vendredi 11 juin 2021

Propos centristes. France – Féminicides; loi bioéthique; fake news; G7; opération Barkhane; covid19; emploi; télétravail; impôts…

Voici une sélection, ce 11 juin 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- Nous n'avons rien lâché dans le combat pour les droits des femmes dans le monde. Ils sont menacés. Même en Europe. La France, qui préside le Forum Génération Égalité avec le Mexique et ONU Femmes, porte une responsabilité. À Paris, fin juin, ce combat prendra un nouveau tournant.

- Nous n’avons rien lâché sur le numérique. Imposer le retrait en une heure des contenus terroristes : nous l’avons fait. Mettre en œuvre une taxation plus juste des multinationales et des géants du numérique : nous sommes en train de le faire. Nous continuerons à transformer !

- Nous n'avons rien lâché sur le climat. En Européens, nous avons pris des objectifs forts pour 2030. Et le combat que nous menons pour la biodiversité a pris un tournant majeur avec le One Planet Summit. Nous allons poursuivre, renforcer, accélérer !

- Faire du vaccin un bien public mondial. Vacciner le monde. Maintenant. Voilà la responsabilité du G7. Voilà l'ambition que la France porte.

- Dès le premier jour, la France a œuvré pour faire des solutions à la pandémie un bien public mondial. Partage de doses, ouverture de la propriété intellectuelle, financements des systèmes de santé. Au G7 de s’engager !

- L'Afrique représente 20% des besoins en vaccins. Elle n'a la capacité de produire que 1%. Il nous faut produire pour donner. Il nous faut permettre aux pays qui le peuvent de produire pour eux-mêmes.

- Les Français attendent avec impatience l’Euro 2020. Pour nous, les Bleus ne lâcheront rien. Dès leur premier match mardi, nous serons tous derrière eux ! Soyons fiers de notre équipe de France. Elle est le visage de la France !

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

Je sais combien cette période a pu être pesante pour tous les utilisateurs de salles de sport et je n'ignore rien des difficultés traversées par leurs gérants. L'État continuera à les accompagner jusqu'à la reprise totale de leur activité.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- La réussite de la transition écologique passe par l’action européenne. Adaptation au changement climatique, gestion des batteries et de leurs déchets et le plan d'action vers une pollution zéro.

- C’est le nerf de la guerre et nous allons dans le bon sens : depuis 10 ans l’Etat a doublé ses dépenses en faveur du climat, avec une forte accélération grâce à France relance. Pour les Français c’est plus de rénovations, de voitures électriques, d’énergies renouvelables !

- Il va falloir augmenter la part de renouvelable, l’éolien terrestre notamment. Sur la manière, il faut plus de concertation. J’ai fait passer une circulaire dans ce sens.

- Les couples de femmes et les femmes seules auront désormais accès à la PMA. Heureuse de cette avancée pour l’égalité.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

Le Président de la République a annoncé une transformation profonde de notre engagement militaire au Sahel. Les modalités et le calendrier seront précisés dans les semaines à venir. C’est une annonce importante qui traduit un travail de fond mené depuis des mois. Nous allons nous concerter très étroitement avec nos partenaires sahéliens, européens, américains. Nous restons engagés au Sahel pour lutter contre le terrorisme. Le dispositif change, pas l’objectif.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

Numéros d'urgence: nous n’excluons aucune hypothèse. A la demande du Premier ministre, nous avons saisi l’ANSSI et les inspections compétentes pour rendre un rapport que nous rendrons public. Toute la lumière devra être faite sur ces dysfonctionnements inacceptables.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Face aux difficultés de recrutement que connaissent certains secteurs, Pôle emploi travaille depuis des mois pour mobiliser et former des demandeurs d'emploi. Et ça marche : 130 000 offres d'emploi ont été pourvues dans le BTP et l'hôtellerie-restauration entre janvier et avril.

- Près de 90 000 emplois ont été créés au 1er trimestre 2021 dans le secteur privé. C'est une très bonne nouvelle. Grâce aux mesures d'urgence mises en place, nous avons réussi à déjouer toutes les prévisions et à contenir l'impact de la crise sur l'emploi.

- Jusqu’à présent, tous ceux dont l’emploi le permettait devaient être à 100 % en télétravail. A partir d’aujourd’hui, les représentants du personnel et la direction vont se mettre d’accord sur un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, qui pourra évoluer dans les mois à venir. Un repère que je peux donner : les fonctionnaires passent, ce 9 juin, à trois jours de télétravail par semaine. Ce nombre de jours télétravaillés diminuera à partir de juillet. Et à la rentrée, le rythme sera déterminé par un accord de télétravail – il est encore en cours de discussion. Il ne s’agit donc pas de laisser tomber le télétravail mais de redonner des marges de manœuvre aux entreprises. L’idée est d’entamer un retour progressif au bureau, parce que ce n’est pas simple de revenir au travail après avoir été totalement en télétravail depuis plusieurs mois. Les habitudes de vie ont changé. Il y a à la fois l’attente de retrouver ses collègues et un rythme à reprendre.

- La crise sanitaire a favorisé le dialogue social dans les entreprises. L’adaptation très brutale de l’organisation du travail, que ce soit avec la mise en place du télétravail ou des protocoles sanitaires, a conduit les employeurs à échanger de manière soutenue avec les salariés et leurs représentants sur des sujets très concrets de protection de la santé. Par exemple, à la sortie du premier déconfinement, il y a eu 9 000 accords de reprise d’activité signés en entreprise ! Sur le télétravail, on a comptabilisé 1 000 accords en 2020 et 500 depuis le début de cette année. Le resserrement de ce lien est une bonne nouvelle. Et, pour les entreprises où le dialogue social ne fonctionnerait pas, où l’employeur ne respecterait pas le protocole, il est possible de saisir l’inspection du travail.

- On ne reviendra pas à la situation d’avant le Covid. Je suis convaincue que les conséquences de la pandémie sur le monde du travail ne seront pas une parenthèse. La crise a accéléré un certain nombre de phénomènes déjà à l’œuvre. Par exemple, le développement du télétravail restera un acquis durable de cette crise. L’adaptation a été soudaine, mais nous percevons tous que le télétravail présente des avantages. Toutes les enquêtes montrent que les salariés, s’ils ne souhaitent pas être à 100 % en télétravail, ont aussi pu bénéficier grâce à lui d’une plus grande qualité de vie, de plus de temps personnel, de temps de transports réduits… Et ils veulent conserver ces avantages. La crise a aussi mis la protection de la santé des salariés sur le devant de la scène avec notamment la mise en place du protocole sanitaire en entreprise. Les DRH sont montés en première ligne, ils ont joué un grand rôle et vont continuer à jouer un rôle important pour accompagner les transformations de l’organisation du travail.

- En France, le management est souvent fondé sur le contrôle de la présence au bureau et une culture très hiérarchique. Le télétravail a changé cela. Il a imposé aux managers de faire confiance, tout en étant attentifs aux situations individuelles. Ces transformations étaient nécessaires. Elles se révèlent très positives.

- En matière d’aménagement du territoire, l’impact est intéressant. La concentration des emplois dans les métropoles était une problématique saillante, comme l’a montré la crise des « gilets jaunes ». Aujourd’hui, la capacité de faire plusieurs jours de télétravail par semaine rend possible une meilleure répartition des salariés sur le territoire. C’est un acquis qu’il faut réussir à conforter en sortie de crise.

- Toutes les entreprises avec lesquelles j’échange me disent qu’elles vont réduire la taille de leurs bureaux – on parle de 30 % à 50 % de réduction. Le bureau deviendra l’endroit physique des échanges, du partage. Ce qui va obliger à repenser son aménagement. Sans doute faudra-t-il aussi développer des tiers lieux, pour ceux dont le domicile n’est pas un environnement propice au télétravail. Ces transformations auront des conséquences importantes sur l’emploi. Si l’on réduit les surfaces des bureaux, les sociétés de services aux entreprises seront affectées – je pense par exemple au nettoyage ou à la restauration collective. La crise a également accéléré les changements liés à la transition écologique ou numérique. D’où l’importance d’accompagner les salariés des secteurs menacés vers les secteurs qui recrutent. C’est pour favoriser les reconversions que nous avons inventé, avec les partenaires sociaux, le dispositif des transitions collectives. L’objectif est d’éviter à ces salariés de passer par la case chômage en leur permettant de se former aux métiers porteurs près de chez eux. Par exemple, une des premières applications concerne les agents d’entretien de Derichebourg, qui seront formés pendant quatorze mois pour devenir aides-soignants.

- [Sortie de crise = explosion du chômage?] Je fais tout pour que ce ne soit pas le cas ! Durant la crise, nous avons mis en place un des dispositifs d’activité partielle les plus protecteurs au monde. Il a permis de protéger des millions d’emplois – jusqu’à 9 millions d’emplois au plus fort de la crise, et encore 3 millions au mois d’avril – pour une dépense qui représentera 40 milliards d’euros sur les années 2020 et 2021. Nous ajustons les règles de l’activité partielle avec beaucoup de précaution.
A partir de ce mois de juin, le « reste à charge » pour les entreprises passe de 15 à 25 %. Et pour les secteurs les plus affectés par la crise sanitaire, par exemple les hôtels, cafés, restaurants, le tourisme, nous maintenons une prise en charge à 100 %. Sans oublier le dispositif de l’activité partielle de longue durée : en cas de baisse d’activité durable, il permet à la fois une prise en charge protectrice du salarié - 84 % du salaire net, 100 % au niveau du smic - et un « reste à charge » limité à 15 % pour l’entreprise, pour une durée pouvant aller jusqu’à 24 mois.
Ce qui me tient beaucoup à cœur, c’est que lorsque le salarié ne travaille pas, il puisse se former. Cette période doit être mise à profit pour adapter les compétences aux transitions en cours – écologique, numérique – et faire en sorte que les entreprises soient plus fortes en sortie de crise.

- Il est clair que le télétravail à haute dose a aussi son revers. Beaucoup de salariés qui télétravaillent à 100 % disent souffrir d’isolement, voire d’anxiété. On peut imaginer la difficulté d’un jeune salarié qui découvre un nouveau métier seul et enfermé dans un petit appartement… Il est certain que cela pèse mentalement. Nous sommes donc vigilants sur le bon accompagnement du télétravail par les entreprises, notamment demain dans le cadre de leurs accords. Au-delà, une concertation est prévue avec les organisations syndicales et patronales pour échanger sur toutes les transformations durables liées à la crise et les nouvelles questions qu’elles posent comme la responsabilité de l’employeur quand son salarié est en télétravail. Le code du travail a été pensé dans un monde beaucoup plus industriel, bien loin de cet univers du télétravail où se mélangent le cadre professionnel et la vie privée.
(…) La règle est que ça ne doit pas coûter au salarié. Ce principe posé, la façon dont elle s’applique dans chacune des entreprises dépend des accords sur le télétravail. Cela peut être une aide forfaitaire, une aide à l’équipement, etc. Mais tout doit être décidé dans l’entreprise. L’accord national interprofessionnel pose le principe que le travail à domicile ne peut pas être un coût, et chaque entreprise et représentants de salariés peuvent s’en saisir.

- [Télétravail = « ubérisation »] C’est quelque chose auquel il faut qu’on soit extrêmement vigilant. et que nous suivons de près au ministère en particulier le salariat déguisé ou les faux indépendants. C’est un sujet sur lequel mes services sont mobilisés afin de mieux prévenir une potentielle dérive que l’on peut déjà voir dans certains secteurs. Le développement du télétravail pourrait effectivement avoir comme conséquence, dans certains cas, de passer d’une relation entre employeur-salarié à une relation de prestation de services avec des autoentrepreneurs qui n’en sont pas.
Il faut en outre que les travailleurs des plateformes bénéficient de droits individuels et collectifs. C’est le sens de l’ordonnance que nous avons récemment publiée [fin avril, pour structurer un dialogue social aux seins des plateformes, NDLR] et qui organise la représentation collective des travailleurs des plateformes, notamment pour les VTC et les livreurs. Des élections vont pouvoir désormais être organisées. Ce sera une grande première qui permettra à ces travailleurs d’être représentés pour mieux défendre leurs droits. Nous restons vigilants à ce qu’il n’y ait pas de détournement du statut d’autoentrepreneur, à ce qu’on ne transforme pas le salariat en pseudo-travail indépendant à l’occasion du développement du télétravail.

- La crise sanitaire a accéléré la recherche de sens dans le travail. C’est quelque chose que l’on mesurait déjà avant la crise. Nombre de jeunes choisissent leur entreprise non pas en fonction d’une marque, mais parce qu’ils recherchent un métier qui fait sens. Les gens veulent être responsabilisés, de l’autonomie, ils attendent qu’on leur fasse confiance. Il y a aussi le cas des travailleurs de la deuxième ligne qui ont été présents à leur poste de travail tout au long de la crise, il ne faut pas les oublier. Les entreprises peuvent verser une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat de 2 000 euros pour ces salariés et on attend des branches professionnelles qu’elles proposent des améliorations concrètes et des emplois plus attractifs, avec des parcours de carrière, de la formation. C’est le travail que nous menons avec les partenaires sociaux.

- Le président de la République l’a dit : la priorité du moment est de relancer l’économie, de créer un maximum d’emplois et de s’assurer que les emplois soient pourvus. Pour autant, l’intérêt d’une réforme des retraites n’a pas été remis en cause par la crise. Pour tous ceux, de plus en plus nombreux, qui changent de métier, le fait d’avoir 42 régimes aux règles différentes est une difficulté. Notre système pénalise les femmes, plus souvent en temps partiel subi, ainsi que les carrières hachées. Ce qui reste aussi d’actualité, c’est que notre système n’est pas à l’équilibre. La façon d’aborder ces différents sujets n’a pas été tranchée. Le président de la République souhaite entendre les partenaires sociaux et les forces politiques – il souhaite aussi écouter les Français – pour voir ce qui peut être fait. Tout est sur la table. J’ai une certitude : nous avons besoin de réformer notre système de retraites.

- Toute réflexion sur les retraites doit s’accompagner d’une réflexion sur le travail des seniors. Il faut tenir compte de ceux dont le métier est pénible et qui ne peuvent pas l’exercer aussi longtemps que d’autres. Il faut aussi se préoccuper de la formation. J’entends des entreprises dire que les compétences des seniors ne sont plus adaptées. Mais c’est leur responsabilité de former les salariés tout au long de la vie. Nous voulons les y encourager.

- Depuis quelques années, le taux d’emploi des plus de 55 ans a très nettement augmenté : de plus de 15 points en dix ans. Pourtant en France, nous continuons à travailler moins au-delà de 60 ans que la plupart des autres pays de l’OCDE. Cela peut clairement avoir des conséquences sur la compétitivité de notre économie.

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)

Adoption conforme et à l’unanimité du projet de loi sur la formation des élus : pour des formations de qualité, pour plus d’élus formés, pour plus de transparence Une nouvelle étape franchie dans le renforcement des droits des élus !

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)

- Toutes les jauges de précaution sont remplies dans les musées, les festivals... Les chiffres du cinéma sont extrêmement bons.

- Nous sommes en train de travailler avec des professionnels sur la modalité de concerts debout.

- La fête de la musique ne se déroulera pas dans les conditions habituelles. Il n'y aura pas de concerts spontanés dans la rue.

- Je me félicite de l’adoption par les députés du compromis proposé par le Gouvernement, qui maintient une juste rémunération des créateurs, tout en préservant le développement de l’économie sociale et solidaire.

- Les auteurs des arts visuels exigeaient légitimement que Google les rémunère pour l'utilisation de leurs oeuvres sur Internet. Ce sera désormais le cas grâce à la signature d'un accord qui constitue une indispensable avancée pour les créateurs !

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- [Interdiction de produits phytosanitaires] Nous voulons porter le débat au niveau européen, c'est essentiel si on veut des transitions. On veut également accompagner les agriculteurs pour ne pas les laisser sans solution.

- On l’a dit, on le fait : les agriculteurs pourront aussi bénéficier du nouveau congé paternité !

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

- 2020 a été l'année de tous les records. Le gouvernement n'a jamais autant soutenu l'apprentissage. Notre objectif : que ce record devienne la norme y compris dans les collectivités territoriales.

- Pourquoi consultons-nous les hauts fonctionnaires pendant 3 semaines ? Parce que notre réforme ne peut se faire qu’avec eux. Au service des Français, nous voulons redonner aux métiers opérationnels et aux carrières de terrain tout leur sens.

- Ouvrir notre fonction publique, la rendre plus accessible et relancer l’ascenseur social républicain dans toute la France.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- Quand un homme est déterminé à tuer, il trouve les moyens de le faire. Ces crimes, ces assassinats, ces meurtres, il faut les appeler par leur nom: ce sont des crimes de possession.

- Nous allons mettre en place un fichier de suivi des agresseurs et faire en sorte qu'ils soient connus des forces de l'ordre et de la justice.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

La droite républicaine, fidèle à ses convictions, existe toujours, elle s’appelle désormais Agir.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

- De manière générale sur les impôts, l’ensemble des amendements proposant une augmentation des prélèvements auront un avis défavorable du gouvernement. Nous restons sur notre ligne de diminution des prélèvements obligatoires.

- [Restructuration de La Poste] Nous suivons ce dossier avec attention pour faire en sorte que les engagements pris par La Poste de maintien des emplois et des compétences soient tenus.

- Les collectivités ont été accompagnées. Les régies seront prises en charge, pour un peu plus de 100 millions d’euros. Les régies thermales, les remontées mécaniques, seront accompagnées.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

De 2005 à 2015, la part de marché de la France dans le secteur pharmaceutique a été divisée par deux. Pour inverser la vapeur, le Président de la République a fait des industries de santé une priorité depuis le début de son mandat.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- La protection des femmes ne doit plus dépendre du bon vouloir de chacun: je travaille à la systématiser. Depuis le Grenelle contre les violences conjugales nous avons formé 88000 policiers & gendarmes, recruté 95 intervenants sociaux.

- On a encore cette culture en France héritée du Code Napoléon selon laquelle la femme est la propriété de son mari. Trop d’hommes considèrent encore que les violences conjugales seraient une affaire privée, que ça ne les regarderait pas.

- Le premier mode opératoire des féminicides c’est l’arme à feu […] Nous supprimerons la possibilité de détenir une arme pour un homme simplement mis en cause pour des violences conjugales.

- [Agression contre Macron] C’est un acte isolé grave. Frapper le président de la République c’est vouloir frapper l’ensemble des Français, frapper la République et la démocratie.

- Prendre en charge les auteurs de violences, c’est protéger directement les femmes victimes de violences conjugales! Au ministère de l’Intérieur, nous créons un fichier de suivi des auteurs de violences conjugales en lien avec le ministère de la Justice afin d’éviter les récidives.

- Le RN veut empêcher les juifs de porter une kippa. C’est odieux et d’un cynisme politique incroyable. Nous, nous respectons la liberté de culte, une liberté constitutionnelle. Nous ne sommes pas pour l’interdiction du port des signes religieux dans la rue.

- Oui, les dysfonctionnements existent mais les anthropologues ont montré que les violences conjugales remontent à l'antiquité. On ne règle pas en un an et demi de mobilisation des problèmes que l'on traîne depuis des générations. Pour mémoire, il y a juste quatre ans, quand je dénonçais un féminicide au moment du meurtre d'Alexia Daval, l'ensemble des commentaires portaient sur le fait que ce mot n'existait pas. Depuis lors, il est entré dans le vocabulaire courant. En 2019, le Grenelle des violences conjugales a permis pour la première fois que la lutte contre ce fléau devienne une priorité. Des mesures inédites ont été décidées et financées mais il faut toujours un temps de déploiement nécessaire avant qu'elles soient appliquées, absolument partout et sans faille. (…)
Rappelons bien que la police et la justice font un travail colossal. Chaque semaine, les forces de l'ordre effectuent 400 interventions sur des violences intrafamiliales. À de nombreuses reprises, les unités interviennent au péril de leur vie, comme en témoigne la tragédie des trois gendarmes de la compagnie d'Ambert qui ont été tués en décembre dernier par un conjoint violent alors qu'ils étaient venus sauver une femme. Après, des dysfonctionnements existent toujours. Militant féministe depuis l'âge de 15 ans, j'ai eu le temps de compiler les non-réactions face aux violences faites aux femmes et elles ont été nombreuses.
Julie Douib avait déposé plainte sept fois avant que son ex-compagnon, dont le procès s'ouvre aujourd'hui à Bastia, ne la tue en 2019 après l'avoir traquée. C'est ce drame qui avait été à l'origine du Grenelle organisé à l'époque, avec Edouard Philippe à Matignon. Après les affaires de Mérignac et d'Hayange, qui ont montré des failles dans le suivi des dossiers, la consigne que nous donnons avec Gérald Darmanin est simple et basique : 100% des plaintes doivent être prises sur-le-champ, bien qualifiées pour que l'on comprenne que les menaces de morts sont faites par un ex-conjoint et transmises au parquet. Par ailleurs, il faut absolument que la plainte ne reste pas au commissariat pour que la justice puisse s'en saisir et mettre en place de dispositifs de protection tels que les bracelets anti rapprochement, les ordonnances de protection ou de téléphones «grave danger».

- Il est vrai que nombre des affaires explosent. Entre janvier et mars dernier, la plateforme arretonslesviolences.fr a enregistré plus de 4000 signalements. Cela nécessite effectivement qu'il y ait en face assez de personnes, suffisamment formées. En moins de deux ans, nous avons formé 88286 policiers et gendarmes à la thématique des violences conjugales. 100% des recrues sorties d'école ont suivi des modules spécifiques. Le nombre des téléphones grave dangers va quant à eux augmenter de 65% pour assurer une meilleure protection. La réponse passe par plus de moyens, sachant que les téléphones « grave danger » et les bracelets anti-rapprochements sont enfin sortis des placards où ils étaient restés enfermés trop longtemps. La nomination d'un référent national va enfin permettre d'animer cette mobilisation et pérennise son accélération.

- Même si l'on a tendance à dire que les femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint, j'observe que la majorité des féminicides sont d'abord commis par armes à feu. Donc le contrôle de leur acquisition et de leur détention va être renforcé via l'élargissement du périmètre du fichier national des personnes interdites. Y seront désormais inscrits ceux qui font l'objet d'une mesure d'éloignement, avant même qu'un jugement soit prononcé.
Par ailleurs, ce fichier sera interconnecté au casier judiciaire : à Mérignac, l'auteur allait pointer au commissariat sans que les policiers sachent qu'il maltraitait sa compagne… Enfin, le nouveau fichier des auteurs de violences conjugales permettra de mieux partager l'information et de déclencher des mesures de protection dès le recueil de plainte ou l'intervention à domicile. Désormais, il nous reste à accomplir le dernier kilomètre : c'est-à-dire ancrer cette problématique dans tous les esprits, chez tous les acteurs de terrain, pour que l'action lancée puisse s'inscrire dans la durée.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- [Brexit] Je suis très inquiet du comportement britannique, sur le respect de l'accord que nous avons signé - notamment sur la pêche et le protocole nord-irlandais. S'il n’est pas respecté, nous prendrons des mesures de rétorsion.

- [Agression contre Macron]  L’unanimité des réactions de soutien montre que la France sait réagir, avec le sens de la République. 

- Med7: à Athènes avec les 6 pays du Sud de l’Union européenne, on fait avancer nos positions communes avant le sommet européen de juin et la Présidence française de l’Union européenne: Turquie, migrations, climat, relance...

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

Feu vert du Parlement européen pour le certificat numérique Covid européen. À partir du 1er juillet, vous pourrez voyager partout dans l’Union européenne en toute sécurité et sans difficultés. On avance !

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

- La nouvelle lecture du projet de loi Bioéthique à l’Assemblée Nationale se poursuit pour que tous les nouveaux droits se concrétisent : PMA pour toutes, accès aux origines, pour enrichir ce texte fondamental, notamment en luttant contre les discriminations en matière de don du sang

- En cette Journée de sensibilisation au Trouble du Déficit de l’Attention, rappelons que ce trouble touche 5% des enfants et doit être mieux reconnu.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- L’information est parfois devenue une arme dans une véritable guerre d’influence et de déstabilisation. Pour prévenir ces phénomènes et pour protéger nos démocraties, En marche émet 16 recommandations.

- Une fake news circule 6 fois plus vite qu’une information avérée. Deux tiers des jeunes disent, que pour les prochaines élections, leur lieu d’information privilégié sera les réseaux. On ne peut pas laisser faire ça ! En marche s’est saisi de ce sujet et appelle à prendre des mesures.

- Nous proposons de contrôler et pouvoir reporter les fake news à travers une plateforme.

- Il y a parfois plus de tension sur les réseaux sociaux et dans le micro climat politique que dans la vie réelle du pays. Nos concitoyens ne s’intéressent pas à une polémique autour d’une claque, ils s’intéressent à leur job, la vie de leurs enfants, à la vaccination etc.

- On ne peut plus accepter l’idée de laisser passer sur les réseaux sociaux ce que nous ne laisserions pas passer dans la vie.

- Je veux proposer aux formations politiques une charte de bonne conduite sur les réseaux sociaux.

- Soit vous vous dites que vous n’allez plus au contact, pour éviter tout risque, soit vous continuez à vouloir discuter, échanger, parfois vous faire engueuler par vos concitoyens. Mais c’est ça la vie politique, qu’on soit Président de la République, qu’on soit maire, élu local…

- Le 20 et le 27 juin prochain il faut aller voter ! Quelques soient vos convictions, allez voter.

 

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Le projet de loi Bioéthique a été adopté en troisième lecture ! Pour que la PMA pour toutes soit possible dès cet été, nous avançons et vite : le texte sera examiné au Sénat puis une dernière fois à l’Assemblée nationale le 29 juin. Soyons fiers de cette avancée pour toutes les femmes !

- Les sorties complotistes de Mélenchon, ce ne sont pas des erreurs. C'est une stratégie assumée : celle du buzz et de l'outrance. Instrumentaliser les victimes, oublier l'horreur que ça a été pour elles et pour leurs proches. C'est moche, très moche.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

- Il faut espérer un réveil républicain afin de refuser toute banalisation de la violence dans notre société. La condamnation de la violence ne peut s'exprimer à géométrie variable.

- Il y a un risque de banalisation de la violence dans la société, qui s'exerce notamment à l'encontre des élus, des forces de l'ordre.

- La violence n'est jamais gratuite. Elle vise à avoir un impact sur la vie démocratique. Il est intolérable que des élus aient banalisé, normalisé la violence dans notre société.

- Certains politiques, comme la France insoumise, ont légitimé la violence. C'est compliqué de jouer les vierges effarouchées quand pendant des mois, ils ont incité à la violence !

- Les Français voient les effets positifs du "quoi qu'il en coûte" dans nos territoires. Nous avons tenu ensemble.

- Ça ne sera jamais banal que le Rassemblement national puisse gagner une collectivité, une marie ou accéder au pouvoir.

- Pour battre le RN, encore faut il le combattre. Et nous sommes seuls dans ce combat. Partout nous devons faire échec au RN et faire des choix sans ambiguïté.

- [Réforme des retraites] On continue tout simplement à être ce que les Français ont souhaité que nous soyons (...) Pour moi, cette réforme est juste et nécessaire.

- 2 ans d'examen parlementaire, 300 heures de débat. Le projet de loi bioéthique est adopté en 3e lecture. C'est une grande fierté et émotion !

- La rémunération pour copie privée est essentielle pour nos auteurs, nos artistes, nos territoires et l'affirmation de notre exception culturelle. Nous la défendons avec force et refusons d'opposer soutien au monde de la culture et transition écologique.

 

Laetitia Avia (porte-parole)

- [Féminicides] Après la prise de conscience collective & les nouvelles lois, il faut renforcer la coordination police-justice et accompagner les victimes sur le terrain.

- Tout le monde est conscient de l'existence des féminicides. (...) C'est déjà une grande avancée.

- Il faut faire preuve de sévérité contre les personnes qui veulent attaquer ceux qui représentent une autorité ou l'État.

- Au bureau exécutif de En marche, nous avons voté de nouvelles préconisations. Notamment pour que les plateformes atténuent les effets, réduisent la viralité de ces fake news.

- Il va falloir que chaque parti prenne ses responsabilités et s'engage à lutter contre la désinformation. Nous allons appeler les partis à se rejoindre au sein d'une charte d'engagement pour lutter contre la désinformation.

- Nous avons voté mardi des dispositions fortes contre la haine en ligne. Les fake news ne sont pas illégales mais les réseaux sociaux les amplifient. La désinformation est néfaste pour notre démocratie. Avec En marche nous demandons aux plateformes d’atténuer leur viralité.

- Gifle, Papacito, propos complotistes de Mélenchon: on a eu cette semaine une démonstration des dérives sur les réseaux sociaux. Ils sont animés par une charge émotionnelle: plus c’est violent plus c’est viral.

 

● MoDem

Jean-Noël Barrot (secrétaire général)

Pour ce second temps de la relance, nous passons du prêt-à-porter au sur-mesure. Nous soutiendrons les territoires, les secteurs et les français les plus fragiles. Nous accompagnerons le rebond économique de notre pays.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

Depuis des années, le Maroc coopère étroitement avec l’Union européenne pour lutter contre les migrations clandestines. Ses défis sont les nôtres.

 

Fabienne Keller

Il est hors de question que le plan de relance européen finance des régimes autoritaires et des politiques antilibérales. La Commission européenne doit appliquer le mécanisme État de droit pour l’allocation des fonds. Le Parlement européen a voté hier pour une résolution en ce sens.

 

Bernard Guetta

C'est parce que son régime s'affaiblit, que Poutine multiplie les actes répressifs. Nous les condamnerons avec force jusqu'au jour où nous pourrons organiser, en bonne entente avec la Russie, la stabilité et la coopération du continent européen. Ce jour viendra.

 

Pascal Durand

Merci au million et demi de citoyennes et citoyens de 18 pays de l’UE, aux 170 organisations de la société civile, mais aussi aux éleveurs, qui, jour après jour, se mobilisent pour le bien-être animal. C’est ensemble que nous ferons bouger les lignes.

 

Sylvie Brunet

L’égalité des genres pour la formation et l’emploi dans les domaines scientifique et technique est un sujet primordial, alors même que l’UE est confrontée à une pénurie de travailleurs sans précédent sur ces métiers. Permettons aux femmes d'y accéder.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

L’Europe ne compte que lorsqu’elle est rassemblée.

 

 

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