samedi 31 décembre 2022

La quotidienne centriste du 31 décembre 2022. L’événement de l’année, la résistance de la démocratie face à ses ennemis intérieurs et extérieurs

Evidemment, la guerre que Poutine a déclenché en envahissant l’Ukraine sans aucune autre raison que d’assouvir son désir de puissance personnelle est, factuellement, l’événement de l’année 2022 avec ses conséquences tant humaines qu’économiques et géopolitiques.

Cependant, cette tragédie qui touche le peuple ukrainien dépasse un simple conflit entre un envahisseur et un agressé mais est, comme le dit avec constance Volodymyr Zelensky depuis le 24 février, une guerre du totalitarisme contre la démocratie.

D’ailleurs, Vladimir Poutine s’en cache à peine lui qui affirme avec l’aplomb des pires potentats que c’est l’Occident qui lui a déclaré la guerre et qu’il ne fait que résister à ce qu’il a souvent décrit comme un monde dépravé et qui va s’effondrer devant les soi-disant valeurs que son régime représente.

Sauf que c’est le contraire qui est en train de se passer!

Ainsi, l’événement essentiel, immense, de cette année c’est la résistance forte et unie – à quelques exceptions près – des démocraties face à leurs ennemis.

Cela concerne bien sûr leur mobilisation en faveur de l’Ukraine et de son indépendance.

Mais cela concerne aussi des victoires contre leurs ennemis intérieurs comme, par exemple, en France avec la réélection d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, au Brésil avec la victoire de Lula sur Bolsonaro, aux Etats-Unis où Trump est de plus en plus en mauvaise posture alors que Biden a fait mieux que résister aux élections de mi-mandat face aux extrémistes fascisants qui phagocytent de plus en plus le Parti républicain.

Sale temps également pour les populistes radicaux comme au Royaume-Uni où un des plus controversés d’entre eux, Johnson, a été obligé de démissionner puis a tenté un piteux come-back.

Même une de leurs icônes, Viktor Orban, a été obligé de mettre (un peu) d’eau dans son vin issu d’un mélange entre corruption et démagogie qui plombe de plus en plus la Hongrie.

Sans oublier les difficultés dans lesquelles se meuvent nombre de régimes autocratiques et totalitaires comme, par exemple, en Russie, en Chine, en Turquie, à Cuba ou au Nicaragua.

Mais ne nous leurrons pas et, surtout, ne relâchons pas nos efforts: cette confrontation de la liberté et de la dignité humaine face à leurs adversaires haineux n’est pas prête de s’éteindre.

C’est un défi de longue haleine qui doit continuer à mobiliser tous les démocrates de la planète.

Reste qu’en ces temps tragiques, la résistance démocratique se doit d’être célébrée à sa juste valeur qui est immense.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

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