vendredi 31 mars 2023

Propos centristes. France – Plan eau / Condamnation de la violence / 2e Sommet des démocraties / Priorité à l’éducation / Objectif plein emploi / Réforme des retraites / Solidarité à la source / Paquet climat européen…

Voici une sélection, ce 31 mars 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Plan eau] Lorsque la sécheresse s'annonce et que les difficultés sont là, chaque geste compte. D’ici cet été, dès le mois de mai, nous mettrons en œuvre un nouvel instrument : un Ecowatt de l'eau. Et à chaque secteur, nous allons demander un plan de sobriété.
Faire 10 % d'économie d'eau dans tous les secteurs, voilà notre objectif pour 2030 avec le Plan eau.
Nous allons inscrire la sobriété dans la durée, lutter contre les fuites et moderniser nos réseaux, investir massivement dans la réutilisation des eaux usées, accompagner la transformation des filières très consommatrices en eau. Parce qu'elle est un bien commun, nous allons généraliser la tarification progressive et responsabilisante de l'eau.
Pour adapter notre politique de l’eau aux enjeux du changement climatique, nous allons mettre les moyens : chaque année, par un investissement conjoint de l’État et des collectivités, ce sont près de 500 millions d’euros supplémentaires que nous mobiliserons pour y parvenir.

> [Emeute à Sainte Soline] Il y a une instrumentalisation politique qui a poussé ou légitimé la violence.

> [Emeute à Sainte Soline] Vous avez des milliers de gens qui étaient simplement venus pour faire la guerre. C'est inacceptable. Je réaffirme mon soutien aux élus et aux forces de l'ordre.

> [Emeute à Sainte Soline] Chez certains une forme d'habitude de la violence s'installe, il faut la combattre avec beaucoup de fermeté

> Il y a des choses qui vont bien dans le pays, il faut aussi savoir le dire, le regarder en face. On est un des pays qui résistent le mieux face au choc de l'inflation, on a une économie qui continue d'être forte, on continue de se réindustrialiser...

> [Intervention lors du Sommet pour la démocratie]
Merci de nous réunir à nouveau pour nous rappeler collectivement la force des valeurs démocratiques que nous avons ici tous en partage. Car ces valeurs sont à la fois un héritage et une exigence. Héritage de nos histoires, de nos luttes, de nos courants de pensées et de civilisation, qui bien que différents ont façonné nos sociétés vers le même idéal. Une exigence, car la démocratie n’est jamais donnée, elle est un défi qu’il faut chaque fois reprendre.
Oui, la démocratie s’éveille chaque fois comme une exigence, et à chaque génération incombe la tâche de reprendre l’héritage démocratique pour le perfectionner. C’est sur ce deuxième angle que j’aimerais aller plus loin aujourd’hui avec vous. Quelle démocratie aujourd’hui dans notre système international ? Nous avons tant à faire en commun, de la paix et la stabilité aujourd’hui menacées, à la crise climatique : nous avons absolument besoins d’institutions solides et légitimes. Notre système actuel a été fondé en 1945, alors que le monde ne comptait pas encore 193 pays et que l’on ignorait tout des crises que la planète traverse aujourd’hui.
C’est pourquoi je crois fondamentalement qu’il nous faut repenser ensemble, collectivement, démocratiquement, nos institutions internationales, pour qu’elles soient à même de répondre aux grands défis contemporains. C’est le sens même des travaux conduits par le Secrétaire général des Nations unies, que je salue pour sa vision et sa capacité d’entraînement.
C’est dans cette optique très concrète, de repenser nos institutions financières multilatérales, que j’ai moi-même souhaité réunir en juin prochain à Paris tous les acteurs qui souhaitent prendre part à leur refondation. Il s’agit de revoir et démultiplier toute notre capacité d’action collective pour les biens publics mondiaux que sont le climat, la nature, l’éducation, la santé. Cette capacité d’action est aujourd’hui en péril, entre la dette croissante dans toutes nos économies, la divergence des intérêts privés, et, surtout, l’arrivée de nouvelles voix qui veulent légitimement se faire entendre mais ne trouvent pas écho dans le système actuel.
Il est donc de notre devoir, nous pour qui la démocratie est une exigence perpétuelle d’éviter la fragmentation du monde. Car nous ne viendrons à bout des grands défis planétaires qu’en trouvant des terrains d’entente avec chacun. Nous ne serons pas à la hauteur de ceux qui nous ont précédés si nous nous dérobons à cette tâche commune. Les institutions peuvent se changer, doivent se réformer, mais l’exigence démocratique doit demeurer et se perfectionner. Et c’est pourquoi je crois à cette politique de partenariats. 
Monsieur le Président Hichilema, chers collègues, nous aurons besoin de la participation de chacun pour ensemble bâtir ces partenariats. Celui que nous tâcherons de faire sur le financement et si utile aux démocraties, à Paris. Celui pour le climat, et nous le préparons à travers les différents sommets en vue de la COP à venir. Mais aussi nous continuerons dans cet esprit pour le sommet que la France organisera pour les océans en 2025 avec ce pré-sommet au Costa-Rica en 2024. Et c’est le même esprit que nous devons avoir pour ensemble mieux réguler le numérique. C’est le cœur même de l’Appel de Christchurch, le cœur même de l’initiative du Laboratoire pour la protection de l’enfance en ligne, que nous avons prise avec plusieurs collègues des démocraties. 
Bâtir des alliances, des partenariats internationaux, pour tenir compte des réalités globales qui sont les nôtres, et rendre nos démocraties plus fortes dans ce contexte. 
Pour toutes ces mobilisations, je vous remercie.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> L’éducation est un de nos chantiers prioritaires. Accès à l’école, remplacements, revalorisation des enseignants, orientation des élèves, les sujets sont nombreux. À l’écoute de nos parlementaires pour partager des objectifs communs et les suivre collectivement.

> Après 6 ans de réformes importantes, le plein-emploi est à notre portée. Simplifions l'accès aux transports et au permis de conduire afin de garantir l'emploi aux personnes en situation d'insertion. Avec les parlementaires, nous travaillons à cet objectif.

> 'Assemblée nationale a adopté 4 propositions de lois, toutes à l'unanimité. Rassemblons les bonnes volontés pour apporter des réponses concrètes aux Français, au-delà des clivages politiques. Le compromis fonctionne. Continuons de construire des majorités.

> Notre majorité continue d’agir pour réformer le pays, apporter des solutions aux Français. Sur la base d’un agenda législatif partagé en amont, nous bâtirons des majorités de projet. Dépasser les clivages dans l’intérêt du pays, c’est notre identité.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> C’est un jour important pour les influenceurs et les consommateurs français. Nous venons de passer une première étape : la loi transpartisane décisive pour l'avenir de l'influence commerciale vient d'être adoptée à l'Assemblée nationale. Prochaine étape, le Sénat !

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> La France soutient l'opposition démocratique biélorusse. À Vilnius j'ai tenu à revoir Mme Svetlana Tsikhanouskaya et visiter le Centre démocratique des forces biélorusses. Admiration pour leur courage.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites] À l’heure où nous parlons, le texte tel qu’il a été voté permet le retour à l’équilibre en 2030.

> Je prépare un projet de loi sur le travail, sur l’emploi pour travailler sur les conditions de travail, sur l’accès à l’emploi des plus éloignés.

> J'ai un immense respect, une immense admiration pour nos forces de police.

> Les policiers ne sont pas le problème, le problème, ce sont les casseurs.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Alors que la Semaine de la presse et des médias dans l'École est bien engagée, je souhaite que chaque élève de collège, et dès le CM1 et au lycée lorsque c'est possible, bénéficie d’au moins une action par an d’éducation aux médias et à l’information.
Près de 60% des utilisateurs repartageant un lien sur Twitter n'en ont pas lu le contenu. Des images générées par l'IA sont partagées des milliers de fois : apprenons à nos jeunes à construire un rapport éclairé avec l’information, leur permettant de mieux la décrypter
Webradios, invitation de journalistes dans les classes... L'éducation aux médias et à l'information est un enseignement transversal qui repose notamment sur le travail de plus de 10 000 professeurs documentalistes : je tiens à saluer leur engagement au service de tous les élèves.

> Heureux d'être avec les lauréats des éditions 2018 à 2022 du Concours National de la Résistance et de la Déportation. Depuis 1961, le CNRD est essentiel au travail de mémoire sur la Seconde guerre mondiale. Bravo à tous !
« Résister à la Déportation en France et en Europe » sera le thème de l'édition 2023-2024 du CNRD. Avec la disparition inéluctable des témoins, le travail pédagogique sur les lieux mémoriels est plus que jamais nécessaire : chaque élève en bénéficiera pendant sa scolarité.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> 35 000 nouveaux étudiants auront droit aux bourses sur critères sociaux dès la rentrée. 140 000 vont changer d'échelon.

> Les technologies quantiques révolutionnent notre société. À l’occasion du 2ème anniversaire de la stratégique quantique, j’ai réaffirmé notre objectif de former plus de 5.000 talents, de techniciens comme de docteurs, afin de faire de la France un leader dans le domaine !

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Au Congrès de la FNSEA pour être aux côtés de toutes celles et tous ceux qui, partout dans nos territoires, s’engagent pour l’avenir de notre agriculture. Pour imaginer des solutions et bâtir notre souveraineté alimentaire, nous avons plus que jamais besoin d’engagés qui défendent leurs convictions dans un dialogue exigeant, respectueux, constructif et dans une logique de compromis. Je salue tout particulièrement le parcours et l’engagement syndical de Christine Lambert ainsi que sa détermination, 42 ans durant, à défendre une agriculture compétitive et résolument engagée dans la lutte contre le changement climatique. Elle aura aussi œuvré, par son souci de pédagogie constant et sa combativité, à changer l’image de notre agriculture et à réaffirmer le caractère essentiel de la mission de nos agriculteurs : produire pour nous nourrir. Je la remercie pour la qualité du travail que nous avons réalisé et les avancées qui en sont le fruit depuis 2017 : lois Égalim, Varenne agricole de l’eau, réforme de l’assurance récolte, modernisation de notre outil de production agricole avec France Relance et France 2030, nouvelle Politique Agricole Commune, réciprocité des normes dans les accords commerciaux. Le dialogue, ce sont des avancées au service de nos agriculteurs. Les défis sont immenses en termes de transition sur les produits phytosanitaires, sur la sobriété en eau dans le cadre d’un plan eau qui visera par la sobriété à assurer la souveraineté alimentaire du pays, sur la reconquête de souveraineté de pans entiers de nos filières. Des efforts collectifs à poursuivre et amplifier. Ensemble, nous devons continuer à remettre l’agriculture à la place centrale qui est la sienne et mener les transitions nécessaires dans une logique de planification avec un seul cap : la souveraineté alimentaire. Le pacte d’avenir et la loi d’orientation agricole y contribueront pleinement.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> [Plan eau] Emmanuel Macron a aujourd'hui présenté le Plan eau. Un plan pour une eau mieux gérée, mieux utilisée, plus préservée. Un plan pour notre avenir !

> [Plan eau] L'eau est une ressource vitale, nous devons la préserver. Avec Emmanuel Macron nous avons évoqué les enjeux de l'eau auprès des élus locaux, qui sont en 1ère ligne face aux effets du changement climatique, mais qui sont surtout les 1ers acteurs de la transition écologique !

> Les épisodes de sécheresse inédits auxquels notre pays est confronté le montrent : il est urgent de repenser notre gestion de l’eau. Cette ressource, trop longtemps considérée comme acquise, est un patrimoine essentiel que nous devons mieux préserver, ensemble.
L'eau est le 1er chantier de la planification écologique portée par
Elisabeth Borne. Notre engagement : un travail en concertation pour refonder notre gestion de cette ressource vitale pour accélérer la transition écologique et répondre aux effets du changement climatique.
1ère étape : La concertation. En septembre, nous étions à Marseille pour officiellement lancer le chantier de l'eau. Nous avons réuni les acteurs de la gestion de la ressource en eau pour construire ensemble une liste d’actions concrètes.
2ème étape : La co-construction. En janvier, nous avons réuni les présidents des comités de bassin et le président du comité national de l'eau . Ils nous ont présenté une 1ère liste de propositions qui viennent du terrain pour nourrir le
Plan eau.
3ème étape : La solution. Dans tous les secteurs : agriculture, industrie a toutes les échelles : consommateurs, collectivités, Etat, dans tous les territoires : nous serons maintenant et collectivement mobilisés pour construire ce chantier d'avenir !

> Les effets du changement climatique n’ont pas de frontières. Nous devons être solidaires et tous respecter les engagements collectifs que nous avons signés. Je salue cette résolution soutenue par la France qui rappelle notre unité dans notre combat mondial pour le climat !

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Plaisir de recevoir John Kerry, envoyé spécial de Joe Biden pour le climat. L’occasion de préparer le Sommet sur le climat qui se tiendra en juin à Paris et la prochaine COP28. Les Etats-Unis sont un partenaire essentiel pour faire face à la crise climatique.

> Cet accord est une avancée importante du paquet climat. L’Europe reconnaît du rôle du nucléaire aux côtés des ENR dans l'atteinte de nos objectifs de décarbonation et se donne les moyens de gagner la bataille pour le climat.

> Toute énergie qui n’émet pas de CO2 est bonne à prendre. L’hydrogène nucléaire n'est pas une énergie fossile ! Chaque pays doit pouvoir choisir de produire comme il l'entend.

> [Carburant] Légère amélioration ces dernières heures au niveau national mais des tensions persistent dans certaines régions. Nous continuons de travailler à une amélioration de la situation la + rapide possible en activant tous les leviers sur le terrain.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Comme je m’y étais engagé devant le Parlement, et comme la loi le prévoit, je suivrai l’avis scientifique de la HAS. À l’issue de concertations avec les représentants des professionnels de santé, un décret sera pris pour faire évoluer l’obligation vaccinale des soignants.

> Grâce à cet accord, la France devient le 1er pays de l’Union européenne à généraliser le remboursement de solutions de télésurveillance médicale, dès cet été. Nous facilitons leur accès car elles améliorent le quotidien des patients et libèrent du temps médical pour les soignants

> Chaque examen gynécologique ou touchant à l’intime doit reposer sur le consentement explicite du patient. À ma demande, l’avis du CCNE paru ce jour sera transmis à tous les médecins, afin de les resensibiliser sur cet enjeu majeur pour la santé des femmes.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Le Président de la République s’est engagé à simplifier notre système de prestations de solidarité et m’a chargé de la conduite de cette réforme. Des prestations plus simples et qui favorisent mieux la réinsertion, c’est le projet que je porte grâce à la solidarité à la source !
La solidarité à la source, ça consiste en quoi ?
- Préremplissage des déclarations de RSA et de prime d’activité pour que ce soit + simple et éviter les erreurs.
- Baisser le non recours, grâce au data mining pour repérer les personnes qui ont droit aux prestations et qui n’y recourent pas.
La solidarité à la source sera déployée progressivement à partir du second semestre 2024 puis généralisée sur tout le territoire en 2025.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Le Président a annoncé aujourd'hui le Plan eau. Dans la continuité du plan de sobriété énergétique, l’Etat doit être exemplaire et prendre sa part dans la protection de l’or bleu.

> Avec les employeurs publics, nous avons évoqué des projets essentiels pour l'attractivité de la Fonction publique:
- Faciliter l'accès & les parcours dans la fonction publique
- Améliorer les conditions de travail
- Faire connaître la diversité des métiers du service public

> La vraie question c’est celle de l’amélioration des conditions de travail. Pour l’égalité entre les femmes et les hommes, je lance à partir de cet été un index sur l’égalité professionnelle dans la fonction publique, pour mesurer les faits et faire évoluer les pratiques.

> [Les syndicats invités à Matignon] Ils ont dit qu’ils voulaient parler retraites et travail. Ils pourront parler de tous les sujets. Le gouvernement n’a pas l’intention de dire ‘on abandonne les 64 ans’. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien à discuter.

> Comme pour la sobriété énergétique, nous investissons et accompagnons maintenant les agents vers l’économie de nos ressources en eau. Objectif : réduire de 10% la consommation d'eau de l'Etat, soit l'équivalent de la consommation de la ville d'Angoulême.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Je salue l’adoption unanime à l’Assemblée d’une proposition de loi transpartisane qui régule l’influence commerciale sur les réseaux sociaux, et lutte contre ses dérives. Un texte essentiel pour les influenceurs et les consommateurs.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> Pour atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, nous devons renforcer l’exigence de transparence. L’adoption au Parlement européen de la directive relative à la transparence des rémunérations le permettra. C’est une très bonne nouvelle.

> [IVG] Ce droit fondamental, cette clé d'émancipation est remis en cause par certains de nos voisins et face à ces exemples il serait inconscient d'imaginer que ce droit est définitivement acquis. Ce que la loi peut faire, la loi peut défaire.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> [Réforme des retraites] Le cœur de la réforme des retraites, c’est avant tout la pérennisation de notre système par répartition, avec un constat clair : 12 millions de pensions à payer chaque mois au début des années 2000, 20 millions à payer dans les années à venir. C’est un quasi-doublement sur une génération dû à l’allongement de l’espérance de vie, qui est une bonne nouvelle. Aucun pays ne peut affronter un tel choc démographique sans réforme. Tous nos voisins l’ont fait. Nous arrivons aujourd’hui à emprunter pour boucler nos budgets dans des conditions soutenables précisément parce que nous avons une trajectoire de réduction des déficits et de réformes. Si la France envoie un message consistant à dire «Nous renonçons à tenir cette trajectoire», alors nos conditions d’emprunt se dégraderont, la charge de la dette s’accroîtra considérablement et nous serons face à de très grandes difficultés pour boucler nos budgets sans augmentations d’impôts. Ne rien faire aujourd’hui serait nous condamner à l’austérité demain.

> Ce que dit Olivier Blanchard, et je le rejoins totalement, c’est qu’il n’y a pas besoin d’une politique d’austérité brutale pour réduire les déficits et rembourser la dette aujourd’hui en France. C’est la trajectoire que nous empruntons pour revenir sous les 3% de déficit à l’horizon 2027. (…)
C’est du sérieux budgétaire. J’observe que notre dette nous coûte plus de 50 milliards d’euros cette année, et que si les taux d’intérêt poursuivent sur cette dynamique, elle pourrait nous coûter plus de 70 milliards d’euros en 2027 et redevenir le premier poste de dépenses budgétaires de l’État, devant l’éducation et la défense. Mais la dette n’est pas le seul facteur de déséquilibre de nos budgets et de nos comptes publics, puisque nous avons un déficit primaire, c’est-à-dire que notre budget, même hors charge de la dette, est structurellement en déficit. Tout le monde comprend aisément le problème que pose cette progression supérieure de nos dépenses à celle de nos recettes. Heureusement, nos choix économiques, budgétaires et fiscaux ont permis un fort redémarrage de l’activité et donc d’importantes recettes supplémentaires.

> Nous sommes sortis d’une période anormale, avec des taux nuls, voire négatifs. Cette parenthèse de l’argent gratuit s’est refermée; en seulement moins d’un an, nos taux d’emprunt ont été multipliés par trois, c’est colossal. Ma certitude, c’est que si nous relâchons nos efforts de sérieux budgétaire et de réformes de structure en France, le risque, effectivement, c’est que nos investisseurs perdent confiance dans notre capacité à rembourser notre dette. Si cela se produit, le scénario d’une explosion brutale des taux d’intérêt, avec tous les effets en cascade sur les choix que nous serions amenés à faire pour permettre à notre pays de tenir, existe.

> [Déficits publics] Nous sommes loin d’une trajectoire à la grecque et nous n’avons aucunement l’intention d’y rentrer. Parce qu’on est sérieux, parce qu’on est crédibles. Le premier moyen d’équilibrer nos comptes, de réduire les déficits et donc la dette, c’est l’activité économique et l’emploi. Si on avait le taux d’emploi de nos voisins allemands, je n’aurais pas de travail, en tout cas je n’aurais pas comme travail de chercher chaque année comment équilibrer nos budgets ; parce que les recettes que cela générerait en cotisations sociales et en impôts équilibreraient nos comptes. Donc, il faut tout faire pour améliorer le taux d’emploi en France, l’activité économique, qui produit des recettes, de la richesse, qu’on peut ensuite investir dans nos services publics et redistribuer pour réduire encore les inégalités. Nous avons déjà très fortement amélioré le taux d’emploi, il faut continuer, en travaillant sur deux publics : les jeunes, à travers l’apprentissage et la réforme du lycée professionnel, et les seniors, d’où la réforme des retraites qui – comme l’a fait le passage de 60 à 62 ans – va améliorer leur taux d’emploi. La Direction générale du Trésor a estimé les recettes supplémentaires liées à la réforme des retraites à 12 milliards d’euros à horizon 2027. Je ne parle pas ici d’économies budgétaires, mais de recettes fiscales et sociales supplémentaires.

> [Crise économique] L’économiste américain Paul Krugman a d’ailleurs désigné la réponse de la France comme la meilleure au monde. On entend des critiques, notamment du côté du Rassemblement national, sur les choix qui ont été faits. Une étude du CEPREMAP (Centre pour la recherche économique et ses applications) montre que la dette aurait augmenté de dix points supplémentaires sans le "quoi qu’il en coûte". Si nous ne l’avions pas fait, il aurait fallu dépenser le double ou le triple en indemnités chômage pour ceux qui auraient perdu leur boulot, en accompagnement des entreprises qui auraient fait faillite… Sans cela, nous n’aurions pas pu repartir aussi vite et aussi fort.

> [Revue des dépenses publiques] Ce qui est certain, c’est qu’on ne va pas fixer un objectif en milliards avant de se demander comment l’atteindre. Ce sont les transformations dans l’action publique qui permettent de produire des économies pérennes. Un exemple : à Bercy, ces vingt dernières années, les efforts en matière de numérisation, de digitalisation ont entraîné 2,5 milliards d’économies sur le fonctionnement du ministère. Les Français voient d’ailleurs qu’il est plus simple de payer ses impôts aujourd’hui. C’est cette logique-là qu’il nous faut chercher. Ensuite, avec Bruno Le Maire, on va regarder un certain nombre de politiques publiques, sur lesquelles on peut faire des économies, comme les aides aux entreprises qu’il faut davantage verdir. Certains dispositifs continuent à financer des activités qui sont polluantes. Si on veut être cohérent avec notre objectif de neutralité carbone, il faut qu’on agisse. Sur la question des dépenses de fonctionnement dans l’Etat et les collectivités, des aides à l’emploi, du coût des contrats dans les centres de formation à l’apprentissage, on peut encore faire des efforts. Nous en détaillerons la liste avec Bruno Le Maire. Mais, je le redis, le premier moyen d’équilibrer nos budgets, c’est d’abord les recettes supplémentaires liées à l’activité économique et à son soutien. C’est du gagnant-gagnant : plus d’activité pour les entreprises et leurs salariés, plus de recettes pour l’Etat et donc les services publics.

> L’impôt sur les sociétés, ce n’est pas les plus riches ! Ce sont toutes nos entreprises.

> Il y a eu 50 milliards de baisses d’impôts, moitié pour les ménages, moitié pour les entreprises. Notre première baisse d’impôt, c’est la suppression de la taxe d’habitation.

> Il ne s’agit pas de couper, mais de maîtriser le rythme d’augmentation de la dépense publique. On veut le maîtriser davantage dans les cinq ans à venir. On l’assume, pour réduire la part de la dépense publique dans le PIB d’ici à 2027 et refuser d’être exposés aux fluctuations des marchés.
Aujourd’hui, nous sommes quasiment à 58 % du PIB. On veut passer en dessous de 54%. Un mot sur les impôts : c’est vrai que les taux d’imposition ont baissé fortement, mais l’enseignement c’est que les rentrées fiscales n’ont, elles, pas chuté. Prenez l’impôt sur les sociétés. Le taux était à 33 % quand Emmanuel Macron a été élu en 2017. On l’a ramené à 25 %, soit la moyenne des pays européens. L’an dernier, l’État a perçu un montant record de 62 milliards d’euros avec un taux à 25 % : c’est près de 15 milliards de plus que lorsque le taux était à 33 %. Quand vous taxez moins un gâteau qui grossit, vous gagnez plus que quand vous surtaxez un gâteau qui rétrécit précisément parce que vous le surtaxez. Sur la flat tax, un rapport de France Stratégie indique que la réforme a été autofinancée. L’activité économique induite par la flat tax a permis qu’il n’y ait pas de perte de recettes. Ces réformes ont une cohérence d’ensemble : moins freiner l’activité économique par la taxation, baisser les impôts qui entravent l’activité économique, pour entraîner des recettes supplémentaires et des créations d’emplois. Il y a eu 1,5 million d’emplois créés depuis 2017 dans notre pays, d’après l’INSEE et la Dares. Ce sont 25 milliards de recettes supplémentaires dont 13 milliards pour notre système de retraite. J’entends certains dire que le déficit de notre système de retraites n’est pas si terrible parce que, ponctuellement l’an dernier, le système était excédentaire. Oui. Mais, pourquoi l’an dernier ? Parce qu’on a créé beaucoup d’emplois ! Et comment les a-t-on créés ? Par une politique économique et fiscale qui favorise l’activité économique. Dans un contexte, où rappelons-le, nous sommes le deuxième des 38 pays de l’OCDE qui taxe le plus derrière le Danemark.

> Le sérieux budgétaire, ce n’est pas uniquement moins dépenser, c’est mieux dépenser. Le principal mouvement social que je perçois aujourd’hui dans le pays, c’est celui des classes moyennes qui estiment qu’elles n’en ont plus pour leurs impôts. Elles ont le sentiment de travailler toujours plus, pour financer un modèle qui permet à certains de ne pas travailler, et qui finance des services publics dégradés dont elles bénéficient de moins en moins. C’est la famille qui va peut-être renoncer à partir en vacances pour pouvoir payer une école privée à ses enfants parce que l’école publique près de chez elle dysfonctionne. Le budget de l’Éducation nationale a augmenté de 4,7 milliards cette année par rapport à 2022. Mais la question, sur laquelle je travaille beaucoup avec mon collègue Pap Ndiaye en ce moment, ce n’est pas uniquement le niveau de dépenses, je suis d’accord avec vous, c’est comment on dépense ? Premier objectif : la revalorisation des enseignants, notamment en début et milieu de carrière. Deuxième objectif : la qualité du service public rendu aux familles. C’est le remplacement des professeurs, notamment au collège : des élèves peuvent perdre un tiers de leurs cours la semaine où le professeur est absent et n’est pas remplacé. C’est aussi un suivi plus individualisé et les activités périscolaires. Une partie des revalorisations qui sont prévues dans ce budget supplémentaire vont être fléchées, avec un pilotage du chef d’établissement, vers les enseignants qui accepteront de remplacer un collègue absent sur une courte durée en prenant sa classe. Ou d’accompagner davantage les élèves en dehors du temps scolaire.

> J’assume de le dire : en matière d’impôts, on est au taquet. Pour autant, on a assumé de taxer les superprofits des entreprises de l’énergie en 2022 et 2023, parce qu’on considère que c’est de la rente indue liée à l’inflation. Ce sont deux taxes qui vont rapporter plusieurs milliards d’euros. Il ne faut pas oublier, cependant, que ce sont les baisses d’impôts engagées ces dernières années qui nous ont permis d’avoir des recettes supplémentaires grâce aux créations d’emplois. Depuis 2017, nous avons relancé l’économie, à présent il faut mieux partager les profits

>  La France n’est un paradis fiscal pour personne. Ni pour les entreprises, ni pour les plus aisés, ni pour les Français qui travaillent.

> Si on avait une activité économique en berne et du chômage en hausse, j’entendrais parfaitement que les choix fiscaux faits lors du précédent quinquennat puissent interroger. Mais ce n’est pas le cas : la France a le taux d’emploi le plus élevé depuis 1975, c’est-à-dire depuis que l’INSEE le mesure ; nous sommes aussi, pour la troisième année consécutive, le pays plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers, on ouvre plus d’usines qu’on en ferme, on a recréé 90 000 emplois industriels en cinq ans alors que notre pays en avait détruit 520 000 entre 2007 et 2017. Tout cela ne vient pas de nulle part : c’est lié à nos choix en matière d’impôts. Quand Emmanuel Macron a été élu, les impôts de production en France étaient sept fois supérieurs à ceux de l’Allemagne. On les a baissés, même s’ils restent toujours supérieurs à nos voisins.

> La première chose que j’ai faite en arrivant au Budget l’été dernier, c’est de féliciter les services de Bercy pour l’amende de 1,3 milliard d’euros infligée à McDonalds, qui faisait de l’optimisation sur ses prix de transfert pour payer moins d’impôts en France. On a eu l’an dernier un montant record de mise en recouvrement de fraude fiscale dans notre pays, notamment pour les entreprises : 14,6 milliards en tout, dont 9 milliards pour les entreprises. Je vais présenter dans les prochaines semaines un plan de lutte contre les fraudes fiscales, sociales et douanières. Parce s’il y a une catégorie de contribuables pour lesquels je n’ai pas d’état d’âme à aller chercher massivement les impôts qu’ils doivent, ce sont les fraudeurs qui font de l’évasion fiscale.

> C’est une ancre qui a un sens économique. 3 %, c’est le niveau de déficit à partir duquel vous pouvez commencer à stabiliser et donc à rembourser votre dette. Si on n’avait pas ces ancres communes, il y aurait d’autres cordes de rappel pour nous dire de maîtriser nos déficits. A commencer par les marchés financiers donc les rappels seraient bien plus brutaux. Ce qui me semble daté dans le fameux critère des 3 %, c’est qu’il ne prenait pas en compte les dépenses d’investissement dans les transitions : écologique, numérique, démographique. Les Allemands n’étaient pas favorables à l’idée d’ajuster le rythme de réduction des déficits en fonction de ces investissements. Lors des dernières réunions des ministres de l’Économie et des Finances à Bruxelles, nous avons obtenu leur accord. Certaines dépenses sont indispensables à ces transitions et justifient qu’on accepte un certain endettement. Mais, un pays qui traîne un boulet de dette n’est pas un pays libre, parce qu’il se met lui-même à la merci des marchés.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Une grande avancée en matière de santé numérique : avec la prise en charge de la télésurveillance médicale par la sécurité sociale, les patients pourront être suivis à distance.

> En deux ans, notre stratégie quantique a enregistré d'excellents résultats : plus de 50 start-ups françaises travaillent à construire l'ordinateur de demain, nos grands industriels se mobilisent, notre recherche et nos universités brillent par leur dynamisme.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> La proposition de loi pour encadrer l’influence commerciale est adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Un premier pas pour accompagner les 150 000 influenceurs et renforcer la protection de 42 millions de Français. Continuons.

> Les réseaux sociaux ont créé un canal de publicité aussi révolutionnaire que le jour où la télévision s’est installée dans nos salons. Publicitaires et entreprises en ont bien saisi l’enjeu mais les réseaux sociaux ne doivent pas être le lieu de toutes les dérives.

> Nous devrions tous être interpellés par les violences et les menaces que subissent les élus. Le silence est coupable. Pas un mot, pas une seule condamnation de ces violences par certains partis politiques. Qui ne dit mot, consent.

30 ans que les oppositions endorment les Français en prétendant défaire les réformes des retraites. 30 ans qu’elles les font rêver. 30 ans qu’elles ne font rien une fois au pouvoir. Cette démocratie pyjama est un danger mortel : il faut avoir le courage d’ouvrir les yeux.

La réforme des retraites est une réforme difficile. On ne la fait pas par plaisir mais par nécessité. Nous pourrions faire comme tant d’autres et choisir la démagogie : proposer le SMIC à 2000€ et la retraite à 60 ans. Et dans 5 ans, le réveil sera difficile.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Nous avons réuni les acteurs industriels français sur la décarbonation du transport aérien. Tous les modes de transport peuvent et doivent participer à la transition écologique : une filière d’excellence engagée vers le 0 carbone en 2050.
L'avion électrique est un des leviers pour atteindre l'objectif de neutralité carbone.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Chaque jour ils sauvent des vies, leur engagement pour la Nation est sans faille, sapeurs-pompiers volontaires par vocation, nous devions leur faciliter l’accès au logement social. Nous l’avons fait, le décret est publié au journal officiel.

> [Plan eau] L’eau, une ressource vitale à préserver ! Le gouvernement est pleinement engagé avec le Président pour la mise en œuvre du Plan eau. Mieux traiter, mieux gérer: le secteur du logement prendra toute sa part.

> Nous avons veillé à dissocier les dark stores des drives piétons mis en place par de nombreuses enseignes et qui participent à faire vivre la ville.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Dix départements vont expérimenter le comité départemental de la protection de l’enfance ! Je les remercie de leur implication dans une instance essentielle pour améliorer la prise en charge des enfants protégés.

> Tous les 5 jours, 1 enfant est tué par un de ses parents. L'ultra-violence est là. Nous menons une action acharnée et continue dans le temps pour combattre ce fléau.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Cette semaine, l’Union européenne a fait un pas de géant vers ses objectifs climatique, avec deux accords historiques sur la fin des véhicules thermiques et le développement des renouvelables.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> [Plan eau] S'adapter, optimiser et préserver la ressource ! C'est l'objectif de ces 53 mesures qui forment le Plan eau.

> [Plan eau] S'adapter, optimiser et préserver, c'est l'objectif de ces 53 mesures.
Le 1er axe : 10% d'économie d'eau pour 2030 dans tous les secteurs (ménages, collectivités, industrie, agriculture, énergie…)
2ème axe : lutter contre les fuites et à engager la modernisation de nos réseaux. Pour cela :
- 180M€ mobilisés
- Installation de compteurs intelligents
- 35M€ supplémentaires par an pour la gestion de l’eau en Outre-mer.
3ème axe : développement de 1000 projets de réutilisation de nos eaux usées, menés par les collectivités territoriales. Aujourd’hui en France, moins de 1% de l’eau usée est réutilisée. Notre ambition est de passer à 10% d’ici à 2030.
4ème axe : planifier les usages de l’eau et les transformations de notre modèle agricole: diagnostics eau et sols, nouveaux systèmes d’irrigation, innovation de stockage... Nous sommes prêts à mettre les moyens à la hauteur de ces ambitions.
5ème axe : mise en place, à l'échelle nationale, d’une tarification progressive et incitative de l’eau. C'est une ressource indispensable et, avec le
Plan eau, nous devons nous adapter dès aujourd'hui et changer nos habitudes pour demain.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> La proposition de loi transpartisane sur la régulation des influenceurs votée à l'unanimité à l'Assemblée ! Une avancée réelle pour lutter contre les arnaques, protéger les mineurs et les influenceurs eux-mêmes.

> Nous avons voté 22 textes depuis le début de la mandature, sur des sujets essentiels comme le nucléaire ou les JO de 2024 encore cette semaine. L'Assemblée nationale est loin d'être bloquée !

> L'Assemblée Nationale continue (...) à travailler, nous avons été élus pour ça, lorsqu'il y a des moments de crises (...) il est impératif de s’assurer que nos institutions fonctionnent

> Je fais partie de ceux qui considèrent que cette Assemblée est à l'image de la France et des Français, elle représente tous les courants politiques. Et on arrive à travailler ensemble : 22 textes déjà adoptés depuis juin dernier !

> Je pense que ce que les Français attendent c'est aussi qu'on leur parle, qu'on dialogue, qu'on ne se mette pas à distance...

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Nos partenaires européens ne sont pas dupes du double discours de la NUPES sur les violences.

> [Réforme des retraites] L'excellence pour tous, l'accès au savoir pour chacun, le mérite : pour certains ce sont des concepts et des discours. Pour nous, ce sont des actes. L'effort historique engagé avec la réforme des bourses est plus qu'un engagement tenu : il donne sens à la promesse républicaine.

 

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nous avons besoin des syndicats. Nous avons besoin d'un dialogue social fort.

Ce qui a éclaté au grand jour pendant les débats c'est notre rapport au travail [...] Je suis heureuse que les syndicats aient accepté cette main tendue et qu'ils se rendent chez de la Première ministre.

> [Réforme des retraites] C'est un effort qu'on demande à des millions de Français, de travailler un peu plus, de manière à faire en sorte que notre système tienne mais si on leur demande de travailler un peu plus, il faut un juste retour.

> [Réforme des retraites] Cette réforme n'est pas un point d'arrivée, c'est un point de départ : partage des profits, capacité à choisir son avenir professionnel, formation, santé au travail...

> Il faut qu'on accepte le dialogue et je le dis aussi aux partis politiques, il faut qu'on accepte le compromis, ce n'est pas tout à fait dans notre culture politique, mais c'est notre intérêt collectif.

> Ayons ce dialogue, travaillons à cette culture du compromis. Avançons pour notre pays sur l'essentiel : travail, école, santé, planification écologique. C'est cela qu'on attend de nous !

> Notre responsabilité, c'est de parler de pénibilité, d'emploi des seniors, du partage des profits et de la possibilité de choisir son avenir professionnel. Je suis heureuse que les syndicats aient accepté la main tendue par Élisabeth Borne.

> Ma génération était celle du chômage de masse et aujourd'hui, on peut atteindre le plein emploi. C'est une chance formidable ! Nous sommes le pays qui protège le plus ses concitoyens.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> La priorité du Président est de préparer le pays aux défis futurs: il a le courage de ne pas laisser les réformes difficiles aux générations suivantes.

> Face aux colères exprimées dans le pays, aux exigences sur les services publics, l’emploi des seniors, la santé, le travail: la pire des réponses serait l’immobilisme et la peur de réformer. Ce serait la meilleure recette pour faire monter les extrêmes.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> Je récuse ce débat qui viserait à inverser les valeurs, où il y aurait une police qui aurait été violente face à des manifestants qui se seraient tranquillement promenés dans les champs.

> Le quoi qu’il en coûte est terminé. On est sur des mesures de protection qui sont ciblées.

 

● Parti radical
> Communiqué : Émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre du président russe Vladimir Poutine par la CPI]
Le Parti radical se félicite de l’émission par la Cour pénale internationale (CPI) d’un mandat d’arrêt international vendredi dernier à l’encontre du Président russe Vladimir Poutine, pour la déportation illégale d’enfants ukrainiens vers la Russie.
Cette décision de la CPI marque ainsi enfin une implication des organes de l’ONU dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Elle renforce ainsi l’idée d’une gouvernance mondiale pour une résolution pacifique des conflits.
En effet, comme le souligne Catherine Colonna, Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, « cette décision est extrêmement importante car elle signifie que tout responsable de crime de guerre ou de crime contre l’humanité devra rendre des comptes, quel que soit son statut ou son rang ».
« Le Parti radical a souligné à plusieurs reprises l’importance du multilatéralisme, en soutenant par exemple la position de l’Assemblée générale de l’ONU en matière de justification des droits de veto au Conseil de Sécurité » rappelle Laurent HENART, Président du Parti Radical.
On regrettera cependant la non-reconnaissance des compétences de la Cour par les Etats-Unis eux-mêmes, limitant ainsi ses moyens d’actions, et plaçant paradoxalement le sol américain comme un territoire juridiquement sûr pour le dirigeant russe !
Comme le conclut Grégory Berkovicz, Président de l’Atelier du Parti radical, « le multilatéralisme, c’est-à-dire l’intervention de l’ONU dans ce conflit, marquera la fin des tentations d’impérialismes nationaux sur des territoires souverains et la possibilité d’une paix durable qui ne soit pas que le résultat de l’équilibre de puissances militaires et économiques ».

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Les alliés autrichiens du Rassemblement national ne font même pas semblant de soutenir l’Ukraine. Ils sortent quand le président Zelensky s’exprime. L’extrême-droite européenne demeure l’allié de prédilection de la Russie, en dépit de ce que le RN aimerait nous faire croire.

 

Bernard Guetta
> [Opinion :Sauver la démocratie en Israël]
En France comme ailleurs, en France comme en Israël, les Juifs sont politiquement divers mais comme aux Etats-Unis, en France et en Israël, les Juifs sont très majoritairement, Histoire aidant, d’ardents partisans des libertés, des Lumières et de la démocratie.
En France comme en Israël, il ne s’en trouve que bien peu, une bien minoritaire minorité, pour mettre leur lecture des textes au-dessus de la République et rêver d’aller imiter l’Iran, sa théocratie et sa primauté du clergé sur le Parlement, la Justice, les forces armées et surtout avant tout, sur les citoyens et bien entendu les citoyennes.
Cette minorité-là menaçait pourtant de s’imposer en Israël parce que le leader d’un grand parti avait besoin d’elle pour échapper à des poursuites judiciaires.
Israël était menacé d’un voyage vers les ténèbres mais nous savons la réaction que cette seule perspective a suscitée. Preuve de sa vitalité , preuve de sa démocratie, il y a deux mois maintenant qu’Israël est dans la rue, la gauche et la droite, les start up et l’armée, les jeunes et les vieux, les ashkénazes, les Russes et les sépharades.
L’écrasante majorité des Israéliens défend un Etat laïc et démocratique, un régime dont la démocratie ne se définit pas par la seule organisation d’élections mais par l’existence, également, de contre-pouvoirs forts et d’une stricte séparation des pouvoirs.
C’est par solidarité avec cet Israël-là que nous sommes réunis ce soir mais nous le sommes aussi, tout autant, parce que tout démocrate européen a le devoir de partout défendre l’Etat de droit et de le faire avant tout aux marches de l’Union et bien entendu en son sein.

Ce que nous combattons à Budapest nous devons aussi le combattre à Jérusalem et c’est pour cela que le député européen que je suis se sent honoré et dans son rôle d’élu de l’Union en parrainant cette réunion de JCall et vous accueillant ce soir avec bonheur, espoir et fierté.

> [Opinion : La locomotive franco-polonaise]
Pour ce qui est de l’Alliance atlantique, on sait. En envahissant l’Ukraine, Vladimir Poutine a réussi la prouesse de rallier la Suède et la Finlande à l’Otan et d’y faire un jour adhérer l’Ukraine mais qu’en est-il de son autre adversaire, de cette Union européenne qu’il méprisait tant et dont il entendait démontrer la faiblesse et la désunir ?
Eh bien l’Union, le président russe réalise le miracle d’en faire une union politique et il suffit pour s’en convaincre de lire le discours que le Premier ministre polonais vient de prononcer à l’Université d’Heidelberg. Que les choses soient claires. Ce n’est pas seulement que, grâce à Vladimir Poutine, l’Union soit partie pour progressivement s’élargir à l’Ukraine, à la Moldavie, aux Balkans occidentaux et sans doute aussi à la Géorgie.
A lui seul, ce nouvel élargissement va considérablement renforcer le poids démographique, économique et militaire de l’Union, sa force d’attraction en un mot. C’est, évidemment, l’un des points sur lesquels Mateusz Morawiecki insiste dans son discours d’Heidelberg car l’ensemble des pays sortis du bloc soviétique veulent opposer au plus vite un front le plus large possible aux rêves de reconstitution impériale de Vladimir Poutine. C’était leur souhait de toujours, avant même le 24 février, mais il s’accompagne aujourd’hui d’une absolue nouveauté puisque le Premier ministre a également plaidé, dans le même souffle et avec tout autant de vigueur, pour une Défense européenne.
En même temps, a-t-il dit, que nous devons « renforcer et développer l’Otan, nous devons constituer nos propres capacités de Défense ». Portes fermées, les dirigeants polonais l’admettaient de plus en plus nettement depuis que le candidat et le président Donald Trump s’en étaient pris à l’Alliance atlantique mais jamais un responsable d’aussi haut niveau ne s’était publiquement montré aussi clair sur la nécessité pour l’Europe de pouvoir se défendre seule si elle avait à le faire.
« Je désire, a dit le Premier ministre, que les pays d’Europe aient assez de force militaire pour ne pas avoir besoin d’aide extérieure en cas d’attaque et pouvoir fournir une aide militaire à d’autres. Il n’en va pas ainsi aujourd’hui (puisque) sans implication américaine, l’Ukraine n’existerait plus et le Kremlin en serait passé à la victime suivante ».
En français, cela s’appelle l’« autonomie stratégique » mais si Mateusz Morawiecki n’a pas prononcé ces mots, il en a si bien partagé l’esprit qu’il est allé jusqu’à demander que les dépenses militaires des Etats membres soient décomptées du calcul des déficits budgétaires, autrement dit du plafond des 3% fixé par les critères de Maastricht.
On ne l’a pas assez souligné : la Pologne et la France convergent désormais sur des points essentiels, ceux qui feront de l’Union une union politique. On ne l’a pas assez entendu, pas assez dit : la Pologne s’est pleinement ralliée à la nécessité d’une Défense européenne qui est maintenant en passe de faire l’unanimité dans l’Union mais pourquoi cette évolution, si fondamentale et décisive, se heurte-t-elle à un si grand silence ?
La raison en est que la droite polonaise au pouvoir est si profondément réactionnaire qu’elle en est devenue bien peu fréquentable et que son Premier ministre a longuement insisté à Heidelberg sur son refus de toute nouvelle évolution fédérale de l’Union. Il a, au contraire, souhaité réduire les domaines de compétence commune et ardemment plaidé pour une Europe des nations dans laquelle l’unanimité resterait de règle.
Son idée de l’Europe n’était ni celle de Paris ni de Berlin mais faut-il, pour autant, s’en inquiéter et dénoncer un début de délitement de l’Union ou voir, à l’inverse, la dynamique dans laquelle Vladimir Poutine inscrit la Pologne et la conduit à plaider ?
Dès lors que la toute petite Estonie, celui des 27 Etats de l’Union qui aurait le plus besoin de croire en la pérennité du parapluie américain, appelle les Etats membres à acheter des munitions en commun, dès lors qu’elle est entendue, que l’Union s’arme en commun sur des budgets communs, qu’elle fait front dans le soutien à l’Ukraine et que la Pologne demande parallèlement à ses 26 partenaires de se doter d’une Défense commune, nous marchons de fait vers une union politique.
Nous ne le disons pas. Nous le faisons et nos divergences sur le degré de fédéralisme auquel nous devrions parvenir, à quel rythme, à quel terme et dans quels domaines, sont en l’occurrence totalement secondaires. Elles compteront un jour. Ce débat-là redeviendra important lorsque nous aurons une Défense commune, des industries d’armement paneuropéennes et donc une recherche et des politiques industrielles communes. Ce jour-là, il sera nécessaire et temps de nous demander qui veut aller plus loin, à quelle vitesse et s’il est ou non indispensable que nous soyons tous d’accord sur de nouveaux chapitres mais, pour l’heure, les tâches sur la réalisation desquelles nous convergeons sont bien assez lourdes pour que nous y consacrions tous nos efforts et reportions à plus tard les débats de demain.
Ce discours d’Heidelberg marque un tournant. L’Allemagne et l’Espagne, la France et l’Italie, le Benelux et les Scandinaves, la Grèce et le Portugal, la Roumanie, la République tchèque et toute l’Europe centrale, doivent y répondre au plus vite, chaleureusement, positivement, en allant à l’essentiel et prenant la Pologne aux mots.

 

Pascal Canfin
> [Opinion :L'intégralité du paquet climat européen arrive à bon port]
Avec l’accord tôt sur la directive énergies renouvelables nous avons finalisé les accords définitifs sur les textes clés du paquet climat européen dit «Fit for 55» présenté par la Commission en juillet 2021.
Voici un rapide résumé des avancées pour le climat sur lesquelles l'Europe s'est mise d’accord ces derniers mois:
Une ambition climatique rehaussée qui dépasse nos objectifs initiaux pour atteindre -57% de GES en 2030
La réforme du marché du carbone, les nouveaux objectifs climatiques pays par pays, le nouvel objectif d’augmentation de notre puits carbone (ce que stockent nos forêts et nos terres agricoles), nous amènent vers une réduction de nos gaz à effet de serre en 2030 de 57% par rapport à 1990. C’est 2% de plus que ce que la Commission proposait initialement. Et cela équivaut aux émissions annuelles du Portugal.
Un prix du carbone à 100 euros la tonne : grâce à la réforme du marché du carbone européen nous sommes la zone au monde où le prix du carbone payé par nos industries est de très loin le plus élevé. C'est une incitation forte à investir dans les technologies vertes. Ce marché du carbone permet de lever au total 500 milliards d’euros qui devront être investis à 100% dans des investissements pro climat. Cela est d'autant plus nécessaire que la décarbonation de notre industrie est devenue un enjeu concurrentiel avec les États-Unis qui sont entrés dans la course à la localisation des technologies vertes avec le plan Biden.
Une première mondiale : le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières de l'Europe. C'était une idée défendue depuis 20 ans par la France. Elle est maintenant devenue réalité. Les importateurs d'acier, d'aluminium ou d'engrais par exemple devront payer le même prix du carbone que leurs concurrents établis sur le sol européen. C'est un exemple concret d’intégration du climat dans les règles du commerce international et de lutte contre le dumping climatique de certains de nos concurrents.
Une politique industrielle verte en accélération
100 % des voitures vendues à partir de 2035 devront être zéro émission de CO2. Si nous voulons atteindre la neutralité climat en 2050, il faut que le parc automobile soit zéro émission. Or, une voiture a une durée de vie d’environ 13-15 ans sur nos routes. D’où l’importance de mettre fin à la vente de voitures non zéro émission 15 ans avant 2050… soit 2035. Nous avons assorti cette obligation de mesures pour assurer l’infrastructure nécessaire à leur déploiement :
- Des bornes de recharges électriques devront être présentes au moins tous les 60 Km sur le réseau public. Nous sommes aussi en train de négocier pour déployer des bornes dans le réseau « privé » c’est à dire dans les bureaux, les parkings des grandes surfaces...
- Des nouvelles règles du jeu pour construire une véritable industrie européenne des batteries et des voitures électriques. En France, les Hauts-de-France sont en train de devenir une « vallée de la batterie ». Ce qui nous permet de nous positionner sur ce marché qui avait été déserté au profit de la Chine.
Une transition juste
En décembre nous avons créé un Fonds social pour le climat de 86,7 milliards d'euros pour accompagner les ménages et les microentreprises dans la rénovation des bâtiments ou l’accès à la mobilité zéro émission. Et pour les salariés du secteur automobile, un processus est lancé pour mettre sur la table d’ici 2025 un Fonds de transition juste pour le secteur automobile pour assurer l’accompagnement social et la formation des équipementiers qui seront le plus fortement touchés par la transition vers la mobilité zéro-émission.
L'aviation et le maritime ne sont plus les passagers clandestins de l’action climatique.
L'aviation et le transport maritime devront désormais se soumettre au vrai prix de leur pollution. Ce n'était pas le cas pour le maritime, ou pas assez pour l’aviation dont les droits gratuits à polluer seront totalement supprimés en 2026. Cela va participer à la décarbonation de ces deux secteurs critiques pour le climat.
En plus d’être soumis au prix du carbone, l’aviation et le maritime sont soumis à de nouvelles règles pour accélérer la transition des carburants fossiles vers des carburants d’aviation durables ou des technologies de propulsion à émissions nulles dans le maritime. Les objectifs fixés au niveau européen créent un cadre clair pour investir dans la décarbonation de ces secteurs.
Réduction de la dépendance de l’Europe aux énergies fossiles
Le doublement des énergies renouvelables en moins d'une décennie. Les renouvelables représentent aujourd’hui 22% de notre consommation énergétique. Nous devrons être à 42,5 % en 2030. Cela signifie faire en 7 ans autant que ce que nous avons installé dans les quarante dernières années ! Pour cela nous allons accélérer considérablement le rythme de déploiement des projets. Il s’agit, par exemple, de sortir les projets de terre en 2/3 ans pour le solaire, au lieu de 5 ans aujourd’hui. Pour y parvenir nous avons donc changé les règles du jeu pour accélérer et simplifier les procédures d’autorisations.
Réduire notre consommation énergétique pour moins dépendre des fossiles. L’accélération des renouvelables et l’efficacité énergétique doivent aller de pair pour réduire la dépendance de l’Europe à l’importation des énergies fossiles, notamment provenant de Russie. L’Europe s’est fixée un nouvel objectif de réduction de sa consommation d’énergie de 11,7% en 2030. Chaque État membre va devoir investir pour faire des économies d’énergie dans tous les secteurs, y compris en rénovant chaque année au moins 3% des bâtiments publics.
Avec ces principales mesures, nous avons mené à bien le paquet climat et nous en avons même accru l'ambition initiale puisque nous sommes maintenant à un objectif de réduction de CO2 d'ici 2030 de moins 57 %, soit au-delà des 55 % prévus en juillet 2021 par la Commission.
Nous pouvons être fiers du chemin parcouru pour le climat. Nous nous étions engagés à être les fers de lance de l'action climatique en Europe. Nous sommes au rendez-vous.

> La tarification progressive de l’eau est une mesure de bon sens. l’eau utilisée pr des besoins essentiels sera - chère que pr les usages superflus. Je salue aussi le fait d’utiliser plus les eaux usées. ce qui est possible en Espagne doit le devenir en France.

 

Marie-Pierre Vedrenne
> Manon Aubry vante un soutien sans faille du Parlement européen sur ses prises de position anti-France ? C’est sous les huées de tous les bancs du Parlement européen qu’elle tentait en vain de nationaliser le débat hier dans l'hémicycle Les faits sont têtus, l’humiliation continue en live ce matin.

 

Christophe Grudler
En 2021, seulement 21,8% de l'énergie consommée dans l'UE provenait des énergies renouvelables. C'est loin d'être suffisant. C'est pourquoi nous avons défendu de nouveaux objectifs ambitieux, afin d'accélérer nos efforts dans tous les types d'énergies renouvelables. Je suis particulièrement fier que notre équipe Renew Europe ait défendu une position forte pour accélérer les procédures d'autorisation pour les nouvelles installations, et introduit de nouvelles technologies telles que l'énergie osmotique, les voitures électriques solaires. Il est maintenant temps de développer ces nouvelles capacités renouvelables, afin d'atteindre le plus rapidement possible les objectifs climatiques de l'UE ».

 

Fabienne Keller
Il s'agit d'un moment décisif pour mettre en place la réforme de la migration et de l'asile, en apportant des solutions durables à long terme qui peuvent résister à l'épreuve du temps. Ce nouveau règlement sur la gestion de l'asile et de la migration facilitera la coordination entre les États membres et établira les règles d'un mécanisme de solidarité européen fort pour soutenir les États membres soumis à la pression migratoire. Le règlement sur les procédures d'asile sur lequel j'ai travaillé permettra également de mettre en place une procédure aux frontières pour les demandeurs d'asile manifestement non éligibles qui franchissent les frontières extérieures de l'UE ».

> Non, les murs ne sont pas une réponse efficace face aux flux migratoires. Il n’existe pas de solution simpliste contrairement à ce que la droite et l’extrême droite veulent nous faire croire. Il faut une réponse européenne de solidarité, c'est cela que le budget européen doit financer.

 

Valérie Hayer
Brique par brique, les députés détruisent le projet du leader du PPE Manfred Weber. Il n'y aura pas de financement de quelque mur ou clôture que ce soit de la part du budget européen. C'est désormais une question de principe, et une position majoritaire.

 

Véronique Trillet-Lenoir
>Avec la création d'une sous-commission santé publique, le Parlement européen dispose d'un nouvel espace de travail pour mieux répondre à l'une des préoccupations majeures des citoyens européens. Cela prouve une fois de plus qu'une véritable Union européenne de la santé est en train de se construire.

 

Ilana Cicurel
Faire de l'Europe une puissance verte, c'est aussi se doter d'un arsenal pénal fort, à même de réprimer les atteintes graves à l'environnement et d’inciter nos concitoyens à des comportements plus respectueux de la planète. Après des négociations exigeantes, je suis contente que le Parlement européen ait pu adopter une position forte qui s'appuie sur un large consensus entre les groupes politiques. Nous demandons des peines accrues, adaptées à la gravité des faits, pour lutter contre des crimes environnementaux en constante évolution, et que nous souhaitons enrayer.

 

Sylvie Brunet
> [
Directive sur les violences faites aux femmes] Au nom de Renew Europe, je défends aujourd'hui :
- une définition plus large du harcèlement au travail
- un congé payé pour les victimes afin de gérer l'urgence (médecins, avocats, déménagement...)
- la stérilisation forcée comme crime.

 

 

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