laurence Petel, députéeSarah Tanzilli, députée Renaissance du Rhône: «Union européenne-Azerbaïdjan: la lettre ouverte à Ursula von der Leyen]
Madame la présidente,
Vous nous faites demain l’honneur de votre présence à Bordeaux au campus de Renaissance, un parti politique profondément convaincu par le projet européen, comme tous ceux de la majorité présidentielle. Ce projet – la boussole même de notre union – se fonde sur des valeurs communes : État de droit, prospérité partagée et respect du droit comme mode de règlement des conflits.
Lorsque la Russie a attaqué l’Ukraine, l’institution que vous dirigez y a été fidèle. Nous nous sommes alors réjouis de sa réaction sans ambiguïté, puissante et coordonnée. Celle-ci contraste amèrement avec la faiblesse de la réponse aux exactions azéries au Haut-Karabakh depuis plusieurs mois et ces dernières semaines en particulier.
L’offensive militaire de l’Azerbaïdjan le 19 septembre dernier a violé l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre 2020 et l’esprit du processus de négociation sous l’égide de l’UE. Après neuf mois de blocus du corridor de Latchine, qui n’en était que les prémices, elle a pour conséquence un nettoyage ethnique. Le Haut-Karabakh s’est vidé en quelques jours de 100.000 Arméniens qui n’ont eu d’autre choix que de tout quitter pour éviter la mort : les messages de violence et d’exactions diffusés par leurs agresseurs sur les réseaux sociaux ne laissaient aucun doute sur leurs funestes intentions, et le rebaptême cette semaine d’une rue de Stepanakert au nom d’un des instigateurs du génocide de 1915 le confirme.
Les ambitions expansionnistes d'un Azerbaïdjan qui vise, avec son allié le président turc Erdogan, à s'étendre de la mer Caspienne au Nakhitchevan font craindre pour l'intégrité territoriale même de la République d'Arménie
Outre qu’elle a tué plusieurs dizaines de civils, leur attaque provoque une crise humanitaire d’ampleur avec l’arrivée de ces déplacés dans le plus grand dénuement en Arménie. Enfin, les ambitions expansionnistes d’un Azerbaïdjan qui vise, avec son allié le président turc Erdogan, à s’étendre de la mer Caspienne au Nakhitchevan font craindre pour l’intégrité territoriale même de la République d’Arménie. Rappelons que 140 km² du territoire arménien souverain sont occupés depuis mai 2022 par l’Azerbaïdjan, dans l’indifférence générale. L’avenir de cette petite démocratie, pays singulier dans sa région par son histoire et ses valeurs, n’est plus garanti.
Ce qui est en jeu est d’abord de donner corps à nos valeurs européennes aujourd’hui. Il s’agit de ce que l’Europe a à dire au monde : le pouvoir énergétique ou militaire n’exonère impunément aucun pays du respect du droit international et des droits de l'homme. Il est ensuite question de se prémunir demain des effets de dynamiques géopolitiques délétères. L’enjeu est donc aussi de protéger la stabilité fragile du Caucase du Sud.
L’Europe est aux côtés des Arméniens et des Arméniennes avec constance depuis plus d’un siècle. Après 1915, notre continent – la France en particulier – a accueilli en nombre ceux fuyant le génocide. Depuis 2020, Emmanuel Macron a toujours nommé l’agresseur et fermement appelé Bakou à ne pas recourir à la force. Sous sa médiation et celle de l’Europe, des négociations se sont engagées pour tenter d’aboutir à une paix durable.
Par la voix de sa ministre des Affaires étrangères à Erevan cette semaine, la France a donné son accord à la livraison de matériel militaire pour que l’Arménie assure sa défense et a demandé notamment son inclusion dans le champ de la Facilité européenne pour la paix. À Grenade, où était réunie avant-hier la communauté politique européenne, une médiation du président français et du chancelier allemand devait avoir lieu en présence du premier ministre arménien et du président azéri avant que ce dernier ne se retire de la réunion du fait de son caractère prétendument hostile. Enfin, hier, à l’initiative de notre groupe, les parlementaires européens ont voté très largement une motion transpartisane condamnant sans réserve l’attaque azerbaïdjanaise et appelant sans plus de nuance à des sanctions immédiates et une revue drastique des relations bilatérales UE-Azerbaïdjan.
Mais c’est l’Europe dans son ensemble qui doit soutenir l’Arménie. Or ce n’est pas le cas. L’usage du terme «partenaire fiable» pour qualifier le président azerbaïdjanais, quelques mois seulement après qu’il a fait usage de bombes au phosphore et à sous-munitions au Haut-Karabakh, a suscité l’émoi et jeté le trouble. À propos du corridor de Latchine cette année, la Commission s’est limitée, par la voix de Josep Borrell, à exprimer son inquiétude après six mois de blocus. Ces dernières semaines, elle est restée spectatrice de l’opération militaire azerbaïdjanaise et s’est contentée d’une aide humanitaire modeste pour Erevan.
Les moyens d’action sont pourtant nombreux, et il n’est pas trop tard pour agir. L’UE doit d’abord fournir aux Arméniens un soutien humanitaire et économique d’ampleur pour la prise en charge des populations déplacées du Haut-Karabakh. Elle doit ensuite permettre à l’Arménie de bénéficier de la Facilité européenne pour la paix afin de garantir l’intégrité de son territoire et doit accroître le mandat et les moyens de la mission d’observation européenne Euma dans le même but.
Il ne s’agit pas de contribuer à préparer une guerre dont nous ne voulons pas, mais de rééquilibrer des forces qui, trop inégales, y mèneraient sans grand doute. Au-delà, l’UE doit s’interroger sur la poursuite des contrats gaziers qui la lient à l’Azerbaïdjan et financent de facto un régime autocrate. Elle doit, enfin, sanctionner les dirigeants azerbaïdjanais, si ce n’est pour leurs exactions, qui restent encore à documenter, au moins pour leur violation incontestable du cessez-le-feu.
Madame la présidente, nous sommes à Bordeaux pour vous accueillir. Ce moment sera, nous l’espérons, l’occasion de dialoguer avec vous sur la nécessité de changer la politique européenne vis-à-vis d’Erevan comme de Bakou, conformément au projet politique qui a présidé à la constitution de notre union et dont vous êtes l’un des garants. La diplomatie est toujours une marche complexe sur une ligne de crête entre intérêts et valeurs. Mais c’est aussi souvent l’art du courage par la cohérence, la clarté et la fermeté.
Il est des rendez-vous de l’Histoire à ne pas manquer. Celui-ci en fait partie. C’est pour l’Europe une question de droiture. C’est pour l’Arménie une question de survie.

 

Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Solidarité et soutien au peuple israélien endeuillé par des attaques coordonnées et massives qui ont visé des civils. Israël peut compter sur la France et l’Europe pour vaincre le terrorisme, où qu’il soit. Les Israéliens ont le droit de vivre en paix.

> Nous assumons d’avoir construit une coalition pro-européenne sur des sujets comme le numérique, le soutien à l’Ukraine et le green deal. Ces avancées historiques, nous les devons à l'engagement et à la mobilisation des eurodéputés de Renew Europe.

> [Campus européen de Renaissance à Bordeaux] C’est le dernier acte des rentrées politiques de la majorité. Elle se fera sous le signe de l’unité et contrastera avec ce qui s’est passé dans les autres formations, notamment la Nupes, qui a eu une rentrée dispersée et dominée par les polémiques. Ce sera aussi un rendez-vous européen en présence d’Ursula von der Leyen.

 

Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le budget est un moment sérieux nécessaire pour le financement de nos politiques publiques. Il affirme notre ambition en matière de transition écologique, finance l’augmentation du salaire de nos enseignants, finance notre sécurité, nos armées…

> Les oppositions doivent faire preuve de responsabilité. Comment voter contre l’augmentation des professeurs ? Contre le financement de la transition écologique ? Contre l’augmentation des moyens de notre police et de nos armées ? La France a besoin d’un budget.

> Depuis 2017, nous œuvrons pour que la France soit au premier rang en termes d’innovation et d’entreprenariat.

> Ce qui se passe au Haut-Karabakh, c’est bel et bien une épuration ethnique : 100 000 Arméniens ont déjà fui leur foyer. Face à l’agression de l’Azerbaidjan, je salue le soutien de la France au côté de l’Arménie, avec la fourniture d’une aide humanitaire et militaire.

> Les punaises de lit sont un fléau et nous ne le découvrons pas. Il nous faut agir efficacement sur le diagnostic de ce phénomène mais également sur le financement des opérations de désinsectisation.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> L’horreur dans les rues du sud d’Israël. (…)
Risque élevé d’attaque du Hezbollah au nord d’Israël comme en 2006. Cela fait des mois que les stratèges israéliens craignent que l’Iran ne veuille profiter des divisions politiques du pays pour activer le Hezbollah.
Face au terrorisme islamiste du Hamas, face aux tirs de roquettes lâches contre les civils, les familles, les enfants, nous sommes fermement avec la démocratie israélienne.

> Lutter contre les ingérences étrangères, développer l’esprit critique, sensibiliser dès le plus jeune âge aux enjeux de la désinformation sur les réseaux sociaux: mon amendement à la loi de sécurisation de l’espace numérique est adopté.

> Gabriel Attal avait déjà promis « un choc des savoirs». Il y a «urgence», répète-t-il. A l'entrée en 6e, seule la moitié des élèves trouve la bonne réponse à la question « combien y a-t-il de quarts d'heure dans trois quarts d'heure ?

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Loi Climat et Résilience, verdissement du budget, planification écologique, ... Depuis 2017, notre action pour baisser les émissions de gaz à effet de serre est un succès. On continue ! Objectif : neutralité carbone en 2050

 

Paul Midy (députée)
> À tous nos entrepreneurs, Soyez fiers de vous ! Notre Nation a plus que besoin de vous pour :
- Réussir notre transition écologique
- Réindustrialiser notre pays et être souverains sur les technologies du futur
- Créer de l'emploi partout sur notre territoire.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Prix Nobel de la paix attribué à Narges Mohammadi, emprisonnée en Iran] A travers cette récompense, hommage à toutes celles qui se battent pour leurs droits en Iran.

> Nous ne pouvons pas choisir entre le développement et la préservation de la planète. Nous ne devons pas revoir à la baisse l’aide publique au développement mais trouver de nouvelles sources de financement. Notre créativité est sans limite.

 

Bruno Millienne (député)
> La France est à la pointe car nous sommes avec la Suède et la Finlande l’énergie la plus décarbonée. Pour un kilowattheure produit en France nous émettons entre 18 et 30 g de CO2. En Allemagne c’est entre 390 et 400 g.

 

Erwan Balanant (député)
> Le plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire présenté par la Première ministre, madame Élisabeth Borne, est une avancée importante dans notre travail pour combattre ce fléau. Replacer la parole de l'enfant au centre de notre engagement est une nécessité et bien que le chemin soit encore long, nous avançons. 
Je suis heureux de constater que la loi du 2 mars 2022 que j'ai écrite et portée, pose aujourd'hui les bases juridiques de ce plan qui permet d'acter officiellement la prise en compte de l'ampleur de ce phénomène par la société. Nos enfants méritent d'être mieux protégés si nous voulons qu'ils gardent confiance en eux, en leurs camarades, en l'institution scolaire et en notre société.    

> nous poursuivons notre travail avec le projet de loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique. La lutte contre le cyber-harcèlement y tient une place importante ainsi que la protection des mineurs en ligne.

 

Frédéric Petit (député)
> [Prix Nobel de la paix attribué à Narges Mohammadi, emprisonnée en Iran] Pour les femmes, la vie, la liberté.

 

● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> Le Parti veut continuer à s'engager dans le travail de refondation du Pdt de la République et de sa majorité et va continuer à faire des propositions.

 

Joël Giraud (député)
> Le Parti radical a encore beaucoup à apporter à la France. Face aux extrêmes nous devons réaffirmer notre pacte républicain.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Le Hamas lance une attaque contre Israël. Soutien au peuple israélien et à son droit de vivre en sécurité. Le conflit israélo-palestinien n’a que trop duré. Les artisans de paix de part et d’autre sont trop peu nombreux. La communauté internationale est trop peu impliquée.

> Après Shirin Ebadi, c’est aujourd’hui Narges Mohammadi qui reçoit le Prix Nobel de la Paix. Félicitations à elle et à toutes les femmes iraniennes qui luttent pour les droits humains. Elles sont un modèle de courage et une inspiration. Femme, Vie, Liberté !

 

Valérie Hayer
> «Entendez-vous, en Iran, le bruit sourd du mur de la peur qui se fissure?» Le Prix Nobel de la Paix à la journaliste Narges Mohamadi n’est rien de moins qu’une évidence. Face à l’oppression, ses mots écrits depuis sa geôle résonnent partout sur Terre. Femme. Vie. Liberté.

 

Christophe Grudler
> L'autonomie stratégique c'est avoir son destin entre les mains. Cela permet de ne pas dépendre des autres, de choisir nos partenaires et de continuer à faire avance l'Europe.

 

 

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