lundi 13 novembre 2023

Propos centristes. Monde – Multiplication des actes antisémites dans le monde / Hillary Clinton: la réélection de Trump serait la fin de ce que sont les Etats-Unis / UE: développer les énergie renouvelables / Elargissement de l’UE / «Construire la Suisse à partir du Centre» / Belgique: pour un service public neutre / Pologne: un centriste à la tête du Parlement / Allemagne: réduire les déficits…

Voici une sélection, ce 13 novembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> Le jour de l’Armistice, nous honorons tous ceux qui ont combattu et donné leur vie pour la liberté. N’oublions jamais. Rappelons-nous les leçons de l’histoire, la valeur de la liberté et de la paix ne peut jamais être tenue pour acquise.

> > Nous félicitons Szymon Holownia, chef de notre parti frère Polska2050, pour sa nomination comme président du Parlement polonais! Les Polonais ont clairement montré lors des élections du mois dernier qu’ils veulent du changement. C’est la première d’une longue série de mesures visant à ramener la Pologne sur sa voie démocratique.

> Nous sommes engagés pour la paix en Europe et un avenir basé sur l’unité!

 

Guy Verhofstadt
> Draghi a tout à fait raison: l’UE devrait approfondir son intégration — économique, politique, politique étrangère et défense… ou perdre son unité.

> L’Europe doit en effet offrir la perspective de l’adhésion, en particulier à l’Ukraine.  Et préparer l’UE à l’élargissement doit être notre propre partie de l’accord… de toute urgence !

> L’élargissement est aussi crucial pour l’UE que pour les futurs membres… Mais la condition préalable est la réforme de l’UE : nous devons être plus efficaces, plus rapides, plus forts… ou l’élargissement ne fera qu’affaiblir davantage une UE déjà minée par des forces à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe !

 

Hilde Vautmans
> Nous, Renew Europe, appelons le Parlement européen à protéger les plus vulnérables : les enfants. Chaque enfant, israélien ou palestinien, mérite de grandir dans la paix et la sécurité. Avec la communauté internationale, l’UE doit appeler à une pause humanitaire pour désamorcer la situation.

 

Susana Solis Pérez
> Renew Europe a mené les négociations pour s'assurer que, dans une situation économique de plus en plus difficile, nous continuions à être ambitieux pour protéger la santé des citoyens et pour permettre une meilleure qualité de l'air. Dans le même temps, nous donnons la priorité aux technologies durables, en veillant à ne pas exiger d'investissements qui ralentiraient la transition vers des véhicules à zéro émission ou qui deviendraient rapidement obsolètes. Pour Renew Europe, l'horizon est clair : nous nous engageons à soutenir le Green Deal.

 

Alin Mituta
> Grâce à cette législation pionnière, nous avons réussi à libérer l'énorme potentiel des données industrielles que nous générons grâce à l'utilisation de divers produits et appareils. Nous avons construit avec succès l’épine dorsale du premier marché de données de l’UE. Cela profitera à l'économie européenne avec plus de 400 milliards de revenus d'ici 2025. Cela aidera nos entreprises, en particulier les PME, à innover, à être plus compétitives et permettra aux utilisateurs de contrôler leurs données.

 

Morten Petersen
> Nous venons de vivre le mois le plus chaud jamais enregistré. Nous n’en faisons clairement pas assez pour lutter contre le changement climatique, même si nous savons ce qui est nécessaire : nous avons besoin de plus d’énergie provenant de sources renouvelables dans nos réseaux électriques, nous devons nous concentrer fortement sur l’efficacité énergétique, et nous avons besoin que tout cela se fasse à un rythme plus rapide. Nous avons également à portée de main toutes les solutions vertes dont nous avons besoin. Ce qui nous manque, c’est la volonté politique de mettre en œuvre ces solutions, notamment au niveau des États membres. J’exhorte les hommes politiques responsables de toute l’Europe à profiter de la campagne électorale pour agir avec ambition et diligence.

 

Petras Auštrevičius
> Il s'agit d'un nouveau moment important et historique pour l'Ukraine et son peuple courageux, qui continue à poursuivre son rêve d'adhésion à l'UE et de réformes politiques, juridiques et économiques globales malgré les crimes brutaux du régime terroriste russe. Notre rêve et notre objectif communs sont de faire entrer l'Ukraine dans l'UE. Tout en continuant à soutenir fermement l'Ukraine, n'oublions pas que l'UE elle-même doit se préparer à un élargissement futur et que cette tâche doit être entreprise sans délai.

 

Dragoş Tudorache
> La décision d'aujourd'hui n'est pas seulement politique mais aussi fondée sur le mérite, étant donné les efforts significatifs de la République de Moldavie pour mettre en œuvre des réformes indispensables dans des secteurs clés. Le chemin à parcourir est encore long, mais la décision d'aujourd'hui reste un pas important dans la bonne direction pour un pays dont les citoyens ont déclaré très clairement que leur avenir est dans l'UE.

 

Soraya Roriguez
> Accord sur la loi de restauration de la nature

Il s’agit de la première loi qui vise la restauration à grande échelle de la biodiversité en Europe, avec l’engagement de restaurer 30% de nos écosystèmes dégradés d’ici 2030 et de mettre l’UE au premier plan de ses obligations internationales. “

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Après le changement d'époque, nous avons souligné l'importance de la défense nationale et de la défense de l'alliance. Nous en tiendrons compte durablement au-delà de la phase du programme spécial. On ne peut pas le dire autrement : il s'agit d'un défi de politique financière.

> Nous avons besoin de nombreux éléments individuels pour renforcer la compétitivité de l'économie. Outre les lois fiscales actuelles, la réduction de la bureaucratie, l'accélération de la planification et la mobilisation de la main-d'œuvre qualifiée, le paquet sur le prix de l'électricité est la prochaine contribution à un tournant économique.

> La compétitivité de l'industrie et des PME est tout aussi importante. C'est pourquoi nous réduisons la charge des entreprises de production grâce à une solution basée sur l'économie de marché en abaissant la taxe sur l'électricité au niveau minimal de l'UE. Le tout dans le cadre du frein à l'endettement.

> Fondation de la République, chute du mur de Berlin et nuit de Cristal. Le 9 novembre est le jour du destin allemand. Il rappelle à chacun et à chacune de porter haut et quotidiennement les valeurs de notre loi fondamentale. Défendre la liberté, la démocratie et la tolérance est une mission de l'État et un devoir civique pour nous tous.

> L'Allemagne promeut une voie ambitieuse pour réduire les déficits annuels et les ratios de dette publique en Europe. L'UE doit rester attachée à l'idée de stabilité. Les nouvelles règles budgétaires doivent y contribuer.

> [Union européenne] Nous avons fait des progrès substantiels. Il est désormais largement admis que nous avons besoin d'une ligne de sécurité pour réduire la dette publique et qu'il faut tenir compte des objectifs en matière de déficits budgétaires annuels.

 

● Belgique
♦ Les Engagés
Catherine Fonck (députée)
> L’augmentation de la fiscalité sur le patrimoine du gouvernement exonère l’enseignement et le secteur de la santé. Mais pas les entreprises adaptées pour personnes handicapées, les refuges pour animaux, le secteur culturel et sportif. Appel à corriger ce projet de loi!

> Chaque jour qui passe l’horreur s’ajoute à l’horreur. La surenchère de violence ne mènera qu’à l’impasse. L’avenir d’Israël et de la Palestine passe par la libération des otages, un cessez-le-feu, l’aide humanitaire, une solution à deux États.

 

♦ DéFI
François de Smet (président)
> On peut donc, en 2023, se prétendre marxiste et trouver normal que des fillettes de 8 ans portent le voile. Le communautarisme emporte décidément tout. Même les valeurs révolutionnaires et de lutte contre les aliénations. Le naufrage du PTB [Parti du travail de Belgique] est total.

> Rassemblement contre l'antisémitisme ce dimanche soir. L'angoisse de nos concitoyens juifs est justifiée et doit être prise au sérieux.

> 42 ans de la Loi contre le racisme, mais le combat continue. Voici 3 actions clés pour un changement concret :
- Accompagnement des victimes : Renforcer le suivi des plaintes et soutenir les victimes pour une justice équitable.
- Lutter contre l'antisémitisme : Reconnaître les discriminations multiples comme circonstance aggravante dans les cas de condamnations pour faits de racisme, y compris l'antisémitisme.
- Sensibilisation du public : Intensifier l'éducation sur les lois anti-discrimination
Ensemble, changeons les mentalités.

> [Opinion: «Neutralité des services publics: les digues cèdent petit-à-petit dans un silence assourdissant»]
Les attaques sur la neutralité de l’Etat se multiplient sous cette législature, singulièrement à Bruxelles: à Anderlecht et à Schaerbeek, des groupes de travail proposent aux collèges d’avancer sur la neutralité dite inclusive des services publics, poussés dans le dos par des élus ou des pétitions citoyennes tombant opportunément du ciel; à Molenbeek, une échevine portant un voile islamique a été désignée par un vote alternatif et malgré l’opposition d’un parti de la majorité; à la STIB, chez Fedasil et au sein d’autres organismes, des pressions sont constantes pour adapter le règlement de travail.
Il n’y a aucune raison que cela s’arrête.
Le point commun entre ces initiatives ? Une conception de la neutralité qui ne concernerait que les actes et non les apparences. Mais aussi, une méthode des “petits pas”, qui se veut discrète, presque silencieuse, participant à présenter ce qui se produit comme une évolution normale des choses – et à stigmatiser ceux qui s’y opposent au mieux comme de ringards conservateurs, au pire comme des racistes islamophobes.
Si le fond pose un problème de principe, mais mérite un débat légitime, la méthode finit par en poser un autre, de nature démocratique.
Sur le fond, d’abord.
Les arguments en opposition sont connus. Les uns, partisans de la neutralité dite “inclusive”, estiment que la neutralité d’apparence est discriminatoire et empêche une série de personnes, essentiellement les femmes musulmanes portant le foulard, d’accéder aux emplois publics. Les autres, dont je suis, estiment qu’aucune norme de neutralité n’empêche des musulmans d’accéder à l’ensemble des emplois publics, et que les signes convictionnels – tous les signes, de toutes les religions ou idéologies politiques – doivent être interdits pour les porteurs de l’autorité publique parce qu’il leur revient d’incarner l’Etat dans sa neutralité vis-à-vis de toutes et tous, usagers comme collègues.
J’ai développé ailleurs ce point de vue, selon lequel assimiler neutralité et discrimination est gravement irresponsable. Mais j’y ajouterai une considération de nature politique.
Il est ardu de ne pas remarquer que ce sont essentiellement des partis situés à gauche de l’échiquier qui, parfois frontalement, souvent discrètement, s’érigent en partisans de la neutralité dite inclusive, prônant l’acceptation la plus large possible des signes convictionnels. Cette évolution est interpellante au regard du rôle joué jadis par la gauche dans la promotion de la laïcité.
Les uns justifient cet abandon de la laïcité par la conviction sincère que la neutralité est discriminatoire vis-à-vis de populations souvent défavorisées sur le marché de l’emploi, sans s’interroger sur le message incarné par certains signes religieux depuis des millénaires, en termes de relations entre hommes et femmes. Les autres justifient cet abandon, de plus en plus froidement, par l’invocation de la sociologie changeante d’un quartier, d’une commune ou d’une région, sans voir que cet argument marque l’enterrement de toute notion d’universalisme, pourtant indissociable de l’histoire de la gauche, qu’elle soit socialiste ou écologiste. Peut-on encore s’affirmer progressiste si on estime en toute sincérité que des sujets comme la neutralité des fonctionnaires ou le bien-être animal doivent être appréhendés différemment d’une commune ou d’une région à l’autre ?
Mais surtout, promouvoir les signes convictionnels en éludant ce qu’ils signifient, est-il compatible avec le principe progressiste le plus évident, à savoir non pas la protection du plus revendicatif, mais celle du plus faible ? Lors des débats sur la STIB, j’avais reçu le témoignage d’une jeune femme musulmane, pratiquante, non voilée, employée d’un service public et qui nous disait en substance ceci: “Merci de ne pas céder sur les signes convictionnels; car s’ils sont autorisés, je ne pourrai plus résister à la pression poussant à porter un voile. De nombreuses femmes de la communauté sont dans la même situation”. La loi doit protéger le plus faible; l’ensemble de la gauche démocratique puise la justification historique de son combat dans ce principe. Je pose donc à mes amis de gauche la question suivante : qui est le plus faible dans le cas d’espèce ? Les femmes désirant absolument travailler dans un service public avec un signe convictionnel visible, alors que rien ne les empêche de le porter en-dehors de leurs heures de travail, et qu’elles ne sont nullement discriminées en tant que musulmanes ? Ou les femmes – et hommes – qui désirent que la loi les protège contre une obligation, fut-elle familiale ou sociale, d’arborer un signe convictionnel, aujourd’hui, ou de se plier à une autre injonction religieuse, politique, philosophique sur le lieu de travail ? Il me semble évident que la restriction de liberté la moins tolérable est celle qui brime les seconds. Et que s’il fallait une seule raison pour justifier l’interdiction des signes convictionnels dans les administrations, elle se trouve là: dans l’obligation de préserver les plus faibles du poids des idéologies, religieuses comme politiques. C’est là une conviction profondément progressiste; et seul l’électoralisme peut amener des partis à penser différemment.
La neutralité traite toutes les convictions, religieuses ou non, à égalité et permet de garantir que certaines sphères restent préservées de tout prosélytisme religieux, politique ou philosophique. Céder sur un seul signe, c’est céder sur tous et ouvrir des brèches qui, demain, mineront encore davantage notre société. La récente enquête interne de la STIB, qui démontre qu’une franche majorité ne souhaite pas l’autorisation des signes convictionnels, et qu’une majorité encore plus large demande au contraire une protection contre le prosélytisme, montre que sur le terrain, les enjeux sont bien mieux perçus qu’au sein de certains lobbys.
Sur la forme, ensuite.
Nous assistons de manière claire à une attaque sur plusieurs fronts, dans les communes et les services publics. Il est frappant qu’elle se déploie toujours par la bande, et presque discrètement. Ainsi, c’est dans la discrétion la plus totale que, depuis des années, la neutralité inclusive devient la norme au sein des administrations fédérales en back office, SNCB et Fedasil inclus, et sans que personne ne s’en émeuve. C’est dans la lâcheté généralisée que les écoles obligatoires sont abandonnées depuis des dizaines d’années à leur seul règlement d’ordre intérieur pour autoriser ou non les signes convictionnels des élèves, sans aucune prise de responsabilité décrétale. Les digues cèdent petit-à-petit dans un silence assourdissant. Les seuls dossiers qui font du bruit – et c’est injuste au regard du silence de ceux qui cèdent depuis des années dans l’indifférence médiatique – sont ceux où il y a une résistance, comme à la STIB. Ainsi, ce sont toujours des méthodes détournées qui sont utilisées, ailleurs, pour engranger des reculs: des jugements obtenus en justice, des groupes de travail, et maintenant des pétitions. Avec au total ce résultat troublant: jamais le basculement vers une forme de neutralité inclusive n’a été délibéré par un parlement ou un gouvernement. Partout, les partisans de la neutralité inclusive, poussés par l’islam politique, s’infiltrent dans les silences et les interstices. Car tétanisés, en face, les derniers laïques se retrouvent – comme nous depuis quelques années – dans le mauvais rôle de devoir d’un coup endosser le courage politique que personne n’a eu en trente années de lâcheté généralisée, en se faisant traiter au mieux d’égaré conservateur reproduisant des schémas dépassés de discrimination, au pire de racistes ou d’islamophobes. Et puis au fond – comme on nous l’assène à chaque fois – n’y a-t-il pas plus urgent ou plus important ? C’est ainsi, toujours, que le piège du relativisme se referme en venant au secours du manque du courage.
Il faut donc poser les choses clairement.
Oui, un certain islam politique tente de faire progresser ses idées en utilisant les libertés démocratiques, dans le projet clair de rendre peu à peu les sociétés occidentales les plus compatibles possible avec la loi islamique, avec l’intention d’y aller lentement, doucement, culturellement, démographiquement, sans heurts, sans risque d’un débat démocratique clivant, même si cela doit prendre plusieurs générations.
Oui, cet islam politique s’appuie sur des relais politiques, associatifs, institutionnels qui en large partie servent cette évolution par la conviction sincère de faire progresser la cause de la lutte contre les discriminations, sans voir qu’ils sont les idiots utiles de ce projet.
Oui, ceci se fait sans débat démocratique large. Jamais ou presque ce genre de questions, souvent gênantes, n’est posée au moment des campagnes électorales. Encore moins au moment de former des majorités. Nous pensons qu’il faut que cet attentisme cesse, et que les prochaines majorités prennent le débat à bras le corps.
Nous ne nous contenterons pas de mots, et joignons le geste à la parole ce jeudi 9 novembre: ce jour-là, DéFI soumettra au vote à la Chambre sa proposition de loi restaurant de manière claire la neutralité d’apparence dans les services publics, rejetée en commission par tous les partis de la Vivaldi [et rejetée par les députés]. Nous appelons tous les laïques, quel que soit leur parti, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, à se compter et à envoyer un signal fort en votant en faveur de notre texte. Ils montreront ainsi que l’espoir existe – celui de voir l’universalisme des valeurs l’emporter sur les particularismes et les replis identitaires qui, lentement mais sûrement, sont en train de ronger et de détruire notre vivre-ensemble.

> Israël est en train de tomber dans le piège du Hamas consistant à rendre la situation impossible. Ce conflit a des répercussions sur toutes les partis du monde. La communauté internationale doit faire pression.

> Le Hamas tue. Le Hamas torture. Et il le fait exprès pour terroriser. C'est la définition même du terrorisme.

 

Sophie Rohonyi (députée)
>  Rien ne nous permet de connaître l’identité des auteurs de crimes pédophiles dans l’église. C’est ce qui leur permet d’être transférés vers d’autres établissements et d’y sévir à nouveau. En moyenne, un auteur fait entre 30 et 50 victimes! C’est insupportable!

 

● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Ponctuelle comme les impôts, la discussion sur le «camp large» revient.
Discussion surréaliste parce qu'il ne s'est jamais manifesté, parce que les différences entre les partis qui devraient le composer sont abyssales - à commencer par la politique étrangère - et parce qu'il n'y a pas d'élections générales.
Il n'y a pas de meilleure façon d'aider le gouvernement de droite, aujourd'hui en grande difficulté, que de parler d'alchimie politique.
Le devoir des oppositions est plutôt de proposer des solutions sur les sujets qui intéressent les citoyens :
1) les salaires (pas seulement le salaire minimum) ;
2) les soins de santé (où nous attendons depuis un mois et demi une réponse à notre proposition) ;
3) l'école ;
4) le PNRR et l'industrie 4.0 ;
5) une contre-proposition sur les réformes institutionnelles.
Sur ces points, nous invitons les autres oppositions à travailler rapidement.
Le problème des places est qu'elles sont un mécanisme identitaire qui mobilise les citoyens toujours et uniquement contre quelqu'un ou quelque chose. En cela, les places de droite et de gauche sont équivalentes.
Le moment de l'enthousiasme, du "nous sommes si nombreux", cède vite la place à la prise de conscience que la grande majorité des Italiens est tout à fait habituée à ces rituels.
Mais c'est précisément la réduction de la politique au "vote contre" qui a amené la démocratie italienne à ces niveaux de participation.
Au cours de la Seconde République, nous avons perdu plus de vingt points de participation à la vie politique. Dix au cours des cinq dernières années. Trente en cinq ans au niveau régional.
Il est peut-être temps de tourner la page et de cesser de considérer la politique comme un conflit de «courbes footballistiques». Sinon, aux prochaines élections, quelques stades suffiront à contenir les électeurs.

> Le grand problème d'Israël a été de considérer la question palestinienne comme purement militaire et non politique. Et aujourd'hui, à la question «que se passera-t-il après l'invasion?», même eux ne peuvent répondre.
La seule conclusion possible à cette situation dramatique est la reconnaissance, à Gaza et surtout en Cisjordanie, d'un État national palestinien, dont le processus de reconstruction devra être soutenu par l'ensemble de la communauté internationale.

 

♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Une nuit, il y a quinze ans, le monde a compris que rien ne serait plus comme avant en Amérique : Barack Obama est devenu le 44e occupant de la Maison Blanche.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> [Déclaration à l’occasion de  la tenue du Sommet des dirigeants de l’Appel de Christchurch de 2023]
Le Canada tient à réitérer sa ferme volonté de respecter l’Appel à l’action de Christchurch pour supprimer les contenus terroristes et extrémistes violents en ligne (en anglais seulement) et de combattre la haine sous toutes ses formes. Plus que jamais, les gouvernements, la société civile et l’industrie doivent continuer de chercher des solutions ensemble. C’est pourquoi l’Appel de Christchurch est aussi important.
En 2019, à la suite de deux tragiques attentats terroristes dans des mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le Canada a joint sa voix à celles d’autres gouvernements, d’entreprises de technologies et d’organisations de la société civile du monde entier pour adopter l’Appel à l’action de Christchurch. Depuis, l’Appel de Christchurch est devenu l’une des principales plateformes pour l’avancement des efforts mondiaux visant à prévenir les contenus terroristes et extrémistes violents en ligne.
Le gouvernement du Canada estime qu’il est prioritaire d’appuyer l’Appel de Christchurch, au moment où la technologie continue d’évoluer rapidement et où les questions entourant l’usage abusif de l’intelligence artificielle, la propagation de la désinformation et la radicalisation des espaces en ligne deviennent de plus en plus pertinentes. L’an dernier, au Sommet des dirigeants qui se tenait à New York, j’avais annoncé des fonds pour aider les petites plateformes en ligne à détecter et à supprimer le contenu terroriste et extrémiste violent. Aujourd’hui, notre gouvernement continue de lutter contre la propagation de la haine à caractère idéologique.
En septembre, le Canada et les Pays-Bas ont fait paraître la Déclaration mondiale sur l’intégrité de l’information en ligne, qui réunit 32 pays ayant pour but de protéger leurs écosystèmes d’information. La déclaration contient notamment des engagements internationaux visant à protéger l’intégrité de l’information en ligne et à renforcer les mesures prises devant les occasions et les défis que présente l’intelligence artificielle. Dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme sur Internet (en anglais seulement), nous continuons de plaider pour que l’industrie numérique lutte plus efficacement contre le contenu terroriste et extrémiste violent dans le monde. Plus tôt cette année, nous avons en outre annoncé des fonds dans le cadre du Fonds pour la résilience communautaire afin de combattre la radicalisation au pays. Ces fonds seront notamment investis dans plusieurs projets liés à l’Appel de Christchurch et à ses engagements. Nous continuons de travailler en collaboration avec les entreprises, le milieu universitaire, la société civile et d’autres parties intéressées au Canada afin de lutter contre le contenu illégal et préjudiciable en ligne au pays, tout en faisant la promotion d’un environnement en ligne plus sûr et inclusif pour tous.
Pour la suite des choses, le travail de dame Jacinda Ardern, envoyée spéciale pour l’Appel de Christchurch, restera essentiel, et je me réjouis à l’avance de la poursuite de notre collaboration.
Le Canada continuera d’exercer son leadership et de travailler de concert avec ses partenaires internationaux afin de lutter contre la radicalisation et d’éliminer le contenu terroriste et extrémiste violent. Ensemble, nous veillerons à ce que les personnes de toutes les croyances et de toutes les origines se sentent bien accueillies et en sécurité en ligne et dans la vie de tous les jours.

> Bâtir plus de logements, plus rapidement. C’est ce qu’on fait grâce au Fonds pour accélérer la construction de logements. C’est ce que vise l’annonce faite aujourd'hui avec le Québec.

> La montée actuelle d’antisémitisme au Canada est odieuse, alarmante et inacceptable.

> Bonne nouvelle pour les travailleurs et les syndicats du Canada : nous avons proposé une loi pour interdire le recours aux travailleurs de remplacement dans les milieux de travail fédéraux pendant les grèves ou les lockouts.

> On a appris avec horreur que des écoles juives de Montréal ont été visées par des coups de feu . Je condamne cette violence antisémite dans les termes les plus forts. Et je vais être clair : cette haine n’a pas sa place au Canada et on doit tous la dénoncer.

> Le premier ministre irakien, Mohamed Shia et moi avons parlé de la crise humanitaire à Gaza et de la nécessité de pauses humanitaires pour que l’aide se rende aux civils palestiniens. J’ai aussi réitéré la demande du Canada que le Hamas libère tous les otages immédiatement et sans condition.
Nous avons aussi convenu de l’importance d’éviter l’escalade de ce conflit dans la région, et j’ai condamné la montée inquiétante des cas d’islamophobie, d’antisémitisme et de discrimination contre les arabes dans le monde.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Depuis des semaines, je discute avec les dirigeants israéliens de l’importance des pauses humanitaires dans les combats pour mettre les civils en sécurité, soutenir la libération des otages et augmenter le flux de nourriture, d’eau et de médicaments vers Gaza.
Voici les dernières nouvelles sur ces conversations:
Dès aujourd’hui, il y aura deux passages humanitaires qui permettront aux gens de fuir les zones hostiles de Gaza.
Et ils ont déjà permis à des milliers de personnes d’atteindre la sécurité.
Nous faisons également tout ce qui est en notre pouvoir pour accroître l’aide humanitaire.
Il y avait 96 camions de fournitures il y a deux jours et 106 camions hier.
Mais nous devons en voir plus, et bientôt. Nous visons au moins 150 par jour, chaque jour.
Soyons clairs : Israël prend ses propres décisions.
Ils combattent un ennemi ancré dans la population civile, qui met en danger des Palestiniens innocents.
Ils ont l’obligation de faire la distinction entre les terroristes et les civils et de se conformer pleinement au droit international.
Ces pauses aideront les civils à se rendre dans des zones plus sûres, loin des combats actifs.
Ils sont un pas dans la bonne direction.
Vous avez ma parole : je continuerai à plaider pour la sécurité des civils et à me concentrer sur l’augmentation de l’aide pour soulager les souffrances du peuple de Gaza.

> [Proclamation sur la Semaine américaine de l'éducation, 2023]
La promesse de l'Amérique a toujours été liée à la promesse de notre éducation publique. Cette Semaine américaine de l'éducation, nous célébrons nos écoles comme des phares d'espoir et de possibilité, des piliers de nos communautés, et des pierres angulaires de notre démocratie. Nous nous engageons de nouveau à investir dans toutes les écoles, les éducateurs et le personnel - les chaînes de cerfs-volants qui maintiennent nos ambitions nationales en l'air.
Une grande éducation ouvre des portes et change des vies. De nos astronautes, d'artistes, de scientifiques et de développeurs de logiciels à nos ingénieurs, entrepreneurs, fabricants et professionnels de la santé, d'innombrables Américains ont découvert leur potentiel dans nos écoles publiques. Beaucoup ont perfectionné leurs talents dans nos universités, les collèges communautaires, les programmes d'apprentissage enregistrés, et les programmes d'enseignement professionnel et technique. C'est ce qui fait de notre nation l'une des possibilités : Ici, aux États-Unis, tout le monde a la chance d'apprendre, de grandir et de poursuivre ses rêves, peu importe qui ils sont ou là où ils ont grandi. Mais nous pouvons encore faire davantage pour faire en sorte que chaque enfant ait un coup de feu équitable. Malgré les efforts héroïques des enseignants de notre nation, la pandémie a encore aggravé les écarts de résultats existants après des années de résultats plats ou en baisse en mathématiques et en lecture à l'échelle nationale.
C’est pourquoi mon gouvernement a obtenu un montant historique de 130 milliards de dollars pour les écoles américaines de la classe K-12. Ce financement a placé plus d'enseignants dans nos salles de classe et plus de conseillers, de travailleurs sociaux et d'autres membres du personnel dans nos écoles. En outre, ce financement fournit un tutorat de haute qualité, soutient des expansions record de la programmation estivale et après l'école, améliore la qualité de l'air dans les écoles, répond aux besoins environnementaux et de sécurité dans les bâtiments scolaires vieillissants et crée d'autres initiatives critiques conçues pour soutenir nos élèves. Nous reconnaissons également que nos élèves ne peuvent pas s'épanouir à l'école si elles sont en bonne santé et en sécurité. Le plan de secours américain a également fait le plus grand investissement de notre pays dans des programmes de santé mentale et de toxicomanie, en fournissant les ressources nécessaires pour recruter, former et soutenir davantage de fournisseurs au niveau de l'État et au niveau local - y compris dans nos écoles. J'ai également signé la loi sur les communautés plus sûres bipartisane - la première grande loi fédérale sur la sécurité des armes à feu adoptée en près de 30 ans, nous rapprochant d'un monde où toutes les écoles américaines sont libérées de la menace de la violence armée. Cette législation prévoyait également des niveaux historiques de financement pour la santé mentale des jeunes, dont 2 milliards de dollars pour créer des environnements d'apprentissage sûrs et inclusifs pour les élèves et embaucher et former davantage de professionnels de la santé mentale pour les écoles, ce qui est l'endroit où les élèves sont les plus susceptibles de recevoir ces services cruciaux. Mon gouvernement a également publié une stratégie nationale visant à mettre fin à la faim et à réduire les maladies liées à l'alimentation en Amérique d'ici à 2030 - y compris en faisant progresser la voie pour fournir des repas scolaires gratuits et sains à tous les enfants.
Nous nous battons également pour nos plus jeunes apprenants. Nous savons que si nous commençons tôt à la lecture et en mathématiques et si nous faisons de la maternelle un pont solide entre les premières années et les premières années, nous avons préparé le terrain pour leur réussite scolaire durable. En fait, fournir aux enfants américains une base solide au cours de leurs 5 premières années peut constituer la base de la santé et du bien-être tout au long de la vie ainsi que de la réussite dans l'éducation et de leur future carrière. Je continuerai à faire pression pour des enfants de haute qualité et gratuits pour les enfants de 3 et 4 ans.
Mon administration a également obtenu près de 40 milliards de dollars pour les collèges et les universités dans le plan de secours américain. Il est important de noter que nous avons investi des milliards de dollars dans des collèges et universités historiquement noirs, des collèges et universités tribaux, et des institutions de gestion des minorités, telles que les institutions de hispanique et les institutions asiatiques américaines et amérindiennes du Pacifique. J'ai fait de l'université une priorité pour rendre l'université plus abordable pour les Américains, et j'ai travaillé avec le Congrès pour augmenter le maximum de la subvention Pell de 900 dollars depuis le début de mon administration, en aidant plus de 6 millions d'étudiants éligibles à payer pour l'école. En outre, mon gouvernement a approuvé un allégement de la dette des prêts aux étudiants de 127 milliards de dollars pour près de 3,6 millions d'emprunteurs - plus que n'importe quel président de l'histoire. Nous avons également fixé le programme de prêt de services publics afin que les emprunteurs qui entrent dans la fonction publique, y compris les enseignants des écoles publiques, obtiennent l'allégement de leur dette. Les emprunteurs qui travaillent dans la fonction publique peuvent demander le programme de remise en cause des prêts à la fonction publique à l'adresse www.studentaid.gov/pslf. Notre plan SAVE, une fois pleinement mis en œuvre, rendra le remboursement des prêts étudiants plus abordable que jamais, réduisant les paiements à 0 dollars pour les emprunteurs qui gagnent moins d'environ 15 dollars de l'heure, en leur faisant économiser plus de 1 000 dollars par an et en mettant fin aux intérêts de prêt d'étudiants en fuite responsables des soldes de ballons. L'inscription à SAVE prend moins de 10 minutes.
Alors que nous faisons des investissements historiques dans les collèges et les universités, nous croyons aussi que toute personne dans notre nation mérite d'avoir accès au rêve américain, qu'elle ait un diplôme universitaire ou non. C'est pourquoi nous avons investi plus dans l'apprentissage agréé et les programmes de formation professionnelle technique que n'importe quelle administration dans l'histoire. Ces programmes permettent aux travailleurs de gagner leur vie en leur apprenant et de leur offrir un chemin vers des emplois bien rémunérés. En outre, les Ministères de l'éducation et du travail collaborent pour développer l'apprentissage agréé à l'intention des éducateurs. Pour aider à élever une nouvelle génération d'éducateurs talentueux d'origine sous-représentée, nous travaillons à améliorer des programmes de préparation des enseignants de haute qualité et à renforcer et diversifier la filière des enseignants.
Au cours de la Semaine de l'éducation américaine, nous reconnaissons le rôle essentiel que joue l'éducation dans la réalisation de la croyance déterminante de notre nation - que nous sommes une terre de possibilités. Nous célébrons tous les éducateurs, les conseillers scolaires, les infirmières, les chauffeurs d'autobus, les gardes de sécurité, les gardiens, les travailleurs des cafétérias et les autres employés de l'école, qui maintiennent nos écoles en marche et soutiennent la santé, la sécurité et la réussite de nos élèves. Ensemble, nous veillerons à ce que chaque élève dispose des ressources et des opportunités dont il a besoin pour s'épanouir.

> [Proclamation sur la Semaine nationale de l'apprentissage,  2023]
J'ai toujours cru que la classe moyenne a construit l'Amérique et les syndicats ont construit la classe moyenne, et les programmes d'apprentissage enregistrés à travers notre pays ont produit certains des travailleurs les mieux formés au monde. Au cours de la Semaine nationale de l’apprentissage, nous nous engageons de nouveau à soutenir les programmes d’apprentissage agréé, qui offrent aux travailleurs américains des voies directes vers des emplois bien rémunérés avec dignité et respect.
Je me suis présenté à des fonctions pour construire une économie du milieu et du bas vers le haut - une économie dans laquelle chaque Américain prêt à travailler dur peut trouver un emploi où il est à la maison. Les apprentissages enregistrés rendent cela possible pour tant de personnes en perfectionnant leurs compétences, en les payant pendant qu'ils apprennent et en les mettant sur la voie d'un emploi bien rémunéré. Les apprentis ne se contentent pas de renforcer notre main-d'œuvre aujourd'hui, mais ils donnent aux travailleurs les compétences nécessaires aux industries du futur, qu'il s'agisse de moderniser nos infrastructures et de mettre en place des technologies énergétiques propres ou de faire face aux menaces à la cybersécurité.
C'est pourquoi nous avons investi plus dans l'apprentissage agréé et les programmes d'éducation technologique de carrière que n'importe quelle administration précédente dans l'histoire américaine. Notre plan de secours américain et notre loi sur les infrastructures bipartisanes ont investi des milliards de dollars dans la formation de la main-d'œuvre pour de bons emplois, y compris des investissements importants pour aider les États, les employeurs, les organisations syndicales, les établissements d'enseignement et les intermédiaires de la main-d'œuvre à développer et à développer des programmes d'apprentissage enregistrés et de pré-apprentis. Les efforts de mon administration ont déjà contribué au développement de plus de 4 000 nouveaux programmes d’apprentissage agréé et ont conduit à l’embauche de plus d’un million de nouveaux apprentis. Grâce à l'amélioration des crédits d'impôt, notre loi sur la réduction de l'inflation incite fortement les employeurs à mettre en relation les apprentis enregistrés à des projets d'énergie propre qui sont essentiels dans notre travail pour construire un avenir énergétique propre en Amérique.
L'année dernière, mon gouvernement a lancé des programmes conçus pour renforcer et diversifier l'apprentissage agréé dans tous les secteurs. Notre Initiative des ambassadeurs de l'apprentissage rassemble un réseau national de plus de 200 organisations qui se sont engagées à augmenter le nombre d'apprentis dans de nombreuses industries tout en recrutant des personnes de communautés historiquement sous-représentées pour rejoindre la main-d'œuvre américaine et participer à des industries de l'avenir. Ces organisations se sont déjà engagées à recruter plus de 10 000 nouveaux apprentis. Cette initiative prévoit la création d'un apprentissage de l'énergie propre et d'emplois dans les communautés qui ont souffert de la pollution des effets. En outre, ces apprentissages enregistrés aident les employeurs à se doter d'une main-d'œuvre plus diversifiée tout en autonomisant les travailleurs des ressources dont ils ont besoin pour s'épanouir, y compris l'expérience d'apprentissage en cours d'emploi, l'enseignement lié à l'emploi avec un mentor et une voie claire vers un emploi rémunéré. Par le biais du programme de subventions du Ministère du travail féminin en apprentie et des professions non traditionnelles, mon administration continue également d’investir dans la formation des femmes à la formation des femmes pour y participer à des métiers qualifiés et à d’autres professions là où elles sont depuis longtemps sous-représentées.
En outre, nous travaillons au sein des industries pour répondre aux besoins de la main-d'œuvre dans des secteurs critiques. Grâce à l’initiative Advanced Manufacturing Sprint and Workforce Hubs de mon gouvernement, nous nous efforçons de garantir des engagements du secteur privé, des syndicats, de l’État et locaux pour étendre les programmes de pré-apprentissage et d’apprentissage enregistré. Le Ministère de l'éducation et le Ministère du travail ont contribué à étendre les programmes d'apprentissage enregistrés des enseignants de la maternelle à 27 États et plus de 1 500 enseignants apprentis pour s'assurer que nos écoles disposent d'un nombre d'éducateurs pour enseigner à la prochaine génération de dirigeants. Par le biais de l'Initiative du Département du travail sur l'apprentissage de l'environnement, nous accueillons au moins 7 000 personnes dans l'apprentissage de l'industrie du bâtiment pour construire des routes, des ponts et des autoroutes, afin que l'Amérique puisse à nouveau avoir la meilleure infrastructure au monde. Notre Trucking Apprenticeship Challenge, d'une durée de 90 jours, a permis d'amener plus de chauffeurs de poids lourds sur la route, en continuant à faire bouger nos chaînes d'approvisionnement. Et notre sprint d'apprentissage de 120 jours sur la cybersécurité a permis à des milliers d'apprentis d'être embauchés, qui apprendront les compétences nécessaires pour protéger nos informations personnelles et nos intérêts nationaux contre les cybermenaces.
J'ai souvent dit que l'Amérique pouvait être définie en un mot : les possibilités. C'est ce qu'il s'agit en matière d'apprentissages enregistrés - donner aux travailleurs les compétences et la possibilité de subvenir aux besoins de leur famille tout en construisant les industries de l'avenir. Au cours de la Semaine nationale de l'apprentissage, nous célébrons les apprentis de tout le pays qui élèvent notre main-d'œuvre à de nouveaux sommets et les programmes d'apprentissage qui rendent leur réussite possible. Nous nous engageons de nouveau à faire ce qui a toujours mieux fonctionné pour notre nation : investir dans les travailleurs américains et américains.

> les Américains ont une fois de plus voté pour protéger leurs libertés fondamentales – et la démocratie a gagné. Dans l'Ohio, les électeurs ont protégé l'accès à la santé génésique dans leur constitution d'État. Les Ohioans et les électeurs de tout le pays ont rejeté les tentatives des élus républicains de la MAGA d'imposer des interdictions d'avortement extrême qui mettent en danger la santé et la vie des femmes, obligent les femmes à parcourir des centaines de kilomètres pour s'occuper, et menacent de criminaliser les médecins et les infirmières pour fournir les soins de santé dont leurs patients ont besoin et qu'ils sont formés pour fournir. Ce programme extrême et dangereux est incontrôlé avec la grande majorité des Américains. Mon gouvernement continuera de protéger l'accès aux soins de santé en matière de procréation et demandera au Congrès de rétablir la protection de Roe c. Wade en droit fédéral une fois pour toutes.

> [Déclaration du cinquième anniversaire de la tuerie de Thousand Oaks]
Il y a cinq ans aujourd'hui, douze personnes ont perdu la vie à une nuit à l’université de Thousand Oaks, en Californie, dans un acte de violence imprévue par les armes à feu. En quelques instants, un tireur isolé armé de magazines de grande capacité a causé des souffrances indicibles aux survivants et aux membres de leur famille dont la vie ne sera jamais la même.
Aucune famille ou communauté ne devrait jamais avoir à passer par ce que la communauté des Mille Oaks a fait cette nuit-là. Pourtant, dans les années qui ont suivi - de Lewiston à Highland Park, de Buffalo à Uvalde, de Monterey Park à El Paso, et des milliers de communautés touchées par des actes quotidiens de violence armée qui ne font pas la une des journaux nationaux - notre pays a été dévasté par une épidémie de violence armée encore et encore.
Je fais tout ce qui est en mon pouvoir en tant que Président pour mettre fin au fléau de la violence armée. Grâce à la loi sur les communautés plus sûres des Bipartisans - la législation la plus significative sur la sécurité des armes à feu en près de 30 ans - grâce à des dizaines d'actions exécutives, grâce à la création du tout premier Bureau de la prévention de la violence armée de la Maison Blanche, je prends toutes les mesures que je peux pour sauver des vies. J’ai également continué à appeler les Républicains au Congrès à contribuer à adopter des politiques de sécurité des armes à feu de bon sens – comme l’interdiction des armes d’assaut et des magazines de grande capacité, et bien plus encore – que nous savons que nous pouvons sauver des vies.
Aujourd'hui, nos cœurs sont avec toutes les victimes et les survivants de l'attaque des mille chênes, et ceux qui sont en deuil les êtres chers qu'ils ont perdus il y a cinq ans. Puissions-nous honorer leurs souvenirs en tournant notre chagrin en action et en mettant fin une fois pour toutes à l’épidémie de violence armée de notre nation.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)
> Les électeurs de l'Ohio ont approuvé un amendement constitutionnel pour protéger le droit d'une femme à prendre des décisions concernant son propre corps. Les électeurs se sont avérés protéger les droits en matière de procréation et empêcher les extrémistes d'appliquer une interdiction de l'avortement qui nuirait aux femmes et criminaliserait les médecins.
Les résultats dans l'Ohio soulignent ce que la grande majorité des Américains croient : les politiciens ne devraient pas interférer dans les décisions qui devraient être entre une femme et son médecin. Depuis la décision de la Cour suprême d’annuler l’affaire Roe c. Wade, les gens à travers le pays ont voté pour la défense de la liberté de reproduction chaque fois qu’elle est apparue au vote – y compris au Kansas, en Californie, dans le Michigan, dans le Montana, dans le Kentucky et dans le Vermont.
Alors que le président Biden et moi-même travaillons à la protection de la liberté de reproduction, les extrémistes font pression en faveur d'une interdiction nationale de l'avortement qui criminaliserait les soins de santé génésique dans chaque État de notre nation.
Il est grand temps que le Congrès écoute le peuple américain et adopte un projet de loi qui rétablit les protections de l'affaire Roe c. Wade. Et quand ils le feront, le président Biden le signera en droit.

 

♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants)
> Nous devons garder le gouvernement en état de marche et empêcher les extrémistes de nuire à l’économie américaine [en lui refusant les crédits pour fonctionner].

> Les républicains veulent criminaliser l’avortement à l’échelle nationale. Nous les combattons sans arrêt.

> [Elections du 7 novembre] La liberté reproductive et la démocratie ont prévalu de manière décisive. Encore une fois. Dure nuit pour les républicains trumpistes extrêmes.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> Le 7 novembre, les électeurs de tout le pays se sont prononcés en faveur des valeurs pour lesquelles nous nous battons – parce qu’ils savent que les élections nationales et locales sont importantes.
Encore une fois, les électeurs ont dit clairement qu’ils croient que les femmes devraient avoir le droit de prendre des décisions concernant leur propre corps.
Dans l’Ohio, les électeurs ont choisi d’inscrire le droit à l’avortement dans leur constitution. Et dans le Kentucky, Andy Beshear a remporté un second mandat en tant que gouverneur après avoir défendu le droit à l’avortement.
Les tribunaux jouent un rôle essentiel dans la protection de tout, de la liberté de procréation au droit à des élections libres et équitables. En Pennsylvanie, les électeurs ont fait entendre leur voix en élisant le juge McCaffery.
En Virginie, où tous les sièges de l’Assemblée générale figuraient sur le bulletin de vote, les électeurs ont donné aux démocrates la majorité au Sénat et à la Chambre des délégués, empêchant ainsi les républicains d’adopter un programme conservateur radical.
Je suis également fier de tous les anciens d’Obama-Biden qui se présentent aux élections. Hier soir, Gabe Amo est devenu le premier représentant noir du Rhode Island, et Phil Hernandez a rejoint la Chambre des délégués de Virginie.
À l’approche de 2024, continuons à nous organiser, à voter et à faire entendre notre voix.

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Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
> Les élections du 7 novembre à travers le pays ont montré plusieurs choses. Premièrement, les femmes se défendent elles-mêmes et elles votent pour leurs droits, et nous avons suffisamment de hommes de bonne volonté qui nous accompagnent — et nous gagnons beaucoup d’élections importantes.

> [Réélection de Trump] Je ne peux même pas penser cela, parce que je pense que ce serait la fin de notre pays tel que nous le connaissons, et je ne dis pas cela à la légère. J’ai détesté perdre, et j’ai particulièrement détesté perdre contre lui parce que j'avais vu tant de signaux d'avertissement pendant la campagne. Littéralement, dès le jour de son investiture, tout ce qui m'inquiétait, j'ai vu se dérouler. (…)

Si Trump avait repris le contrôle de la Maison Blanche en 2020, son administration serait remplie de personnes qui n'ont pas de principes, pas de conscience, qui sont totalement liées à ses fortunes, littéralement, et feraient donc tout ce qu'il a dit..

Le naufrage du pays qui aurait eu lieu est presque inimaginable.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats

> Suella Braverman n’a jamais été digne d’être ministre de l’Intérieur. C’est la lâcheté du premier ministre qui l’a gardée au travail pendant si longtemps. Ce triste Parti conservateur doit nous sortir de notre misère et déclencher des élections générales maintenant. Nous sommes témoins d’un parti brisé et d’un gouvernement brisé, deux partis qui brisent le pays. Les conservateurs sont une horde indisciplinée qui se bat les uns contre les autres plutôt que de défendre leurs électeurs et de réparer le pays.

> Le retour au gouvernement d’un ancien Premier ministre non élu, frappé par un scandale, qui a critiqué le gouvernement de Sunak à chaque tournant a l’odeur du désespoir. Il ne reste même pas le fond du baril à Sunak pour racler au Parti conservateur. David Cameron nommé ministre des Affaires étrangères]  a été au cœur du plus grand scandale de lobbying de ces derniers temps. Lui donner une pairie tourne en dérision notre système d’honneurs. La pairie de Cameron devrait être bloquée compte tenu de son passé louche.

 

Ed Davey (leader)
> > Un cessez-le-feu bilatéral immédiat en Israël et à Gaza
En tant que démocrates libéraux, nous avons toujours soutenu une paix durable et une solution à deux États en Israël et en Palestine. Face à la violence horrible de ces dernières semaines, nous sommes convaincus qu’une paix durable est le seul moyen de garantir la dignité et la sécurité que méritent les Palestiniens et les Israéliens.
Les attentats terroristes perpétrés par le Hamas le 7 octobre ont choqué le monde entier. Nous les avons condamnés, sans équivoque, ainsi que la prise d’otages. Le Hamas ne peut pas, pour la sécurité des Israéliens ni pour l’avenir des Palestiniens, continuer à diriger Gaza.
En ce moment, nous avons un désastre. Lorsque j’ai rencontré des ONG travaillant sur le terrain à Gaza, elles m’ont dit à quel point une catastrophe humanitaire était dévastatrice.
Des milliers de civils innocents ont déjà été tués, dont des milliers d’enfants. J’ai rencontré l’ambassadeur palestinien il y a quelques jours - il avait tragiquement perdu des membres de sa famille. J’ai transmis mes condoléances au nom des libéraux-démocrates à tous les Palestiniens.
Et la crise humanitaire semble s’aggraver. Les approvisionnements essentiels comme l’eau, la nourriture, les médicaments et le carburant restent encore très limités ou totalement coupés de Gaza. Et plus de 200 personnes sont toujours prises en otage, y compris des enfants. Et le risque d’escalade régionale augmente de jour en jour, souligné par le fait que le Royaume-Uni a retiré le personnel diplomatique du Liban plus tôt cette semaine.
Plus d’un mois après les atrocités du Hamas, il est de plus en plus clair qu’une solution militaire pour éliminer le Hamas n’est pas possible. Israël ne peut pas non plus réoccuper Gaza.
Seule une solution politique et diplomatique durable permettra de résoudre ce conflit et d’instaurer une paix durable. Il est urgent de trouver une solution.
Mais comment? La réponse passe par un cessez-le-feu bilatéral immédiat.
C’est important d’être clair. Certains qui demandent un cessez-le-feu semblent vraiment vouloir dire geler le conflit. Mais ce n’est pas acceptable. Il laisse le Hamas en place à Gaza.
Ma rencontre avec les familles dont les proches sont, en ce moment, pris en otage à Gaza m’a fait comprendre très clairement qu’un tel résultat est inacceptable. Il en va de même pour les Palestiniens. Ils méritent un État et une sécurité qui leur sont propres, tout comme les Israéliens.
Geler le conflit ne regarde pas vers l’avenir et ne fera rien pour assurer cette sécurité à long terme.
C’est pourquoi un cessez-le-feu ne peut pas être une fin en soi, même s’il est très clairement nécessaire maintenant d’arrêter l’effusion de sang et le traumatisme pour les Palestiniens et les Israéliens. C’est temporaire par définition : c’est un pas vers la paix. Et cela dépend des deux parties. Si une partie rompt le cessez-le-feu, une option militaire demeure sur la table.
Je ne suis pas naïf sur les difficultés que cela implique d’arriver à cette position - cela peut nécessiter une cessation des hostilités, comme nous l’avons déjà demandé, pour créer la base d’un cessez-le-feu, et nous nous félicitons de tout progrès, aussi modeste soit-il, vers cet objectif, y compris les heures dans des zones spécifiques auxquelles Israël s’est engagé. Il ne sera pas facile non plus de débarrasser Gaza du Hamas.
La pression maximale doit maintenant être appliquée à toutes les parties, avec des conditions difficiles soigneusement surveillées et vérifiées. Cela nécessitera un effort énorme et soutenu de la part de la communauté internationale et de l’ONU, avec un rôle particulier à jouer par les voisins arabes.
Notre travail – et celui de toute la communauté internationale – consiste à mettre fin à ce conflit et à mettre fin au meurtre de milliers de civils innocents, tout en veillant à ne pas revenir à la situation d’avant le 7 octobre.
Il est plus que jamais nécessaire de progresser vers une solution politique qui nous remettra sur la voie de deux États.
À l’heure actuelle, nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de ne pas essayer.

 

Alistair Carmichael (député)
> Les cas horribles d’antisémitisme et de soutien aux organisations terroristes que nous avons vus dans les rues de Londres aujourd’hui doivent être totalement condamnés. Il n’a pas sa place dans notre société.
De même, la violence de la foule d’extrême droite plus tôt et leur manque de respect du jour de l’Armistice doivent être totalement condamnés. Ces gens sont une honte pour tout ce qu’ils prétendent représenter.
La police doit être félicitée pour son travail professionnel et courageux dans ces circonstances très difficiles. Nous devrions tous leur exprimer notre gratitude pour nous avoir protégés.
Ceux qui ont participé à cette haine et à ce désordre devraient sentir toute la force de la loi.
Les événements d’aujourd’hui devraient donner à chacun dans la vie publique une pause pour la réflexion. Ils démontrent que le langage que nous utilisons peut avoir des conséquences qui vont bien au-delà des mots. La rhétorique politique qui encourage des foules comme celles que nous avons vues aujourd’hui ne devrait pas avoir sa place dans notre politique.

 

● Suisse
♦ Le Centre

> [Communiqué: «Construire la Suisse à partir du Centre]
Lors de l’Assemblée des délégués qui s’est tenue aujourd’hui à Thoune (canton de Berne), le succès électoral du Centre lors des élections nationales a été au cœur du discours du président du parti Gerhard Pfister. « Le Centre reste clairement la force la plus importante du centre politique après les élections fédérales. Ce résultat est un mandat clair pour façonner la Suisse de demain à partir du Centre », a déclaré le président du Centre Gerhard Pfister devant les délégués. En outre, les délégués du Centre ont adopté les mots d’ordre pour les votations nationales du 3 mars 2024, ainsi que sur le référendum sur la LPP qui aura également lieu l’année prochaine. Le discours de clôture a été prononcé par le Chancelier fédéral Walter Thurnherr, qui quittera ses fonctions à la fin de l’année.
Notre parti reste clairement la force la plus importante du centre politique après les élections fédérales. « Nous pouvons être fiers de notre succès électoral. Ce résultat est un mandat clair pour façonner la Suisse de demain à partir du Centre. C’est un mandat pour élaborer des solutions qui dépassent les blocages, pour préserver la cohésion de la Suisse, pour lutter contre la polarisation et pour tenir la promesse de la responsabilité sociale. Ce mandat est le nôtre et nous allons le mettre en œuvre », a déclaré le président du Centre Gerhard Pfister dans son discours d’introduction. Il a en outre remercié tous les participants pour leur grand engagement, sans lequel ce succès électoral n’aurait pas été possible.
Un oui clair à la réforme du 2e pilier
La Suisse votera probablement en juin 2024 sur le référendum contre la réforme du 2e pilier, la prévoyance professionnelle (LPP). Par 159 voix contre 3 et 5 abstentions, les délégués ont clairement dit oui à cette réforme pour laquelle Le Centre s’est fortement engagé au Parlement et ont rejeté, ce faisant, le référendum. La réforme sociale et intergénérationnelle permettra à l’avenir d’améliorer les rentes des personnes à bas revenus ou exerçant plusieurs activités. Elle contient des compensations équitables et ciblées pour la génération de transition, ainsi que la garantie financière du système de prévoyance pour les générations futures. « Avec cette solution, nous avons trouvé une compensation équitable et ciblée pour la génération de transition. L’abaissement du seuil d’entrée et l’adaptation de la déduction de coordination permettent en outre d’accumuler davantage de capital vieillesse et d’améliorer notamment les rentes de nombreuses femmes », a souligné Erich Ettlin, conseiller aux Etats du Centre, lors de sa présentation de l’objet.
Non à l’initiative sur les rentes et à l’initiative pour une 13e rente AVS
Le 3 mars 2024, la Suisse votera à la fois sur l’initiative pour une 13e rente AVS et sur l’initiative sur les rentes. Concernant l’initiative pour une 13e rente AVS, les délégués l’ont refusée par 161 voix contre 17 et 11 abstentions. « L’introduction d’une 13e rente AVS est une mesure non ciblée parce qu’elle se base sur le principe de l’arrosoir. Tout le monde en profitera y compris les plus riches qui n’en n’ont pas besoin. L’enjeu, c’est de prendre au contraire des mesures ciblées. Il faut d’abord résoudre les discriminations dans l’AVS qui touchent spécifiquement les couples mariés, dont les rentes sont aujourd’hui injustement plafonnées par rapport aux couples non mariés », a déclaré le conseiller national Benjamin Roduit (VS).
Les délégués ont également dit non à l’initiative sur les rentes par 134 contre 42 et 12 abstentions. « Nous avons besoin de nouvelles sources de financement au lieu d’un nouveau relèvement de l’âge de la retraite et surtout de meilleures conditions pour le maintien des seniors sur le marché du travail. Parallèlement, il faut abolir la discrimination des personnes mariées en matière d’AVS», a souligné Philipp Mathias Bregy, président du groupe du Centre et conseiller national (VS). Le Centre veut éliminer ces discriminations. C’est pourquoi le parti a lancé ses initiatives pour des rentes et des impôts équitables.

> [Communiqué: «Suisse-UE : un consensus interne indispensable]
Le Centre salue le fait que le Conseil fédéral ait terminé les entretiens exploratoires avec l’UE et que le dossier européen puisse enfin avancer. Le Centre veut une coopération forte et stable avec l’Union européenne, qui garantisse la prospérité de la Suisse. Les expériences passées ont néanmoins montré qu’il est essentiel que les futures négociations garantissent le niveau des salaires et la protection de nos institutions sociales. Il appartient maintenant au Conseil fédéral de démontrer que le mandat de négociation repose sur un large consensus entre les partenaires sociaux.
Il est dans l’intérêt de la Suisse de stabiliser ses relations avec l’UE, qui est notre principal partenaire commercial, et avec lequel nous partageons également des valeurs essentielles. Du point de vue du Centre, il existe des marges de manœuvre concrètes pour éliminer les blocages existants, afin de retrouver des relations durables, qui puissent se développer sur un pied d’égalité. Il appartient désormais au Conseil fédéral de montrer comment les négociations avec l’EU peuvent être menées d’égal à égal sur la base d’un large consensus entre les partenaires sociaux. « En tant que parti centriste qui place la responsabilité sociale au cœur de son action politique, il est essentiel pour nous que la protection du niveau des salaires et de nos institutions sociales soit au centre du mandat de négociation avec l’UE », déclare Gerhard Pfister, président du Centre Suisse.
Négociations d’égal à égal : la protection du niveau des salaires et de nos institutions sociales comme préoccupations centrales
Les défis sociaux qui découlent de la libre circulation des personnes sont au cœur de nos préoccupations. Dans le dossier européen, Le Centre attend du Conseil fédéral qu’il s’engage clairement à garantir le niveau des salaires et à protéger nos institutions sociales. Le Centre fait depuis des mois des propositions concrètes, notamment au moyen de clauses de sauvegarde. « Un échec dans le domaine de la protection sociale pourrait mener à une augmentation des tensions au sein de la société et nuire gravement à la cohésion de la Suisse », déclare le président du Centre Suisse, Gerhard Pfister.
Le consensus entre les partenaires sociaux est la condition préalable au succès des négociations
La raison décisive de l’échec de l’accord-cadre réside dans la rupture du partenariat social par le Conseil fédéral à l’été 2018. « Avant de négocier des solutions bilatérales à Bruxelles, il faut élaborer un consensus à l’intérieur du pays sur la position de négociation de la Suisse. Sinon, nous risquons de voir les négociations échouer à nouveau, ce qui nuirait encore plus à la réputation de la Suisse en tant que partenaire fiable », poursuit Gerhard Pfister. Il est important que le Conseil fédéral intègre activement les partenaires sociaux et cherche des solutions avec eux. « Un consensus interne entre les partenaires sociaux est la condition préalable à toute avancée concrète et durable dans le dossier européen », ajoute Gerhard Pfister. Car sans consensus entre les partenaires sociaux, il sera également impossible de convaincre la population.
Une défense pragmatique des intérêts de la Suisse basée sur le développement d’accords sectoriels  
Le Centre demande que les intérêts de la Suisse soient pris en compte lors de la définition du mandat de négociation. Le Centre demande d’exploiter les marges de manœuvre existantes pour remettre les relations avec l’UE sur des bases solides. Il existe un potentiel de développement des accords sectoriels existants pour négocier des solutions nouvelles et pragmatiques. Le Conseil fédéral doit définir, pour chaque accord sectoriel, les domaines dans lesquels une reprise dynamique du droit et un mécanisme de règlement des différends peuvent être envisagés. Nous avons besoin de règles claires, contraignantes et concrètes.

 

Gerhard Pfister (président)
> Nous pouvons être fiers de notre succès électoral. Ce résultat est un mandat clair pour façonner la Suisse de demain à partir du Centre. C’est un mandat pour élaborer des solutions qui dépassent les blocages, pour préserver la cohésion de la Suisse, pour lutter contre la polarisation et pour tenir la promesse de la responsabilité sociale. Ce mandat est le nôtre et nous allons le mettre en œuvre.

> En tant que parti centriste qui place la responsabilité sociale au cœur de son action politique, il est essentiel pour nous que la protection du niveau des salaires et de nos institutions sociales soit au centre du mandat de négociation avec l'UE.

 

Philipp Matthias Bregy (député)
> Nous avons besoin de nouvelles sources de financement au lieu d'un nouveau relèvement de l'âge de la retraite et surtout de meilleures conditions pour le maintien des seniors sur le marché du travail. Parallèlement, il faut abolir la discrimination des personnes mariées en matière d'AVS [retraite].

 

Benjamin Roduit (député)
> L'introduction d'une 13e rente AVS [Retraite] n'est pas ciblée, car elle repose sur le principe de l'arrosoir. Tout le monde en profite, y compris les personnes aisées qui n'en ont pas besoin. Il faut au contraire des mesures ciblées. L’enjeu, c’est de prendre au contraire des mesures ciblées.

 

Parti libéral-radical
> [Communiqué
: «Garantir les accords bilatéraux – combattre les blocages»]
Le PLR s'engage pour la poursuite de la voie bilatérale
Le fait que les discussions exploratoires qui se sont achevés avec succès soient suivies d'un mandat de négociation est à saluer. La voie bilatérale est d'une importance capitale pour notre économie et notre société et doit donc être développée. En revanche, l'attitude de blocage idéologique des syndicats représente un danger pour notre pays et notre place économique.
Les relations bilatérales entre la Suisse et l'Union européenne (UE) sont d'une importance cruciale pour l'économie suisse. Il est donc à saluer que le Conseil fédéral ait donné aujourd'hui au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), sous la direction du conseiller fédéral Ignazio Cassis, un mandat pour négocier avec l'UE. Les discussions exploratoires qui se sont achevées avec succès constituent à cet égard une bonne base. Le PLR a demandé à travers son papier de position sur l'Europe, en juin 2022, une approche sectorielle pour le développement des relations bilatérales.
L'UE et ses États membres sont nos principaux partenaires commerciaux et nous partageons une histoire et des valeurs communes. Des relations bonnes et fiables sont donc essentielles pour notre économie et notre société. La voie bilatérale s'est avérée être la meilleure option pour les deux parties. Le mandat de négociation crée les conditions nécessaires au développement de la voie bilatérale.
Les syndicats mettent en péril les emplois
Le fait que les syndicats torpillent maintenant cette voie est irresponsable et nuit aux intérêts de la Suisse. Par leur attitude de blocage, les syndicats mettent délibérément des emplois en danger et affaiblissent la protection des salaires qu’ils prétendent vouloir garantir. Il est peu probable que cette position soit majoritaire. Dans ce dossier important, il est essentiel que tous les acteurs prennent leurs responsabilités et s'engagent à trouver des solutions durables.
Le PLR assume cette responsabilité en s’engageant pour un développement constructif des Bilatérales. En même temps, nous voulons nous assurer que la souveraineté suisse soit garantie. Ainsi, nous nous opposerons avec détermination à une politique de blocage qui nuit aux intérêts de la Suisse.

 

Ignazio Cassis (député)
> Après l’assassinat de quelque 1500 hommes, femmes et enfants, pour la plupart juifs, perpétré le 7 octobre dernier en Israël par des terroristes du Hamas, la vague d’antisémitisme observée dans différents pays touche également la Suisse depuis quelques semaines. Ce phénomène a commencé avant la réponse militaire de Tsahal pour assurer la défense et rétablir la sécurité d’Israël, et il continue de croître.

Les discours et les agressions antisémites ne sont pas sans conséquences. Beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens juifs ont peur de quitter leur appartement ou leur maison, de mettre une kippa ou de porter l’étoile de David en pendentif. Ils sont pris à partie, injuriés ou cible de crachats. Les graffitis antijuifs se multiplient. Ce que l’on fait subir à nos concitoyennes et concitoyens juifs ces jours-ci et ce qu’ils doivent endurer est insupportable.

 

Vert’libéraux

> Les dépenses publiques doivent s’articuler autour de la nécessité. La 13e rente serait versée en premier lieu à ce·ux·lles qui n’en ont pas besoin. Il faut plutôt des mesures ciblées pour soulager les ménages retraités vulnérables.

> [Communiqué: «Les Vert'libéraux soutiennent avec conviction la réforme de la prévoyance professionnelle»]
Le dernier dimanche électoral a été marqué de bas, mais aussi de hauts. Nous devons maintenant avoir le courage de relever les défis de l'avenir afin de trouver des solutions, revenir au Conseil des États le 19 novembre grâce à Tiana Moser et reconquérir de nombreux sièges en 2027 », scande le président du Parti Jürg Grossen devant l’assemblée des délégué·e·s réunie à Thoune. Exposée de manière convaincante, les délégué·e·s ont clairement soutenu la réforme de la prévoyance professionnelle. L’initiative pour une 13e rente AVS et l'initiative sur les rentes ont, quant à elles, été nettement rejetées.
Nous nous sommes fortement engagés pour que le système des trois piliers évolue avec son temps et reste performant et équitable pour les prochaines générations. Après deux décennies de blocage coûteux des réformes du 2e pilier, il est extrêmement important de réussir cette étape. La réforme de la LPP est un compromis convaincant qui tient compte des préoccupations de la droite mais aussi de la gauche, et qui a été largement influencé par les Vert'libéraux », souligne la vice-présidente et membre de la CSSS Melanie Mettler. Les avantages de la réforme sont multiples et s’inscrivent dans la durabilité. La baisse du taux de conversion améliore l'équité entre les générations. Les emplois à temps partiel et les personnes aux revenus modestes, en particulier les femmes, seront mieux assurés. Les classes d'âge en transition, qui ont, durant des années, financé en grande partie le blocage des réformes avec des rentes plus basses, bénéficieront de mesures de compensation ciblées. Les délégué·e·s se sont donc clairement prononcé·e·s en faveur de cette réforme extrêmement importante (142 voix pour, 4 voix contre, 2 abstentions).
Non à l’initiative inefficace pour une 13e rente AVS 
L'initiative présente une approche classique de la gauche selon un principe de distribution indifférenciée et est en contradiction avec la conviction des Vert'libéraux selon laquelle les prestations de l'État doivent être adaptées aux besoins. En effet, si l'on prévoit de distribuer une 13e rente AVS à toutes et tous, même aux ménages les plus riches, la majeure partie des coûts supplémentaires sera distribuée à des personnes qui n'en ont pas besoin. Les 5 milliards de francs de dépenses supplémentaires qu'entraîneraient une acceptation de l'initiative seraient financés par des cotisations sur les salaires et pèseraient davantage sur les personnes actives. Les Vert'libéraux estiment toutefois qu'il est nécessaire d'agir et visent, par le biais d'une motion largement soutenue de Melanie Mettler, membre de la CSSS, une 13e rente AVS ciblée pour les ménages retraités les plus pauvres. Ainsi, l’assemblée des délégué·e·s a clairement acté le rejet de l'initiative par 0 voix pour, 142 voix contre et 6 abstentions. 
Non à l'initiative sur les rentes qui ne va pas dans le bon sens 
L'initiative sur les rentes aborde certes le problème réel de l'évolution démographique, mais elle est trop unilatérale. Le relèvement de l'âge de référence de la retraite pour toutes et tous sans mesures d'accompagnement est peu efficace pour résoudre le problème et est délétère pour notre politique sociale. Aujourd'hui déjà, de très nombreuses personnes actives prennent une retraite anticipée – elles représentent même une majorité dans les branches à hauts salaires. Une augmentation de l'âge de référence de la retraite serait donc en premier lieu une augmentation pour celles et ceux qui ne peuvent pas se permettre de prendre une retraite anticipée. Ce n'est ni efficace, ni équitable, et cela pèse surtout sur la classe moyenne. Par conséquent, les délégué·e·s ont rejeté l'initiative sur les rentes par 27 voix pour, 104 voix contre et 18 abstentions. Au Parlement, une majorité a malheureusement rejeté un contre-projet ciblé représentant un frein à l'endettement pour l'AVS, pour lequel les Vert'libéraux s'étaient fortement engagés. La proposition pourra toutefois être réintroduite dans la réforme de l'AVS prévue avant la fin de cette législature. 

 

Jürg Grossen (président)
> L'évolution de notre part d'électeurs est comme un escalier. Les marches élevées sont suivies de parties plus plates où nous pouvons nous préparer à la prochaine escalade.

 

 

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