samedi 4 mai 2024

Propos centristes. France – Défendre la liberté de la presse / Bâtir l’agriculture de demain / Empêcher Poutine de nuire à la démocratie / Elections européennes…


Voici une sélection, ce 4 mai 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Bâtir une vision d'avenir pour notre agriculture, nous le faisons avec l’ensemble du monde agricole et le gouvernement. Elle repose sur 4 piliers : produire davantage, s'adapter aux transformations, protéger de la concurrence déloyale, assurer le renouvellement des générations.

> Avec l’Estonie, nous partageons une même vision pour la défense de notre Europe, en particulier sur le soutien à une industrie européenne de défense. Pour notre avenir. Pour notre Europe !

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Merci de ta visite chère Kaja Kallas [Première ministre d’Estonie] et pour cet échange. Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, nous sommes plus que jamais unis pour lutter contre l’ingérence russe et assurer l’Ukraine de notre soutien. Notre coopération économique et nos liens se renforcent. Le moment européen que nous vivons est le même : l’Estonie, comme la France, y joue son avenir.

> [Discours lors de l’inauguration du prolongement du RER E]
Je viens de citer beaucoup d’autorités, comme l’ont fait mes prédécesseurs. Je l’ai fait à dessein parce que, dans cette liste, il y a des élus, des autorités, des personnalités qui travaillent ensemble et qui aiment travailler ensemble. Il y a des personnalités politiques qui s’apprécient, d’autres qui peuvent moins s’apprécier ; il y a des personnalités politiques qui travaillent toujours bien ensemble, d’autres pour lesquelles ça peut être plus compliqué parfois. Et finalement, ce sont toutes ces personnalités politiques, qui ont des horizons politiques différents et qui peuvent plus ou moins apprécié travailler ensemble, qui ont parfois été en concurrence, qui le seront peut-être à l’avenir, qui se sont rassemblées derrière ce magnifique projet. 
Ce que je veux voir, c’est que nous avons en partage une conviction absolue, c’est que la politique, plus que des grands discours ou des grands récits, c’est d’abord des projets concrets pour les Français, que les acteurs politiques doivent s’engager, se battre, avancer dans le même sens dès que c’est dans le sens d’un progrès pour la vie quotidienne de nos concitoyens, avec une boussole : le bonheur de nos concitoyens. 
Je trouve que l’on ne parle pas assez de bonheur en politique, que les hommes et les femmes politiques ne parlent pas suffisamment du bonheur. Or ça doit être cela notre boussole permanente, le bonheur de nos concitoyens. Et aujourd’hui, ensemble, avec Éole, nous changeons la vie de nos concitoyens et c’est, je le crois très profondément, du bonheur en plus pour les Franciliens. Vous l’avez dit toutes et tous, Éole, c’est d’abord un pas de géant pour des dizaines de milliers, des centaines de milliers, des millions de Français. Ce sont les Hauts-de-Seine, et demain les Yvelines, jusqu’à Mantes-la-Jolie, connectés au cœur de Paris en quelques minutes. Ce sont des gains de temps précieux. A terme, plus de 40 minutes entre Mantes-la-Jolie et La Défense, 40 minutes aller-retour c’est 1h30 par jour. Autant dire, ce projet, c’est du temps de vie gagné, du temps avec sa famille, du temps pour soi. 
Éole, ce sont des opportunités nouvelles parce que les transports, c’est bien souvent ce qui permet d'accéder à un emploi, d'accepter ou non un emploi. C'est ce qui permet de concilier le mode de vie que l'on souhaite et le métier que l'on veut. Alors grâce à Éole, nous rapprochons les franciliens entre eux. Nous donnons un accès facile à Paris, à la Défense, jusqu'au parc du Vexin. Ce sont des dizaines de milliers, des centaines de milliers de franciliens qui pourront donc s'installer plus facilement où ils le souhaitent, sans que les transports soient un parcours du combattant. 
C'est l'attractivité de tout le territoire desservi qui est renforcée. Ce sont des emplois créés, des services publics plus accessibles tout au long de la ligne E. Éole, c'est un projet où tous les territoires sont gagnants. Tous les Français sont gagnants. Alors, je veux dire combien l'État est fier d'avoir investi massivement dans ce projet aux côtés de la région Ile-de-France, des conseils départementaux des Yvelines, des Hauts-de-Seine, de la ville de Paris et de la SNCF. Je veux remercier tous les acteurs qui ont participé à ce projet, saluer leur engagement. Ensemble, tout le monde a tenu bon, tout le monde a tenu le cap, personne n'a jamais renoncé parce que c'est un projet qui est structurant, parce que c'est un projet qui va changer les transports en Île-de-France, parce que c'est un projet qui va changer vraiment concrètement les choses pour beaucoup de Français. Quand l'État et les collectivités avancent dans le même sens, et c'est le plus souvent le cas, on arrive à déplacer des montagnes. Ce projet le prouve à nouveau et je souhaite que nous continuions. 
Continuer, oui, parce que Éole n'est pas un projet isolé. Il y a d'abord cette ligne qui ouvrira dans 3 jours au public entre Saint-Lazare et Nanterre. Il y a ensuite ce prolongement jusqu'à Mantes-la-Jolie qui devra ouvrir au public d'ici fin 2026. Mais bien largement, le projet Éole, c'est la porte vers la Normandie qui permettra d'y améliorer considérablement les liaisons ferroviaires. Et puis, c'est un projet qui s'inscrit en pleine cohérence avec les révolutions des transports en commun en cours en Ile-de-France avec le Grand Paris Express. Avec les nouvelles lignes 15, 16, 17, 18, le prolongement de la ligne 14 vers Saint-Denis au nord et Orly au sud qui ouvrira dès les Jeux olympiques, nous relions tous les territoires du Grand Paris entre eux. Nous faisons en sorte que personne ne soit laissé sur le côté, que l'accès d'un endroit à l'autre soit plus facile, plus rapide. C'est un projet de cohésion des territoires. C'est un projet de développement économique, d'attractivité, un projet de cohésion sociale pour donner à tous une vie meilleure pour partir à la recherche du temps perdu dans les transports. C'est un projet extrêmement attendu, et je le dis en connaissance de cause, élu des Hauts-de-Seine, de la ville de Vanves où nous attendons avec impatience la station Fort d'Issy-Vanves-Clamart de la ligne 15.
Derrière ces projets, il y a aussi une affirmation, la preuve que l'écologie et le pouvoir d'achat vont de pair. C'est l'écologie populaire dont j'ai parlé dans ma déclaration de politique générale. Grâce à Éole, en rendant La Défense et Paris plus accessibles, ce sont des dizaines de milliers de trajets en voiture qui vont être évités et donc, des émissions de gaz à effet de serre en moins. Ce sont aussi des économies de carburant pour les Français, car les transports en commun sont plus économiques que la voiture et doivent l'être. 
En réalité, ce projet, comme le Grand Paris Express, c'est la démonstration de l'écologie que nous voulons. Et quand je dis « nous », je crois que nous sommes très nombreux rassemblés ici. Pas celle de l'interdiction brutale qui bride les Français et l'activité. Pas celle de l'injonction ou de la culpabilisation, mais bien celle des solutions. Sortir du tout voiture ne doit pas être le privilège d'un centre-ville. Je suis élu de banlieue parisienne. Je me déplace sans cesse au contact des Français dans les villes moyennes, dans la ruralité. Tous le savent, tous me le disent : pour eux, la voiture, c'est la liberté, c'est l'assurance d'avoir un travail et une autonomie. Alors, ne gâchons pas la vie des Français, offrons-leur toujours des solutions alternatives. Plus d'alternatives, plus simples, plus rapides et moins chères. C'est le sens de la location des véhicules électriques pour moins de 100 euros par mois, lancée par le président de la République et qui a été un remarquable succès que nous en conduirons d'ici à la fin de l'année. C'est aussi bien sûr le sens des grands projets comme Éole, comme le Grand Paris Express, comme les services express régionaux métropolitains, les RER métropolitains lancés par le président de la République à travers la France et qui commenceront à se mettre en place dès cette année. 
Parce que ce qui se joue ici, ces succès que nous avons construits ensemble ici, ça ne doit pas être l'apanage de la région capitale. Nous le voulons pour toutes les métropoles, pour les villes et nous voulons permettre le plus largement possible à nos concitoyens partout en France d'accéder à ces gains de temps, ces gains de vie précieux. Grâce à tous ces projets, grâce à notre investissement sans précédent dans le ferroviaire, nous approchons les transports en commun des Français. 
Comme ça a été le cas pour Éole, je sais pouvoir compter partout sur l'engagement total de la SNCF, de la Société des grands projets, des régions, des départements, des métropoles pour réussir. Les transports en commun, je le disais, ne doivent pas être l'apanage de Paris ou des hypercentres. Ils doivent rentrer dans tous les territoires, les relier entre eux, être accessibles au maximum de Français, même dans les communes moins grandes, même dans la ruralité. 
Cette révolution des transports en commun, ce sursaut du rail autour du président de la République, avec mon Gouvernement, avec les collectivités, nous sommes déterminés à le mener. Partout dans les territoires, nous construisons un nouveau maillage avec des transports en commun plus accessibles, plus rapides. Plutôt que de prendre des interdictions, nous offrons des alternatives crédibles, pratiques, propres, économiques. C'est de cette manière, j'en suis convaincu, que nous pourrons tenir nos objectifs et décarboner nos transports qui sont la première source d'émissions de gaz à effet de serre dans notre pays. C'est cela l'écologie des solutions, l'écologie populaire, l'écologie à la française, celle qui améliore la vie de toutes et tous où qu'ils vivent. 
Le projet Éole, ce sont des milliers d'heures avec les siens plutôt que dans les transports. Ce sont des économies de carburant, des économies de gaz à effet de serre, ce sont des territoires qui se rapprochent, des emplois qui se créent, de l'attractivité nouvelle. Je veux saluer et remercier toutes les femmes et tous les hommes qui ont rendu ce projet possible. Leurs noms pourraient être affichés derrière moi de la même manière que les logos des institutions qui ont participé à ce projet le sont. Parce qu'un tel projet, c'est une succession de maillages qui le rendent possible… de maillons. Ce sont des femmes, des hommes, ou qu'ils soient, quel que soit leur poste, quel que soit leur niveau de responsabilité, quel que soit le temps qu'ils ont mis dans ce projet, s'ils y ont participé depuis le début et son lancement, où ils sont arrivés plus tard. Ils ont chacun à leur place, chacun avec leur énergie et leur travail, permis la réalisation de ce projet et ils méritent nos remerciements. Ils méritent les remerciements des Français parce que pour les Français, c'est la liberté ; la liberté de prendre sa voiture ou non, celle d'accepter un travail, même s'il est à Paris ou à la Défense, celle de pouvoir vivre où l'on souhaite, que ce soit à Paris, dans la banlieue ou plus loin encore. 
Avec Éole, nous nous donnons, je le crois très profondément, du bonheur à beaucoup de Français. Et c'est le rôle à nouveau des politiques. Les politiques, nous sommes les trains ; les Français sont la gare. Il y a des trains qui peuvent rouler pendant plus longtemps que d'autres. Mais en tout cas, nous sommes de passage dans la vie des Français. Et notre responsabilité, c'est dans le temps de passage qui a été le nôtre, quel que soit son mandat, quel que soit encore une fois le temps nous avons occupé nos responsabilités, d'avoir laissé quelque chose et changer profondément la vie de nos concitoyens. Je suis convaincu que toutes celles et ceux qui auront participé à ce projet laisseront cette trace, un changement concret dans la vie de beaucoup de Français.

 

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> Bonne nouvelle : les nouveaux résultats des évaluations de 6e sont positifs. Nos élèves progressent ! Et c’est grâce aux réformes engagées depuis 2017 : dédoublement des classes, plans de formation pour tous les enseignants, renforcement des savoirs fondamentaux.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> [Projet de loi d'orientation agricole] Nous avions, au niveau européen et national, donné le sentiment qu'à chaque fois, c'était l'agriculture qui trinquait.

> Une PAC et une Europe fortes c’est :
- une action en Européens pour des règles unifiées en Europe;
- des mesures miroirs aux frontières, pour une agriculture française puissante.
L’Union européenne peut et doit être un atout pour notre souveraineté alimentaire. C’est le combat du gouvernement depuis plusieurs années, en Européens. L’Union européenne ce n’est pas un discours simpliste, c’est un travail au quotidien à Strasbourg, à Bruxelles : c’est là que se joue le projet européen.

> [Plan écophyto 3] Tous les produits phytosanitaires ne sont pas à risque, c'est à dire qu'il serait insensé d'interdire pour interdire quelque chose qui ne pose aucun risque sanitaire, ni pour l'Homme ni pour les sols. Il ne s'agit pas de défendre les pesticides, mais d'appeler chacun et chacune à la raison et à la nuance.
Je voudrai savoir au nom de quoi on demanderait à l'agriculture de supprimer des molécules qui ne sont pas à risque ? C'est quand même curieux cette propension à faire en sorte qu'on prive l'agriculture de la chimie, quand tous les secteurs d'activités (...) c'est de la chimie ! (…)
Pour qu'on puisse faire face au défi du non-renouvellement de certaines molécules et des nécessités parfois du retrait de certaines molécules au niveau européen, on a besoin de trouver des alternatives.
Je rappelle que nous avons mis 250 millions d'euros sur la table pour la recherche d'alternatives, le matériel qui est nécessaire pour pouvoir faire appliquer ces produits pour faire en sorte qu'on dote les agricultures d'outils pour protéger leurs cultures. (…)
Dès lors qu'il y a un risque élevé, l'objectif du gouvernement et de tous les gouvernements européens, c'est la réduction et la suppression le cas échéant. (…)
L'important, sur la question des produits sanitaires, ce n'est pas de dire à l'aveugle : «Je veux aller vers le zéro», c'est de réduire ceux dont on sait qu'ils peuvent produire une toxicité.

> [Agriculture et l'écologie] Je refuse ce débat de mettre une espèce de hiérarchie entre les uns et les autres. Si nous n'arrivons pas à mener la transition écologique et les sujets de lutte contre le dérèglement climatique : 4°C en plus c'est mortel pour l'agriculture.

> En moins de deux mois, on a fait ce qu'on met d'habitude deux ans à faire, c'est-à-dire qu'on a modifié un certain nombre de règles pour les rendre plus lisibles et les rendre plus compréhensibles pour les agriculteurs, et plus opérationnels en vérité y compris dans les objectifs environnementaux qui sont les nôtres.

> Si nous ne sommes pas unis, si nous ne sommes pas plus avancés sur un certain nombre de sujets au niveau européen, c'est pas la France toute seule qui défendra ces sujets.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> La création d’une commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité est une avancée importante. Les travaux de cette commission permettront de soutenir le travail que j’ai engagé pour mettre un terme à la logique du silence face aux abus.

 

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
> [Prison] Le Plan « 15 000 places » continue à sortir de terre. À Noisy-le-Grand, j’ai inauguré un nouvel établissement pénitentiaire afin de renforcer l’effectivité de la réponse pénale, améliorer les conditions de travail des surveillants pénitentiaires et les conditions de détention.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> Quand les journalistes sont menacés, la démocratie meurt. Le peuple russe le sait mieux que quiconque. L’engagement à défendre une information pluraliste, libre et indépendante est donc un combat existentiel pour nos sociétés démocratiques.
Et ce ne sont pas que des paroles en l’air parce que la menace est très réelle. Elle est sur nos médias sociaux et sur nos écrans de télévision. C’est notre rapport aux faits qui est menacé.
Lorsque l’histoire est manipulée, lorsque certaines controverses médiatiques sont des fabrications complètes, lorsque des informations incomplètes ou fausses sont mélangées sans discernement avec des faits véridiques et objectifs, qui en bénéficie? Les pouvoirs autocratiques.
Nos démocraties sont fondées sur la libre circulation des idées, l’échange d’opinions contradictoires. Mais les campagnes de désinformation et la propagation de faux profonds auxquels nous sommes actuellement confrontés en Europe et dans le monde entier sont des armes de destruction massive contre la démocratie. Si nous ne soutenons pas la presse indépendante, la démocratie ne se rétablira pas.

> Malheureusement, ce ne sont pas seulement les élections européennes de 2024 où la Russie cherche à priver les citoyens d’un droit précieux : le droit de vote libre, dans des conditions de débat équitables, pour le candidat de leur choix. En France, nous n’avons pas oublié l’ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle de 2017. C’était déjà inacceptable.
Mais nous avons observé une augmentation significative de cette ingérence depuis le début de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. Ces activités hostiles visent la France mais aussi nos partenaires européens. J’ai soulevé publiquement cette question avec mes homologues allemands et polonais il y a quelques semaines.
Lorsqu’un pays cherche à déstabiliser la société d’un autre pays par le biais de sa presse ou des médias sociaux, il s’agit d’un acte hostile extrêmement grave.
Nous cherchons donc à l’identifier, à définir ce qui s’est passé et à le condamner publiquement. Nous l’avons fait en février lorsque nous avons exposé les activités d’un réseau de sites, Portal Kombat, qui affichaient un contenu manifestement incorrect et trompeur sur la guerre en Ukraine et les dirigeants ukrainiens. Cela alerte nos citoyens et les empêche d’être trompés. Nous réalisons ce travail via une série d’acteurs bien coordonnés, dont notre agence spécialisée dans les enquêtes en ligne, Viginum. Nous avons la capacité de détecter et de riposter.

> La tradition française est d’accueillir les autres. C’est un honneur pour notre pays d’accueillir les personnes ayant le statut de réfugié, toutes les personnes menacées dans leur pays. C’est le cas des citoyens russes qui ont refusé de participer aux actions injustifiables lancées par le dirigeant russe en février 2022. Nous accueillons également de nombreux Russes en France qui ont choisi d’échapper à l’oppression, tels que des journalistes, des chercheurs, des artistes et des étudiants.

> Il est juste que notre soutien à l’Ukraine, contrairement à ce que rapporte la propagande du Kremlin, ne soit aucunement motivé par l’agressivité envers le peuple russe. Notre seul objectif est d’arrêter l’aventure impérialiste illégale menée par le dirigeant russe.
En effet, 19 ressortissants russes ayant prouvé qu’ils pouvaient être mobilisés pour combattre en Ukraine ont obtenu l’asile en France. Naturellement, nous suivons la situation dans les pays concernés par cette procédure d’asile.

> Nos relations avec la Russie sont enracinées dans l’histoire et dans le respect mutuel entre nos deux peuples. Cela reste vrai, même lorsque le gouvernement russe est sur un déchaînement insensé, en violation de tous les principes qui organisent notre monde, en piétinant l’état de droit et en ignorant la vie humaine.

> Le Président de la République a été très clair lors de son discours à la Sorbonne la semaine dernière. Pourquoi les Européens devraient-ils jouer de manière transparente avec un pouvoir imprévisible et irresponsable ? La Russie doit comprendre que lorsque la paix en Europe est menacée et que la sécurité de nos citoyens est en jeu, il n’y a pas de limite et toutes les options sont sur la table.
Et les pays européens, des États baltes à la Pologne et à la Finlande, jouent un rôle à part entière dans le soutien à l’Ukraine, notamment en soutenant le déminage, la cyber coopération et la production d’armes en Ukraine.

> L’Europe et ses partenaires resteront unis et déterminés aussi longtemps qu’il le faudra. L’échec militaire de la Russie est déjà un fait.

> Nous estimons que la Russie a subi 500 000 pertes militaires, dont 150 000 morts. Et pour quoi? Deux mots suffisent : pour rien.

> Nous avons gelé les avoirs russes dans l’Union européenne pour empêcher la Russie de financer sa guerre illégale. La France veut aller plus loin : avec des taux d’intérêt plus élevés, ces actifs ont généré près de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023. Nous voulons qu’ils servent à financer les efforts de défense et de reconstruction de l’Ukraine.

> La France est un pays libre et les entreprises françaises sont donc libres de choisir où elles opèrent et où elles investissent à l’étranger, tant qu’elles respectent le régime de sanctions applicable.
En vérité, il faut admettre que de nombreuses entreprises françaises présentes en Russie ont choisi de partir après le début de l’invasion de l’Ukraine. L’attitude de plus en plus agressive du Kremlin vis-à-vis de la France est sans doute un facteur majeur. Et il est sans doute de plus en plus difficile pour les entreprises d’être associées à un régime qui se fait un tel paria sur la scène internationale, un régime condamné par presque tous les pays du monde. Pour retrouver sa place dans le concert des nations, la Russie doit faire d’autres choix.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Nous renforçons notre engagement en faveur de la biodiversité. La loi sur l'engrillagement, adoptée en 2023, favorise les continuités écologiques, permettant ainsi une libre circulation de la faune et la préservation de son cycle biologique. Avec le soutien de l'Office français pour la biodiversité, nous intervenons auprès des propriétaires afin de mieux encadrer et contrôler l’application de cette loi cruciale pour notre faune.

 

Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
> [Elections européennes] Tous les Français sont concernés par le scrutin du 9 juin car de son résultat dépendront les décisions européennes des cinq prochaines années.

> J’étais avec les agents du centre technique municipal de Dourdan. Ce sont eux qui font tourner la ville : les éboueurs, les agents de voirie, les jardiniers, les mécaniciens. C’est en améliorant leur qualité de vie au travail que notre fonction publique sera attractive et efficace.

> Quand on parle de conditions de travail dans la fonction publique, on est pétri de contradictions. C’est pour cela que je veux mettre au cœur du dialogue social la qualité de vie au travail des agents publics.


Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Respect de l’ordre et du cadre républicain, sécurité des personnes, autonomie, neutralité, pluralité : je me suis exprimée devant France universités. Ensemble nous ne laisserons personne détourner les universités de leur 1ère mission : construire et transmettre des savoirs.


Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> Le système prostitutionnel est un fléau qui brise des vies, des femmes et des hommes. Pour la première fois, une stratégie nationale est déployée pour y répondre. Nous protégeons les victimes et nous ciblons ceux qui les abusent.

> La prostitution, c'est un système de domination, d'exploitation sexuelle qui touche désormais nos adolescents. Nous ne ciblons pas les femmes et les hommes qui sont tombés dans la prostitution, nous les accompagnons. Nous ciblons ceux qui les exploitent, les abusent.

> Ce qui se passe à Sciences Po est insupportable. Ce n'est plus l'école que j'ai connue qui était une école de débat et de sens critique. Soit ces étudiants sont incultes, soit ils sont antisémites.

> C'est toute notre société qui doit se dresser face à l'antisémitisme. Chaque citoyen français doit se sentir concerné quand d'autres citoyens sont pris pour cibles, subissent violences et discriminations. C'est la raison des assises que je lance ce lundi.

> La GPA, quelles que soient les modalités, c'est un contrat. Mais tout ne peut pas s'anticiper par contrat. Une grossesse ne peut pas se régler par contrat. Et ce serait une pression nouvelle sur les corps, sur les ventres des femmes.

 

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Vive le vent ! La sous-station d’Engie part aujourd’hui des Chantiers de l’Atlantique et permettra de collecter dès 2025 l’électricité produite par les 62 éoliennes offshore, au large de Yeu-Noirmoutier. Nous accélérons dans le déploiement pour une énergie décarbonée.


Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics
> Notre nouvelle initiative législative en matière de lutte contre la fraude aux aides publiques doit permettre de couper le robinet dès qu’il y a un soupçon. Avant que ces entreprises frauduleuses ou « éphémères » disparaissent.

> Bravo aux agents de la douane dont les renseignements précis et décisifs ont permis une saisie historique d’1,8 tonnes de cocaïne à Saint-Martin. Dans la guerre contre le narcotrafic, la coopération entre nos forces de sécurité est plus que jamais essentielle.

 

Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Être maire en France, peut être difficile. Devant les maires du Gers, j'ai eu l'occasion de revenir sur les futurs grands chantiers qui m'animent : statut de l'élu, simplification, protection... (…) L’État agit de concert avec les collectivités et tous les acteurs essentiels au développement du territoire. C’est ensemble, dans la coopération que l’action publique est la plus efficace. Aujourd'hui j’ai vu des maires courageux, animés dans leurs désir d'œuvrer pour leurs habitants et à ces maires je leur dis une chose : nous trouverons, ensemble, des solutions pour avancer

> Si il est vrai que nos ruralités ont besoin de villes-centre, les villes-centre ont tout autant besoin des territoires ruraux. L’interdépendance doit être le moteur du développement de nos territoires dans les années à venir.


Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> « Santé protégée » est en cours d’expérimentation et c’est une réussite qui a permis de mettre en place un forfait spécifique de soins pour les enfants de l’ASE en Loire-Atlantique. Je vais désormais le généraliser à l’ensemble du territoire français.


Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> La PAC c'est près de 10 milliards d'euros pour nos agriculteurs. Une aide que le RN n'a pas voté.

> Le Président de la République a été très clair : toutes les décisions de sortie de crise seront mises en œuvre en 2024. Mais il nous faut aussi travailler sur la vision à moyen terme de l’agriculture. C’est l’objet des concertations des mois à venir.


Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe
> À Agen, UPSA fabrique 300 millions de boîtes de paracétamol/an. Grâce à France 2030 et au plan de relance européen, l’usine s’est modernisée et a développé ses capacités de production. Nous agissons pour renforcer la souveraineté sanitaire et industrielle de la France et de l’Europe.


Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique
> Avec +30% d'attaques par rançongiciel, la menace cyber s'est intensifiée en 2023. Nous devons dans le même temps rehausser notre niveau de cyberprotection. C'est l'objectif de la directive européenne NIS2 qui vise à mieux protéger acteurs publics et entreprises.
Alors que ce texte va être bientôt transposé dans notre droit national, j’ai débuté à Toulouse des rencontres en région pour accompagner collectivités et entreprises vers ces nouvelles exigences. À l'écoute de leur préoccupations pour leur apporter des solutions.

 

► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le caractère exceptionnel de la situation à Mayotte appelle à une réponse exceptionnelle. La suppression du droit du sol est une réalité demandée par les élus locaux. Le projet de loi, aujourd’hui en concertation avec les forces vives sur place et l’État, vient y répondre. 

Clément Beaune (député)
> Oui, la survie de l’Europe est en jeu ! Il faut dire la gravité du moment et garder l'enthousiasme européen, en même temps. Être pro-européen, ce n’est pas se résigner et fermer la boutique. C’est proposer, se battre, changer l’Europe ! On l’a dit, on l’a fait, on continue.

> C’est la France qui a lancé la coopération fiscale en Europe, notamment pour taxer les multinationales ! Oui, nous sommes favorables à une taxe sur les transactions financières comme nous le faisons en France, pour financer nos investissements européens, de la défense à l’écologie…


● MoDem 
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Depuis 2019, sous l’impulsion de la France et de Thierry Breton, l’UE a connu des avancées majeures sur le sujet de la souveraineté européenne. Pour protéger nos données sensibles, enjeu crucial pour notre souveraineté numérique , la France défend un EUCS ambitieux.

► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> Nous vivons un triple risque : décrochage dans la compétition mondiale, recul de nos valeurs européennes, menaces géopolitiques. Nous portons ce besoin d’Europe pour servir les Français et pour dire non à une minorité de blocage populiste au Parlement européen dans un tel contexte.

> Le Pacte vert, c’est l’avenir du climat comme de l’emploi : les deux vont de pair. Des recrutements à foison, moins de maladies respiratoires, une biodiversité préservée. Assumons-nous de soutenir notre prospérité, notre santé publique et notre environnement ? Oui.

> Bloquer l’école est inadmissible. SciencesPo est une école de France dont la vocation a toujours été de former à l’excellence et au service du pays. Je salue l’évacuation du bâtiment par les forces de l’ordre. Fermeté face à ceux qui portent atteinte à nos valeurs académiques.

> L’extrême-droite française n’est pas la première à promettre qu’avec eux, tout serait maîtrisé. Le blocus maritime ? Giorgia Meloni l’avait promis et a fini par appeler l'Europe à l'aide. Reprendre le contrôle ? Un slogan du Brexit qui a fini par une explosion de l'immigration !

> Avec le Pacte Asile et Migration, nous allons mettre fin aux situations inadmissibles à Calais, Marseille ou Menton. Base de données, traitement des demandes à la frontière : ce Pacte, c’est plus d'efficacité et c’est plus de solidarité.

> J’ai du mal à saisir le concept de la double frontière quand 12 600 camions traversent la frontière espagnole tous les jours, et que des centaines de milliers de gens sont des travailleurs frontaliers. Le RN veut rendre la vie infernale aux Français.

> Vos amis et alliés européens en disent long sur vous. Ils déplorent le droit de vote des femmes, s’opposent à l’égalité salariale, qualifient des gens de vermine inhumaine, font des saluts nazis, se vautrent dans l’homophobie et le racisme. Vous n’avez pas honte, M. Bardella ?

> Jordan Bardella, vous aviez déclaré être à la politique ce que Didier Raoult était à la médecine. Je dois dire que pour une fois, je suis entièrement d’accord avec vous.

> Nous agissons pour nos Outre-mer. Avec des victoires à la clé, depuis le renouvellement de la flotte de pêche jusqu’à la question des transports. Je l’ai dit il y a quelques jours à La Réunion : nous sommes aux côtés de nos territoires ultramarins !

> Vous me qualifiez de décroissante, monsieur Bardella. Mais entre le marché national, les aides de la PAC (que vous n’avez pas votées…) et le commerce international, vous voulez priver nos agriculteurs de deux sources de revenus sur trois.

> Sans l'Europe, l'agriculture française ne serait pas aussi forte. Nos agriculteurs ont besoin d’Europe ! C’est pourquoi nous porterons le 9 juin le projet d’un Egalim européen.

> Grâce à notre action au Parlement européen, les lignes changent sur le commerce international. Nous regardons les accords de commerce au cas par cas. S’ils sont bons, nous les votons. Sinon, nous les rejetons.

> C'est la doctrine de la France depuis le Général de Gaulle : les intérêts vitaux de la France dépassent nos frontières nationales.

> Monsieur Bardella, pas une seule fois vous n’avez soutenu l’opposant Navalny au Parlement européen. Vous avez fini par le faire au lendemain de sa mort. Comment avez-vous pu regarder dans les yeux de sa veuve au Parlement européen ?

> Ma priorité, ce sont les intérêts des Français et des Européens. L'intérêt des Français et des Européens, ça n'est pas que l’Ukraine capitule. Si Vladimir Poutine gagne, il ne s’arrêtera pas là. La sécurité des Ukrainiens est aussi la nôtre.

> Notre projet, c’est de développer la France sur ses deux jambes : le nucléaire et les énergies renouvelables. Tous les spécialistes savent qu'il nous faut les deux. Ce mix énergétique est gage de compétitivité et il est bon pour le climat !

> Taxer les superprofits des énergéticiens, Monsieur Bardella ? C'est merveilleux, on l'a fait. Sur la taxation des ultrariches, nous devons mener un débat au niveau international, comme la taxation minimale des multinationales. Voilà la bonne échelle!

> Jordan Bardella dit-il à Latifa Ibn Ziaten que son fils Imad, militaire, était un délinquant en puissance ? À Lassana Bathily, héros de l'Hyper Cacher, et au policier Ahmed Merabet qu’ils étaient présumés terroristes ? Je n’essentialise pas les gens.

> J'invite Jordan Bardella à nous rendre ensemble dans une rue de Laval ou de Fréjus auprès des commerçants. S’ils n'ont pas mis la clé sous la porte, c’est grâce au plan de relance européen que j'ai négocié. C’est grâce à l'Europe. Et pas celle du RN.

 

Nathalie Loiseau 
> En Géorgie, la population réclame le respect de la souveraineté nationale et rêve de souveraineté européenne. Elle sait que l’Union européenne respecte la liberté de tous.

 

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