dimanche 12 novembre 2023

Propos centristes. France – Combattre l’antisémitisme / Sauf crise internationale, l’inflation est terminée / Pas de pénurie de médicaments / Acheter le «made in France» / De l'importance des départements…

Voici une sélection, ce 12 novembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Une France où nos concitoyens juifs ont peur n’est pas la France. Une France où des Français ont peur en raison de leur religion ou de leur origine n’est pas la France. Pas de tolérance pour l’intolérable.

> [Lettre aux Français]
Mes chers compatriotes,
L’attaque terroriste perpétrée le 7 octobre par le Hamas en Israël a suscité un effroi sans frontières. Mille deux cents personnes ont été assassinées avec une cruauté absolue. Quarante de nos compatriotes ont été victimes de la barbarie, huit sont portés disparus ou retenus en otage. Nous sommes tous meurtris. Tous aux côtés des familles. Tous mobilisés pour obtenir la libération de tous les otages.
À cette douleur de la Nation s’est ajoutée l’insupportable résurgence d’un antisémitisme débridé. Qu’il soit religieux, social, identitaire ou racial, l’antisémitisme est toujours tel que le présentait Émile Zola : odieux. En un mois, plus d’un millier d’actes antisémites ont été commis sur notre sol. Trois fois plus d’actes de haine contre nos compatriotes juifs en quelques semaines que pendant toute l’année passée.
Nos compatriotes juifs éprouvent dès lors une légitime angoisse. Peur d’emmener leurs enfants à l’école. Peur de rentrer seuls chez eux. Peur jusqu’à gommer leur nom pour se protéger. Comme si le chagrin ne suffisait pas, les voilà étreints par l’angoisse et la solitude. Comme si les sentiments passés transmis par leurs parents, leurs grands-parents ressurgissaient soudain.
Une France où nos concitoyens juifs ont peur n’est pas la France. Une France où des Français ont peur en raison de leur religion ou de leur origine n’est pas la France. Voilà pourquoi, au nom du peuple français, nos forces de sécurité intérieure comme nos magistrats sont mobilisés pour donner force à la loi. En un mois, des centaines d’arrestations ont été réalisées et des dizaines de procédures judiciaires ouvertes. Pour ramener l’antisémitisme à la seule place qui doit être la sienne : devant les tribunaux et derrière les barreaux. Pas de tolérance pour l’intolérable. Cette lutte contre l’antisémitisme ne doit jamais nous diviser ni jamais conduire à opposer certains de nos compatriotes à d’autres. Dans notre Histoire, l’antisémitisme fut toujours le prélude à d’autres haines et au racisme.
L’attaque terroriste du 7 octobre a entraîné une réponse armée d’Israël. Israël, je l’ai dit dès le premier jour, a le droit de se défendre. Il n’y a pas de « oui mais » : mettre hors d’état de nuire le Hamas est une nécessité. J’ai proposé une initiative internationale en ce sens. Cette défense doit s’accompagner de la reprise d’un dialogue politique et veiller à protéger les civils et les otages à Gaza qui ne sauraient payer du prix de leur vie la folie sanguinaire des terroristes. Voilà pourquoi la France s’est engagée pour bâtir une coalition humanitaire, dont la première réunion s’est tenue ce jeudi à Paris, au cours de laquelle nous avons appelé à une trêve humanitaire immédiate devant conduire à un cessez-le-feu.
Le dessein des terroristes est de créer partout des clivages pour nourrir les affrontements et le chaos. Nous ne tomberons pas dans ce piège. Nous sommes la Nation de l’universel. Un peuple qui n’a jamais rien cédé de ce principe simple, installé par la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen : une vie vaut une vie. Par-delà les origines, les parcours, les croyances, les choix. Nous voulons la justice, la paix et la sécurité pour le peuple d’Israël, pour le peuple palestinien et pour les États de la région. Nous voulons l’unité des Français.
Je vois donc comme un motif d’espérance les marches qui sont organisées pour la République, contre l’antisémitisme, pour la libération des otages et pour la paix. Elles exprimeront ce qui est l’essence-même du projet français : le refus de l’assignation à différence. La défense de l’universalisme. Cette idée fondamentale qu’il n’y a pas de communautés, seulement des citoyens égaux à des citoyens. Des vies qui valent d’autres vies. Ainsi parle la France dès qu’il s’agit de porter un message d’humanité. Et sur ce chemin, dans les moments que nous vivons, rien ne doit nous diviser. La France doit rester unie derrière ses valeurs, son universalisme, unie pour elle-même, pour porter son projet et œuvrer à la paix et la sécurité de tous au Proche-Orient.
En pensées et en actes.

 

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Il y a 105 ans, l’Armistice était signé. Le 11novembre nous rendons hommage aux morts pour la France. À ceux qui se sont battus pour que nous puissions vivre libres. Souvenons-nous de leur bravoure et de leur sacrifice. La France n'oublie pas.

> À Strasbourg, j’ai réaffirmé l’engagement de l’État aux côtés des départements pour construire des réponses aux préoccupations des Français.
Pour la protection de l'enfance et le service d’incendie et de secours, nous renforçons le dialogue avec les départements.
Pour nos départements les plus en difficulté, nous créons un fonds de soutien de plus de 100 millions d'euros à parité entre l’État et les départements.  
Pour les personnes en situation de handicap et nos aînés, nous améliorons le financement de l'autonomie avec une première enveloppe de 150 millions d'euros.
Pour les mineurs non accompagnés, nous renforçons notre soutien avec une aide portée à 100 millions d'euros.

> [Discours de clôture des Assises nationales des départements de France]
Le département, c’est le quotidien, c’est l’humain. Pour les familles, c’est la protection de l’enfance. C’est la gestion de nos collèges, de stades et de bibliothèques.
Pour nos concitoyens les plus en difficulté, c’est le RSA et l’espoir de l’insertion.
Pour les personnes âgées et leurs familles, ce sont les EHPAD et le maintien à domicile.
Pour les personnes en situation de handicap, ce sont des aides pour mieux accompagner leur quotidien.
Pour se déplacer, ce sont les routes départementales.
Pour notre transition écologique, c’est l’entretien de nos espaces naturels et la solidarité entre les territoires.
Pour la protection de toutes et tous, ce sont les sapeurs-pompiers.
Professionnels ou volontaires, ils répondent toujours présent, quelles que soient les circonstances. Ils l’ont encore montré face aux tempêtes Ciaran ou Domingos, et aux crues dans le Pas-de-Calais.
Alors vous voyez, Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents, j’en suis bien consciente, vous êtes au cœur de la vie des Français. Aux côtés de ceux qui ont le plus de difficulté. Aux avant-postes pour les défis de demain. Vous êtes les acteurs de la proximité et de la solidarité. Les réponses aux problèmes de nos concitoyens passent par les départements. Et avec mon Gouvernement, dans la confiance, je suis déterminée à les trouver et à les construire avec vous.
Mesdames et Messieurs les présidents, les conseillers départementaux, les élus, j’ai une conviction : pour réussir, nous devons d’abord vous donner les marges de manœuvre et les moyens nécessaires. En un mot, vous donner la liberté d’agir.
Cette liberté, c’est la décentralisation. C’est une force pour notre pays, que nous sommes prêts à accentuer, comme l’a annoncé le Président de la République. Et j’ai bien dit « accentuer », et non pas « rogner ». Cette liberté, c’est la différenciation. Elle est d’ores-et-déjà à l’œuvre, notamment dans les territoires d’Outre-mer. Vous êtes les meilleurs connaisseurs de vos territoires. Et si l’Etat fixe un cap, vous êtes les plus à mêmes de savoir comment l’atteindre.
Cette liberté, c’est aussi votre capacité à innover et expérimenter. Nos départements regorgent d’initiatives et d’audace. Le laboratoire des bonnes pratiques ou le prix de l’innovation, lors de ces Assises, en ont été de nouvelles preuves.
L’Etat ne doit pas vous brider. Au contraire, il doit vous encourager. Vous permettre de proposer, de vous lancer, et de généraliser ce qui a marché. Alors, je suis consciente que cela suppose un changement de pratique, et même peut-être de principes, pour ne pas dire de philosophie dans les modalités d’actions des services territoriaux de l’Etat, mais c’est bien ce que j’attends des préfets. Enfin, votre liberté d’agir, c’est aussi vous assurer une forme de stabilité.
Comme j’ai déjà dit : aujourd’hui et demain, le département est un échelon indispensable pour l’action publique locale.
Il y a un an, nous avons défini un programme de travail commun, autour de quelques défis majeurs et d’une méthode, la concertation. Grâce à cette méthode, nous avons pu avancer. J’entends qu’il a pu y avoir quelques maladresses, peut-être des malentendus. Parlons-en, mais je vous confirme que je suis déterminée à maintenir ce cap, avec vous.
Ensemble, nous avons posé les premières pierres de France Travail. Bien sûr, le chemin doit se poursuivre et je suis convaincue que nous trouverons des modalités adaptées à chacun.
France Travail, c’est l’occasion de mobiliser tous les acteurs et de ramener vers l’emploi ceux qui en sont le plus éloignés. C’est un pilier essentiel de notre action vers le plein-emploi. Dans 18 départements volontaires, nous avons lancé une expérimentation pour un accompagnement rénové pour les allocataires du RSA. Grâce à ces expérimentations et à vos retours, nous avons pu enrichir et compléter notre texte, porté par le ministre du Travail, Olivier DUSSOPT, dont l’examen s’achève au Parlement.
Ensemble, nous avons également réussi à bâtir des solutions au service de nos concitoyens les plus fragiles.
Le Pacte des solidarités en est un bon exemple. Avec mon Gouvernement, nous avons échangé et construit un plan d’action pour agir contre la pauvreté des enfants, lutter contre la grande pauvreté, ou encore mener une transition écologique solidaire. Ce pacte, c’est surtout un réel copilotage de notre action et un engagement mutuel. Celui de l’Etat, au travers des 260 millions d’euros de la contractualisation pour  la lutte contre la pauvreté et l’insertion. Mais aussi votre engagement, à travers des objectifs définis dans chaque département et un financement à parité pour les actions au service des plus fragiles.
Cette volonté d’agir en commun, c’est aussi celle qui nous a animés pour notre action en faveur des politiques d’autonomie. Pour les personnes en situation de handicap, nous sommes déterminées à bâtir une société inclusive. La Conférence nationale du handicap, au mois d’avril, a fait l’objet d’un travail partenarial exemplaire. A cette occasion, nous avons pris des engagements et conclu ensemble la Charte pour une société pleinement accessible.
Ce défi ne pourra être relevé que main dans la main avec vous. Nous prendrons notre part et un fonds territorial d’accessibilité doté de 300 millions d’euros a été lancé.
Nous devons aussi développer l’habitat inclusif. Grâce à votre action et au soutien de la CNSA, nous avons considérablement renforcé l’offre. Nous devons également mettre en œuvre, ensemble, l’engagement clé de cette Conférence nationale du handicap : la création de 50 000 solutions pour les personnes en situation de handicap d’ici 2030. C’est une réponse attendue par les familles, notamment au service des plus jeunes.
Avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale adopté en première lecture à l’Assemblée nationale la semaine dernière, l’Etat donne des moyens à la hauteur.
Enfin, l’autonomie, c’est aussi celle de nos aînés. L’examen de la proposition de loi «bien vieillir» reprendra dans quelques jours au Parlement. Celle-ci consacre le rôle clé du département dans l’accueil, l’orientation et l’accompagnement des personnes âgées. Vieillir aussi longtemps qu’on le souhaite à domicile suppose qu’une réponse globale, simple et de proximité puisse être apportée à chacun et à tout moment. Les départements sont les mieux placés pour l’organiser dans leurs territoires.
Ensemble, nous devons également nous saisir de la question de l’enfance. Je pense d’abord au rôle clé de l’aide sociale à l’enfance. C’est une mission essentielle. Et je veux saluer votre engagement pour l’animer. En aucun cas, je n’imagine que les DDASS faisaient mieux que vous.
Je veux saluer aussi le travail considérable des professionnels qui accompagnent les jeunes au quotidien. Collectivement, nous pouvons, nous devons leur rendre hommage.
Cependant, toutes et tous, vous me faites part d’un diagnostic que je partage : l’ASE est un service public structurellement en tension. D’abord, comme vous, je constate que la contractualisation pour la protection de l’enfance fonctionne et je vous confirme que nous allons la pérenniser. Ensuite, un comité interministériel à l’enfance sera réuni prochainement. Avec vous, avec les professionnels, avec les ministres, nous y prendrons de nouveaux engagements, en particulier en matière de santé ou de scolarité des enfants protégés.  
Je connais également votre attente en matière d’insertion des jeunes majeurs. Nous y travaillerons ensemble. Nous serons également très attentifs aux conclusions de la mission sur l’enfance et le handicap
Ces évolutions, vous les attendez. Mais il nous faut aussi aller plus vite et plus loin. Ce que je vous propose, c’est une mobilisation générale pour l’enfance protégée. Comme vous le souhaitiez, nous lancerons prochainement une nouvelle instance de dialogue associant les ministres et les départements. Une instance pour partager ensemble un diagnostic, des objectifs et des engagements. Chacun avec nos compétences, nos moyens et nos rôles, nous devons avancer dans le même sens, pour les enfants protégés. En outre, dans certains départements, le dispositif de soutien aux mineurs non accompagnés est en tension. Aussi, je vous annonce que j’ai décidé de porter l’aide de l’Etat aux départements à hauteur de 100 millions d’euros.
Au-delà des aspects financiers, j’entends vos attentes notamment, d’un cadre commun en matière d’évaluation et d’une réduction des délais recours. La réponse doit être en effet collective.
Ensemble, nous devons également nous mobiliser pour les plus jeunes. En 2023, nous avons créé le service public de la petite enfance, pour répondre aux besoins des familles et assurer un accueil de qualité à chacun.C’est tout le sens de l’amendement que mon Gouvernement a porté, en vous associant à sa rédaction, dans le cadre du projet de loi plein-emploi. En un mot, nous voulons améliorer la qualité de l’accueil des jeunes enfants, avec plus de contrôles, mieux coordonnés et des sanctions graduées.
Plus largement, pour avancer ensemble et construire ce nouveau service public de la petite enfance, je sais pouvoir compter sur chacun de vous et sur la détermination de la présidente Florence DABIN, dans le cadre de sa mission pour améliorer la remontée des signalements.
Enfin, je sais que vos missions ne se limitent pas à la sphère sociale. Je pense notamment à l’une d’entre elles, essentielle pour notre avenir : la transition écologique. Avec la planification écologique, nous avons franchi une étape. Désormais, la France a une stratégie précise, secteur par secteur, pour s’adapter au dérèglement climatique, réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030, et restaurer la biodiversité. Ce plan complet, nous sommes le premier grand pays industriel à nous en doter. Mais pour réussir, il doit s’appuyer sur la volonté et l’engagement de toutes et tous : Etat, collectivités, entreprises et citoyens. Vous avez entre vos mains des compétences essentielles pour réussir. Comme chefs de file de nombreuses de nos politiques sociales, vous êtes parfaitement placés pour promouvoir une transition écologique juste et solidaire.
La transition écologique et la justice sociale doivent aller de pair. C’est une condition de son acceptabilité et de sa réussite. Alors les choses sont simples : nous n’y arriverons pas sans vous. Et je veux saluer ici les initiatives lancées par beaucoup. C’est pourquoi vous serez pleinement associés aux COP pour identifier les points forts et les priorités de notre transition écologique dans chaque territoire.
Je viens de retracer avec vous, certains des défis les plus importants auxquels  sont confrontés nos concitoyens, auxquels notre pays est confronté. Vous avez besoin de moyens et de marges de manœuvre pour y arriver. Ce message, je l’ai entendu et je viens ici avec plusieurs engagements. Tout d’abord, nous devons renforcer encore notre concertation, notamment quand il s’agit de nouvelles dépenses.
Avec l’ensemble de mon gouvernement, nous répondrons toujours présent pour vous répondre et trouver des solutions communes. La parole des départements de France doit être entendue. J’y veillerai. Un comité des financeurs s’est constitué et se réunit désormais régulièrement  autour de la ministre des Solidarités. Il nous permet de préparer ensemble les  échéances annuelles comme le PLFSS ou les réformes à venir.
Évidemment, tout n’est pas réglé, mais il s’agit d’une instance essentielle pour échanger et nous dire franchement les choses. Je souhaite que cette démarche s’applique désormais également à la sécurité civile.
Dérèglement climatique, multiplication des catastrophes naturelles, vieillissement de la population… la sécurité civile et les services départementaux d’incendie et de secours sont confrontés à des bouleversements, qui bousculent notre modèle.
L’Etat est d’ores et déjà mobilisé à vos côtés et nous devons nous préparer à ce changement d’échelle pour la sécurité civile. Ce comité en sera l’occasion. Ensuite, beaucoup d’entre vous m’ont parlé de leurs préoccupations pour le financement de l’autonomie. Je connais votre détermination à offrir des solutions à nos aînés et à leurs familles. Mais je sais également vos inquiétudes sur les capacités à les financer pour l’avenir. Avec la création de la branche autonomie en 2020, ces dernières années ont été marquées par une hausse significative des financements de la CNSA vers les départements .Mais vous me le dites : ces financements sont devenus illisibles et ne permettent pas de couvrir vos besoins. Ce constat, je le partage et je veux y répondre avec vous. C’est pourquoi je vous annonce que la CNSA va dégager une première enveloppe de plus de 150 millions d’euros pour l’autonomie dès l’année prochaine. Ainsi, vos dépenses d’aides à l’autonomie seront couvertes a minima à 40 %.
Nous partageons la conviction que ces crédits doivent d’abord bénéficier aux départements en difficulté. Ils vous aideront à agir au service de nos concitoyens les plus âgés ou en situation de handicap. Nous proposerons un amendement au Sénat, et donc sans 49-3. C’est une première marche pour renforcer le financement de l’autonomie par la CNSA.
Mais plus largement, nous devons engager une réforme du financement du grand âge qui nous permette d’assumer, à parité avec vous, la dynamique des dépenses dans les prochaines années.
Enfin, j’ai bien conscience des difficultés financières qui pèsent sur certains départements, qui connaissent une très forte contraction des DMTO. Dès l’année dernière, j’avais ainsi pris plusieurs mesures pour accompagner les collectivités les plus exposées à la hausse des coûts de l’énergie. Aujourd’hui, nous devons continuer à aider les départements les plus en difficulté.
Aussi une quinzaine de départements bénéficieront du fonds de sauvegarde alimenté à parité par l’Etat et les départements. Au total, ce sont plus de 100 millions d’euros pour les accompagner.
Cette année, c’est l’Alsace qui nous accueille à l’occasion de ces Assises des départements de France. Mais aujourd’hui, ce n’est pas seulement à Strasbourg que nous nous retrouvons, c’est aussi au cœur de l’Europe. Depuis plus de 70 ans, la démocratie européenne vit à Strasbourg, au sein même de cet hémicycle. Nous retrouver ici est un symbole fort.
Symbole d’union, malgré les différences, d’obstacles qui peuvent être levés, et de réussites accomplies. Symbole de la puissance du collectif. Symbole d’une Europe qui doit être au plus proche des Européens et travailler main dans la main avec les territoires. Chaque jour, des projets soutenus par l’Union européenne permettent d’améliorer le quotidien de nos concitoyens. Comme beaucoup d’entre vous, je sais ce que l’Union européenne nous apporte. Au-delà de nos différences, au-delà des étiquettes, gardons cet enjeu en tête.
Notre puissance vient de l’Union, l’affaiblissement vient de l’isolement. Dans ces temps difficiles, alors que les défis se multiplient et que la situation géopolitique nous préoccupe, retrouvons-nous toujours autour de nos valeurs. Soyons toutes et tous, des artisans de la cohésion nationale. Parlons-nous franchement, toujours. Faisons vivre le débat, évidemment. Mais à la fin, sachons surmonter nos différences pour donner des solutions au service de nos concitoyens. Avec les départements, comme avec toutes les collectivités, j’y suis résolue. Continuons le travail ! Continuons à agir ensemble !

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> La crise inflationniste est derrière nous, je le confirme (...) La seule réserve que je mets, c'est s'il y a un embrasement au Proche-Orient.

> La France doit rester une nation de citoyens et pas devenir une somme de communautés. Nous ne devons pas céder au communautarisme. Nous devons défendre la nation. J’en appelle à la conscience individuelle de chacun.

> La France recrée des usines et des emplois industriels. Merci au salon du « Fabriqué en France » et à tous les exposants de valoriser l’industrie française.

> [Loi immigration] Tant qu'on est à 7% de taux de chômage, l'essentiel c'est de donner la bonne formation à nos compatriotes. La solution de facilité ce serait d'ouvrir grand nos frontières.

> Nous n'avons plus les moyens de mener la «politique du chèque», et je pense qu'elle n'est pas bonne pour le pays.

> Il faut que notre modèle social soit moins attractif pour ceux qui ne travaillent pas.

> Il faut des limites à toute intervention militaire, ce sont celles du droit de la guerre, et Israël doit les respecter comme toute autre démocratie.

> Les Français sont lucides, ils savent parfaitement que le RN a un passé antisémite. Mais il ne s'agit pas de défiler aux côtés de tel ou tel parti politique.

> Nous sommes en train d'oublier l'Ukraine. Et ce qui se joue en Ukraine, c'est l'avenir de l'Europe.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Je condamne très fermement les violences commises par l’ultra droite hier soir à Lyon. Une enquête est en cours avec d’importants moyens mobilisés pour interpeller les auteurs. Une personne l’a déjà été. Nous en tirerons les conséquences pour les structures incriminées.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> L'antisémitisme est un fléau, un poison, il insulte la France.

> L'Allemagne est devenue aujourd'hui le 40ème État à endosser le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète: Merci, félicitations, Vielen Dank! On continue.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> À la demande du Président de la République, je rends hommage à Alfred Dreyfus, officier d’artillerie condamné injustement parce que juif, puis réhabilité par la République. Pour perpétuer la mémoire de cette affaire et de tous ceux qui ont dénoncé courageusement l'antisémitisme.

 

Gabriel Attal (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> L’attaque qui a visé le proviseur du Lycée La Martinière-Monplaisir à Lyon est profondément révoltante. L’un des meneurs de cette agression, interpellé, devait passer prochainement en conseil de discipline. C’est donc bien l’autorité de l’École, pour laquelle je me bats, qui est ici défiée. L’autorité de l’École, on ne la conteste pas, on ne s’en venge pas : on la respecte. Je ne dévierai pas de cette ligne et continuerai à soutenir l’engagement de sanctions disciplinaires à chaque fois que nécessaire. Car il n’y a pas de sérénité sans fermeté. Soutien absolu au proviseur, à la communauté éducative de Lyon et à tous les agents de l’Éducation nationale engagés pour nos élèves.

> Pour faire de l’école un sanctuaire, je remets de l’humain sur le terrain. 30 millions d’euros sont mobilisés pour créer des équipes dédiées à la lutte contre le harcèlement dans toutes les académies. Pour qu’un appel à l’aide ne reste plus jamais sans réponse.

> Avant, seul un tiers des établissements organisaient des actions lors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement. Cette année et à partir d'aujourd'hui, un temps d'échange de deux heures est organisé dans toutes les classes de France. On change d'échelle.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
L’affaire de tous. Toujours. Dans tous les temps historiques. A Paris, comme partout en France, les républicains mobilisés pour faire reculer la haine. Et pour conjurer le pire.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Je suis intervenu jeudi lors du One planet - polar summit. A l'occasion de ce tout premier sommet international consacré à toute la cryosphère, les espaces de la planète gelés ou couverts de glace. Les scientifiques, experts des pôles et des glaciers, et les explorateurs de ces zones extrêmes nous alertent : ces espaces sont à la fois des acteurs importants du climat et de la biodiversité de la planète mais également les premières victimes du dérèglement climatique. Nous sommes à un moment charnière. La perte de la cryosphère s’accélère partout dans le monde, et ses conséquences sont catastrophiques : Une élévation du niveau de la mer moyenne de 43 à 86 cm d’ici 2100 d’après le GIEC, avec des risques aggravés pour 1 milliard d’habitants des régions côtières ; Une disparition des glaciers continentaux, véritables châteaux d’eau qui alimentent directement 20% de la population mondiale en eau douce ; La perte d’une biodiversité unique dans les terres et les mers des régions polaires. Il est encore temps d’agir, pour limiter les conséquences du réchauffement climatique, préserver ces écosystèmes fragiles et commencer à nous adapter aux changements déjà en cours. C’est tout l’objectif de ce One planet – polar summit !

> Au One polar summit, j’ai lancé une alliance des villes et des régions côtières pour faire face à la montée du niveau de la mer. Cette alliance grandira jusqu'à la Conférence Océan des Nations Unies qui se tiendra à Nice en 2025. La fonte des glaciers et des pôles aura des conséquences majeures pour nos littoraux avec, en particulier, la montée du niveau des mers et des océans. Un milliard d'habitants de la planète seront exposés à des risques aggravés liés à cette élévation en 2050. Les collectivités côtières sont en première ligne pour y faire face et trouver, avec les Etats, les meilleures solutions.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Au Forum de Paris sur la Paix, échanges sur la COP28 et l’initiative Coal Transitions Accelerator. Le Président Emmanuel Macron porte des objectifs ambitieux pour accélérer la sortie du charbon dans le monde : la France les défendra le mois prochain aux côtés de ses partenaires !

 

Aurélien Rousseau (ministre de la Santé et de la Prévention)
> [Marche contre l’antisémitisme] Juste être là. Par dizaine de milliers. Pour dire que la République et l’unité nationale sont la seule réponse à l’antisémitisme révoltant qui refait surface, comme à la volonté de certains de jouer l’opposition entre «communautés». Il n’y a qu’une communauté : la Nation.

> [Pénurie de médicaments] Les stocks existent donc on n’est pas dans une pénurie mais dans une dérégulation complète du système parce qu’il y a eu pénurie l’an dernier, parce qu’il y a aussi des jeux commerciaux"

> [Suppression de l’Aide médicale d’État] Qu’on puisse interroger, faire bouger, oui, mais on ne basculera jamais dans un dispositif du type de l’Aide médicale d’urgence.

> [Guerre Hamas-Israël] Il y a des positions parmi les députés de LFI qui sont insoutenables, comme celle du député Guiraud qui a semblé mettre en cause Israël pour certains actes terroristes du Hamas.

> [RN à la marche contre l’antisémitisme] Ce parti "instrumentalise ce combat contre l’antisémitisme pour pouvoir mieux taper sur nos compatriotes musulmans.

> [Actes antisémites] Il ne faut rien banaliser. Tout doit être mis sur le terrain de l’unité et Emmanuel Macron en est le garant.

 

Aurore Bergé (ministre des Solidarités et des Familles)
> [Marche contre l’antisémitisme] Pour eux. Pour les 1200 victimes de la barbarie islamiste du Hamas le 7 octobre. Pour les 40 Français assassinés. Pour les otages retenus dont 8 Français. Pour qu'aucun Français n'ait peur dans notre pays parce qu'il est juif.

> Devant les 36 000 monuments aux morts de nos communes, nous nous inclinons. Et au-delà d'une incantation au "plus jamais ça", nous avons un devoir de vigilance.

> «Combattante du droit, combattante de la liberté, comme le disait Clémenceau, la France serait toujours et à jamais le soldat de l'idéal». Transmettons les flambeaux de cet idéal face aux apôtres de la discorde et de la haine et opposons leur l'unité de la République.

> La flamme de la Nation ne doit pas s'éteindre. Celle qui transcende les particularismes. Celle qui symbolise la transmission d'une génération à l'autre.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Je me suis entretenu avec le directeur de l’Hôpital Bichat après la découverte de tags haineux et antisémites. Une plainte est déposée et une enquête est ouverte. Nous serons intraitables. Dans nos administrations, aucun acte contraire aux principes républicains ne sera toléré.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> [Marche contre l’antisémitisme] Nous étions plus de 4000 aujourd'hui à Grenoble, en républicains, pour dire non à l'antisémitisme.

 

Bérangère Couillard (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations)
> Pour combattre l’antisémitisme:
- Sensibiliser dès le plus jeune âge: séjours mémoriels, actions dans les universités.
- Permettre la réparation et ainsi éviter la résignation de nos compatriotes discriminés avec la mise en place de formations et d'enquêteurs spécialisés.

> [Marche contre l’antisémitisme] La marche de cet après-midi est un message d'union, un message en soutien aux valeurs de la République, et pour dire qu'il est inacceptable que nos compatriotes de confession juive aient peur dans notre pays.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Le « Fabriqué en France » reste toujours autant attractif pour les entreprises et les Français !

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> 89% des Français souhaitent consommer plus de produits Made in France. Et ils ont raison. Vos emplettes sont nos emplois comme disait le slogan. Choisir un produit fabriqué en France, c’est choisir un savoir-faire, une qualité et un impact plus respectueux sur l’environnement.

> Ne jamais se taire. Ne jamais laisser faire. Ne jamais minimiser ce que peuvent ressentir et vivre nos enfants. Il n’y a pas de petit harcèlement ou de petite moquerie.

 

Thomas Cazenave (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Transformation ! C’est le mot d’ordre des buralistes qui se battent pour faire évoluer leur commerce. Ils sont au cœur de la vie locale, le Gouvernement reste à leur côté pour les accompagner dans la diversification de leur activité, au service des Français.

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)
> la Première ministre a annoncé de nouvelles mesures permettant de soutenir financièrement les départements :
- Un fonds de soutien aux départements en difficulté de plus de 100 millions d’euros avec un financement à parité entre État et les Départements.
- Un financement de l’autonomie avec une première marche à environ 150 millions d’euros.
- Un renforcement de l’aide aux mineurs non accompagnés (MNA) pour atteindre 100 millions d’euros.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> [Marche contre l’antisémitisme] Beaucoup de monde, beaucoup de dignité. Contre l’antisémitisme, la République était là, forte et unie.

 

Patrice Vergriete (ministre délégué chargé du Logement)
> 105e anniversaire de l’Armistice de 1918. À Dunkerque, ville martyre de la guerre, nous avons une responsabilité supplémentaire du devoir de mémoire. L’actualité mondiale nous rappellent de nous souvenir de notre histoire pour que prévalent la paix et le vivre-ensemble.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> On ne peut plus accepter dans ce pays que des enfants se suicident à cause du harcèlement.

> [Surveiller l'activité numérique des enfants] Les parents doivent accompagner les enfants sur les écrans comme ils les accompagnent dans l'eau.

> [Message antisémite sur les réseaux sociaux] C'est un combat collectif, les parents comme les pouvoirs publics ne doivent laisser passer aucun message de haine.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> [Marche contre l’antisémitisme] La France, notre pays magnifique, tous unis dans cette marche. Liberté, égalité, fraternité. Merci pour cette belle initiative!

 

Chrysoula Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> [Marche contre l’antisémitisme] Contre l’antisémitisme et le racisme. Fraternité. La République qu’on aime.

> C’était un honneur de présider la cérémonie de ravivage de la flamme sur la tombe du Soldat Inconnu,en présence du Ministre camerounais Mbella Mbella. En ce 11 novembre, j’ai voulu rendre hommage aux tirailleurs du continent africain qui ont donné leur vie pour notre liberté.

> Une idée me guide : jamais la crise du multilatéralisme ne doit devenir une crise du volontarisme.

> Au cœur  du Pacte deParis: innover en matière de fiscalité pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique. La France est pionnière mais nous devons porter cette cause à l'échelle mondiale. Avec le Kenya, nous sommes déterminés à le faire dès la COP28!

> Nous soutenons la création d'un incubateur pour appuyer les médias en exil. (…) Je suis déterminée à soutenir la liberté de la presse partout où elle est menacée.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> Nous savons à quel point la biodiversité est fragile. C’est plus que jamais le moment de la protéger et de la remettre au cœur de nos engagements. Je tenais donc à saluer le travail de la police de l’environnement, des agents qui œuvrent chaque jour pour la préserver.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Marche contre l’antisémitisme] Aujourd'hui nous avons montré la plus belle image de la France.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Marche contre l’antisémitisme] Aujourd’hui, nous réaffirmons notre refus total de l’antisémitisme et de toutes les formes de haine. Les Français ont massivement répondu présent à cet appel d’unité. Notre pays fait bloc.

 

Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Marche contre l’antisémitisme] Pour la République, contre l’antisémitisme.

> [Marche contre l’antisémitisme] C’est important pour la République d’être tous unis aujourd’hui. La marche d’aujourd’hui est la preuve d’un sursaut, les Français se mobilisent car ils savent que l’antisémitisme est le poison de notre République. 

> [Marche contre l’antisémitisme] L’antisémitisme est un poison, le signe avant-coureur du délitement de notre société. La marche de ce dimanche n’est pas seulement un acte contre l’antisémitisme. C’est une marche pour la République et ses valeurs.

> [Marche contre l’antisémitisme] Il faut de l’unité nationale, et que tous les citoyens marchent contre l’antisémitisme, partout en France. Et on ne peut qu’être consterné que les élus LFI et RN cherchent à semer la division pour les uns, à faire de la récupération pour les autres, autour de cette cause.

> [Marche contre l’antisémitisme] C’est un moment important que nous vivrons cette après-midi. Un rassemblement contre l’antisémitisme, un rassemblement pour la République.

> 11 novembre 1918. À 11h, dans toute la France, les cloches sonnèrent le cessez-le-feu. Des millions de soldats ont donné leur vie pour notre liberté. J’ai une pensée particulière pour les militaires morts cette année pour notre Pays. L’adjudant-chef Nicolas Latourte et les sergents-chefs Baptiste Gauchot et Nicolas Mazier. Honorons leur sacrifice.

 

● MoDem
Bruno Millienne (député)
> [Marche contre l’antisémitisme] Je suis venu en tant que citoyen. J'ai laissé l'écharpe à la maison, et je pense que c'est beaucoup mieux comme ça. Il fallait que la France se réveille, parce que c'est juste insupportable ce qu'il se passe.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Marche contre l’antisémitisme] Une marche digne, calme, humaniste et universaliste. La France est un grand pays.

 

Pascal Canfin
> Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris : « C’est l’heure du choix : pas entre les musulmans et les juifs, pas entre Israël et la Palestine, mais entre l’humanisme et l’horreur ».

 

Fabienne Keller
> Je suis heureuse de dire que nous avons obtenu de l’argent frais pour le budget. Cependant, les marges budgétaires de cette année ont été particulièrement étroites et nous comptons pleinement sur une révision du CFP pour nous permettre d’avoir un budget plus solide, répondant correctement aux besoins de financement du syndicat. Cette révision nous permettra seulement d’avoir le budget 2024 au niveau de notre ambition et de nous tenir aux côtés de nos citoyens européens.

> Non, la migration n’est pas une menace. C’est un phénomène humain millénaire que nous devons gérer en Européens.

 

Valérie Hayer
> L’accord d’aujourd’hui sur le budget 2024 n’est pas un chèque en blanc. C’est seulement un moyen d’éviter un blocus de nos programmes. Les ambassadeurs et les ministres doivent maintenant veiller à ce qu’il y ait un bon accord d’ici fin décembre sur la révision du budget à long terme jusqu’en 2027. Ce n’est qu’après avoir trouvé un accord sur ce budget à long terme que l’UE sera de nouveau sur la bonne voie pour relever nos défis urgents. Le travail n’est pas terminé!

 

 

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