vendredi 3 février 2023

Propos centristes. France – Protection de l’enfance / Aide à l’Ukraine / Réforme des retraites / Maîtrise des dépenses publiques / Gestion de la pénuries de médicaments / Loi sur l’Immigration / French tech…

Voici une sélection, ce 3 février 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> [Réforme des retraites] Réformer notre système de retraite, c'est demander un effort collectif. Je comprends que cela suscite des inquiétudes mais je sais aussi que les Français sont attachés à notre système par répartition, à la solidarité entre générations. Si nous ne faisons rien, il ne tiendra pas.
Le déséquilibre entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités va provoquer des déficits qui vont se creuser année après année. Laisser s’accumuler ce déficit serait irresponsable.

> [Réforme des retraites] Ma responsabilité est de dire que si on ne fait pas cette réforme des retraites, c’est notre système par répartition qui ne tiendra pas. Dans les années 70, il y avait trois actifs pour financer la pension d’un retraité, au début des années 2000, on avait deux personnes pour financer la pension d’un retraité. Aujourd’hui on est à 1,7 et demain on va continuer à avoir moins d'actifs pour financer les pensions des retraités.

> [Réforme des retraites] Beaucoup de femmes s’inquiètent de l’impact de la réforme sur leur retraite. Jusqu’à présent elles partaient plus tard que les hommes. Après la réforme, elles partiront plus tôt. Elles seront aussi les premières bénéficiaires de la hausse de la pension minimale.

> [Réforme des retraites] Nous n'accepterons plus que des entreprises refusent de recruter des personnes au prétexte de leur âge. Avec l'index senior nous mettrons les employeurs face à leur responsabilité et je suis prête à renforcer ce dispositif au cours du débat parlementaire.

> [Réforme des retraites] Si on avait seulement un système qui s’équilibre avec une durée de cotisation, il faudrait demander aux Français de travailler 45 ans. 

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> [Réforme des retraites] Notre proposition est de sauver le régime par répartition en préservant le pouvoir d’achat de ceux qui travaillent et des retraités. Les projets des oppositions, ce sont plus d’impôts ou plus de dette, une baisse des pensions et une baisse du pouvoir d’achat.

> [Réforme des retraites] Nous ne pouvons pas garder des systèmes généreux auxquels nous croyons tous, sans les financer. Ces réalités financières sont bonnes à rappeler pour ne pas tromper les Français. Et dans les discours des oppositions, il y a beaucoup de mensonges et d'approximations.

> [Réforme des retraites] Un tiers des économies permises par la réforme des retraites va venir financer des mesures d'accompagnement pour tous et d'amélioration des pensions. Et c'est pour cela que cette réforme est singulière et qu'elle est juste.

> [Réforme des retraites] La France, c’est la solidarité. Je crois de manière viscérale à cette idée que la société française tient grâce à un principe de solidarité entre les générations. Ceux qui travaillent paient pour ceux qui ne travaillent plus. Cette notion de solidarité n'est pas négociable.

> [Réforme des retraites] La réforme des retraites suscite des interrogations et des doutes. Nous les entendons. Le débat parlementaire s’ouvre. Il permettra, dans la transparence, d’enrichir notre projet avec un cap : assurer l’avenir de notre système par répartition. C’est notre responsabilité !

> [Réforme des retraites] Il est très bon qu'au Parlement, chacun se dise «quel est le point sur lequel il y a le plus d'inquiétude et auquel il faut que nous apportions des réponses?». Je compte sur notre majorité de grande qualité, avec des parlementaires exceptionnels de ténacité, de présence, de mobilisation, pour apporter des réponses aux inquiétudes de nos compatriotes. (…)
Le bloc doit s'élargir à tous ceux qui ont vocation à voter cette réforme. Qu'on élargisse notre bloc majoritaire à d'autres formations politiques comme les Républicains. Ils partagent les mêmes conceptions de la responsabilité financière et du maintien du régime de retraites par répartition. Je suis convaincu dans mon for intérieur que nous y arriverons.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Nous connaissons une situation migratoire qui peut apparaître préoccupante. Il ne s’agit pas d’être contre ou pour l’immigration mais de pouvoir la contrôler et de définir quel type d’immigration nous souhaitons.

> Le projet de loi pour « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration » présenté en Conseil des ministres répond à 4 objectifs
1er objectif : garantir l’intégration par le travail, le respect des principes et valeurs de la République et le français :
Conditionner la délivrance d’une carte de séjour à la maîtrise d'un niveau minimal de français.
- Engagement à respecter les principes de la République.
- Sortir de l’hypocrisie en permettant aux étrangers en situation irrégulière qui travaillent dans des secteurs en tension (comme le bâtiment ou la restauration) de pouvoir obtenir un titre de séjour.
- Renforcer les sanctions contre les entreprises qui emploient des clandestins
Deuxième objectif : éloigner les étrangers représentant une menace pour l’ordre public
- Plus de 3600 étrangers délinquants expulsés en 2022, soit le double de 2021. C’est inédit mais il faut aller plus loin, en élargissant les critères permettant d’expulser les étrangers.
- Permettre la prise d’empreintes digitales par la contrainte afin faciliter l’identification et donc l’éloignement.
- Mettre fin à la possibilité de placer des mineurs de moins de 16 ans en CRA.
Troisième objectif : Sanctionner l’exploitation des migrants et contrôler les frontières
- Criminaliser les passeurs qui seront désormais passibles de 15 ans de prison
- Durcir les sanctions contre les marchands de sommeil, souvent complices des passeurs
- Rendre possible l’inspection visuelle des véhicules pour les policiers dans une bande des 20 km autour des frontières car désormais les passeurs utilisent des plus petits véhicules.
- Permettre le refus de visa aux étrangers ayant fait l’objet d’une OQTF antérieure
Quatrième objectif : Engager une réforme structurelle de notre organisation de l’asile
- Aujourd’hui, les recours peuvent durer plusieurs années. C’est bien trop long !
- Grande réforme de simplification du contentieux et de notre organisation de l’asile afin de réduire les délais

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Deux ans après le coup d’Etat qui a brutalement renversé le gouvernement que le peuple birman s’était librement choisi, la France se tient à ses côtés dans son combat pour le rétablissement de la démocratie et de l’Etat de droit en Birmanie.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Désormais, comme s'y était engagé Emmanuel Macron, des mineurs sous main de justice seront pris en charge par des militaires dans le cadre de programmes adaptés. Avec un seul objectif: les sortir de la délinquance par les valeurs de l'armée: discipline, respect et solidarité.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Après les 18 Caesar livrés au début du conflit, nous en livrerons 12 autres, financés par le fonds de soutien voté par le Parlement. Les efforts de Nexter pour augmenter ses cadences nous permettent de le faire en connectant l’armée ukrainienne directement à l’industriel, tout en l’accompagnant. Nous affinons actuellement les délais de livraison et un tuilage avec les stocks des armées n’est pas à exclure pour répondre à l’urgence. Dans ce cas, l’industriel devra tenir les délais pour le recomplètement.
Sur le reste des besoins, l’agenda d’aide va se poursuivre. L’Ukraine a besoin d’un soutien militaire efficace, fiable et endurant car cohérent en termes de formation et de logistique. C’est ce que nous essayons de faire depuis le début. Il faut se méfier des «modes». En décembre, on n’a parlé que de défense sol-air. Au mois de janvier, on ne parle que des chars. En février, j’ai le sentiment qu’on ne va parler que des avions de chasse… L’agenda d’aide militaire ne doit pas être un agenda de communication, il doit correspondre aux besoins réels des Ukrainiens pour se défendre.

> Les industriels doivent passer en économie de guerre, c’est ce qu’on leur a demandé l’été dernier. Ils avaient aussi besoin de visibilité. Nous leur en avons donné avec les annonces du président pour la future loi de programmation militaire (LPM) avec un investissement historique de 413 milliards d’euros sur la période 2024-2030. Notre modèle français repose sur l’autonomie stratégique. Cela demande des efforts permanents de la part des industriels pour rester dans le jeu international, notamment à l’exportation. Je les recevrai dans quelques jours pour qu’ils puissent me faire de nouvelles propositions pour augmenter les cadences, constituer des stocks critiques, et assumer une part de risques.

> [Décalage entre l’urgence et les capacités de production] C’est pour cela que si on ne change pas maintenant notre façon de faire, on ne le fera jamais! C’est aussi une leçon du Covid19. Il faut préparer notre pays à être résilient dans la durée. Même si la guerre s’arrêtait demain, l’Ukraine aurait encore besoin de capacités pour continuer à se défendre et dissuader ses agresseurs potentiels, tout comme nous.
Prenez la défense sol-air: la plupart des pays d’Europe ont besoin de se remettre à niveau, qu’il s’agisse de la lutte anti-drones jusqu’à la protection endo-atmosphérique. De notre côté, nous allons réinvestir ce champ qui a été délaissé ces dernières années. Les systèmes Crotale que nous donnons à l’Ukraine vont être remplacés en 2024 par des matériels neufs, des Mica VL. Idem sur le système européen Samp-T de nouvelle génération. La défense sol-air représentera un effort de 5 milliards d’euros dans la prochaine LPM, toutes couches confondues.

> La protection des nouveaux espaces de conflictualité comme le cyber, l’espace ou les fonds marins représente des efforts massifs, sans quoi nous serons amenés à un déclassement. Ces domaines appellent des sauts technologiques qui expliquent aussi l’effort budgétaire. Une armée va néanmoins connaître une transformation profonde, c’est l’armée de terre. L’armée de l’air et de l’espace comme la marine ont déjà connu ces dernières décennies des modifications importantes liées notamment aux sauts de technologie.
L’armée de terre va elle aussi connaître ce mouvement dans la période à venir et nous allons lui en donner les moyens. Elle va prodigieusement se numériser, se digitaliser tout en se dotant de nouveaux moyens capacitaires, comme les drones par exemple. Les crédits pour l’armée de terre vont augmenter de 36 %. En matière d’équipements et d’armements, c’est un effort de quelque 18 milliards d’euros pour la seule armée de terre. Ces chiffres sont historiques là aussi. La force opérationnelle terrestre sera maintenue à 77 000 militaires d’active tandis que les effectifs cibles du ministère sont confirmés à 275 000 pour la période avec un apport nouveau lié à l’augmentation du nombre de réservistes. Notre objectif est d’avoir 1 réserviste pour 2 militaires d’active.

> Le changement de génération de matériels terrestres, qui a commencé avec la précédente LPM, va se poursuivre et se terminer autour de 2030. J’ai donné mandat au délégué général pour l’armement (DGA) de négocier avec les industriels pour ajuster le séquencement de la LPM selon les calendriers de production, en prenant garde de ne pas déstabiliser nos chances à l’exportation. Je n’ai pas de problème à ce que l’on puisse dilater un peu le calendrier des acquisitions pour l’armée française - dès lors que l’on garde la même cible d’ambition - si cela permet de vendre à l’étranger: c’est aussi le gage de la soutenabilité de notre modèle.

> L’armée de terre va connaître une montée en puissance spectaculaire sur les drones par exemple. J’aimerais citer quatre types d’objets qui seront des ruptures. Le premier, ce sont les drones tactiques Patroller qui vont être livrés dans les régiments. Ils pourront mener des missions de renseignement, mais nous voulons aussi pouvoir les armer. D’ici à 2027-2028, nous en aurons au moins 15. Ensuite ce sont les petits drones de contact, qui ont fait leurs preuves en Ukraine. L’objectif est fixé à 3500 petits drones dans la prochaine LPM. Troisièmement, il y a la question des munitions télé-opérées ou munitions rôdeuses. Nous avions pris du retard. Il faut avoir de la masse et des objets produits à faible coût. L’objectif, c’est d’avoir à terme un socle à 1800 exemplaires. Des appels d’offres ont déjà été lancés par l’Agence de l’innovation de défense, ce qui constitue une première base. Enfin, il y a les robots terrestres qui seront capables d’évoluer sur le champ de bataille: la cible se situe entre 250 et 300 exemplaires, en fonction des négociations avec les industriels. De toutes ces évolutions découle le dernier volet de la transformation de l’armée de terre: les ressources humaines. Près de 10.000 soldats vont voir leur mission évoluer et donc être formés pour des compétences nouvelles à forte valeur ajoutée.

> Nous avons un programme avec l’Allemagne, le MGCS. Il sera financé dans la LPM, tout comme le projet de système de combat aérien du futur - Scaf - qui a franchi récemment une étape, je le rappelle. Je note aussi que d’autres pays européens ont les mêmes réflexions que nous sur les chars lourds de nouvelle génération. En ce qui concerne la capacité de frappes terrestres à longue portée - nos LRU - il faut les remplacer et renforcer notablement nos capacités. C’est prévu dans la LPM.

> La défense de nos réseaux numériques ne dépend pas du seul ministère des Armées. Chaque gestionnaire a d’ailleurs sa part de responsabilité. Là où nous devons aller plus loin, c’est dans la capacité à attribuer une attaque, c’est-à-dire être capable si nous le souhaitons de dire d’où elle vient, qui la mène et ensuite, dans le même temps, de l’entraver et d’y mettre fin. Nous allons investir massivement en ressources humaines comme en moyens technologiques pour y parvenir. Ces fonctions sont mutualisées avec d’autres organismes de l’État.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites] Les femmes avec les plus petites retraites seront mieux protégées" avec la réforme des retraites.

> [Réforme des retraites] Maintenir l'emploi des seniors est notre priorité.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Les mesures que j'ai prises pour le collège ne sont pas anecdotiques. Elles sont essentielles pour que nos élèves progressent.

> Nous devons être mobilisés contre le harcèlement et l'homophobie et je le suis : l'École ne peut pas laisser passer cela.

> Notre projet pour revaloriser les enseignants est un projet qui est ouvert : les discussions avec les organisations syndicales sont là pour cela.

> [Réforme des retraites] La retraite progressive pour les enseignants est un dispositif juste, qui permet d'adoucir la fin de leur carrière.

La réforme des retraites permet de sauvegarder un modèle pour nos enfants et nos petits-enfants. C'est une réforme qui est essentielle.

> Ni suppression de la technologie au collège, ni relégation de cette discipline à un second plan. Au contraire, la technologie sera confortée à partir de la 5eme pour retrouver toute sa place ! En 6eme, nous renforçons l’acquisition du français et des mathématiques.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Covid19] Ce n’est pas un lieu commun de dire que les crises permettent d’avancer. L’urgence retombée, il est alors possible d’exercer un droit de d’inventaire plus apaisé.
À l’instar des soignants, l’engagements des chercheurs français a été fondamental. Si la coordination des acteurs sera désormais renforcée, reconnaissons le rôle déterminant de la France dans l’identification du SARS-Cov-2 ou les modélisations de sa transmission.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Réforme des retraites] La vérité c’est en soi une autre manière, dans ce monde si poussé à la facilité, de faire de la politique. Et d’affronter les défis sans les populismes qui ont souvent conduit aux pires malheurs des peuples.

> Préserver la place de l’élevage en France tout en adaptant les pratiques de la filière aux nouveaux défis, c’est le moyen de garantir notre souveraineté alimentaire.
Assurer une juste rémunération, s’adapter aux changements climatiques, favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, ce sont les sujets abordés lors de la table ronde sur l’avenir de la filière bovine à horizon 2050.
L’élevage n’a pas à être « défendu » comme s’il devait justifier de son importance ! Nous avons besoin plus que jamais d’élevage et plus encore dans ces périodes de transition ! C’est ce que je suis venu dire aux éleveurs.

> Adoption de la proposition de loi de Julien Dive: une avancée utile pour les exploitants agricoles, conjoints et collaborateurs, pour des retraites calculées sur les 25 meilleures années. Et une plus juste reconnaissance du travail essentiel de nos agriculteurs.
Je salue le travail du Parlement, et ce consensus républicain pour des retraites agricoles dignes, qui prolonge celui autour des lois
Chassaigne. La prise en compte des spécificités des métiers agricoles dans la réforme des retraites s’inscrit dans cette même perspective.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> L’écologie des solutions : Août : Elisabeth Borne annonce la création du Fonds Vert. Octobre : le Fonds vert passe à 2 milliards d’€. Novembre : présentation au Congrès des maires. Janvier : lancement du Fonds Vert. Février : déjà, 1 800 dossiers déposés ! Engagement tenu.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Nous lançons le Plan géothermie. Je veux donner un coup d’accélérateur à cette technologie et faire de notre pays un grand leader de cette énergie verte.
Objectif : doubler le nombre d'installations de pompes à chaleur géothermique d'ici 2025. Les Français bénéficient d’un soutien allant de 5000€ à 16.000€ d’aide pour remplacer leur chaudière fioul/gaz.

> Pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, nous devons décarboner les deux-tiers de notre consommation d’énergie qui restent aujourd’hui d’origine fossile et importée de l’autre bout du monde. A ce titre, la décarbonation de la chaleur constitue un des leviers que nous devons saisir. C’est tout l’objet de ce plan d’action, qui vise à faire de la France un leader de la géothermie en Europe, tant en termes de production d’énergies renouvelables que de filière industrielle. Il doit permettre de produire en 15 à 20 ans suffisamment de chaleur géothermale pour économiser 100 TWh/an de gaz, soit plus que les importations de gaz russe avant 2022.

> La transition énergétique en Europe accélère ! En 2022, la montée en puissance de l'éolien et du solaire ont produit conjointement plus d'électricité que le gaz ou le charbon. Allons plus vite et plus fort encore !

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> La prévention de la pénibilité est au cœur de la réforme des retraites que nous portons. Pour l’hôpital public, nous créerons un fond pour financer des équipements, adapter les conditions de travail et les carrières… Ce sera très concret dans le quotidien de nos soignants.

> Nous nous doterons d’ici l’été d’une nouvelle stratégie pour mieux anticiper et lutter contre les pénuries de médicaments :
- liste de médicaments critiques
- établissement d’un « plan blanc médicaments »
- renforcement de la sécurisation des stocks.

> Il faut recentrer les soignants sur le soin, recréer cet esprit d’équipe et aménager les horaires en fonction des besoins.

> Les médecins généralistes doivent pouvoir donner une réponse à l’échelle des territoires. On doit pouvoir avoir un médecin quand on en a besoin.

> Prévenir ces effets de pénuries, c’est établir la liste des médicaments essentiels. Je l’ai demandé pour le mois de juin. Aux États-Unis, cette liste fait environ 170 médicaments. (...) Le but, c'est d'identifier tous les endroits où il peut y avoir des problèmes et mettre les actions pour les anticiper. (…)
On va avoir un mois de stock supplémentaire en amoxicilline. Et nous avons récupéré des stocks de paracétamol. Donc, nous sortons de cette période de crise dans les deux semaines qui viennent.

> On va mettre en place un «plan blanc médicament». Comme cela, dès qu'on a une crise, on a sur la table la liste de toutes les actions immédiates.

> [Réforme des retraites] Age de départ à 64 ans : C’est un effort important, mais qui est le garant du maintien du pacte social et intergénérationnel.

> [Réforme des retraites] Est-ce qu’on peut imaginer qu’un gouvernement fasse une réforme des retraites par plaisir ? Bien sûr que non.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Aujourd’hui à Evian-les-Bains pour un CNR Bien Vieillir autour des métiers du médico-social. En France, ils sont le 4e pourvoyeur d’activité. Ma priorité est simple: les rendre plus attractifs et revaloriser le secteur. Merci aux participants présents !

> Le rachat d'ORPEA par la Caisse des dépôts donne un signal positif pour la suite. C'est une étape importante pour la transformation du secteur et pour restaurer la confiance des Français. (…)
Le groupe reste privé mais aujourd'hui rentrent au capital des actionnaires qui mettent l'intérêt général, l'intérêt des résidents, des familles, mais aussi la qualité de vie au travail des salariés avant le profit", souligne le ministre des Solidarités.
L'arrivée des nouveaux actionnaires va permettre "d'accélérer le plan de transformation. Ils ont intérêt à investir dans le personnel, à augmenter les effectifs

> Une femme ne devrait jamais avoir à choisir entre avoir des enfants et s’épanouir dans son travail. L’égalité entre les femmes et les hommes est la grande cause du quinquennat parce que nous avons tous à y gagner.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
Avec le temps parlementaire qui a commencé, c'est désormais cartes sur table. La > [Réforme des retraites] Nupes et le RN n'ont cessé de répéter que leurs projets seraient meilleurs que le nôtre. Leurs amendements, c'est augmentation massive des impôts et taxes à tous les étages.

> [Réforme des retraites] Les Français sont attachés à leur travail. Nous devons nous interroger collectivement pour adapter la vie professionnelle à notre époque. Plein emploi, rythme de travail, télétravail, qualité de vie au travail sont autant de défis que nous souhaitons relever, avec vous.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> [Réforme des retraites] Le seul contre-projet de la NUPES, c'est de taxer les Français! Si on fait la somme de leurs amendements, c'est 110 milliards d'impôts en plus. Et ils poussent l'injustice jusqu'à vouloir augmenter les cotisations sociales des entreprises au détriment de l'emploi.

> [Réforme des retraites] Les presque 18 000 amendements de la seule LFI-NUPES sont la preuve qu'ils refusent le débat parlementaire. Parce qu'ils n'ont pas envie qu'on pointe du doigt les défaillances de l'alternative qu'ils proposent. Quant au RN, c'est le vide sidéral !

> [Réforme des retraites] Les députés NUPES proposent d'augmenter les cotisations sociales des entreprises. C'est toucher à la compétitivité de notre économie !

> [Réforme des retraites] La mobilisation sociale s'exprime dans les manifestations et par les grèves. La parole du peuple s'exprime au Parlement, à travers les députés et les sénateurs. Il faut le respecter. J'ai confiance dans le Parlement pour enrichir et voter la réforme des retraites.

> [Réforme des retraites] Être empathique avec les Français, c'est leur dire la vérité. C'est ce que fait Elisabeth Borne sur les retraites, contrairement à certaines de nos oppositions qui leur mentent. Si nous ne faisons rien, nous ne pourrons pas assumer leurs retraites.

> [Réforme des retraites] Du fait des inégalités salariales, les femmes sont celles qui ont les plus petites retraites. Ce sont donc celles qui vont les plus bénéficier de la réforme

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> Bravo aux sénatrices et sénateurs qui ont permis l’adoption de la proposition de loi constitutionnelle visant à protéger et garantir le droit à l’IVG. C’est un pas très important pour aboutir à protéger définitivement ce droit fondamental. Continuons d’être à la hauteur.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> [Réforme des retraites] Si les pensions baissaient, ce serait un problème accessoire pour les plus riches qui ont accumulé du patrimoine. Pas pour la classe moyenne dont la pension, fruit de leur travail, est le patrimoine. Notre réforme est la seule qui garantit qu’elles ne baisseront pas.

> [Réforme des retraites] Avec la NUPES c’est « pour vivre heureux, vivons taxés ». Vous voulez taxer les Français sur leur salaire, sur leurs heures supplémentaires, sur leur recrutement. Vous voulez les taxer pour tout.

> [Réforme des retraites] Un salarié sur deux fait des heures supplémentaires. Pour payer les pensions des retraités, Mme Autain assume de proposer de les taxer, et donc de réduire leur pouvoir d’achat. Ce n’est pas ma conception de la justice.

> [Réforme des retraites] Pour payer les pensions des retraités, l’opposition propose d’augmenter les charges des artisans, commerçants, boulangers, restaurateurs, de 700€ par mois et par salarié. Ce qu’ils proposent, c’est une machine à détruire de l’emploi, et donc le système de retraites.

> [Réforme des retraites] Le constat est clair : sans réforme, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite. À partir de là, il y a 2 choix possibles. Celui de l’opposition : taxer les salariés et les petites entreprises. Le nôtre : travailler progressivement plus longtemps.

> Les chiffres de la croissance sont une bonne nouvelle, dans le contexte de choc d’inflation que nous connaissons. C’est le fruit du travail des Français, de la résistance des entreprises et de l’action du gouvernement pour aider à traverser les crises. Cela se traduit par l’atterrissage du déficit de l’État à 151,5 milliards en 2022, un chiffre en amélioration de 19,5 milliards par rapport aux prévisions de la dernière loi de finances rectificative. Nos recettes fiscales, notamment, sont supérieures de 7 milliards à ce qui était prévu.

> Le rendement de l’impôt sur les sociétés (IS) est en amélioration de 3 milliards d’euros. Cela veut dire plusieurs choses. D’abord que nous avons su protéger nos entreprises face à l’envolée des prix de l’énergie pour qu’elles continuent de créer de la valeur. Je rappelle, d’ailleurs, qu’il y a eu moins de défaillances d’entreprise l’an dernier qu’en 2019. Mais cela montre surtout que notre choix de baisser les impôts est stratégiquement le bon. Les rentrées d’IS ont atteint 62 milliards d’euros: c’est le montant le plus élevé de l’histoire, alors qu’on a le taux le plus bas de l’histoire (passé de 33 % à 25 %). Taxer moins, c’est un levier de compétitivité et d’attractivité, donc ça fait rentrer des recettes.

> L’impôt sur le revenu dépasse de 1,6 milliard les dernières prévisions, grâce aux revalorisations des salaires et aux emplois créés. L’an dernier, la masse salariale a augmenté de 8,6 %. Non seulement, nous avons continué à créer des emplois qui ont généré des rentrées fiscales, mais les entreprises ont aussi redistribué à travers la prime de partage de la valeur, qui a atteint 4,3 milliards d’euros pour le pouvoir d’achat des travailleurs. Si on regarde l’année 2022, on peut donc dire que, plus de travail, c’est plus d’activité, de richesse créée et plus de recettes fiscales sans augmenter les impôts, ni pour les ménages ni pour les entreprises.

> Sur le front des dépensesi, l’atterrissage est meilleur que dans nos dernières projections. Le niveau de dépenses est inférieur de 12 milliards à ce qui était prévu en novembre dernier. Les mécanismes de soutien mis en place pour les ménages et les entreprises n’ont pas intégralement été consommés en 2022. Ils se prolongent en 2023. L’opération de renationalisation d’EDF sera, elle aussi, achevée cette année. Au final donc, la situation budgétaire de fin d’année est une bonne nouvelle. Attention, je ne suis pas en train de vous dire qu’il y aurait une cagnotte ou un matelas! Ni qu’il ne reste pas des choses à faire. Ce bilan est surtout un encouragement à poursuivre sur la voie de la maîtrise des comptes.

> Bruno Le Maire a lancé des revues de dépenses qui vont nous permettre de cibler les économies les plus pertinentes dans la dépense publique. Cet exercice va être inédit dans son ambition et son portage politique au plus haut niveau. L’enjeu, c’est la soutenabilité de la dette, dans le contexte de remontée des taux que nous connaissons depuis plusieurs mois. Avant de penser à dépenser, commençons par rembourser.

> Le déficit public ne sera connu qu’en mars, en tenant compte des soldes de la Sécurité sociale et des collectivités locales. Il s’inscrira nettement en baisse par rapport à l’année 2021. Nous maintenons pour l’instant le chiffre d’un déficit public à 5 % en 2022 - sans exclure totalement un meilleur atterrissage. Mais cela reste 5 % de trop. C’est aussi notre prévision pour 2023, qui est une année de consolidation. Nous prévoyons toujours le retour sous la barre des 3 % en 2027. Notre crédibilité, ce sera d’atteindre les objectifs qu’on s’est fixés.

> [Réforme des retraites] Cette réforme est essentielle pour la soutenabilité de notre modèle social. L’autre enjeu, c’est l’amélioration du taux d’emploi dans notre pays. Depuis la réforme de 2010, le taux d’emploi des seniors a augmenté de 40 %. Si nous avions le taux d’emploi de nos voisins allemands, j’aurais beaucoup moins de travail pour équilibrer les comptes! Parallèlement, il faut encore améliorer l’emploi des jeunes. Je le redis, améliorer l’activité économique, c’est améliorer les recettes fiscales et sociales.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Un million de flacons d’amoxicilline bientôt livrés dans nos pharmacies, et moratoire sur les baisses des prix des génériques stratégiques sur le plan industriel et sanitaire. Nous sommes mobilisés pour alléger les tensions sur la filière.

> L’hydrogène est une des clés de la décarbonation de l’industrie, et de nos mobilités.  (…) La France doit être le leader européen de l’hydrogène décarboné.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> [Réforme des retraites] Notre responsabilité, c'est de transmettre à la génération à venir le système de retraite par répartition dont nous avons hérité de la génération qui nous a précédés. Il nous faut pour cela le réformer, sinon il ne tiendra pas.

> [La Mission French Tech labellise 16 Capitales et 32 Communautés French Tech pour la période 2023-2025, ainsi que 67 Communautés à l'international] Les Capitales doivent aussi mener des actions sur leur territoire, essentiellement des événements, qui doivent s'inscrire dans les trois grandes priorités stratégiques de la Mission French Tech. Nous partons du principe que la tech doit servir l'intérêt général, et que le rôle de l'Etat est d'aider l'écosystème à développer en France des innovations qui vont apporter des solutions aux grands défis de la décennie : celui de la transition écologique, celui de la souveraineté numérique -grâce aux deeptech et aux startups industrielles notamment- et celui de l'inclusion, en faisant en sorte qu'il y ait davantage de femmes, de personnes issues des quartiers prioritaires de la ville (QPV) ou de territoires ruraux qui innovent. Les Capitales sont aussi associées aux réflexions stratégiques de la Mission French Tech sur les actions à mettre en place pour répondre à ces trois grands défis. (…)
Notre volonté est d'amplifier l'excellent travail accompli depuis 2019. D'abord, en étendant le réseau avec trois nouvelles Capitales et onze nouvelles Communautés au total, et aussi en renforçant la structuration de l'écosystème, avec des équipes dédiées au sein de la Mission French Tech pour accompagner le déploiement des programmes. Notre but est aussi de renforcer les interactions et la collaboration entre les Capitales, qui doivent davantage travailler entre elles.

> Il est primordial de continuer à développer la tech dans les territoires. D'abord car une partie des emplois de demain en dépendent, et aussi parce que c'est par l'innovation qu'on répondra collectivement aux grands défis de la décennie comme la souveraineté nationale, la transition écologique, l'inclusion et la réindustrialisation.
Le plus important pour nous, c'est l'empreinte que les startups laissent sur leur territoire. OVHCloud dans le Nord, c'était une petite startup qui est devenue une licorne, puis une entreprise cotée qui est entrée dans le SBF120. Depuis vingt ans, OVHCloud a créé des milliers d'emplois et a engendré un véritable écosystème d'entreprises et d'innovations dans toute sa région. C'est le genre de succès que nous voulons répliquer partout, car les startups ont la capacité de revitaliser les territoires, notamment les plus abîmés par le déclin industriel de la fin du XXè siècle. C'est pourquoi nous sommes très fiers que la moitié des startups françaises se déploient dans tous les territoires. L'activisme de la Mission French Tech depuis 10 ans est l'une des raisons de ce dynamisme, qu'on ne retrouve pas dans d'autres pays et notamment au Royaume-Uni, où Londres concentre l'essentiel des startups.
De manière générale, je pense que les Capitales et les Communautés French Tech sont l'arc-de-voûte du succès de la French Tech. Depuis 2017, il y a une forte montée en puissance des écosystèmes d'innovation, et une nette accélération depuis trois ans. La France compte le premier écosystème greentech et le premier écosystème fintech de l'Union européenne [depuis la sortie du Royaume-Uni, Ndlr]. En 2022 les levées de fonds des startups ont progressé de 16% en France, à 13,5 milliards d'euros, alors qu'elles ont régressé en Allemagne et au Royaume-Uni. Nos programmes ont permis d'accompagner 1.000 entrepreneurs et aspirants entrepreneurs avec Tremplin. Le Next40 et le French Tech 120 rayonnent en France et à l'international. Ces programmes n'auraient pas pu connaître le succès sans l'appui et l'énergie des Capitales et Communautés, qui sont un réseau de solidarité qui fédère 6.000 startups et 1.400 bénévoles.

> Le programme French Tech Rise permet à des startups sélectionnées dans tous les territoires de pitcher devant les investisseurs les plus renommés de la place. 20 startups viennent d'en bénéficier avec la deuxième promotion. Mais je suis conscient qu'il faut aller plus loin. Le gouvernement vient de créer le French Tech Finance Partners, qui rassemble 16 des leaders de l'investissement français. Nous lui avons confié la mission de formuler des propositions avant le début du printemps, pour développer à la fois le financement des deeptech et le financement des innovations dans tous les territoires, deux sujets intimement liés par ailleurs puisque la recherche française est très décentralisée.

> A l'origine, la Mission French Tech voulait engendrer une petite révolution culturelle en fédérant les énergies et les innovations pour changer la culture de l'entrepreneuriat en France. La mission est réussie et on l'a encore vu cette année au CES de Las Vegas, où la France a présenté début janvier la plus grande délégation de startups et obtenu les prix d'innovation les plus prestigieux.
Désormais, il faut se projeter sur les dix ans qui viennent avec un certain nombre de priorités. La première est d'aider les startups et les licornes -nous sommes passés de 3 licornes en 2017 à 29 aujourd'hui-, à poursuivre leur croissance et à financer leur développement. Le plan Tibi et l'initiative Scale-Up Europe débloquent des fonds en ce sens et contribuent à faciliter les introductions en Bourse. Nous avons sur la table une série de chantiers pour lever ces derniers freins, y compris un chantier réglementaire. La Mission French Tech doit aussi poursuivre le travail d'implantation de la tech dans tous les territoires, pour que la diversité de la France soit représentée dans l'écosystème. L'égalité femmes/hommes doit être davantage marquée. Il faut aussi dans les dix années à venir prendre le virage de la souveraineté numérique et de la deeptech, notamment en accélérant les créations d'entreprises issues des laboratoires de recherche. La labellisation de Paris-Saclay en tant que Capitale French Tech est à ce titre un signal fort.

> Les cycles ont toujours existé et existeront toujours. La différence avec la crise des années 2000, c'est que grâce au coup d'accélérateur impulsé depuis dix ans par la Mission French Tech, l'écosystème est suffisamment mature et robuste pour résister à cette période d'incertitude. Certains acteurs seront bousculés, c'est sûr, mais l'écosystème dans son ensemble est solide et fort sur ses bases.

 

Olivier Becht (ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger)
> Heureux de renouveler notre partenariat avec la Mission laïque française pour l'enseignement français à l'étranger. Partenaire historique, elle participe pleinement à l’ambition portée par le Président de la République de doubler les effectifs d’élèves à l’horizon 2030.

> Rencontre avec la filière hydrogène japonaise. La France bâtit une filière de l’hydrogène décarboné ; le Japon en a fait le cœur de sa stratégie de sécurité énergétique et de développement économique. Multiplions les partenariats pour maintenir notre leadership mondial !

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> [Routiers] Le sujet central, ce sont les conditions de travail : j’ai de nouveau réuni les organisations professionnelles et syndicales du transport routier pour bâtir un plan d’attractivité Dialogue social, pénibilité, prise en compte des fins de carrière… nous avançons !

> La question d’un service minimum dans les transports est une réflexion ancienne. Si l’on définit un seuil trop haut, il serait inconstitutionnel par rapport au droit de grève, et un seuil trop bas ne serait pas efficace.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> [Plan logement d’abord 2]Le premier a été un succès. On va essayer de faire au moins aussi bien, de construire plus de logements sociaux, plus de logements d'urgence, créer des pensions de famille.

> Les aides à la rénovation énergétique revues à la hausse en 2023. À partir du 1er février, le niveau d'aide est plus important pour les copropriétés. C’est le chantier du siècle : il faut rénover plus et plus vite.

> Je n'ai aucun tabou sur les réquisitions. La réquisition des logements vacants est un très bon dispositif.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> [Déclaration sur la place de l’enfant au cœur des politiques publiques]
(…) Secrétaire d’Etat auprès de la Première ministre, chargée de l’enfance [est] une fonction et, plus encore, une mission –de placer l’enfant – ses droits, son intérêt supérieur– au cœur de toutes les politiques publiques. Cette mission  – qui m’honore et m’oblige.
Evoquons d’abord l’année qui vient de s’achever. En 2022, il est enfin devenu évident que l’enfance devait mobiliser tous les acteurs : 
- l’Etat, et quand je dis Etat, je dis de nombreux ministères et leur services déconcentrés, nos assemblées et autorités constituées,
- les collectivités territoriales,
- nos associations, si engagées et plus largement créatives, 
- de nombreux professionnels et bénévoles
L’enfance doit être l’affaire de tous, de tous les adultes. 
L’année a débuté avec l’adoption de la loi relative à la protection des enfants, fruit des travaux que beaucoup d’entre vous ont conduits sous la coordination d’Adrien Taquet. Cette loi n’est pour autant pas un point d’aboutissement, elle marque une nouveau cadre pour la protection de l’enfance qu’il nous faut mettre en œuvre.
L’ambition, le cap de l’action ont été fixés par le Président de la République lui-même lors du débat de l’entre-deux tours : il a clairement annoncer faire de l’enfance une priorité de son nouveau quinquennat.
Pour le gouvernement, cela s’est traduit par : 
- Le positionnement d’un Secrétariat d’Etat dédié à l’enfance auprès de la Première ministre ; 
-Et la tenue du premier comité interministériel à l’enfance, au lendemain de la journée internationale des droits de l’enfant, présidée par la Première ministre. Ce comité a mis en cohérence l’ensemble des politiques menées en faveur des enfants et déterminé les actions prioritaires.
À l’Assemblée nationale, le bureau a décidé la création de la délégation aux droits de l’enfant . Je salue ce soir la présence de la présidente, chère Perrine Goulet et les représentants membres du bureau. La délégation est déjà un lieu riche et exigeant d’échanges sur un sujet, des enjeux qui doivent tous nous rassembler, majorité et opposition. 
2022 c’est aussi un travail de concertation approfondi entre l’Etat, les départements et les principales associations engagées en faveur des enfants en danger ou adoptés qui a permis la naissance au 1er janvier de « France Enfance Protégée ». 
2022 aura donc été une année riche. Elle a témoigné d’une grande volonté des acteurs de faire mieux et plus, ensemble, pour la protection de nos enfants. Elle a fixé un cadre clair de travail, un cap, une ambition à la hauteur des enjeux.
La charge mentale est là pour 2023. Mais heureusement, comme j’aime à le dire je n’ai pas le monopole de l’enfance et vous serez tous là pour suivre le cap, relever les défis. 
Dans ce dialogue que je souhaite nourri avec vous tous, je souhaite partager les grandes orientations qui sont les miennes et celles des administrations avec lesquelles nous travaillons.
Ma grande priorité en ce début d’année est la protection de l’enfance. 
Après 6 mois d’échanges avec les acteurs, le constat est clair : l’aide sociale à l’enfance connaît toujours des  difficultés, probablement renforcées par la crise sanitaire. Dans certains territoires, nous sommes à un point de bascule, avec la crise du travail social et l’augmentation nette des placements d’enfants en danger.
Il nous faut agir vite en accroissant la mobilisation de l’Etat par une action coordonnées de l’autorité judiciaire, des services de la santé, de l’éducation nationale (tous représentés ici ce soir) – aux côtés des départements. C’est pourquoi, dès la semaine dernière, nous avons lancé avec Départements de France un groupe de travail pour structurer les objectifs communs de l’Etat et des départements pour l’année 2023. Je n’oublie pas mes collègues des sports et de la culture, qui se mobilisent pour que les enfants confiés bénéficient des mêmes opportunités que les autres, en tout premier lieu celle des Jeux de 2024 !
Il me faut renforcer les liens avec tous les acteurs du secteur de l’enfance pour comprendre leurs attentes, leurs réalités, leurs enjeux : les associations, fédérations et fondations qui rassemblent les professionnels, les employeurs, les bénévoles, ou encore les premiers concernés- enfants jeunes et familles – Ces échanges je les aurais avec le conseil national de la protection de l’enfance nouvellement constitué, avec le HCFEA mais aussi directement. Vous savez comme je considère qu’une de mes missions de mes obligations est d’aller sur le terrain. Lors de mes prochains déplacements dans les départements, je continuerai à rencontre les élus, les autorités locales et les administrations mais j’organiserai aussi des rencontres-débats avec les professionnels, ainsi qu’avec les enfants et jeunes premiers concernés. 
Ces déplacements sont aussi l’occasion de valoriser les réussites de la protection de l’enfance qui souffre d’une image trop négative.
Je lancerai une démarche de valorisation des « bonnes pratiques » et je participerai à la démarche des « visages de la protection de l’enfance », déjà initiée par certains, pour mettre en lumière toutes ces femmes et ces hommes qui œuvrent au quotidien pour nos enfants les plus vulnérables. 
Grâce à cette valorisation, j’espère aussi encourager l’engagement du plus grand nombre pour la protection de l’enfance : nos concitoyens qui peuvent y contribuer comme parrains, tiers dignes de confiance ou mentors ; nos entreprises qui peuvent être mécènes de nombreux projets au titre de leur responsabilité sociale et environnementale. 
Et puisque toute cette action doit s’inscrire dans un ensemble cohérent et lisible,
Ma deuxième grande priorité sera de faire vivre et consolider à long terme le comité interministériel à l’enfance qui je vous le rappelle, a pour ambition de mettre en œuvre cinq grands chantiers majeurs : 
- La lutte des violences faites aux enfants,
- Le service public de la petite enfance parce que nous le savons beaucoup se joue dans les 1000 premiers jours, 
- Le renforcement de l’action de l’Etat pour les enfants protégés et vulnérables,
- La santé des enfants, 
- La protection des enfants dans le champ numérique.
Je ferai en juin un point d’étape avec les ministères sur les 41 mesures sur lesquelles ils se sont engagés, avant un nouveau comité le 20 novembre prochain.
Vous me permettrez de rappeler celles pour lesquelles mon secrétariat d’Etat a été désigné pilote : 
- Les mesures issues des recommandations de la CIIVISE ;
- Le déploiement des unités d’accueil des enfants en danger, les UAPED ;
- Les contrôles d’antécédents des personnes dont l’activité est en lien avec des mineurs, dans le champ de la jeunesse, des sports, de la culture ;
- L’insertion des jeunes majeurs sortant des dispositifs de l’aide sociale à l’enfance, en lien avec les travaux du « CNR jeunesse » lancé en décembre ; 
- La prostitution des mineurs ;
- La protection des mineurs en ligne. 
Des événements dédiés sont déjà en cours de construction :
- Avec Amélie Oudea Castera, ministre des sports et des jeux olympiques et paralympiques, nous tiendrons un séminaire sur la lutte contre les violences sexuelles le 9 février prochain ; 
- Nous montons un séminaire sur le contrôle des sites pornographiques avec Jean-Noël Barrot ; 
- Nous préparons enfin une journée sur la prostitution.
En complément, des campagnes de communication – sur les violences sexuelles, et sur la parentalité numérique notamment – seront lancées.
Nous suivrons aussi activement les travaux :
- des assises de la santé des enfants, 
- mais aussi du groupe en charge de l’inclusion des enfants en situation de handicap en vue du Conseil national du handicap en mars, tant ces sujets impactent le dispositif de protection de l’enfance et contribuent aux inégalités de destin. 
Enfin, et ce sera mon dernier point, nous avons un rôle à jouer, - en tout cas à renforcer - sur la scène internationale, sur la question des droits des enfants.
En mai, je serai entendue au nom du gouvernement français, dans le cadre des travaux de l’ONU sur les droits et la protection des enfants.
Au titre de l’autoévaluation des objectifs de développement durable, nous devrons aussi montrer nos efforts pour prendre en compte la parole des enfants. 
Dans tous ces travaux, prendre en compte la parole des enfants est totalement essentiel. Le premier conseil des ministres des enfants placés a été une étape importante. Je veillerai à ce que nous allions plus loin encore dans cette concertation systématique.
Parmi les sujets européens, je serai particulièrement vigilante à l’examen par le Parlement du règlement sur la lutte contre la pédopornographie, et à la mise en œuvre de la garantie enfance.
Tout est mis en œuvre pour que 2023 soit une année pour nos enfants. Nous avons tous le même objectif : conduire une politique de l’enfance plus ambitieuse, mieux coordonnée, à l’échelle nationale mais aussi dans les territoires.   
N’ayons pas peur – nous tous adultes – d’être à hauteur d’enfants, à la hauteur de TOUS nos enfants, quel que soit leur parcours et leurs difficultés.
J’aimerais conclure par cette citation de Pythagore que vous connaissez tous : « un homme n’est jamais si grand que lorsqu’il est à genoux pour aider un enfant ». 
Soyons fiers, collectivement, de nous mobiliser pour assurer à tous les enfants un environnement protecteur et bienveillant, et leur garantir un avenir serein. Telle est notre responsabilité. Car c’est dans l’insouciance que l’enfant construit l’adulte serein et protecteur de demain. 
Je nous souhaite qu’en 2023, l’enfance soit toujours avec nous, dans nos réflexions, dans nos décisions, dans nos actions. Je vous souhaite à toutes et tous, ainsi qu’à vos proches, une très belle année 2023.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> La relation franco-italienne peut être une matrice pour l’Europe, le lieu où elle s’élabore et se précise.

> Avec mon homologue italien, dans la perspective du Conseil européen, nous avons travaillé à la façon dont nous pouvons renforcer la politique industrielle et la compétitivité européenne, ainsi qu’à la réponse européenne aux enjeux migratoires et énergétiques.

> [Répression des manifestations en Iran] Il y a eu quatre trains de sanctions européennes, 78 individus, 27 entités de sanctionnés dont plusieurs ministres et gardiens de la révolution.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Avec le réchauffement climatique, 20% de la façade maritime de notre pays est menacée par l'érosion. Le 7 mars prochain, je lancerai une concertation d’un an pour fixer notre stratégie de recomposition du littoral et son financement.

> Il est important d’agir pour la préservation et la restauration des zones humides. 2 milliards d’€ du fonds vert dont 150M pour la biodiversité, 150 000€ de dotation pour chaque parc naturel régional. Création d’une cartographie nationale des zones humides. Lutte contre les espèces exotiques envahissante

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Nous avons le devoir de soutenir le peuple iranien. Les valeurs qu’ils défendent sont les nôtres.

> L’Assemblée nationale soutient le peuple iranien. Elle s’appelle Armita Abbasi et elle est détenue pour avoir défendu la liberté. Je lui apporte mon parrainage et appelle à sa libération.

> Depuis le premier jour, l’Assemblée nationale est aux côtés de l’Ukraine et de son peuple. Nous le resterons jusqu’au bout, jusqu’à la victoire et au retour de la paix.

> Les mots diffèrent mais l’intention est commune : pour l’Assemblée comme pour le Sénat, l’IVG a toute sa place dans notre Constitution. Pour toutes celles qui se sont battues pour ce droit, pour celles qui se battent encore dans le monde, le Parlement est au rendez-vous.

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Le développement de la géothermie pourra contribuer substantiellement à nos objectifs de souveraineté stratégique et énergétique, d’atteinte de la neutralité carbone et de sortie des énergies fossiles.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Réforme des retraites] La réforme sera un moment de vérité pour les forces politiques du pays. Préserver notre système par répartition, c'est préserver notre modèle social. Augmenter les impôts ou casser la dynamique du plein emploi serait une folie. Nous n'aurons pas peur de ce débat.

> Dans l’hémicycle de Bruxelles, j’ai répondu à ceux qui en Europe se font l’écho des chantages du Kremlin. Où en seraient l’Ukraine et l’Europe si nous avions cru à ces menaces ? N’ayons pas peur ! Continuons à aider l’Ukraine !

> Les Ukrainiens portent sur leurs épaules la sécurité de l'Union européenne. Une nouvelle offensive russe d'une violence inouïe est prévisible, alors ne laissons pas de répit au régime militaire de Poutine ! Ce n'est pas à la Russie de fixer les lignes rouges, notre soutien sans faille au peuple ukrainien doit se poursuivre.

> Les 27 réactions nationales à la loi sur la réduction de l'inflation américaine sont vouées à l'échec. Nous avons besoin d'une solution véritablement européenne pour garantir une autonomie stratégique ouverte, investir dans des projets à l'échelle de l'UE et dans la révolution technologique verte. Cela doit aller de pair avec une réponse européenne pour renforcer le marché unique et réduire les charges pour les entreprises. Voici les conseils de Renew Europe s’agissant du suivi de ce plan : faites-le vite, faites-le grand, faites-le vert, faites-le simple

 

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] 20 270 amendements ont donc été déposés. En 2010, réforme Woerth : 600 amendements. En 2013, réforme Touraine : 800 amendements. Examiner tous ces amendements nécessiterait 4 mois de débat parlementaire. 4 mois. Ils le savent, c'est impossible. Cela s'appelle de l'obstruction.

> [Réforme des retraites] Ma réponse sur la question des femmes et la réforme des retraites : battons-nous pour l'égalité salariale et professionnelle ! Notre rôle n'est pas juste de corriger à 62 ou 64 ans...

> [Réforme des retraites] Le président de la République aurait pu dire « je laisse ça à mes successeurs» (…)  Mais si on ne le fait pas, ce sont les Français les plus vulnérables qui le paieront demain

> C'est fait ! Le Sénat inscrit dans notre constitution le droit à l’IVG. Ensemble, unis, nous allons vivre un moment historique et changer notre constitution pour protéger les femmes.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] On soutiendra l'Ukraine jusqu'à la victoire de l'Ukraine, c'est ça notre responsabilité [...] C'est étonnant de voir ceux qui se réclament du patriotisme ici être les plus discrets sur le sujet

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il n'y a pas d'escalade, il y a une résistance qui s'organise.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] On aurait pu avoir un débat pour améliorer le texte sur les inégalités, l’emploi des seniors, etc. Au lieu de ça, la NUPES dépose 20 000 amendements pour faire de l’obstruction et empêcher un débat serein. C’était 600 en 2010, 800 en 2013. Une parodie du travail législatif.

> [Réforme des retraites] La NUPES ment aux Français. On ne peut pas faire croire que les déficits ne seront pas payés par les générations futures, que l’on peut prendre sa retraite à 60 ans et travailler 32 heures.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La France Insoumise a dit hier soutenir le peuple ukrainien mais s’est opposée à toute mesure d’aide militaire ! Comment prétendre vouloir aider l’Ukraine et se réjouir, comme Jean-Luc Mélenchon, de l’annexion de la Crimée ?

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Cette histoire de « cobelligérance » est un canard inventé par ceux qui souhaitent la victoire de la Russie. Nous ne sommes pas cobelligérants et ne le serons jamais. Ni la France ni ses alliés n’auront de troupes en Ukraine. Nous donnons aux Ukrainiens les moyens de se défendre.

> Une réponse concrète apportée face à l’exigence d’économie de guerre: notre industrie répond plus rapidement aux commandes.

> L'Assemblée nationale soutient le peuple iranien. Il s'appelle Shakeri Niloufar et il est détenu pour avoir défendu la liberté. Je lui apporte mon parrainage et appelle à sa libération.

 

Stéphanie Rist (députée)
> [Réforme des retraites] Nous voulons débattre de la réforme nous n'avons pas peur du débat. Mais depuis 2 jours le RN et la Nupes se disputent la tête d'affiche de la contestation plutôt que de proposer des choses pour cette réforme !

 

 

Guillaume Kasbarian (député)

> Oui, nous revendiquons de porter une loi pour protéger les logements et les petits propriétaires contre l’occupation illicite. Oui, nous l’assumons auprès des associations. Rien ne justifie le squat. Le squat n’est pas une réponse au mal-logement.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> L'Assemblée nationale soutient le peuple iranien. Il s'appelle Saeed Allahverdi et il est détenu pour avoir défendu la liberté. Je lui apporte mon parrainage et appelle à sa libération, tout comme celle de Shayan Tcharani.

 

Bruno Millienne (député)

> [Réforme des retraites] La Nupes, LFI en tête, a décidé de pourrir le débat sur les retraites en déposant des milliers d'amendements d'obstruction. Ces gens méprisent le Parlement ! Si ces amendements sont maintenus, ils porteront l'entière responsabilité du blocage parlementaire. Je le regrette.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Parlement européen] Oui, il y a une bande de corrompus. Les institutions européennes sont soumises à des ingérences étrangères. C’est inacceptable. Je suis fortement engagée que pour l’UE puisse agir sans être influencée.

> [Réforme des retraites] Aujourd'hui, la gauche est le parti de la paresse ! Aymeric Caron estime que le but est de travailler le moins possible. Mais on n'a jamais eu autant de temps libre en France !

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Zelensky est entouré des Européens à Kiev pour travailler sur après-guerre, la reconstruction, pendant que Poutine est tout seul à Stalingrad en train de glorifier Staline.

> Le chemin de l'Ukraine vers l'UE ne va pas se faire en deux jours. Il faut qu'on les accompagne. C'est un pays souverain, Poutine a du mal à le comprendre ! (...) Poutine a fait de la Russie un repoussoir.

> La France est partie, la junte malienne a choisi Wagner, le résultat est tragique : exactions, pillages, crimes. Le peuple malien est la victime des errements de ses dirigeants.

 

Pascal Canfin
> Nous nous sommes engagés pendant notre campagne à mieux protéger les travailleurs des plateformes numériques. Le Parlement européen a voté ce midi sa positon. Les livreurs et les chauffeurs seront mieux protégés par le droit européen.

 

Sandro Gozi
Réglementer la publicité politique est essentiel pour offrir à nos concitoyens plus de transparence et un débat politique plus ouvert et démocratique. Ce rapport est essentiel pour compléter les actions que nous menons pour lutter contre toutes les formes de désinformation et d'ingérence étrangère dans nos processus électoraux. Il contribuera également à lever les obstacles à la création d'un véritable marché unique dans ce domaine et à construire un environnement favorable aux campagnes transnationales. Les élections sont proches et nous devons être prêts. Le Parlement l’est, nous attendons du Conseil qu'il le soit aussi.

 

Valérie Hayer
Il est grand temps de progresser dans le financement de l'UE. Je m'oppose à toute tentative visant à faire payer les contribuables et les citoyens pour le remboursement de la dette de l'UE, soit par une augmentation des impôts nationaux, soit par une baisse du financement des bénéficiaires des politiques de l'UE. Ceux qui ne paient pas leur juste part d'impôts doivent contribuer. Par conséquent, ceux qui s'opposent à de nouvelles ressources propres sont en fait les meilleurs défenseurs des deux premières options ».

 

 

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