lundi 24 janvier 2022

La quotidienne centriste du 24 janvier 2022. Faut-il avoir des craintes sur l’économie?

Pour Bruno Le Maire, la situation de l’Union européenne et de la France face à certaines tensions économiques n’est pas préoccupante à l’opposé de ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis en particulier en matière d’inflation.

Selon lui les plans de relance européen et français ont été calibrés pour ne pas provoquer une surchauffe de l’économie et la hausse actuelle des prix touche essentiellement l’énergie, notamment les produits pétroliers gaziers, et ne devrait être que conjoncturelle.

Quant à la dette, elle serait maîtrisée, toujours selon le ministre de l’Economie.

Bien entendu, ajoute-t-il les défis existent mais peuvent être relevés.

D’abord en continuant la politique menée par le gouvernement d’Emmanuel Macron qui a privilégié l’activité et le plein emploi, celui-ci étant atteignable dans un avenir proche selon Le Maire si l’on continue à appliquer les recettes actuelles d’une baisse des impôts, des incitations au travail et du soutien de l’activité tout en adaptant l’économie avec des mesures contenues notamment dans le plan France 2030.

Quant aux salaires qui ne seraient pas à la hauteur requise selon les syndicats, il a rappelé les mesures prises par l’Etat et estime que c’est désormais au dialogue social de prendre le relais tout en reconnaissant que les bas salaires dans certaines branches n’étaient pas à un niveau acceptable.

Quant au pouvoir d’achat, que beaucoup voient et que nombre de candidats veulent être au centre de l’élection présidentielle, Bruno Le Maire a rappelé tous les mesures prises avec, entre autres, la baisse des impôts pour les particuliers, les aides aux ménages aux revenus les faibles comme le «chèque inflation» de cent euros qui est en train de leur être envoyé.

Il est sûr que l’économie est un des secteurs où le quinquennat d’Emmanuel Macron peut afficher nombre de réussites alors même qu’une grave crise sanitaire a failli entraîner la France dans une crise tout aussi massive en matière économique et sociale.

La croissance de 7% en 2021 et celle tournant autour de 4% prévue pour cette année en est la preuve ainsi qu’un taux de chômage au plus bas et des offres d’emploi au plus haut.

Sans oublier l’attractivité du pays pour les capitaux étrangers, la France étant la destination européenne préférée de ceux-ci.

Reste que la France n’est pas seule au monde et son économie s’inscrit dans la globalisation donc contingente de ce qui se passe ailleurs.

C’est sans doute là que les difficultés peuvent apparaître à court terme avec quelques déséquilibres dus en partie à la reprise (comme, par exemple, la pénurie de matières premières et de produits finis, les difficultés de la chaine logistique en matière d’approvisionnement, l’inflation mondiale, la hausse des taux d’intérêts, les menaces de guerre notamment en Ukraine).

A moyen et long terme, comme l’a rappelé Bruno Le Maire, c’est à une adaptation rapide de la France et de l’Europe aux défis majeurs que l’on doit s’attacher et s’atteler.

C’est, par exemple, une économie de plus en plus décarbonée, de moins en moins prisonnière du pétrole, de plus en plus tournée vers les nouvelles technologies et qui est capable de réindustrialiser, à la fois, en relocalisant certaines activités et en créant d’autres.

La France et l’Europe ont les moyens d’y répondre mais, malheureusement du fait que l’UE ne soit pas une puissance incontournable sur la scène mondiale, elle reste à la merci d’événements qu’elle ne peut contrôler qu’ils viennent des Etats-Unis, de Chine, de Russie voire d’ailleurs.

Il faut donc à un approfondissement de l’Union européenne dans les années qui viennent pour se prémunir de ces risques subis qui sont une continuelle menace sur sa prospérité présente et future (et bien sûr sa sécurité).

Dans le court terme, en tout cas et quelle soit la décision d’Emmanuel Macron de se présenter ou non à l’élection présidentielle, c’est bien la politique économique et sociale actuelle qui doit être poursuivie avec le pragmatisme requis face aux impondérables qui peuvent surgir et avec tout ce qui reste à faire et à consolider.

Pourquoi? Parce qu’elle marche et qu’en la matière c’est le juge de paix incontournable.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

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