mardi 13 février 2024

Propos centristes. France – Garder le contrôle de notre destin / Relations franco-polonaises / Pouvoir d’achat immobilier / Crise migratoire à Mayotte / Désinformation russe / Politique numérique / Sortir des énergies fossiles…


Voici une sélection, ce 13 février 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Heureux de t'accueillir, cher Donald Tusk. Première visite après ton investiture en tant que Premier ministre, c'est une page nouvelle de notre relation qui s'ouvre avec la Pologne. Continuons à œuvrer ensemble pour la sécurité et la souveraineté de l'Europe.

> [Discours lors des entretiens avec Donald Tusk, Premier ministre de Pologne]
Je suis très heureux de vous accueillir aujourd'hui à Paris pour votre premier déplacement en France depuis votre entrée en fonction. Welcome back! Cher Donald, on est très heureux ici de vous retrouver.
La France et la Pologne s'apprêtent à ouvrir un nouveau chapitre de leurs relations avec la préparation d'un nouveau traité bilatéral qui viendra remplacer celui de 1991 et qui définira le cadre de notre coopération dans tous les domaines, que ce soit celui de la défense, de l'énergie, notamment nucléaire, de la coopération scientifique, linguistique et culturelle.
Ces différents sujets, qui sont au cœur de la relation franco-polonaise, correspondent en réalité aux secteurs stratégiques pour l'avenir de notre continent et c'est la raison pour laquelle notre coopération est si importante dans tous les domaines et nous contribuons, ce faisant, à renforcer la souveraineté européenne. Nous reviendrons dans un instant sur, évidemment, tous les sujets les plus sensibles.
D'abord, le soutien à l'Ukraine. Dans quelques jours, malheureusement, nous aurons à vivre le deuxième anniversaire du déclenchement de la guerre d'agression russe en Ukraine. Je veux ici rappeler notre soutien à Kiev et au peuple ukrainien, qui est sans faille et qui s'inscrit, et s'inscrira, dans la durée. Je sais l'engagement de la Pologne qui est en première ligne et je le salue. Nous avons pris des décisions ambitieuses à 27 ; nous l'avons fait dès les premiers jours du conflit - c'était alors sous présidence française. Nous l'avons encore fait ces derniers jours, lors du Conseil européen. Et qu'il s'agisse de l'ouverture de négociations d'adhésion ou d'ancrer l'avenir européen de l'Ukraine en lui accordant un soutien financier significatif pour sa reconstruction, nous avons été au rendez-vous et nous devons poursuivre cet effort, notamment sur le plan militaire.
La question de la sécurité et de la défense en Europe, évidemment, est liée à la guerre en Ukraine et nos deux pays ont un rôle éminent à y jouer. Je veux ici saluer la qualité de la coopération opérationnelle entre nos armées dans le cadre de l'OTAN, celui de l'Union, notamment pour la mission justement en Ukraine. Plus généralement, tout ce que l'Europe fait pour fournir des équipements stratégiques et des munitions à l'Ukraine doit servir à renforcer la base industrielle et de défense européenne. C'est le sens des propositions du Haut représentant, celles de la Commission aussi, dans quelques jours - nous y travaillons.
Et cette volonté est justement de renforcer la base européenne pour fournir aussi et répondre au besoin ukrainien est essentiel et c'est ce qui nous permettra d'augmenter nos capacités de production. C'est ce qui permettra aussi de faire de l'Europe une puissance de sécurité et de défense complémentaire de l'OTAN, pilier européen de l'Alliance atlantique. Et nous devons commencer par la coopération opérationnelle et industrielle autour justement de cette base industrielle et technologique de défense européenne.
En matière d'énergie nucléaire, la coopération entre la Pologne et la France peut aussi être une force motrice pour l'Europe. Nos deux pays sont de ceux qui développent les plus importants programmes de construction de centrales nucléaires dans notre continent. Nous sommes tous deux convaincus que le nucléaire peut à la fois permettre de renforcer notre sécurité énergétique et atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050. Nous travaillons étroitement dans le cadre de l'Alliance européenne du nucléaire et je suis sûr que nous pouvons aller encore plus loin.
Enfin, nous évoquerons avec Monsieur le Premier ministre d'autres sujets, en particulier les orientations stratégiques que nous voulons donner à l'Union européenne pour que nous soyons à la fois plus résilients et plus compétitifs. Repenser le futur de l'agriculture européenne, tant de sujets qui sont au cœur de nos pays, de la relation bilatérale et de ce que nous pouvons ensemble apporter à notre Europe. La Pologne aura à travailler sur tous ces sujets lors de sa présidence du Conseil de l'Union européenne, au premier semestre 2025, elle pourra compter sur le soutien de la France en la matière.
En tout cas, Monsieur le Premier ministre, cher Donald, je veux ici te redire notre amitié et la joie de te retrouver et de pouvoir avoir, à travers toi, ton gouvernement, des partenaires de confiance pro-européen clairs sur la sécurité européenne et les grands défis qui sont les nôtres.

> Sortir des énergies fossiles: voilà le cap que le monde s’est fixé à la COP28. Pour y arriver, nous œuvrons avec les États-Unis et tous nos partenaires pour une transition juste, conformément au Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète.

> Félicitations pour votre élection, cher Alexander Stubb. Amis, membres de la famille européenne, alliés dans l’OTAN : la Finlande et la France ont tant en commun ! À bientôt pour œuvrer ensemble à davantage de sécurité et de souveraineté européenne.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Mon objectif c’est de garder le contrôle de notre destin et de nos vies. Alors mon état d’esprit est clair: il n’y aura aucun temps mort pour l’action. A chaque moment ses priorités. Dès ce printemps, nous règlerons plusieurs urgences. Urgence agricole, en tenant nos engagements et en préparant le projet de loi d’orientation agricole. (…) Nous voulons lever un à un les carcan qui brident les Français. En parallèle nous préparons le long terme, notamment avec un projet de loi Macron 2 qui sera présenté avant l’été pour libérer l’activité économique, la croissance, le développement industriel.
Cette loi, d’abord, pour aller plus loin dans notre réindustrialisation dans l’esprit d’Industrie verte. Par ailleurs, il y a des secteurs (…) pour lesquels on peut simplifier un certain nombre de règles et les conditions d’accès à certaines professions. Enfin, le poids des normes c’est 60 milliards d’euros de pertes économiques pour nos entreprises. Il ne s’agit évidemment pas de toutes les supprimer puisqu’il y a des normes utiles, ne serait-ce que pour la protection des consommateurs ou des salariés mais on peut vraiment les simplifier.

> Nous avons trop de jeunes en situation de fragilité, de perte de repères, des syndromes dépressifs avec malheureusement parfois des pensées suicidaires. C’est la grande cause de mon action. D’abord nous allons renforcer la médecine scolaire. Au mois de mai les infirmiers scolaires recevront une prime exceptionnelle de 800 euros et seront tous augmentés de 200 euros par mois à compter de cette date. Nous allons aussi refondre le dispositif MonSoutienPsy pour que les jeunes puissent bénéficier de séances chez le psychologue mieux remboursées par la Sécurité sociale.

> En novembre dernier, j’ai décidé d’adresser à près de 8 millions d'élèves, du CE2 à la terminale, une enquête inédite sur le harcèlement scolaire. Les résultats, communiqués par la nouvelle ministre de l’Education Nicole Belloubet, sont édifiants : un élève par classe, en moyenne, est victime de harcèlement. Ces résultats montrent l’ampleur de ce fléau qui empoisonne la vie, brise la confiance en soi et peut parfois conduire au pire. Ils nous appellent à poursuivre la mobilisation et à aller plus loin. L’enquête sera désormais menée tous les ans, en novembre, pour mesurer les progrès et le chemin qu'il reste à parcourir. Dès qu'un questionnaire permet d'identifier une situation à risque, un travail approfondi sera réalisé dans la classe concernée pour apporter une réponse immédiate. Une attention particulière sera portée sur les écoles primaires où la part des élèves concernés est particulièrement préoccupante (19 %). Les actions de prévention y seront prioritairement menées. C’est le sens des temps dédiés à l’apprentissage du respect de l’autre et de la différence que nous avons lancés et qui seront généralisés à la rentrée. Ce combat contre le harcèlement à l'École nous concerne tous. Et face à lui, un seul réflexe : alerter et agir. Pour que la peur et la honte changent de camp.

 

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique
> [Politique du numérique] La feuille de rout qui nous ont été fixées par le président de la République, par le Premier ministre, et que je fixe ici à ce ministère, c'est d'abord l'innovation, l'innovation, l'innovation. Je n'ai aucun doute que nous régulerons. La tendance européenne est de toujours ajouter des normes et des régulations, et elles sont évidemment nécessaires. En revanche, tu dois innover matin, midi et soir. Nous sommes les champions de l'intelligence artificielle en Europe. Nous avons l'entreprise la plus avancée avec Mistral. Nous avons des supercalculateurs qui sont de classe mondiale. Nous devons continuer à innover avant de réguler pour pouvoir livrer la compétition, à jeu égal, avec les États-Unis et avec la Chine.
C'est un défi absolument considérable dont va dépendre la puissance française au 21e siècle.

> J’ai eu les résultats du cabinet Trendeo sur les ouvertures d'usines en France depuis 2017. Fin 2023, 628 usines nouvelles ont été ouvertes sur notre territoire. C'est le fruit de la politique du président de la République. C'est le fruit d'une majorité qui a eu le courage de baisser les impôts de production, là où beaucoup montaient sur leur tonneau en disant “Il faut de nouvelles usines, mais on continue à augmenter les impôts de production”. Nous les avons baissés. C'est le fruit d'une politique de formation, de qualification très déterminée. C'est le fruit de l'apprentissage. C'est le fruit de l'investissement, avec France 2030, dans l'innovation, parce que la guerre industrielle que se livrent le continent européen, le continent chinois et le continent américain justifie de mettre de l'argent public pour ouvrir de nouvelles usines. Cela permet pour la première fois depuis plusieurs décennies de créer de nouvelles filières à partir de rien, comme nous l'avons fait sur les batteries électriques avec les gigafactories. 628 usines ouvertes depuis 2017, plus de 100 000 emplois d'ouvriers, nous avons la base, nous avons inversé la tendance.
Mais pour industrialiser, il faut beaucoup d'énergie, de l'énergie morale, mais de l'énergie physique aussi, c'est-à-dire de l'électricité décarbonée. Et c'est bien pour cela que cela a du sens de mettre ensemble l'industrie et l'énergie, l'économie et l'énergie. Et croyez-moi, ce n'est pas parce que l'énergie est à Bercy qu'on va abandonner les énergies renouvelables. Au contraire, on va les déployer plus vite et on va les déployer plus fort.
Mais notre responsabilité sera de garantir que la France reste indépendante en matière énergétique et bascule totalement vers de l'énergie décarbonée en faisant preuve de sobriété, en construisant plus vite les capacités d'énergies renouvelables et en réussissant à lancer un programme nucléaire de 6 nouveaux EPR, dont je rappelle qu'il est le plus grand défi industriel fixé à la France depuis les années 80. Voilà quelle sera la responsabilité de Roland Lescure.

> La tabula rasa, voilà quel doit être notre maître mot. Si on veut réussir en matière de simplification : tabula rasa de ce qui ne marche pas ; tabula rasa de ce qui est inutile ; tabula rasa de ce qui coûte à nos entrepreneurs, à nos commerçants, à nos artisans et qui ne rapporte rien à nos compatriotes ; tabula rasa de la complexité qui donne des migraines, c'est peut-être très bien pour l'industrie pharmaceutique, mais ce n'est pas bien pour nos compatriotes ; tabula rasa de tout ce qui crée de l'anxiété administrative chez ceux qui créent de la richesse.
> Après la crise du covid19, nous avons massivement et efficacement protégé les Français. Après la relance qui nous a permis de retrouver notre niveau d'activité d'avant-crise, les premiers dans la zone euro, après l'inflation que nous avons réussi à briser en moins de deux ans, tout en protégeant nos compatriotes avec le bouclier sur le gaz, sur l'électricité, maintenant, il faut revenir à la normale.
Il faut réduire les dépenses et il faut désendetter. Donc, ça demande quelques décisions sur lesquelles nous travaillons depuis des semaines, activement, avec Thomas Cazenave et ses équipes, avec l'ensemble des services des ministères, mais je l'ai déjà dit, je préfère travailler, proposer au Premier ministre et au président de la République avant que nous puissions présenter des choses en bonne et due forme, de manière très complète, très sérieuse, très professionnelle, à nos compatriotes.

 

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> [Crise migratoire à Mayotte]  Au cœur de cet archipel de l’Océan Indien absolument magnifique, les Mahorais sont très attachés à la France. Il faut donc les aider, face au poids de l’immigration irrégulière venant des Comores, de Madagascar ou encore de l’Afrique des Grands lacs, notamment de la République démocratique du Congo, des personnes qui viennent chercher la protection face à la misère, à l’islamisme, aux déstabilisations politiques et aux guerres civiles. Mais si nous pouvons en aider certains, nous ne pouvons pas le faire pour tout le monde. À la maternité de l’hôpital de Mamoudzou, les nouveau-nés qui n’ont pas de parents français ou réguliers sont très majoritaires. Les pompiers font 900 accouchements de parturientes par an dans les habitats illégaux. La population irrégulière équivaut à la population régulière. Il faut donc prendre des mesures très importantes. Nous en avons déjà acté. Visiblement, des décisions plus radicales sont encore nécessaires. (…)
C’est la population locale qui demande à l’État la fin du droit du sol et de la fermeté contre l’immigration irrégulière. Et même le responsable local de la France insoumise ! Il faudrait donc que les beaux esprits parisiens, que j’entends depuis dimanche critiquer cette décision sur le droit du sol, sortent du périphérique… et aillent à Mayotte !

 

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> les salaires ont en moyenne augmenté plus vite que l'inflation en 2023. Pour beaucoup de Français, la question du pouvoir d'achat est cruciale. Dans le cadre du chantier de désmicardisation annoncé par Gabriel Attal, poursuivons nos efforts pour que le travail rémunère mieux.

 

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> Je pense que nous avons un constat qui me semble être partagé, y compris par les enseignants, et qui est celui donc de l'insuffisante efficacité de notre système. Il me semble qu'on ne peut pas ne pas répondre à ce constat

> La fonction d'enseignant n'est plus suffisamment attractive. Les postes, nous les aurons. Nous faisons tout pour anticiper les recrutements, pour avoir les personnels présents à la rentrée, évidemment.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Je me réjouis de l’adoption par la Commission européenne d’une dérogation à la mise en œuvre de la norme « bonnes conditions environnementales » n°8, dite dérogation jachères. J’avais demandé cette dérogation au nom de la France au Conseil des ministres de l’agriculture du 20 novembre 2023. Cette dérogation simplifie l’atteinte des objectifs environnementaux liés à la PAC, sans les remettre en question, tout en soutenant le potentiel de production au service de la souveraineté alimentaire. Il est donc possible d’adapter le cadre réglementaire pour tenir compte des évolutions du contexte économique et géopolitique, auquel sont confrontés les agriculteurs européens. Les engagements pris envers les agriculteurs français ont donc été tenus et la France mettra en œuvre cette dérogation, conformément aux annonces du Gouvernement.

> [Viticulture] L’État a été au rendez-vous des besoins de la filière avec le fonds d’urgence de soutien de 80M€ aux exploitations en difficulté de trésorerie que j’ai annoncés et les 150M€ qui compléteront les 250M€ de l’OCM pour la restructuration différée du vignoble. Nous continuerons d’accompagner la structuration de l’ensemble de la filière viti-vinicole qui achève la construction d’un plan stratégique pour son futur. Avec un objectif : partir à la reconquête ! Cela passera notamment par le soutien à l’export et le développement de nouveaux marchés pour nos filières vins et spiritueux.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> Mon guide d’action : renforcer l’accessibilité à la Culture. C’est un enjeu de territoire et donc d’accessibilité. Mais aussi un enjeu psychologique et social : que personne ne se dise « la culture ce n’est pas pour moi » Avec les directeurs des Directions Régionales des Affaires Culturelles, il s’agit de mieux mobiliser les moyens de la culture et combattre les inégalités territoriales et sociales. Il ne faut rien s’interdire dans les réflexions et propositions, c’est mon message aux DRAC, dont je salue l’engagement.

 

Sébastien Lecornu, ministre des Armées
> Les augmentations budgétaires voulues par Emmanuel Macron ont permis de sauver l'armée française.

> Il était déjà urgent d’arrêter l’hémorragie budgétaire à laquelle le ministère des Armées a été confrontée pendant plus de vingt ans. Certes, le contexte stratégique était plus calme, mais il est clair que les coupes budgétaires sont allées trop loin. La première période, 2017-2022, a été consacrée, avec Florence Parly, à la réparation d’une partie de notre outil de défense. Avec la Loi de programmation militaire 2024-2030, nous entrons dans une nouvelle phase importante, avec une augmentation colossale. On passe d’un budget de 30 milliards d’euros par an à 69 milliards d’euros par an à terme

 

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Jordan Bardella a encore perdu une occasion de se taire. La perpétuité réelle est déjà dans le droit français aux articles 221-3 et 221-4 du code pénal depuis 1994. C’est la peine infligée à S. Abdeslam. Il y a une chose qu’ils ne pourront jamais maquiller: leur incompétence !

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> Les services de l’Etat ont détecté une tentative d’attaque informationnelle de grande ampleur. J’ai souhaité m’adresser directement à vous pour vous appeler à la vigilance. Notre débat démocratique doit être préservé. Une information fiable est la base de tout.

> France, Allemagne, Pologne, unies pour l’Europe, pour protéger nos démocraties de la désinformation, pour parler d’une seule voix dans le monde. Le format « Weimar » est de retour et il a de beaux jours devant lui !

> J’ai reçu John Kerry, envoyé spécial du Président Biden pour le climat. Nous sommes engagés à mener une diplomatie climatique ambitieuse pour la mise en œuvre de l’accord de Paris et davantage d’efforts collectifs à la COP29 et à la COP30.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Passionnant échange avec John Kerry pour poursuivre nos efforts conjoints pour l'action climatique internationale. La COP28 a permis d'engager le monde entier dans un effort collectif de sortie des énergies fossiles. Alors que des échéances électorales décisives se présentent cette année partout dans le monde, cette ambition doit se matérialiser par des résultats concrets avec l'adhésion de tous. Nous unissons nos forces pour bâtir un avenir durable et combattre tous les populismes !

> [Crise de l'immobilier] Il y a une offre à relancer (…) Il faut à la fois qu'on joue sur ce qui freine la construction mais qu'on permette aussi à ce qui veulent acheter de pouvoir le faire.

> Nous devons redonner du pouvoir d’achat immobilier aux Français. Les banques ont mis en place un dispositif de revue des crédits immobiliers non-accordés, opérationnel jusqu’à fin 2024. Trop de ménages essuient un refus, les banques doivent fournir des efforts. Cela passe par de nouveaux dispositifs de financement, je pense aux prêts «in fine» ou «hypothécaires», comme cela existe déjà en Suisse. Nous allons rencontrer les acteurs du secteur bancaire fin février pour en discuter.

> Il faut qu'on pense le logement de manière globale en regardant comment on décloisonne. L'ambition n'est pas de baisser l'ambition sociale dans ce pays. Nous devons garder du social et du très social.

> Deux millions de logement ont été rénovés depuis 2020, mobilisant 10 milliards d’euros d’aide. C’est un effort sans précédent. En 2016 nous avons réalisé 70.000 rénovations #MaPrimeRénov’. En 2023, 700.000, c’est dix fois plus dont 71.000 rénovations globales et 30.000 copropriétés. Mais nous entendons les insatisfactions. (…) Nous allons voir comment nous pouvons encore améliorer ce dispositif. Des annonces de simplification seront présentées.

> [Leasing social] Je me réjouis qu'on ait totalement rempli nos objectifs, de les avoir rempli en six semaines, et qu'on ait fait le double de ce qui était prévu.

> [Bonus écologique] Il y a deux types d'aides, pour les 50% des Français les plus modestes le bonus reste à 7 000 euros. Pour les 50 % des français les plus aisés, il était à 5 000 et passe à 4 000 euros.

> [Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales] La situation est très préoccupante. On est à 90% de déficit sur l'humidité des sols.

> Robert Badinter, une conscience française, l’un de ces hommes pour qui le progrès n’est pas un mot vain, l’un de ces hommes qui ont parlé au cœur de la France, patrie des droits de l’Homme, l’un de ces hommes qui a donné à la politique ses lettres de noblesse.

 

Prisca Thevenot, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement
> Il y a 18 ans, Ilan Halimi a été assassiné parce que juif. 18 ans après, son souvenir nous rappelle l'urgence de lutter contre l'antisémitisme. Le temps passe mais la République n’oublie pas. Mes pensées vont à sa famille.

> Face aux tentatives de récupération politique, nous choisissons l’action. À Mayotte, la démarche de co-construction de Gérald Darmanin avec les députés, sénateurs, et élus illustre notre volonté de transformer les paroles en résultats. C’est ça la politique du gouvernement Attal!

> Face au trafic de stupéfiants notre bilan parle :
- Plus de 155 actions menées
- Plus de 1 300 interpellations
- Plus de 2 tonnes de drogue et 300 armes saisies
Gérald Darmanin présentera bientôt un plan anti-stup ciblant notamment le nerf de la guerre des trafiquants : leur portefeuille.

 

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> Hier, j'ai fait une déclaration simple: les victimes ne choisissent pas leurs bourreaux, ne choisissent pas le pays où elles subissent les violences, les viols, les mutilations. Toutes, je dis bien toutes, où qu'elles soient, doivent être soutenues.
Ces mots me paraissent simples, évidents. Et ces mots étaient attendus par les femmes qui ont subi le pire en Israël le 7 octobre dernier. Le 7 octobre 2023 a lieu le plus grand pogrom de notre siècle. Et après ? Après il y a eu du silence. Du déni.

Pourquoi ? Voilà le mot qui revient sans cesse. Pourquoi ce silence ? Pourquoi leurs souffrances ont elles si peu fait réagir ? Ces questions, ces femmes, leurs familles, se les posent sans cesse depuis. Et nous sommes nombreux à nous les poser aussi.
Pourquoi donc ? Parce qu'elles étaient juives ? Parce qu'elles étaient israéliennes et que les soutenir voulait dire choisir un camp ? Ces questions sont en vérité insupportables. Le seul camp à choisir est celui de l'humanisme. Celui du féminisme.
Souffrir avec les femmes qui ont souffert le 7 octobre n'empêche pas de souffrir avec les civils, femmes et enfants notamment, qui souffrent à Gaza. Souffrir avec elles n'empêche pas non plus de critiquer le gouvernement israélien. Ca n'a rien à voir.
Se taire, préférer le silence tranquille, l'indifférence coupable ou pire, préférer nier les souffrances vécues ou les justifier est insupportable. Le féminisme n'a ni drapeau ni frontière. Il ne choisit pas ses victimes. Il leur dit "je vous crois, je vous soutiens".
Aux outrances, aux provocations, aux insultes, aux menaces reçues depuis, je réponds clairement : je ne céderai rien. Les associations sont soutenues pour œuvrer en soutien à toutes les femmes de manière inconditionnelle. Cet examen sera donc conduit scrupuleusement.
Aux femmes mutilées, violées, souillées le 7 octobre dernier, à toutes celles qui subissent le viol comme arme terroriste ou arme de guerre, à toutes celles qui subissent la violence et la folie des hommes, nous leur disons : nous vous croyons, nous sommes à vos côtés.

 

Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Face à la colère des agriculteurs, le Gouvernement a répondu présent, avec des mesures à court, moyen et long terme !
- Annulation de la hausse de fiscalité sur le gazole non routier
- Projet de loi d’orientation agricole d’ici au salon de l’agriculture
- Réflexion autour d’un EGAlim européen Autant que nécessaire, nous soutiendrons les agriculteurs !

> La violence faite aux élus est un sujet dont je me suis saisie au premier trimestre de l'année dernière, donc 2023, et vous dire quand même à quel point la violence monte dans notre société, à quel point elle monte dans notre société en Europe, et à quel point elle monte dans notre société en France. (…)
La violence faite aux élus elle n’est que l’effet de la montée de cette violence, donc le débat n'est plus au cœur des oppositions et des divergences, c’est la violence qui arrive très vite entre des citoyens et des maires, cela je m'en suis saisie dès le premier trimestre, donc je considère que ce plan que l'on a mis en place en juillet et qui se termine puisque les derniers aspects législatifs ont été votés à l'Assemblée nationale la semaine dernière, donc on a mis en place, mais il faut du temps, à la fois pour travailler sur les textes, à la fois pour les faire voter, ils ont été largement votés à la majorité, et même à l'unanimité au Sénat, à large majorité à l'Assemblée nationale, donc on a là tous les outils pour protéger nos élus locaux. Donc, on est sur la bonne voie, on ne se satisfait pas de chiffres, que vous avez cités à juste titre, qui sont encore beaucoup trop élevés.

 

Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> La santé mentale des jeunes est une grande cause de l’action gouvernementale :
- refonte du dispositif Mon soutien psy
- accès des jeunes aux psychologues sans ordonnance pour offrir un meilleur remboursement
- objectif d'une maison des adolescents dans chaque département

> C’était il y a 18 ans, Ilan Halimi a été assassiné, parce que juif. Nous avons le devoir de ne pas l’oublier. L’antisémitisme n’a pas sa place dans la République.

> L'économie sociale et solidaire a été mon premier métier. Elle est essentielle au service des jeunesses et des enfants.

 

Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention
> [Soins] Une meilleure organisation de l’offre de soins est nécessaire. Nous devons donner aux professionnels de santé la possibilité de s'organiser différemment d'un territoire à l'autre et faire monter en charge d’autres professionnels que les médecins à leurs côtés.

> On continue à donner des moyens à l’hôpital, comme toutes ces dernières années. Aller aux urgences n’est pas toujours la solution. Le développement des Services d'Accès aux Soins dans tous les départements sera effectif le plus rapidement possible.

> Le nombre de signalements de dérives sectaires en santé (...) fait l'objet d'une hausse vertigineuse. Ils sont passés de 214 en 2015 à 892 en 2021.

> [Déserts médicaux] Les choses vont se tendre encore pendant 5 à 7 ans.

> [Infirmieres] Il faut mieux reconnaître le rôle et la place de chaque professionnel dans notre système de santé.

 

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe
> Alors que les ingérences étrangères se multiplient à l'approche des élections européennes, le gouvernement agit pour détecter et neutraliser la menace. Redoublons de vigilance, vérifions les informations : ne nous laissons pas voler notre débat démocratique.

> Aujourd’hui nous mettons à jour une opération massive de manipulation de l’information via un réseau de + de 193 pseudo sites d’origine russe. Cette opération est détectée grâce à Viginum, une cellule créée sur impulsion du Président de la République.
Face à ces manipulations de l’information, nous organisons une réponse encore + forte. À 4 mois des élections européennes, nous allons plus loin : aujourd’hui, avec l’Allemagne et la Pologne, nous annonçons une coopération et une riposte commune.

 

Guillaume Kasbarian, ministre délégué chargé du Logement
> Le logement est en crise. Pour y répondre et permettre aux Français d’accéder à un logement, la priorité est claire : de l’offre, de l’offre, de l’offre.

> Ce matin, à la rencontre des équipes, des fonctionnaires et des agents du ministère du Logement pour les féliciter et les remercier pour leur travail au quotidien.  Ensemble, nous serons mobilisés afin de mener des réformes essentielles pour répondre à la crise du logement.

> Nous annonçons la correction d’un biais de calcul sur le DPE. Grâce à cette décision, nous sortons 140 000 logements de moins de 40 m2 de la catégorie des passoires énergétiques et permettons leur maintien sur le marché.

> [Crise du logement] On est tous mobilisés, pour de l'action, de l'action et des résultats. Et on va y travailler et on va relever tous les défis, et on va se donner au maximum pour relever ce challenge. (…)
C'est une crise qui est profonde, qui est multifactorielle, qui touche énormément de Français, avec des personnes qui aujourd'hui voudraient acheter l'appartement et la maison de leurs rêves, mais ne peuvent pas, puisque la banque dit non, parce que les taux d'intérêt ont quadruplé en quelques années. Avec des personnes qui voudraient louer un bien, mais qui sont obligées de faire la queue, en réalité, puisqu'il y a très peu d'offres sur le marché locatif. (…) Et aussi, une offre nouvelle, une construction qui est à l'arrêt, avec des chiffres de la construction qui sont catastrophiques. Et donc, on se retrouve avec une crise, à la fois de la demande et de l'offre, qui est très profonde et que les acteurs, bien évidemment, alertent sur le sujet, et constatent, et je le constate moi aussi, la crise est très profonde. Donc, la priorité qui a été fixée par le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale, est très claire, et j'adhère totalement à cette feuille de route, c'est : de l'offre, de l'offre, de l'offre. Il faut un choc d'offres, pour permettre de débloquer la situation sur le marché de l'offre locative, mais aussi sur l'offre de constructions neuves, et donc on va s'employer dans les semaines et dans les mois qui viennent, à simplifier les choses, à simplifier au maximum le parcours, pour pouvoir avoir plus d'offres locatives sur le marché, pour pouvoir débloquer la construction là où c'est possible et là où c'est intéressant, et donc avoir une politique résolument de l'offre, tout en étant, en aidant sur la demande, bien sûr, à débloquer la situation, en cherchant les outils de financement, un peu innovants, avec les banques, sur le sujet.

> Nous recevons les acteurs du bâtiment, pour simplifier MaPrimeRénov', et là encore, permettre que la rénovation se fasse de façon la plus simple possible. Voyez, ce sont des mesures de simplification, que ça soit sur le DPE, sur MaPrimeRénov', sur la construction de maisons neuves…

> On veut donner un coup de boost, un accélérateur, à une vingtaine de territoires qui ont besoin cruellement d'une nouvelle offre de logements, parce qu'il n'y a pas assez de logements pour accueillir les nouveaux travailleurs qui s'installent dans ces territoires. Et donc on a besoin d'accélérer encore plus sur ces zones-là. Ça ne veut pas dire qu'on ne construira pas ailleurs. Ça veut dire que ce dispositif de boost sur ces territoires, il sera réservé à ceux qui ont le plus besoin de nouvelles offres de logements. Après, on peut construire partout en France, qu'on soit dans ces territoires d'accélération ou pas, mais en tout cas, l'Etat mettra un effort particulier dans ces territoires d'accélération.

> Aujourd'hui, vous avez un certain nombre de propriétaires qui ne veulent plus louer, parce que c'est beaucoup, parfois de complexité, d'embêtements, parfois des impayés locatifs qui arrivent, etc. et donc... et la rentabilité est parfois plus faible que d'autres types d'investissements. Et donc, si je me mets deux secondes à la place d'un propriétaire, je comprends que certains d'entre eux disent " moi je renonce à louer, je préfère laisser vide le logement ". Et c'est un problème. Donc il faut redonner confiance aux propriétaires bailleurs, pour qu'ils puissent se dire : c'est plus simple, c'est un peu plus rentable, j'ai moins d'embêtements éventuellement en cas d'impayés.

> La loi anti-squat et anti impayés, que j'assume et que je revendique. Et dont l'esprit était le suivant, c'était de se dire : sur les squatteurs, il n'y a pas de débat, il faut les sortir le plus vite possible, parce qu'il n'est pas normal que quand vous êtes au boulot et que quelqu'un s'introduit chez vous, ou qui reste dans votre logement, ça il faut avoir une procédure express. Et sur la question des impayés, on ne peut, on ne peut plus avoir des années et des années de procédures qui font qu'un propriétaire, s'il tombe sur un locataire qui ne paie plus, ne peut plus retrouver sa propriété et doit attendre 4 ou 5 ans pour le faire. Si j'ai porté cette loi, c'est justement pour redonner confiance aux propriétaires, en leur disant que oui, il y a un sujet d'impayés, et que nous souhaitons les libérer, les rassurer, leur redonner confiance dans l'offre locative. (…)
Personne ne peut comprendre parmi vos auditeurs que l'on tolère le squat et qu'on accepte que des gens s'introduisent dans le logement d'autrui et squattent le canapé, alors que c'est chez vous. Personne parmi vos auditeurs ne peut comprendre qu'un locataire qui s'arrête de payer puisse rester pendant 3, 4, 5 ans dans un logement. Et donc, c'est fort de ce constat, qu'une immense majorité de parlementaires a voté la loi que j'ai proposée l'année dernière, qu'elle a été adoptée massivement, et que je l'assume, que je la revendique et que je persiste et que je signe. Parce que nous avons besoin, à la fois de lutter plus fermement contre les squats, et en même temps redonner confiance aux propriétaires, parce que sinon ils vont arrêter de louer et on va avoir des logements vacants partout en France. Moi, ce que je veux, c'est leur redonner confiance dans la location, parce que propriétaire qui est rassuré, c'est plus d'offres pour les locataires. A l'inverse, un propriétaire qui n'a plus confiance dans la location, c'est un effondrement de l'offre locative. Et donc cette loi, je l'assume, et je ne suis pas le seul, le Parlement l'a adopté largement, et je le dis à certaines bonnes âmes, le squat est un délit et le squat n'est pas et ne sera jamais une solution au mal logement.

 

 

Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique ;

> 4 mois de travail, une coopération internationale exemplaire et un message fort envoyé à ceux qui veulent déstabiliser nos démocraties : la France répondra à toute ingérence sur son espace numérique et informationnel.

> Notre pays doit réussir le virage des deeptech et des greentech : c'est tout à la fois une question de souveraineté, d'attractivité mais aussi un puissant levier pour relever les défis climatique et énergétique. Je m'impliquerai personnellement pour encourager la création d'infrastructures plus durables, plus résilientes afin de renforcer notre souveraineté et notre indépendance.
Grâce à l'engagement d'Emmanuel Macron depuis 2017, la France est devenue le premier écosystème pour le financement des nouvelles technologies au sein de l'Union européenne. Pour conforter cette place, j'accompagnerai la seconde phase de l'initiative Tibi tout en optimisant les recours à France 2030 et à Bpifrance dont je sais l'exceptionnel engagement.

> Je défendrai une régulation intelligente, pragmatique et vigilante en particulier pour lutter contre les manipulations algorithmiques et leurs dérives et conséquences sur le monde de l'information.
Européenne convaincue, je sais aussi que c'est à cette échelle que nous serons plus efficaces, plus justes et plus forts : je m'engagerai pour accompagner la naissance d'une vraie souveraineté numérique européenne en veillant à l'application rigoureuse du DMA et du DSA.

> Bâtir une société numérique où tout le monde se sent bien, c'est d'abord veiller à ce que chacun puisse avoir accès aux nouvelles technologies, partout sur le territoire et que les talents numériques soient plus diversifié et plus féminisés !
Les engagements qui ont été pris en 2017 et 2022 devant les Français pour favoriser l'inclusion numérique et l'accès au très haut débit pour tous seront tenus. Plus qu'une question d'égalité entre les territoires, c'est une question d'égalité entre les citoyens.
Se sentir bien dans notre société numérique, c'est aussi s'y sentir protégé : je veillerai à la mise en oeuvre du filtre anti-arnaques conçu ces derniers mois. Il est attendu par des millions de nos concitoyens : nous serons au rendez-vous.
Toujours relier les mots aux actes : ce sera donc ma méthode de travail ici à Bercy, comme sur le terrain où je me rendrai chaque semaine avec mes équipes. La proximité est pour moi un gage d'efficacité.

 

Sabrina Agresti-Roublache, secrétaire d’Etat chargée de la Ville, de la citoyenneté et de l’Intégration
> « Le bon sens du terrain doit être au-dessus de la pile » J’engage une rénovation profonde de la politique de prévention de la délinquance et lance une grande concertation avec les acteurs locaux et de terrain, qui s’achèvera par l’organisation d’un « Beauvau de la prévention de la délinquance».

> [Dérives Sectaires] Les méthodes d'embrigadement des charlatans et gourous du web évoluent constamment. Face à ce fléau qui nous concerne tous, nous ne pouvons abandonner les victimes et leurs proches. L'État doit ajuster son organisation et sa réponse pénale pour contrer ces menaces et sauver des vies. La loi que je défendrai devant l’Assemblée marque une étape cruciale dans cette lutte. Soyons mobilisés !

> Je vais lancer une grande concertation de rénovation de la politique de la prévention de la délinquance.

> [Fin du droit du sol à Mayotte] Il était temps de prendre une mesure forte . Nous ne sommes pas soumis à la même pression migratoire à Mayotte que sur le territoire national. (…)
A Mayotte des drames humains arrivent, ces fameuses petites embarcations, qui s'appellent des kwassa, sur lesquelles les femmes viennent accoucher, qui viennent notamment, en grande majorité, des Comores, pour accoucher dans des conditions catastrophiques, tout ça pour que leur enfant puisse être mahorais, donc français. Donc notre département, le département de Mayotte, subit une vague d'immigration illégale, irrégulière, féroce, et où les Mahorais n'en peuvent plus, c'est pour ça que le ministre de l'Intérieur s'est déplacé ce week-end en urgence, dans ce climat tout à fait insurrectionnel, et il était temps, à mon avis, de prendre une mesure forte pour répondre à une demande. Vous savez, il ne faut jamais avoir mis ses pieds là-bas, à Mayotte, et savoir ce que nos concitoyens mahorais vivent à cause de cette immigration justement, qui est poussée par ce fameux droit du sol, vous naissez à Mayotte vous devenez français, et du coup c'est un point d'arrêt, je pense, nécessaire à cette vague d'immigration illégale. (…)
C'est une histoire de courage politique. La mesure qui s'imposait, prise par le ministre de l'Intérieur, avec évidemment la validation du Premier ministre, Gabriel Attal, et évidemment le président de la République, c'est qu'à situation catastrophique, réponse exceptionnelle, voilà, voilà ce qui se passe. Et puis, honnêtement, je pense qu'il est temps maintenant d'arrêter de mettre de l'huile sur le feu parce que, vous savez, je viens d'un territoire, regardez, je vous reparle de Marseille, pourquoi ? parce que Marseille aussi c'est un territoire compliqué, mais est-ce qu'on va continuer à se dire " ah oui, alors là il faudra déroger ", non, il ne faut pas déroger, il faut déroger…

> On oublie de dire quelque chose de très simple sur la consommation et le trafic de stups, c'est qu'il va falloir travailler plus fortement, je le pense. C'est pour ça que je lance la grande rénovation de la stratégie de la prévention, prévention de la délinquance. Parce que je pense que nous n'avons pas assez travaillé. Nous avons peut-être failli sur la prévention, la consommation des conduites addictives, donc les consommateurs de drogue, Ça, c'est la première chose. L'autre chose, c'est que quand vous réduisez ces points de deal, justement, vous permettez aux familles de vivre plus tranquillement. Et je lance aussi un grand plan de vidéoprotection. Donc, je l'ai lancé il y a quelques mois et cela devrait être effectif dès le mois, dès la fin du mois de février. C'est une grande carte interactive avec combien d'argent financé donc par l'Etat, donc investi par l'Etat sur la vidéoprotection. C'est ce que demandent les Français. Les Français demandent plus de vidéoprotection et plus de sécurité. Et aussi de dire : regardez vos élus locaux, combien ils mettent, combien ils consomment de ces crédits et combien il y a de caméras en ratio par rapport à la population.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Ilan Halimi a connu l’horreur pendant plus de 3 semaines. Enlevé, séquestré, torturé, et laissé pour mort parce que juif. 18 ans après cet acte de barbarie inqualifiable, le combat contre l’antisémitisme doit plus que jamais nous rassembler. Ne l’oublions jamais.

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> [Crise migratoire à Mayotte] Je suis persuadé depuis cette époque qu’on ne peut pas échapper à la réalité telle qu'elle se présente à Mayotte. La réalité de Mayotte, elle a 2 aspects principaux. Le premier aspect est un aspect migratoire avec une migration constante, continue depuis les Comores, les îles sœurs de Mayotte, avec les mêmes origines, les mêmes ennemis. Et cependant ça provoque des vagues de rejet qui sont dangereuses et considérables, avec le sentiment des Mahorais qu'il y a une délinquance qu'on ne parvient pas ou qu'on ne maîtrise pas. Constante et continue de la part de ces pauvres gens, qui sont aussi de pauvres gens, qui arrivent des autres îles, des îles voisines, à laquelle s'ajoute aujourd'hui une migration africaine. Parce qu'il y a des camps en Tanzanie dans lesquels les passeurs trouvent aujourd'hui une « clientèle », si je puis employer ce mot qui en serait presque choquant, une « clientèle » pour l'immigration clandestine au travers de Mayotte, dans la France et dans l'Union européenne. Il y a là une décision qui est à mes yeux inéluctable depuis des décennies. Je rappelle, j'ai proposé ça, j'ai vérifié ma mémoire, en mars 2007. Si on avait fait ça à cette époque, on n’en serait pas là. (…)
Il y a à Mayotte un deuxième problème au moins évident, économique, pire que ça, humain, qui est le problème de l'eau. Alors aujourd'hui, ces jours-ci, ça va un peu mieux parce qu'il pleut. Cependant, il y a de l'eau qu'un jour sur deux et quand il ne pleut pas, c'est encore beaucoup plus rationné que ça. À telle enseigne que le précédent responsable gouvernemental des Outre-mer, Philippe Vigier, avait organisé des transports par bateau de centaines de milliers de bouteilles d'eau pour porter aide à la population. Et dans une circonstance comme celle-là, il n'y a à mes yeux qu'une chose à faire, c'est de faire un plan spécial pour Mayotte. D'ailleurs probablement pas seulement pour Mayotte, parce que ces problèmes d'eau se posent aussi en Guadeloupe par exemple. On doit prendre en charge ces besoins, fixer des objectifs, donner un calendrier, autrement dit nous imposer à nous-mêmes un agenda et des objectifs à atteindre. C'est ce qu'on appelle le plan et je suis frappé toujours de voir que la France, qui a pendant longtemps pratiqué cette discipline du plan, elle paraît très souvent ne plus avoir en tête l'idée que l'action publique doit être analysée et planifiée.

> Je ne veux pas dire que tout va bien et que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comme vous savez, je ne le pense pas. Mais je sais qu’il y a des situations qui ne se règlent jamais si on ne les affronte pas, si on pousse la poussière sous le tapis. C'est le cas de ces puissantes vagues d'immigration que subissent et dont ne peuvent pas émerger les territoires dont nous parlons. Et je répète qu'il n'y a dans cette affaire aucun racisme, ce sont les mêmes origines ethniques, les mêmes religions, les mêmes langues souvent. Et cependant, il n'y a pas de population dans le monde qui puisse supporter d'être, de ce point de vue-là, débordée par des arrivées si nombreuses qu'il n'y a rien à faire pour faire face. Mayotte est un cas qui doit nous amener à réfléchir.

> Je ne veux pas opposer les uns aux autres parce que chacun cherche le chemin, le meilleur chemin. J'ai le mien. De ce point de vue-là, pour moi, c'est très clair : l'idée de faire de Madame Le Pen et de ses alliés ou de ceux qui essaient de la contourner, l'idée d'en faire les ennemis publics numéro un perpétuel, éternel, et à chaque instant, cette idée-là rend à l'extrême droite le plus grand des services. Il n’y a pas de service plus efficace qu'on pourrait rendre à la progression de l'extrême droite que de ne parler que d'elle sur tous les sujets. Elle devient l'opposant universel. Et moi je pense que la vraie attitude qui permet de résister à la montée des extrêmes : c'est un, d'avoir évidemment la lucidité des risques que ça présente. Et vous accepterez l'idée que je n'ai jamais, jamais, jamais minimisé ces risques. Et je n'ai jamais, jamais, jamais pactisé en quoi que ce soit, pas seulement avec les mots mais avec les arrière-pensées qui sont celles des extrêmes en général et de l'extrême droite en particulier. Et cependant, notre attitude, ça doit être d'identifier, de nommer et d'agir.

> Je ne cherche pas des différences, mais dans les problèmes qui se sont posés, ou bien les questions qui sont posés dans la semaine, dans les interrogations, j'ai dit que, bien sûr, je soutenais le gouvernement. Je le soutenais depuis le premier jour. Pourquoi ? Parce que si ce gouvernement échouait, alors nous aurions devant nous les plus grands risques. On a un devoir. Simplement, dans un certain nombre de domaines d'action du gouvernement, j'ai cité l'éducation et je cite ce drame qu'on vit perpétuellement, qui est la coupure entre les Français qui se battent en bas et ceux qui décident ou croient décider en haut. Et l'exemple de Mayotte qu'on vient de voir est de ce point de vue-là hyperbolique : on ne peut pas trouver plus éloquent comme exemple que ce que vous venez d'analyser en début de cette interview. Mais c'est vrai pour tout, c'est vrai pour l'école, c'est vrai pour les médecins. (…)
Tous les textes, nous devons les analyser et proposer. Pas s'opposer systématiquement en quoi que ce soit, pourquoi voulez-vous que nous le fassions ? Mais proposer des démarches différentes et je crois, je sais, que les parlementaires démocrates ont tout à fait l'intention de le faire. Et moi-même j'ai l'intention d'être au fond plus engagé dans la proposition et dans les stratégies que je ne l'ai été sans doute jusqu'à maintenant. Et vous me demandiez quelle différence… Bon, j'ai une différence. Le Premier ministre l'a dit, nous avons une différence dont nous nous sommes expliqués et qui est sur l'Education nationale, sur l'idée qu’on va très tôt, dès le collège, séparer ceux qu'on considère comme bons de ceux qu'on considère comme mauvais, ou en tout cas n'arrivant pas à suivre. Je ne crois pas que cela puisse marcher.

> Je crois que le grand enjeu de l'Ecole, c'est qu’on mette en place des organisations, des manières de motiver les enseignants pour que chacun d'entre eux dans chaque classe soit entraîné et qu'on lui donne les moyens de faire avancer plus vite toute sa classe. Pas de couper la classe en 2 ou en 3. On a fait ça pendant des années avant les années 60 ou 70 et vous vous souvenez que ce n’était pas parfait puisque on a changé. Je pense que le gouvernement, que le Premier ministre, que la nouvelle ministre de l'Education nationale et ses collaborateurs - que je connais bien - sont pleins de bonne volonté et je suis sûr que dans le monde de l'Education nationale, il y a une immense majorité qui partage ce que je vous dis. 

> Pendant des décennies, la province, les figures de la province, Gaston Defferre pour Marseille, Pierre Mauroy pour Lille, étaient à la fois représentants de leur territoire et pesaient puissamment dans le débat national. Aujourd’hui - peut-être parce qu’on a fait des erreurs, j’y reviendrai dans une minute – ce n’est pas le cas. Et vous regardez aujourd’hui une carte de France, et vous vous apercevez que la concentration du pouvoir – et je ne critique pas ceux qui le font parce que c’est leur milieu politique – sur le tout petit périmètre parisien, Île-de-France - et encore que certains départements d’Île-de-France - cette concentration est un danger pour le pays. Elle empêche de faire entendre la voix de ceux qui sur le terrain vivent la vraie vie. Ce n’est pas une critique, c’est un avertissement. C’est un feu pour avertir et demander qu’on prenne tout cela en compte. Je le disais, je crois qu’on s’est trompés dans la loi qui interdit désormais le cumul d’une responsabilité locale avec une responsabilité nationale. Parce que la France ce n’est pas comme ça. C'est doublement nuisible. C'est nuisible parce que la voix de la province n'est pas entendue et c'est nuisible parce que les élus nationaux ne peuvent pas s'engager sur le terrain qui est le leur.  Peut-être cette position que j'exprime est minoritaire, mais je vois bien les dégâts de tout ça. Et donc faire entendre la voix du terrain et singulièrement la voix des provinces françaises dans les décisions nationales, pour moi, c'est un enjeu qui celui-là aussi doit être relevé. 

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale) 
> Il y a 18 ans, Ilan Halimi était sauvagement assassiné par le « gang des barbares ». Parce que Juif. En 2024, alors que l’antisémitisme explose dans notre pays, son souvenir nous oblige pour lutter inlassablement contre cette haine. Nous ne l’oublierons jamais.

 

Loïc Signor (porte-parole) 
> [Elections européennes] Nous lancerons notre campagne dans quelques semaines. Stéphane Séjourné était notre candidat naturel, avant qu’il devienne ministre des Affaires étrangères. C’est un très bon choix, qui nous pousse à rechercher un nouveau chef de file. Projet, équipes… Notre tête de liste aura tout à sa disposition pour mener sa campagne. (…)
Ce qui nous différencie des autres, c’est que nous avons un bilan et que nous allons parler d’Europe. La vérité, c’est que Bardella est en campagne depuis six mois pour ne parler que d’enjeux nationaux. Il est tourné vers 2027, vers Matignon et vers ses demandes de dissolution de l’Assemblée. Le RN est notre principal adversaire, mais il se moque de l’Europe. Ceux qui en parlent le plus, c’est nous.

> Nous ne sommes pas des Européens bisounours, ni des eurobéats. Nous sommes des Européens convaincus et nous devons devenir des Européens convaincants. Sans la politique agricole commune, il n’y aurait plus d’agriculture. Le «besoin d’Europe» n’est pas un slogan, mais une conviction. C’est l’Europe qui a permis une lutte efficace contre le covid19, le plan de relance économique, la résistance à Poutine. C’est Emmanuel Macron et ses eurodéputés qui ont contribué à mettre fin au dumping social et au chômage de masse. Résultat, ce ne sont plus des thèmes de campagne!

> [Elections européennes] Notre tête de liste aura une double légitimité, en Europe et auprès des Français. Et, bien sûr, une légitimité auprès de nos partenaires du MoDem et de Horizons. Elle sera totalement en phase avec notre bilan et en parfaite osmose avec notre projet d’«Europe-puissance», à l’heure où certains la disent passée de mode. Une tête de liste, ce n’est pas une tête de gondole ou un cache-misère, comme Jordan Bardella, qui a, derrière lui, Thierry Mariani, adorateur de Poutine et ami d’el-Assad. Regardez ses alliés: leur seul objectif est d’affaiblir l’Europe. Voter Bardella, c’est voter pour les intérêts de Poutine, qui compte sur Trump pour gagner sa guerre contre l’Ukraine. Or la défaite de l’Ukraine serait la défaite de l’Europe.

 

Nadia Hai (député)
> Nous devons continuer à faire vivre les sensibilités du centre qui sont les valeurs pionnières du macronisme, tout en dépassant nos clivages. Il est évident que nous observons des tentations d’une déviation vers la droite, il est donc normal qu’il y ait une tentative de recomposition vers le centre. Cela prendra nécessairement la forme d’un recentrage vers la gauche, puisque la polarisation aura été faite sur la droite. Mais j’insiste, le dépassement reste la clé et on ne peut se résigner à ce qu’il se fasse entre la droite et la droite dure.

> Nous ne devons pas laisser penser que nous sommes en crise existentielle au sein de notre groupe. Bien sûr qu’il est sain et normal que la majorité opère une sorte d’introspection face à l’offre politique qui est en train de se dessiner. Notre mouvement politique arrive à maturité et ce type de réflexion me paraît naturel. Dès lors que certains œuvrent pour une recomposition à droite, il paraît tout à fait justifié qu’avec d’autres nous plaidions pour une recomposition du centre sans exclure ni la droite, ni la gauche. À l’heure où l’échiquier politique se radicalise, l’avenir est ce que nous avons réussi à faire avec Emmanuel Macron en 2016. Vouloir aller à gauche ou à droite nous mènera droit dans le mur. Le grand boulevard est au centre. Si certains pensent judicieux d’écarter les repères dits de gauche au prétexte qu’il y aurait une droitisation dans le pays, ils se trompent fortement Car, ne l’oublions pas, notre base électorale est rassembleuse, car faite de cette diversité. Ainsi si nous essayons de gagner à droite en perdant ceux que nous avons à gauche, qu’aurons-nous obtenu in fine, si ce n’est nous perdre en chemin?

> Je crois plus que jamais au dépassement. L’axe central est la meilleure réponse face aux extrêmes. En tant que parlementaire, c’est aussi mon rôle d’être vigilante sur l’action de l’exécutif. Pour unir notre pays, nous devons davantage prendre en compte le fait que nos concitoyens doivent être plus écoutés. Nous devons prendre soin de ceux qui souffrent. Cela doit transpirer dans les mesures que nous portons et dans le discours que nous avons.

 

Mathieu Lefèvre (député)
> Un euro d’argent public doit toujours être un euro bien dépensé, car derrière les dépenses publiques, il y a les impôts des Français ! Oui, il faut avoir le courage de supprimer ces comités théodules dont Clemenceau disait qu’ils avaient été créés pour enterrer les problèmes.

> C’était il y a 18 ans. Le 13 février 2006, le corps d’Ilan Halimi était retrouvé sans vie après des jours de torture. Séquestré puis tué par des barbares parce que Juif. Nous pensons à lui, comme à toutes les victimes de l’antisémitisme, cette haine immonde qui tue encore.

 

● MoDem 
Geneviève Darrieussecq (députée)

Nous approchons du deuxième anniversaire de l'attaque de l'Ukraine par la Russie. Nous avons besoin d'une Europe forte dans ses actes et ses paroles. Nous devons être prêts, alors que M. Poutine poursuit ses menaces et que Donald Trump stigmatise l'OTAN.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (présidente)
> Le Kremlin cible une Cheffe de Gouvernement en exercice. La Russie a émis un avis de recherche contre la Première ministre estonienne Kaja Kallas. Soutien absolu de Renew Europe à notre alliée qui n’a de cesse de défendre les libertés européennes.

> Si la Russie nous attaquait, Donald Trump « les encouragerait à faire ce qu’ils veulent. » Il reviendrait donc sur la clause d’assistance de l’OTAN. Notre Alliance doit rester solide. Il nous faut aussi accélérer sur une vraie défense européenne : notre sécurité est en jeu !

 

 

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