lundi 20 novembre 2023

L’Humeur du Centriste. L’Humour et l’insulte, ce n’est pas la même chose, France Inter

Que les chroniqueurs humoristes de France Inter soient de gauche, ne me gêne pas.

Qu’ils tapent avec férocité contre Emmanuel Macron, non plus.

Des humoristes engagés et utilisant la grosse artillerie contre leurs têtes de turc, on connait ça depuis longtemps.

La parole est libre dans une démocratie est c’est essentiel.

En revanche, qu’ils officient sur une radio de service public n’est pas l’idée que je me fais d’un média citoyen par excellence.

Et qu’ils aillent dans des attaques personnelles d’une violence inouïe – comme, pour Guillaume Meurice qui a comparé Gabriel Attal à Joseph Goebbels puis Benjamin Netanyahou à un nazi – ou qu’ils fassent ouvertement dans la fake news – en travestissant les déclarations de certains responsables politiques – est très gênant voire inacceptable.

Je suis aussi gêné que lorsque j’entendais les chansonniers de droite comme Jean Amadou sur la même radio il y a quelques décennies se payer la Gauche avec souvent les mêmes ficelles du mensonge et de l’outrance dans les attaques contre les personnes.

L’humour ne se nourrit pas du mensonge et de l’intolérance mais de l’impertinence et du talent ce que Meurice et ses compères possèdent quand ils ne font pas dans la vulgaire propagande.

Ce qui n’est pas acceptable, non plus, est la réponse des dirigeants de Radio France et de France Inter où officient des humoristes lorsqu’ils dépassent les bornes.

C’est ce qui s’est passé avec la polémique née de la comparaison entre Netanyahou et un nazi.

Ainsi – au-delà d’un simple avertissement que l’humoriste a même décidé de contester devant la justice (sic!) – la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, estime que traiter Netanyahou de «nazi sans prépuce» est une «blague».

Sans doute pourrait-elle nous confirmer que traiter Gabriel Attal de «Goebbels de Macron» en est une aussi selon sa formation de philosophe...

Et pourquoi on ne vire pas un antisémite?

Toujours selon Van Reeth parce qu'il ne s'agit que «d'une mauvaise blague au mauvais moment».

Un peu comme les «blagues» de Dieudonné, quoi!

Elle devait donc lui proposer une chronique...

Et puis elle se permet de dire que l'indignation suscitée n'est qu'une «instrumentalisation politique» pour s'en prendre au «service public».

Consternant et totalement déplacé puisqu’en l’occurrence l’instrumentalisation dont elle parle est venue de celui qu’elle protège, Guillaume Meurice…

Centristement votre.
Le Centriste

 

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