jeudi 28 juillet 2022

Propos centristes. France – Sécheresse / Lutte contre l’inflation / Baisse du chômage / Réduire notre consommation énergétique / Crise alimentaire / Impérialisme russe…

Voici une sélection, ce 28 juillet 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> La Russie a commencé un nouveau type de guerre mondiale hybride. Elle a décidé que l'information, l'énergie et l'alimentation étaient des instruments militaires mis au service d'une guerre impérialiste continentale contre l'Ukraine.

> La guerre en Ukraine a révélé la préexistence d'une dépendance alimentaire pour de nombreux pays, notamment sur le continent africain. Pour en sortir, nous devons passer d'une réponse d'urgence à une réponse structurelle. C'est l'objectif de l'initiative FARM.

> Le Nouveau Sommet Afrique-France ne s'est pas achevé en octobre dernier, le sommet de Montpellier n’était qu’un point de départ : en Afrique comme en France, les acteurs du changement sont à l'œuvre !

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> En tant que Première ministre chargée de la planification écologique, je porte un objectif très clair : réduire de 10% notre consommation d’énergie en deux ans. Pour mettre en place cette sobriété énergétique, il est indispensable que l’État prenne immédiatement sa part. J’ai donc demandé aux ministres de mon Gouvernement d’organiser sans tarder des réunions de travail avec leurs administrations pour les accompagner dans la mise en œuvre de ces mesures.

> Le projet de loi de finances rectificative a été adopté à l’Assemblée. Une étape importante, fruit du dialogue permanent entre le Parlement et le Gouvernement, pour protéger les Français face à la hausse des prix.

> Le Québec et la France partagent une histoire, des valeurs et des intérêts communs. Francophonie, coopération économique, planification écologique, transition énergétique, avec Francois Legault [Premier ministre québécois] nous travaillerons à renforcer l’amitié France Québec autour de ces priorités.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Oui, le gouvernement agit pour le pouvoir d’achat des retraités en 2022, avec à date une progression des pensions de plus de 5,1 %, suite à une première revalorisation de 1,1 % en janvier, à laquelle s’ajoute une nouvelle augmentation de 4 % à partir de juillet.
Oui, nous protégeons intégralement nos retraités contre l’inflation. Si l'inflation continue d'augmenter, il y aura une nouvelle revalorisation des retraites en janvier 2023.

> Le projet de loi de finances rectificative a été adopté à une large majorité à l’Assemblée nationale. Ce texte va protéger les Français contre l’inflation. Merci à tous les députés qui l'ont voté ! (…)
C'est des retraites revalorisées à 5,1%, c'est des mesures pour ceux qui travaillent, la monétisation des RTT, le déplafonnement des heures supplémentaires, de l'essence avec une remise de 30 centimes à partir du 1er octobre. (…)
C'est aussi une vraie victoire pour la majorité. Le texte a été adopté à une très large majorité, 293 voix pour. Nous avons élargi la majorité actuelle avec 54 députés les Républicains qui ont voté pour ce texte Pouvoir d'achat. Je tiens à remercier les députés Les Républicains qui ont voté ce texte. Et nous avons, ce qui était peut-être le plus important pour moi, tenu notre ligne politique et je crois que c'est très important pour tous ceux qui nous écoutent. Nous étions rentrés dans le débat, j'avais indiqué qu'il fallait valoriser le travail. Nous l'avons fait. Qu'il ne fallait pas augmenter les impôts, mais les baisser. Nous l'avons fait. Et qu'il fallait sortir de ce texte sans avoir lâché sur la dépense publique parce que l'on peut avoir d'autres crises devant nous et qu'on sera bien content d'avoir l'argent de côté. Nous avions un paquet à 20 milliards d'euros. On a rajouté 350 millions d'euros. Nous sommes restés dans l'enveloppe budgétaire, ce qui est un signe de la responsabilité budgétaire de cette majorité qui a été solide, qui était unie pendant tous ces débats. (…)
C'est une majorité sur un texte. On sait très bien qu'il faudra construire à nouveau les majorités. Mais vous savez, texte de loi de finances, ce n'est pas n'importe quel texte, c'est les textes législatifs qui ont un poids particulier. En fait, nous nous sommes retrouvés sur des principes fondamentaux : tenir les dépenses publiques, valoriser le travail, protéger l'ensemble de nos compatriotes qui travaillent ont du mal à se déplacer parce que l'essence est trop chère. Sur tous ces éléments là, nous nous sommes retrouvés. Et puis nous avons fait des compromis. Quand on nous a dit, par exemple, que le dispositif sur l'essence, «il faut qu'il puisse concerner les retraités, il faut qu'ils touchent tous les Français». Eh bien, nous avons accepté cette philosophie qui était proposée par Les Républicains.(…)
Je veux vraiment remercier le groupe Horizon et son président Laurent Marcangeli. Je veux remercier le groupe MoDem et son président, monsieur Mattei. Je veux remercier évidemment le groupe Renaissance et sa présidente Aurore Bergé. Tous les trois ont fait preuve d'une constance, d'une fermeté, eux et leurs parlementaires, d'une unité pendant tous ces débats, qui étaient absolument exceptionnels. Je veux aussi remercier le rapporteur général Jean-René Cazeneuve parce que c'est une vraie épreuve physique. C'est un marathon de plusieurs heures. Il faut garder ses nerfs, garder son unité et au sortir de ce texte PLFR [projet de loi de finances rectificative], la majorité est plus unie, plus solide, plus cohérente qu'elle ne l'avait été. C'est comme une équipe sportive, c'est dans les épreuves qu'on soude l'unité. Dans cette épreuve, la majorité a trouvé son unité.

> [Bouclier tarifaire sur l'énergie] Il va jusqu'à la fin de l'année 2022. Il n'y aura pas de rattrapage en 2023. Il faudra voir début 2023 où en sont les prix de l'énergie, (...) si les prix de l'énergie continuent à flamber dans les mois qui viennent il faudra qu'on regarde qui on protège en priorité. (…) Il n'y aura pas de facture en fonction des revenus, les factures sont les mêmes pour tous, c'est un principe d'égalité.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Le Parlement a adopté définitivement la proposition de loi sur la prévention de la diffusion de contenus à caractère terroriste en ligne. Ce texte important permet de contraindre éditeurs et hébergeurs web à retirer les contenus terroristes dans l’heure.

> Bonne nouvelle ! Le Conseil d’Etat valide le maintien par la France de contrôles aux frontières intérieures de l’Union européenne. Ces contrôles sont nécessaires pour prévenir au maximum le risque terroriste et contrôler les flux migratoires.

> Face à l’évolution de la délinquance à Paris, j’ai donné comme priorités au nouveau préfet de police Laurent Nuñez et à ses 43.000 agents la lutte contre la délinquance et la préparation des Jeux olympiques et paralympiques.

> Conformément aux instructions du Président de la République, le ministère de l’Intérieur est entièrement mobilisé pour la préparation des Jeux Olympiques, dont j’ai fait ma priorité numéro un: anticipation des menaces, sécurisation des sites, lutte contre la délinquance, etc.

> Les étrangers délinquants n’ont rien à faire sur notre territoire. J’ai donné instruction aux préfets d’observer la plus grande vigilance pour mettre en rétention et expulser de notre pays ces individus qui ne respectent pas notre République.

> Aujourd’hui, quand un étranger majeur commet un crime (un meurtre par exemple), la loi ne nous permet pas de l’expulser s’il est arrivé sur le sol national avant l’âge de 13 ans. Une des propositions est de lever cette réserve et demain, de pouvoir expulser cet étranger criminel.

> Depuis deux ans que je suis ministre de l’intérieur, 2751 étrangers délinquants ont été expulsés. Je veux dire aux Français que notre main ne tremble pas. (…) Et je suis très étonné qu'une certaine extrême gauche tienne plus avec les délinquants qu'avec les policiers dans le cas présent.(…)
Nous sommes aujourd'hui à 25% des gens qui ont des mesures pour quitter le territoire national qui s'est vont. Ce qui est vrai c'est que l'on doit largement améliorer ces expulsions. C'est tout à fait juste. Mais au premier semestre, on a augmenté de 25% le nombre de personnes qui sont expulsées. On a même augmenté de 50% le nombre de personnes qui sont expulsées dans les pays où on avait jadis des problèmes. Je pense aux pays du Maghreb ou certains pays d'Afrique.
Il faut qu'on continue à le faire. Parfois c'est la loi qui empêche de le faire, c'est pour ça que j'ai proposé qu'on lève toutes les réserves qui empêchent l'État français d'expulser des étrangers qui sont délinquants. Nous proposerons une loi à la rentrée de septembre", assure le ministre de l'Intérieur. 

> Augmentation de 25% des éloignements au premier semestre 2022 avec 9685 sorties du territoire, démontrant les résultats de la politique menée depuis plusieurs mois.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Un retour à la pleine mise en oeuvre de l'accord nucléaire de 2015 est encore possible mais une réponse positive de l'Iran doit pour cela intervenir dans les meilleurs délais: c'est le message adressé à l'Iran par la France et ses partenaires.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Heureux d’avoir pu échanger avec le président des maires ruraux dans le cadre des Etats Généraux de la justice: mon ministère est à leurs côtés pour la mise en place de la justice de proximité et la lutte contre les violences faites aux élus !

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> La France est aux côtés du Bénin pour sa sécurité, notamment en matière de formation, de renseignements et d’équipements.

> Dans le cadre de l’agenda de sécurité et de défense renouvelé entre le Cameroun et la France, nous travaillerons, mon homologue et moi, sur de nouveaux accords, entre nos deux pays, sur la formation des militaires.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Loi sur le pouvoir d'achat] Le texte présenté par le gouvernement protège les Français. Nous prolongeons le bouclier tarifaire et nous sommes le seul pays à faire cela.

> La société a ce devoir du retour à l'emploi.

> Aujourd'hui, la première difficulté des entreprises, ce n'est pas le carnet de commandes, c'est recruter.

> La société du plein emploi, elle est accessible. (…) Pour mettre en œuvre notre ambition du plein emploi nous allons réformer pour mieux accompagner, mieux insérer et mieux protéger.

> Depuis 2017, le chômage baisse de manière continue (...) nous sommes aujourd'hui à 7,3% et notre objectif d'ici 2027 est d'arriver à 5%.

> Le nombre de demandeurs d’emploi continue de diminuer ! Au deuxième trimestre le nombre d’inscrits à Pole emploi en catégorie A, B et C baisse sensiblement de 1,8%. Ces 92.000 chômeurs de moins traduisent un nombre d’embauches en CDI qui augmente. (…)
Cette nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi vient après des mois et des mois de baisse continue. Nous continuons à créer de l’emploi, malgré les incertitudes. C’est une bonne chose. Depuis fin 2019 l’économie française a créé 750.000 emplois !

> Nous devons faire en sorte que l'assurance chômage soit incitative pour le retour à l'emploi.

> L’assurance chômage doit inciter à la reprise d’activité quand le marché du travail va bien. Quand il se dégrade il est normal que la règle soit plus protectrice. Nous en discuterons avec les partenaires sociaux.

> [Réforme RSA] Ces nouvelles modalités seront mises en place le plus rapidement possible. Nous avons un devoir qui est de ne pas enfermer les allocataires du RSA dans une trappe à pauvreté mais de les aider sur le chemin de l’insertion.

> Nous voulons que la voie professionnelle et l’apprentissage soient encore plus des filières d’excellence et encore plus des réponses aux besoins de l’économie d’aujourd’hui.

> [Pénurie dans le transport scolaire] Il s'agit d'une priorité du gouvernement. L'État, dans le cadre du plan de réduction des tensions de recrutement, se tient prêt à financer des formations pour permettre à des chauffeurs, bien souvent à temps partiel, d'exercer des activités complémentaires.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> L’école inclusive fait progresser l’école et tous les élèves. Beaucoup de progrès ont été réalisés, beaucoup de choses ont avancé. De nombreux chantiers sont encore devant nous.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Quatre nouvelles universités européennes voient aujourd’hui le jour, chacune d’elles avec une université française. Comment ne pas se réjouir de cette coopération toujours plus large en faveur de l’enseignement supérieur, de la recherche et des étudiants européens!

> Crise Covid19, inflation...: pour protéger le pouvoir d'achat des étudiants, le gouvernement agit :
- revalorisation de 4% des bourses
- aide de 100€ pour les boursiers et bénéficiaires des APL
- augmentation de 3,5% des APL
- repas CROUS à 1€.
- gel des frais d'inscription

- gel des loyers CROUS.
Des mesures conjoncturelles qui seront complétées par une réforme structurelle des bourses à l'issue d'une concertation que je mènerai dès la rentrée.

> Cela est curieux : ceux qui veulent supprimer Parcoursup n’expliquent jamais ce par quoi ils voudraient la remplacer. Merci aux enseignants du secondaire, du supérieur, aux acteurs des rectorats qui accompagnent avec engagement nos jeunes vers leur avenir !

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Sécheresse] On a un dérèglement climatique qui fait que les événements sont beaucoup plus violents, plus violents, et plus récurrents. Notre besoin : mieux stocker l'eau à l'année.

> [Sécheresse] Nous avons besoin de raisonner sur le long terme. La question essentielle est de créer des retenues d'eau collinaires pour faire face à la dérégulation pluviométrique.

> Dans la droite ligne du chantier national pour la replantation des forêts annoncé par le Président de la République, les représentants de la filière dès ce matin.
Dès maintenant, le travail est engagé collectivement autour de 2 axes majeurs :
- le grand chantier de replantation national répondant aux enjeux de demain de la forêt et du bois
- les solutions pour préserver la forêt et la rendre plus résiliente au risque incendie.

> Nos forêts subissent les effets du changement climatique. Avec l'ensemble des acteurs, il nous faut collectivement œuvrer pour améliorer leur adaptation et leur résilience face aux aléas climatiques. Un travail a été engagé avec France relance et France 2030, il sera poursuivi.

> [Remplacement des agriculteurs qui partent à la retraite] C'est un défi majeur pour l'agriculture, nos territoires, notre souveraineté.

> [Crise de la filière porcine] Nous allons faire des actions de communication pour valoriser la viande porcine, la charcuterie.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> [Sécheresse] 90 départements français sont concernés par la sécheresse. Cette situation, conséquence du changement climatique, menace les activités humaines mais aussi la biodiversité. Lutter contre la sécheresse c'est rendre notre territoire plus résilient. Je poursuivrai le travail engagé.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Nous nous sommes engagés dans une trajectoire de sobriété énergétique qui est au cœur de notre projet de transition. L’Etat doit être exemplaire, c’est tout le sens de la circulaire envoyée hier par Elisabeth Borne, à l’ensemble des administrations et ministères.

 > [Plan sobriété] Nous réunissons les acteurs du logement. Le bâtiment a un poids non-négligeable dans la consommation énergétique. Notre objectif, c’est d’encourager une sobriété d’usage avec des actions très concrètes sur le chauffage, l’eau et l’électricité.

> Avec l’accord européen adopté hier en Conseil Énergie sur le gaz, Poutine est face à un mur de solidarité. Nous faisons bloc ensemble, en Européens.

> [Conseil Énergie de l’UE] Accord adopté ! Nous venons de fixer un objectif commun de réduction de 15% de la consommation de gaz en UE pour les 8 prochains mois. C'est un plan pragmatique qui s'adapte à la réalité de chaque État membre et qui illustre l'unité et la solidarité européenne face à la menace russe.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> À l’issue de la conférence des parties prenantes qui débutera à la rentrée, nous prendrons des décisions fortes pour transformer notre système de santé. Ma méthode sera celle de la concertation étroite dans tous les territoires, avec les soignants, les soignés et les élus.

> Adoption définitive au Sénat du texte mettant fin aux régimes sanitaires d’exception. Grâce au travail et à l’esprit de responsabilité des parlementaires que je salue, et à ma méthode fondée sur le dialogue et le compromis, nous continuerons de protéger les Français face au virus. (…)
L’adoption de cette loi [sanitaire] par le Parlement signe la fin de l’urgence sanitaire qui a marqué tous les Français depuis deux ans. Nous gardons des outils équilibrés pour continuer de protéger la santé de chacun.

> J’ai pris plusieurs décisions pour renforcer l’accès à la vaccination contre la variole du singe. En Ile-de-France, région avec le plus de cas, nous avons ouvert hier un centre de grande capacité. Pour renforcer les effectifs, les étudiants en santé pourront vacciner dès aujourd’hui.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Nous sommes mobilisés pour la rentrée inclusive 2022:
- 303 nouveaux dispositifs d’unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS).
- 84 nouveaux dispositifs pour les élèves avec un trouble du spectre de l'autisme.
- 4.000 AESH [accompagnant des élèves en situation de handicap] en plus.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)

> [Jeux olympiques de Paris 2024] C’est une volonté du chef de l’Etat d’accélérer, de faire un vrai point d’étape qui soit précis, ambitieux et qui mobilise au mieux de ses forces chacun d’entre nous.
Il reste du travail mais nous sommes parfaitement dans les temps de passage, pour reprendre la métaphore sportive. Sur l’ensemble de nos chantiers, que ce soit la stabilisation de la carte des sites, la contractualisation avec chacun des exploitants des sites, les enjeux de sécurité, de transport, la maîtrise et l’attention qu’on porte au suivi des budgets, etc. Sur tous ces sujets-là, nous sommes très lucides sur ce qui nous reste à faire et plutôt fiers de ce qui a déjà été accompli.

> Ce qui s’est passé au Stade de France est un échec, c’est le mot que nous avons utilisé avec le ministre de l’intérieur. Il s’agit de tirer toutes les leçons de ce qui s’est passé notamment le 28 mai, à la fois sur le calibrage des forces de sécurité intérieure et les renforts que nous allons devoir trouver dans la sécurité privée. Gérald Darmanin est chargé de la sécurité des Jeux.
Entre 7 000 et 11 000 forces de sécurité intérieure seront mobilisées quotidiennement pour les Jeux. Le dispositif Sentinelle sera progressivement renforcé pour être porté à 10 000 pendant les Jeux, Sébastien Lecornu  l’a confirmé. Nous aurons également le concours de l’armée lors de la cérémonie d’ouverture. Il y a également une vraie accélération des travaux sur la mobilisation de l’ensemble de la filière des agents de sécurité privée. Nous avons besoin de 17 500 agents de sécurité privée en moyenne quotidienne sur les seuls sites sportifs, avec des pics qui iront jusqu’à 22 000 dans la sécurisation des différents sites olympiques.
Un autre point, c’est notre préparation aux risques terroristes mais aussi cyber. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est notre cœur d’expertises. Nous avons évoqué ce matin des renforts technologiques. Gérald Darmanin a engagé depuis plusieurs mois une intense mobilisation au ministère de l’Intérieur pour être au rendez-vous de ce défi. Le ministre de l’Intérieur a fait des JOP une priorité.
La loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur nous permettra d’avancer sur ce sujet. Nous aurons notamment besoin de systèmes de vidéosurveillance qui nous permettront de bien identifier les flux de population pour être capables de réagir au plus vite.

> [Jeux olympiques de Paris 2024] Le message du président de la République a été très clair ce matin : l’enjeu n’est pas de réduire notre ambition mais d’élever notre niveau sur la sécurité, et d’être clair sur la répartition des responsabilités autour des forces de sécurité intérieure, autour notamment du préfet de police, et avec les forces armées, la police municipale, et les agents de sécurité privée. De travailler aussi sur une bonne maîtrise des flux. C’est le travail que mène le préfet de police sous l’autorité du ministre de l’Intérieur.
L’idée, c’est d’instaurer une billetterie gratuite pour les personnes attendues sur les quais haut de la Seine. Dès que tout sera paramétré, nous serons en capacité de faire au dernier trimestre, les annonces précises sur les jauges et les schémas de circulation.
Dimanche, il y avait 600 000 personnes sur les Champs-Elysées pour l’arrivée du Tour de France, et il n’y a pas eu le moindre accroc en termes de sécurité.

> [Jeux olympiques de Paris 2024] Aujourd’hui, nous vivons dans un régime d’inflation à 5,8 % et le budget du Cojop a été construit sur une hypothèse à 1,4 %. Donc, cet écart nécessitera de réévaluer un certain nombre de postes de dépenses sur l’hébergement, la restauration, les transports, ou la logistique.
Le Comité international olympique [CIO] devra nous aider à revoir à la baisse certaines prescriptions de ses cahiers des charges, par exemple sur la durée d’utilisation des sites par ses équipes de diffusion télévisuelle, et donc le coût associé. Aujourd’hui, nous avons engagé des discussions avancées avec le CIO sur ce sujet. L’inflation va nous obliger à des ajustements dans le cadre de la révision budgétaire du Cojop qui est, comme cela était prévu, pour la fin de l’année 2022.
Ce qui est important, c’est l’équilibre dépenses-recettes, nous avons donc une attention sur les dépenses mais aussi sur les recettes, de partenariats par exemple.

> [Jeux olympiques de Paris 2024] A date, Paris 2024 en est à 70 % de l’effort et sera à 80 % d’ici la fin de l’année. Il faut continuer d’aller chercher des partenaires de premier rang. Le Cojop n’est pas en retard par rapport à Londres 2012. À deux ans des Jeux, ils étaient à 70 % comme Paris2024. Mais si l’on se compare à la mobilisation exemplaire des entreprises japonaises, il y a encore un différentiel. La France représente à peu près 60 % du PIB du Japon, nous en sommes, à date, à environ 35 % de l’effort effectué par les entreprises japonaises. Nous avons la capacité d’aller chercher de nouveaux partenariats, j’aiderai du mieux que je peux pour convaincre les entreprises françaises de s’engager pour les Jeux.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Oui, nous avons élargi la majorité sur le projet de loi Pouvoir d’achat en reprenant les propositions de députés de l'opposition. Non, ça ne veut pas dire qu'ils ont rejoint la majorité présidentielle ! Oui, nous continuerons à le faire au service des Français.

> [Projet de loi sur l'immigration irrégulière] Le gouvernement sera à l'écoute de tous les acteurs des partis de gouvernement pour bâtir la meilleure loi possible.

> [Pas de session du Parlement convoquée fin septembre]  Cette session extraordinaire est souvent l’occasion de précipitations de textes qui étaient, depuis longtemps, une critique du Sénat ou de l’Assemblée nationale. Nous avons écouté le président du Sénat, la présidente de l’Assemblée nationale et les présidents de groupes, qui, unanimement, nous demandaient du temps pour bien préparer les textes de fin d’année, notamment les textes financiers, mais aussi un certain nombre de textes qui arrivent en discussion à partir de début octobre.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> Sa liberté, elle l'a conquise pour servir celle des autres. Le 28 juillet 2020, la voix de Gisèle Halimi s'est tue. Rebelle infatigable, militante tenace, Gisèle Halimi n'a cessé toute sa vie de s'engager pour les droits des femmes. Ses combats demeurent hélas contemporains. (…)
« Il ne peut y avoir de morale sexuelle de tous qui s'impose à la morale sexuelle de chacun. » (Gisèle Halimi). Il y a 40 ans, le 27 juillet 1982, la France abrogeait enfin la pénalisation de l'homosexualité. Face à la persistance des LGBTphobies, célébrons cette date symbolique.

> Je suis fière de porter le combat des droits des femmes. Un combat que je souhaite mener avec les parlementaires.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Nous sommes le pays, dans les pays comparables, qui a adopté le plus large paquet pour le pouvoir d'achat. Et nous sommes le pays de la zone euro où l'inflation est la plus faible.

> [Vote du projet de loi de finances rectificative] Il y a eu plusieurs jours et plusieurs nuits de débats, mais le sujet le méritait. Avec ce texte, nous passons du «quoi qu’il en coûte» au «combien ça coûte». Que la température ait pu monter, ce n’est ni surprenant ni anormal. L’Assemblée nationale doit être le cœur battant de la démocratie. Ce texte est illustratif de la nouvelle méthode. On a trouvé au sein du Parlement une série de compromis majeurs avec d’autres groupes politiques qui ne font pas partie de la majorité. On l’a vu hier soir, tandis que les députés Insoumis éructaient et que les députés RN quittaient l’Hémicycle au moment du vote, les extrêmes aboient mais le compromis passe. À la fin, le texte a été adopté plus largement que la majorité présidentielle issue des élections législatives. La majorité n’est pas relative, elle est coopérative avec l’opposition. Et ce, pour trouver des majorités sur des sujets importants pour les Français. (…)
Nous avons su trouver des majorités différentes en fonction des dispositifs que nous défendions. Pour les questions d’essence, nous avons trouvé un compromis avec les LR. Pour le mécanisme de soutien aux collectivités locales, nous sommes au contraire partis de l’amendement d’une députée socialiste. Au Sénat, le débat s’ouvre lundi. Je suis certain que, là aussi, nous parviendrons à des compromis avec des sénateurs soucieux de faire avancer notre pays et de répondre aux attentes des Français.

> Quand tout est voté conformément à ce que le gouvernement propose, on dit que le Parlement est une chambre d’enregistrement. Quand les députés enrichissent un texte, on dit que l’exécutif prend des claques. Cela s’appelle juste la démocratie et un Parlement vivant! Je note surtout que les deux lignes rouges fixées par le président de la République, à savoir le refus de toute augmentation d’impôt et l’accumulation de dépenses non financées, ont été respectées. Je me réjouis qu’aucune des nombreuses hausses d’impôts proposées, notamment par la Nupes, n’ait été adoptée. Nous refusons par ailleurs de ruiner notre pays avec des dépenses non financées, car dépenser sans compter, cela finit toujours par taxer pour rembourser. Or, le cadre budgétaire que nous avons donné a été respecté: les mesures nouvelles imprévues ne correspondent qu’à 330 millions d’euros sur un total de 20 milliards. Ces mesures vont soutenir les collectivités affectées par la hausse des coûts de l’énergie et nos concitoyens qui se chauffent au fioul et prennent de plein fouet l’impact de la hausse des prix. Elles sont utiles.

> Je déplore que l’essentiel des formations politiques aient déserté tout objectif de responsabilité budgétaire. D’ailleurs, le millier d’amendements déposé sur ce texte par les oppositions équivaut à plus de 100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires ou de moindres recettes. Zéro économie proposée pour les financer. Le courage, ce n’est pas de trouver des taxes, mais de trouver des économies.

> Je n’ai pour «ennemis» que ceux qui s’attaquent à la République. À l’évidence, par certaines prises de position, les partis extrêmes la fragilisent. Mes divergences de fond avec eux sont absolues. Leur opposition est souvent outrancière. Pour autant, leurs élus siègent à l’Assemblée nationale par le choix souverain de nos concitoyens. Chacun sa philosophie. La mienne est la suivante: les Français ne nous désignent pas d’«ennemis» par leur vote, mais des élus avec lesquels composer. Et je serai toujours de ceux qui tendent la main, y compris vers ceux qui tordent le bras.

> Le texte adopté hier valide la nouvelle méthode voulue par Élisabeth Borne: la coproduction législative avec majorité et oppositions, mais aussi l’action «hors les murs» avec la contribution exceptionnelle adoptée par Total, fruit de la pression mise par la représentation nationale. Nous allons poursuivre cette méthode sur le projet de loi de finances, chercher les compromis larges. Sur le fond, notre philosophie est connue: pas d’austérité, mais de la maîtrise budgétaire. En clair, nous voulons que les dépenses augmentent moins vite que la création de richesses. Nous aurons finalisé en fin de semaine les arbitrages du budget 2023. Je peux d’ores et déjà vous indiquer que, par rapport à la dernière loi de finances rectificative, nous proposerons au Parlement une baisse de 3 % des dépenses de l’État en volume par rapport à 2022. Et, conformément aux engagements du président de la République, les trois ministères dont les budgets augmenteront le plus sont le Travail, l’Éducation nationale et la Défense. Ils bénéficieront chacun de plusieurs milliards supplémentaires.

> En 2023, c’est essentiellement la sortie des dispositifs temporaires mis en place pendant la crise du Covid19 et pour la relance qui nous permettra de limiter les dépenses, avec à la clé une économie de près de 9 milliards d’euros. Au-delà, chaque ministre va travailler sur son périmètre, notamment pour optimiser les augmentations de budget. Le ministère des Affaires étrangères a de son côté demandé des augmentations de moyens sur un certain nombre de priorités, comme le cyber. En face, il y aura des efforts de modernisation. Par ailleurs, les réformes des retraites et du chômage, qui feront l’objet de négociations, seront aussi sources d’économies.

> Durant la campagne, le président s’est engagé à créer des postes dans la justice et au ministère de l’Intérieur. En corollaire, le ministère des Finances va continuer à moderniser ses pratiques. Je rappelle d’ailleurs que, depuis vingt ans, près d’un tiers des postes à Bercy a été supprimé sans que cela dégrade le service rendu aux Français. Chaque ministère est appelé à réaliser des gains de productivité au sein de ses administrations centrales et fonctions support.

> Nous avons montré au début du précédent quinquennat que nous étions capables d’assumer des réformes difficiles, source d’économies. Dans la crise, nous avons certes dépensé davantage afin de soutenir notre croissance. Cela a fonctionné ; nos recettes continuent à augmenter fortement. Nous tiendrons nos objectifs de déficit car nos partenaires, les agences de notation et les investisseurs nous regardent. C’est une évidence, les cinq ans qui viennent vont aussi être cinq ans d’efforts.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Dans l'industrie, les évolutions de carrière sont rapides et le salaire moyen y est plus élevé. Dans les quartiers prioritaires de la ville, trop de jeunes encore ne s’orientent pas vers l’industrie. Nous y travaillons pour plus d'égalité des chances.

> Les industries font face à des difficultés de recrutement importantes. Une de mes priorités est de donner envie d’industrie à tous les jeunes. Nous sommes pleinement mobilisés pour renforcer l’attractivité des métiers et la formation professionnelle.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Sécuriser les espaces numériques est primordial pour préserver nos démocraties. Le travail du Parlement français aujourd’hui permet de mieux encadrer le retrait ou le blocage des contenus terroristes en ligne. On avance !

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Le tourisme c’est 8% du PIB de la France et 2 millions d’emplois directs et indirects. Avec Atout France nous souhaitons renforcer la coordination de nos travaux pour accompagner et soutenir les évolutions du secteur, afin de rester la première destination touristique mondiale.

> [Subventions mobilisables du plan France 2030 pour favoriser l’émergence de PME d’excellence et innovantes] Les TPE/PME vont bénéficier massivement de ce programme d’investissements de 54Mds€. Elles représentent 99% de notre tissu économique, de nombreux emplois et sont les fers de lance de l’attractivité de nos territoires.

 

Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
 > Il faut améliorer la rémunération, la formation, l’accompagnement au BAFA. C’est pour cela que dans l’ancien quinquennat, j’avais lancé le Plan Animation. Pourquoi ? Parce que plus que jamais nous devons voir de nouveaux jeunes qui se lancent dans le BAFA et le BAFD.

> Co-construire la loi, c’est sain. Avoir du débat, c’est bien. C’est ce que les Français ont souhaité : avoir une majorité relative, être le premier groupe, mais aller chercher du consensus. (…)
Aujourd'hui ce qu'on voit, c'est un spectacle malheureusement d'outrances, d'abus, d'excès qui ne fait qu'aller chercher cette petite capsule vidéo pour aller sur Twitter. Il y a des moments qui sont scénarisés volontairement pour aller sur les réseaux.(…)
Les Français sont témoins de ce qu'il se passe.

> Quand on voit le coût du carburant, quand on voit que parfois, on n'arrive pas à finir sa fin de mois alors qu'on bosse et qu'on bosse au maximum, alors oui, on doit pouvoir transformer ses RTT en salaire, aller chercher la défiscalisation des heures supplémentaires, parce que quand on bosse, on doit pouvoir vivre dignement dans notre pays.

> [Service National Universel] La vocation qui est la nôtre, c'est évidemment de généraliser et d'universaliser l'accès du SNU pour toute une génération.(…)
Entre 15 et 17 ans, on a le devoir de faire nation, c'est-à-dire de créer la rencontre entre des jeunes qui viennent de territoires et de mondes différents, permettre à chaque jeune de prendre conscience qu'il a un devoir vis à vis de notre pays, celui de s'engager, mais aussi de lui faire découvrir tous ses droits et tout un champ d'orientations possibles.

> Concrètement, un peuple fort, un peuple résilient, c'est un peuple qui est uni, qui se connait, et qui fait bloc. Aujourd'hui pour faire bloc, il faut un goût de l'effort, un goût de la découverte, et surtout beaucoup de confiance en l'avenir.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> « L’injustice m’est physiquement intolérable. Toute ma vie peut se résumer à ça. » Avocate, députée, féministe : Gisèle Halimi était une femme d’exception. 2 ans après sa disparition, nous avons, plus que jamais, le devoir de poursuivre chacun des justes combats qu’elle a menés.

> Un Parlement libre est aussi un Parlement où l’on s’habille librement, mais pas n’importe comment.

> L’Assemblée doit être un lieu où l’on respecte la séance, ses collègues et surtout les Français. Nous devons être respectueux des idées contraires : nous ne sommes pas tous d’accord dans l’hémicycle, nous sommes tous légitimes à y siéger.

 

Partis politiques

● LaREM (futur Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nous avons travaillé en urgence parce qu'il fallait aller vite pour protéger le pouvoir d'achat des Français. Les textes sont adoptés ! Et dès la rentrée, nous travaillerons sur la réforme de l'assurance chômage pour protéger et inciter au retour à l'emploi.

> Fière que nous ayons porté et voté le projet de loi de finances rectificatif pour protéger les Français face à l'inflation. Mieux rémunérer le travail, soutenir le pouvoir d'achat des Français, accompagner nos collectivités. Une ligne directrice claire. Des compromis trouvés.

> Ce que les Français attendent de nous, c'est de protéger leur pouvoir d'achat. Faire baisser le prix de l'essence, avec 30 centimes d'aide de l'Etat et 20 centimes d'engagement de Total, c'est un gain immédiat et visible. C'est ce que nous faisons et avons obtenu.

> Ce que l'on doit retenir est clair : les projets de loi ont été adoptés, en gardant leur pleine cohérence et en établissant des compromis avec les oppositions. Et ce sont des textes clés pour protéger les Français et leur pouvoir d'achat.

> Revalorisation des retraites : "Faut-il adopter tous les amendements proposés et mentir en disant que ça n’aura aucune conséquence sur la dette et les impôts ? Non.
Quand il s'agit de dépenses inconsidérées et que l'Assemblée de manière souveraine revote pour dire que c'était une erreur, alors l'Assemblée à le dernier mot.

> Les Insoumis persistent à avoir du mal avec la démocratie quand elle ne leur donne pas raison mais oui, l'Assemblée vote et de manière souveraine ! Et nous sommes la majorité qui a voté la hausse de 5,1% des retraites.

> [Financement de l’audiovisuel public] On sait qu’on est dans une solution transitoire. Il n’y aucune perte pour l’audiovisuel public. Le budget a été voté comme restant le même.

> L’extrême-gauche a la volonté de tourner en dérision, de manière systématique, l’Assemblée nationale. C’est encore ce qui s’est exprimé hier avec ces femmes qui sont venues en cravate. (…) Transformer notre Assemblée en cirque permanent, la tourner en dérision pour que les Français s'en détournent.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Résolution sur « l’apartheid », tweet de Panot qui instrumentalise la mémoire des déportés, invitation de Corbyn: la France Insoumise a un problème d’antisémitisme.

> Ce n’est pas parce que le Rassemblement National porte des cravates et s’exprime calmement qu’il devient plus respectable. C’est toujours le parti financé par la Russie de la sortie de l’Europe, de la fin du droit du sol.

> On nous avait dit que cette assemblée serait « ingouvernable », que nous pourrions pas trouver de compromis, élargir notre majorité.
- Loi pouvoir d’achat : votée
- Loi de finances rectificative: votée
On est là pour bosser, avancer, trouver des résultats, pas faire du buzz.

> J’étais aujourd’hui le rapporteur d’un texte, qui a été adopté, qui permet d’exiger le retrait en une heure de contenus à caractère terroriste. Un combat porté par la France au niveau européen et international. Une avancée majeure pour protéger nos concitoyens.

> Le buzz permanent au détriment du fond. Quelle piètre image. À noter que la présidente de l’assemblée a clairement déjà dit qu’il n’y aurait pas de règle obligatoire sur la cravate, et pourtant les députés Insoumis veulent faire vivre le sujet pour leur com.

> Au départ, la conquête de l’Ukraine devait, selon les propagandistes moscovites, s’achever en une poignée de jours. Au 151e, la Russie semble se raidir sur la trajectoire de l’enlisement, pariant sur l’usure de l’Ukraine et la fatigue de ses soutiens occidentaux.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Depuis 2017,baisse de 9,6% des émissions de gaz à effet de serre. Soutien aux mobilités douces, à la rénovation énergétique, fin des emballages plastiques à usage unique... Nous devons aller plus vite et plus loin. Le paquet climat européen y contribuera.

> Nous avons adopté en première lecture le projet de loi de finance rectificative, des réponses concrètes face à l'inflation: défiscalisation des heures supplémentaires, gel du prix du gaz, suppression de la redevance, chèque alimentaire, prime transport. Nous restons mobilisés pour le pouvoir d’achat.

> Face à la montée des prix du carburant, notre amendement a été adopté. Il prévoit le doublement du plafond de la part carburant de la prime transport pour tous les salariés, y compris ceux qui utilisent les transports en commun. Une seule boussole : protéger tous les Français.

> Résumer le fonctionnement de l'Assemblée au vêtement n'a aucun sens. L'unique sujet devrait être le respect : le respect dû aux électeurs, à l'institution, à ses adversaires dans le débat d'idées. Et force est de constater que depuis un mois, nous n'y sommes pas.

> 5 M d'euros supplémentaires pour soutenir le développement du vélo. En cette période de sobriété énergétique, je suis fière qu'à l'Assemblée , nous adoptions de nouvelles mesures encourageant l'usage des mobilités actives.

 

● Parti radical
Véronique Guillotin (sénatrice)
Nous devons continuer, collectivement, à lutter contre la désinformation en prenant des décisions fondées sur les données scientifiques.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Je n’ai qu’une allergie, mais elle est incurable: aux interventions militaires non-provoquées, à l’atteinte à la dignité des personnes, aux violations du droit international humanitaire, aux destructions de patrimoine culturel et à la négation d’un génocide. Je soutiens l’Arménie.

> L’effort de clarification et d’explication de la position européenne de soutien à l’Ukraine et de la responsabilité de la Russie dans la guerre et ses conséquences est indispensable. Il doit être poursuivi partout. Emmanuel Macron a raison de le faire en Afrique.

> Le Premier ministre hongrois vante la pureté de la race hongroise, crache sur l’Union européenne et courtise Poutine. Tout cela alors que la Hongrie est bénéficiaire net des fonds européens. En toute impunité …

> J’ai une question pour Marine Le Pen: comment espère-t-elle se « dédiaboliser » en France en étant alliée avec Viktor Orban? Zéro prise de distance avec lui. Viktor Orban et la «race» hongroise : le comité d'Auschwitz se dit «horrifié».

> Rappel : RT [télévision russe de propagande] n’est pas un média, c’est une arme de guerre hybride. Ses dirigeants n’ont cessé de le répéter jusqu’à ce que nous le comprenions et que nous agissions.

 

 

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