samedi 19 juin 2021

Propos centristes. France – Lecture, grande cause nationale; l’élection, oxygène de la démocratie; soutenir Mila; le danger chinois; écologie et Constitution; France relance; French tech; «Plan Marshall» de Bayrou; immigration…

Voici une sélection, ce 19 juin 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
- Parce qu’elle doit être remise au cœur de la vie des Français, j’ai décidé de faire de la lecture une grande cause nationale. Avec les enseignants, les associations, les libraires, les bibliothèques, les écrivains, nous allons nous mobiliser avec un objectif : faire lire !

- 81 ans après, l’Appel du Général de Gaulle résonne toujours. La flamme de la Résistance ne s’éteindra pas.

- Heureux de revenir en Allemagne. Lors de ma dernière visite il y a un an, nous avions avancé sur notre initiative pour un plan de relance européen. Ce plan a été acté et se déploie dans nos pays. Il va transformer nos économies, répondre aux défis écologiques et technologiques.

- Nos pays rouvrent, mais le virus reste présent dans le monde. C'est pourquoi la coordination entre Européens est la clé, en particulier sur la circulation de voyageurs venant de l’extérieur de l’Union, et de ceux qui y circulent. C'est ce sur quoi nous travaillons aujourd'hui.

- Le château de François Ier à Villers-Cotterêts va revivre ! Il est l'un des berceaux de notre histoire nationale. En 2022, il deviendra la Cité internationale de la langue française, accueillant des expositions, des spectacles, des résidences d'artistes et des entreprises.

- Trois semaines de Pass culture, ce sont déjà des milliers de livres achetés par les jeunes auprès des 2 800 libraires référencés. Des mangas, des romans, des BD, des fables aussi. Chaque nouvelle lecture est une clé pour accéder à la culture et à la diversité du monde !

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne s’éteindra pas.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- La Chine accroit son arsenal nucléaire, se réarme et c'est une préoccupation réelle.

- Il faut maintenir en permanence la pression à l'égard de la Russie.

- Aujourd'hui, la Russie pourrait faire des euromissiles et frapper le territoire européen.

- Nous entrons dans une phase de convalescence avec la Turquie. Il y a un cessez-le-feu verbal, on va voir si Erdogan a changé dans les actes, pas seulement dans les mots.

- Nous transformons notre action au Sahel, mais nous y restons.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- On a une volonté de mettre très haut la protection de l'environnement dans la Constitution. Le Sénat et l'Assemblée nationale ont la responsabilité en main de trouver la juste voie.

- Concernant la plainte pour inaction climatique, je ne sais pas comment réagir face à une opération de communication. Ils portent plainte contre quoi ? Les 30 milliards pour la transition écologique dans le Plan de relance?

- Je veux que l'on fasse prendre conscience aux gens de ce que veut dire «se déplacer», et ce que cela implique en termes d'émission de gaz à effet de serre.

- Nous avons un besoin vital de développer les énergies renouvelables et de ne pas louper le coche sur l'éolien en mer. Nous sommes très en retard. On doit lancer les travaux de manière irréprochable.

- À ce stade de l'examen du projet de loi Climat et résilience au Sénat, mes inquiétudes se confirment : les sénateurs proposent d'un côté des articles qui enfoncent des portes ouvertes, et votent de l'autre des reculs incompatibles avec notre ambition écologique.

- La suppression du délit d'écocide confirme les inquiétudes que j'avais au départ sur le passage au Sénat du projet de loi Climat et résilience. On enfonce des portes ouvertes. Je pense que l'on arrivera plus fort à la COP26 si on arrête les débats idiots.

- On prend le débat par le mauvais bout. Je propose de faire une cartographie des zones où l'on peut faire de l'éolien. Le «droit de veto» [proposé par la Sénat) des maires veut dire que l'on va mettre la pression sur eux. C'est un cadeau empoisonné.

- Je compte bien que les responsables de la pollution aux hydrocarbures en Corse soient arraisonnés et paient très cher ce qu'ils ont fait. Il faut montrer que c'est insupportable. (…) Il y a eu une mobilisation très forte des services de l'Etat et des collectivités à ce  sujet. On n'a plus à ce stade de pollution sur les plages. Il peut y avoir des résurgences.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Si nous voulons réduire la dette publique, la croissance est un des éléments nécessaires mais ce ne sera pas suffisant. Il faudra aussi des règles de dépenses pluriannuelles et poursuivre la transformation structurelle de notre modèle social et économique.

- L’industrie de la tech doit concerner tous les Français et irriguer tous les territoires.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
« La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ». C’est en ces mots que naissait la France libre le 18 juin 1940. N’oublions rien du combat pour la Liberté de ces femmes et ces hommes. Il nous honore et nous oblige.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
81 ans après, l’appel du Général de Gaulle résonne toujours. En ce jour si particulier pour les Français, pensée pour le résistant Maurice Schumann, un des premiers à répondre à cet appel avant de devenir porte-parole de la France libre depuis Londres et élu de Tourcoing.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Nous avons fait une promesse aux Français face à la crise : ne laisser personne au bord du chemin. Activité partielle, plan 1jeune1solution, formation… Notre promesse est tenue.

- Les agressions physiques et attaques racistes dont sont victimes les livreurs sont inadmissibles. Ils ont tout mon soutien. Je recevrai les plateformes de livraison avant la fin du mois pour faire le point sur la situation.

- Je me réjouis de l'adoption à l'unanimité de la proposition de loi sur la revalorisation des pensions de retraites agricoles les plus faibles. (…) Pour améliorer la situation des personnes ayant une petite retraite dans le monde agricole, nous revalorisons le minimum vieillesse des conjoint(e)s d’agriculteurs. 210 000 retraités, dont 67 % de femmes, pourront voir leur retraite augmenter de 100 € en moyenne chaque mois.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
Encore plus de 750 000 français vaccinés aujourd'hui. Ce week-end, beaucoup de centres vous accueillent dans toute la France. Allez-y nombreux, juin c’est vraiment le mois des vaccins.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- [Tribune: «La recherche donne une autre dimension à l'innovation»]
L'année dernière à la même époque, le temps semblait suspendu et nous rêvions du monde d'après.
Ce « monde d'après » n'existe pas seulement dans les tribunes, les tracts et les essais qui ont fleuri à la faveur des trois confinements. Pour le toucher du doigt, il suffit d'aller à la rencontre des milliers de start-up présentes, physiquement ou virtuellement, au salon Viva Technology.
Car ce sont leurs produits et leurs services innovants qui donnent corps à un monde plus solidaire, plus engagé et plus écologique auquel nous aspirons tous. Démultiplier les puissances de calcul grâce à l'ordinateur quantique, éclairer les décisions les plus critiques par la cognition augmentée, offrir aux diabétiques la possibilité de maîtriser leur glycémie à partir d'une application, produire de l'électricité propre avec des générateurs à hydrogènes : les promesses de la tech sont multiples et elles peuvent toutes être mises au service d'un avenir plus humain et plus respectueux de la planète.
Si Viva Technology offre une formidable vitrine sur l'innovation technologique et l'énergie entrepreneuriale, ce qui se passe en coulisses est tout aussi passionnant : car derrière le succès de ces start-up, à l'origine de leur créativité, il y a bien souvent des laboratoires, des étudiants et des chercheurs, des techniciens et des ingénieurs. Autrement dit, un écosystème d'enseignement supérieur et de recherche, un monde où les idées et les talents se renouvellent et s'entremêlent en permanence, un monde où la volonté d'avancer est portée par un véritable travail d'équipe.
La science est une source d'inspiration infinie pour quiconque prétend améliorer le monde et le transformer. La recherche donne une autre dimension à l'innovation, un supplément d'ambition, en allant chercher à la frontière de la connaissance les ruptures dont nous avons besoin pour produire, cultiver, nous déplacer, vivre, autrement.
C'est pourquoi, nous soutenons la création de start-up intensives en technologie dans le cadre du Plan Deep tech opéré par Bpifrance, avec un objectif très ambitieux de 500 start-up par an en France. Dans le même temps, nous cultivons la créativité et l'audace dans les campus avec un plan qui vise à sensibiliser 100% des étudiants à l'esprit d'entreprendre et à aider ceux qui portent un projet entrepreneurial à le concrétiser.
Aujourd'hui, alors que la crise nous presse de transformer les défis contemporains en opportunités de relance économique, nous réaffirmons avec force ce pari sur la science.
La loi de programmation de la recherche promulguée en décembre dernier va renforcer durablement notre capacité à produire des connaissances dans tous les champs du savoir, car nous ne savons pas d'où émergeront les futures grandes avancées scientifiques et technologiques. En réinvestissant 25 milliards d'euros durant la prochaine décennie, cette loi va également faciliter l'engagement des chercheurs dans l'aventure entrepreneuriale et encourager les campus les plus innovants à s'affirmer comme de véritables pôles universitaires d'innovation dans leur territoire.
C'est sur ce terreau fertile que les stratégies d'accélération du 4e plan d'investissement d'avenir vont se développer pour accompagner l'innovation du laboratoire à l'usine. Hydrogène décarboné, cybersécurité, ville durable, enseignement et numérique, technologies quantiques, lutte contre maladies infectieuses émergentes : notre pays est de toutes les aventures technologiques et sociétales, car il entend bien inventer sur son sol et à sa façon les solutions aux grandes questions de notre temps.
Pays des idées depuis des siècles, terre de start-up depuis quelques années, la France a tous les atouts pour abriter des géants de la tech. Peut-être une page de leur histoire est-elle en train de s'écrire, à Paris, dans cette nouvelle édition du CES à la française...

- L’Inria [Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique] renforcera la souveraineté numérique française et contribuera au leadership scientifique, technologique et industriel.

Il y a 81 ans, l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle sonnait le début de la France Libre, Résistante. Hommage à ceux qui se sont battus pour qu'elle le demeure.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
[La revalorisation des pensions de retraites agricoles les plus faibles] est avant tout la reconnaissance du travail de ces femmes et de ces hommes qui nourrissent le peuple français. Revaloriser les retraites les plus basses, c’est reconnaître l’engagement de toute une vie au service de notre souveraineté alimentaire.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- La transformation numérique de l’État et des services publics, nous ne la faisons pas par modernisme, mais pour le progrès de notre pays.

- Après les armées, les policiers, les préfets, Marine Le Pen tente de récupérer l'Histoire. Mais elle n'arrivera guère à taire l'histoire du FN : éloge de la collaboration, haine antigaulliste, putschisme pendant la guerre d'Algérie, anti-républicanisme toujours.

- Depuis 2010, les effectifs départementaux de l’Etat ont été coupés de 40 %, c’est le fruit de la mécanique de la RGPP [Révision générale des politiques publiques] que le quinquennat 2012-2017 n’a en rien enrayé. Depuis ce quinquennat, nous avons stabilisé les effectifs et aujourd’hui nous les réaugmentons.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- Le numérique doit être un accélérateur d'inclusion et d'égalité.

- Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait à la BBC un appel à poursuivre le combat, acte fondateur de la France libre. Au Mont-Valérien, une pensée à toutes ces héroïnes et tous ces héros qui, comme Léon Gautier, furent les visages de la liberté et du courage.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
Dimanche prochain, ne laissons pas l’abstention être l’arbitre de ces élections et nous exposer au risque des extrêmes qui cassent notre pays et nos territoires.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Oui au sursaut républicain pour Mila ! La liberté d'expression n'est pas la liberté de dire des choses agréables à tous, mais la garantie de pouvoir s'exprimer librement dans le cadre de la loi. Mila défend cette liberté pour chacun d'entre nous.

- Une réaction madame Le Pen ? Comment avance la "dénazification" de votre parti que vos propres candidats appellent de leurs vœux ?

- Le Général doit se retourner dans sa tombe. Le Front national a été fondé par tout ce qu'il y a de plus anti-gaulliste : des anciens de la Waffen-SS, des miliciens, des vichystes, des factieux qui ont tenté de l'assassiner au Petit-Clamart. Le Général doit se retourner dans sa tombe. Le Front national a été fondé par tout ce qu'il y a de plus anti-gaulliste : des anciens de la Waffen-SS, des miliciens, des vichystes, des factieux qui ont tenté de l'assassiner au Petit-Clamart.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- La crise a affecté l’économie, mais on peut le dire aujourd’hui : l’aide apportée par l’État a été efficace. En 2020 le pouvoir d’achat des Français a progressé de 0,4%. Les revenus soumis au prélèvement à la source ont augmenté de 3,5%. Depuis 2017 nous comptions 50.000 à 55.000 faillites d’entreprise par an. Aujourd’hui nous sommes à moins de 30.000 faillites sur les douze derniers mois.

- Dimanche ont lieu des élections essentielles qui décident du quotidien des Français pour le développement éco, les transports, l’action sociale ou l’aménagement durable du territoire.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Nous sommes à un moment de transitions, numérique et écologique. C’est aussi un moment de reconquête industrielle. Tous nos efforts doivent être tournés vers ces objectifs qui sont liés. Dès 2017, le Gouvernement a porté l’ambition de renforcer l’appareil industriel français. En 2017, en 2018 et en 2019, l’industrie est redevenue créatrice nette d’emplois pour la première fois depuis 2000. En avril 2019, l’élaboration du « Pacte Productif » devait répondre aux défis rencontrés par l’industrie : l’urgence climatique, la révolution technologique, les évolutions démographiques, et la compétition économique mondiale. La crise a encore augmenté nos exigences de résultats. Ainsi, nous nous sommes dotés d’un plan pour bâtir la France de 2030 : le plan France Relance. C’est un plan ambitieux, massif et inédit de 100 milliards d’euros, dont 35 milliards consacrés à l’industrie. Il fera de la France un pays qui maîtrise son empreinte énergétique et environnementale et qui crée de la richesse et des emplois sur les territoires. L’industrie sera au cœur de cette transformation, car c’est à travers elle que nous maîtriserons les technologies nécessaires à notre souveraineté et que nous décarbonerons notre économie.

- La crise sanitaire a éclairé d’une lumière crue nos vulnérabilités. Elle a révélé les dépendances de la France et de l’Europe pour la production de certains biens de première nécessité. Ces constats sont venus renforcer la conviction qu’un secteur productif fort était une condition indispensable à une économie forte. L’industrie a donc été confortée au cœur de la stratégie économique du Gouvernement. Elle constitue en effet un levier majeur pour la relance. Outre son rôle incontournable pour décarboner nos activités et assurer notre résilience face aux crises, c’est aussi un levier majeur pour la cohésion sociale et territoriale, avec 3,2 millions de salariés et 13 % du PIB français. Depuis le rebond de l’été 2020, les pertes d’activité par rapport à fin 2019 se résorbent progressivement, même si certains secteurs souffrent davantage, notamment la filière aéronautique.

- Au cours des quarante dernières années, nous avons assisté à une dégradation constante de la part de l’industrie dans l’économie française. Or, l’industrie est la colonne vertébrale de notre économie. Elle crée des emplois dans les territoires périphériques et ruraux et génère de nombreux emplois induits, tant dans les services publics que dans les entreprises de services. Elle porte par ailleurs l’essentiel de nos exportations et de notre innovation. Depuis quatre ans, nous avons mis en place sous l’impulsion du président de la République de nombreuses mesures de réindustrialisation, avec le lancement du dispositif « Territoires d’industrie », avec les plans d’investissement d’avenir, ou plus récemment avec le plan France Relance. Grâce à cela nous avons obtenu de premiers résultats. Nous devons continuer nos efforts et nous accélérons pour conforter cette tendance, en consolidant les filières industrielles qui sont les piliers de notre économie et en ouvrant de nouvelles filières grâce à un soutien important sur les technologies les plus prometteuses, comme l’hydrogène. Les industriels ont des projets, ils sont prêts à prendre des risques : nous les accompagnons dans ce mouvement.

- Le Gouvernement soutient massivement les investissements industriels. Quatre priorités ont été identifiées : décarboner, (re)localiser, moderniser et innover. En matière de décarbonation, notre ambition est de faire de l’industrie le moteur de la transition environnementale pour réduire notre empreinte carbone. Pour cela, il faut également (re)localiser des productions en France. C’est bon pour l’emploi et c’est bon pour la planète car nos exigences environnementales sont plus élevées que dans beaucoup de pays situés à l’autre bout de la planète. Avec le quatrième plan d’investissements d’avenir, le Gouvernement soutient aussi les marchés à fort contenu technologique et fort potentiel de croissance de valeur ajoutée et d’emplois. Nos premiers succès montrent que France Relance répond à une demande forte des industriels. Depuis septembre 2020, pour les élus, près de 1 600 projets ont été retenus. Ils représentent près de 7,4 milliards d’euros d’investissements industriels pour un soutien public de plus de 2 milliards d’euros. Au total, plus de 8 000 entreprises sont concernées par le plan de relance. Nous allons poursuivre sur cette lancée !

- L’écologie est l’une des grandes priorités du plan de relance, avec la compétitivité et la cohésion. La stratégie du Gouvernement pour le développement des industries bas carbone s’articule en deux volets : la décarbonation de notre industrie d’une part, et le développement des industries offrant des solutions pour la transition écologique de notre économie d’autre part. Sur le premier volet, la France se fixe l’objectif d’être la première économie décarbonée du monde. Le plan France relance favorisera la transition vers une production bas carbone sur le territoire national. Ainsi, 1,2 milliard d’euros sont mobilisés pour la décarbonation de l’industrie. Sur le second volet, la France a l’ambition de devenir un leader mondial des technologies vertes. Nous investissons donc massivement pour le développement des technologies bas carbone, notamment dans l’aéronautique et l’automobile. Nous avons aussi un plan spécifique de 7 milliards d’euros d’ici à 2030 en matière d’hydrogène. Enfin, nous voulons faire de l’économie circulaire un levier au service de la transition écologique. L’économie circulaire favorise la décarbonation de notre économie et la préservation de nos ressources naturelles et de la biodiversité. En même temps, elle améliore la compétitivité de notre économie et la protection de notre souveraineté économique et industrielle. Plus de 500 millions d’euros y sont consacrés dans le plan France Relance.

- Beaucoup de secteurs, notamment l’automobile, l’agroalimentaire et le bâtiment sont concernés par ces tensions sur les approvisionnements en métaux, en semi-conducteurs, en intrants chimiques ou encore en plastiques. Nous accompagnons les filières industrielles dans ce moment difficile pour atténuer les effets des tensions sur les entreprises. Ces tensions confirment également la pertinence de l’action menée par le Gouvernement depuis plusieurs années, accélérée avec France Relance, pour renforcer la résilience de nos approvisionnements. Cela doit améliorer notre autonomie stratégique dans les secteurs clés. Afin d’assurer un suivi précis de la situation, j’ai demandé à France Industrie, en concertation avec les filières les plus concernées, de coordonner une task force qui examine de manière hebdomadaire le tableau de bord des tensions. Ce groupe de travail explore également toutes les pistes pour réduire les conséquences immédiates de cette situation et améliorer structurellement la résilience de notre industrie face à de tels chocs exogènes.

- Le parc industriel français a connu de profondes mutations au cours des dernières années, en lien avec la mondialisation. Certains secteurs ne bénéficiant pas d’avantage comparatif ont pâti d’un manque de compétitivité. Par exemple la branche textile a vu sa valeur ajoutée baisser de 35 % entre 2000 et 2014. A contrario, d’autres secteurs se sont renforcés, menant à une spécialisation accrue de notre industrie (luxe et industries de haute technologie comme l’aéronautique…). Ces transformations du tissu productif s’accompagnent d’un inégal remplacement du capital existant. On observe sur une longue période un vieillissement du parc de machines et équipements, au profit du bâtiment. Cette tendance s’est récemment infléchie, avec un investissement en hausse des branches manufacturières (+ 18 % en volume entre 2013 et 2019). Si l’on fait un bilan d’ensemble, l’investissement industriel a été fortement affecté par la crise sanitaire, mais globalement moins que prévu compte tenu des mesures massives que nous avons mises en place. L’Insee prévoit par ailleurs un fort rebond de l’investissement dans l’industrie manufacturière en 2021 (+ 10 %). C’est une belle preuve de dynamisme et de résilience.

- Il y a deux façons d’améliorer notre compétitivité : en travaillant sur la compétitivité prix et sur la compétitivité hors prix. Nous avons agi pour baisser l’impôt sur les sociétés et les impôts de production mais nous ne pouvons pas rattraper complètement les pays d’Europe de l’Est ou les pays à bas coût d’Asie en termes de compétitivité-prix. En effet, cela reviendrait à remettre en cause notre modèle économique et social. En revanche, nous pouvons protéger notre industrie d’une concurrence déloyale en travaillant sur un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et sur un accès équitable et réciproque aux marchés publics. Nous pouvons également améliorer la compétitivité hors prix. Il faut pour cela augmenter nos investissements en matière de R&D et miser sur l’innovation comme moteur de croissance. C’est l’objet du quatrième plan d’investissements d’avenir pour 2025 qui consacre 12,5 milliards d’euros à la mise en place de « stratégies d’accélération de l’innovation ». Nous allons ainsi impulser une dynamique d’innovation dans des secteurs ou technologies d’avenir comme l’hydrogène, les biothérapies en santé ou encore le quantique. Cette stimulation de l’innovation doit être couplée à une politique de formation ambitieuse, afin de garantir aux entreprises de trouver les compétences dont elles ont besoin.

- La France est à la fois une puissance économique de rang mondial et un pays ouvert aux investissements : elle accueille ainsi près de 17 000 filiales d’entreprises étrangères, qui emploient près d’un salarié sur huit sur notre territoire. Arriver en France ce n’est pas créer un chemin, c’est emprunter un parcours balisé que nous nous attachons depuis trois ans à simplifier au maximum. Investir et s’implanter en France, c’est aussi la garantie de bénéficier d’infrastructures de très grande qualité et une main-d’œuvre compétente et productive. C’est un lieu idéal pour conduire des travaux de R&D car outre un environnement académique de très haut niveau, la France offre, grâce au crédit d’impôt recherche (CIR), l’un des traitements fiscaux de la R&D les plus avantageux au monde pour les entreprises. Enfin, pour conforter sa compétitivité, la France a mené ces dernières années des réformes structurelles dans les domaines économique et social : transformation du CICE en allègement pérenne de charges, modernisation des règles du marché du travail et de l’assurance chômage, investissements massifs dans la formation professionnelle et l’apprentissage, loi PACTE, baisse de la pression fiscale sur les entreprises et les investissements productifs, etc. Avec cette méthode, la France est devenue en 2019 la destination n° 1 en Europe des investissements étrangers selon le baromètre EY de l’attractivité.

- Fin 2019, la France est devenue le premier pays européen en termes de réceptions d’investissements directs étrangers (IDE). En matière d’attractivité industrielle, la France renforçait également sa première place. Un fait illustre ces bons résultats. Nous avons recréé en 2016, 2017, 2018 et 2019 de l’emploi industriel net. Ce n’était pas arrivé depuis vingt ans. Ces résultats soulignent la pertinence des mesures engagées depuis le début du quinquennat en direction des entreprises

- La numérisation de l’industrie et les outils numériques tels que la 5G améliorent l’agilité et la réactivité des moyens et outils de production, et donc leur résilience, notamment en cas de crise. C’est une condition de la présence et de la pérennité des entreprises industrielles dans les territoires, avec parfois jusqu’à 30 % ou 40 % de gains de productivité ! Par ailleurs, au-delà de l’amélioration de la performance industrielle, la collecte et le traitement des données ont aussi un impact positif sur l’environnement, lorsqu’ils améliorent l’efficacité énergétique ou le cycle de vie du produit. Les nouvelles technologies améliorent enfin les conditions de travail, rendant l’industrie beaucoup plus attractive.

- La 5G doit devenir un pilier important de notre économie. Beaucoup d’applications industrielles vont voir le jour grâce à cette technologie de rupture qui permet tout à la fois moins de latence, plus de débit et des connexions massives. L’usine connectée est en passe de devenir une réalité. Cela permettra d’adapter la production en temps réel à la demande, d’automatiser les procédés de contrôle et d’analyse de la qualité ou de faire de la maintenance prédictive. En matière d’intelligence artificielle, la France dispose d’acteurs au savoir-faire reconnu et peut jouer un rôle important sur le plan mondial. Pour cela, il est crucial de soutenir le développement d’une offre de pointe en matière d’intelligence artificielle embarquée, qui sera diffusée sur les produits et les modes de production. Nous devons également travailler sur une intelligence artificielle « de confiance », pour assurer la robustesse des systèmes comme le véhicule autonome. Enfin, le marché de la technologie blockchain est en forte croissance, notamment grâce à une appropriation de la technologie par les groupes français de tous secteurs.

- Le Gouvernement a fait de l’industrie du futur l’une de ses priorités pour l’industrie depuis 2019. Pour cela, nous nous appuyons sur trois outils. Premièrement, nous finançons des diagnostics numériques aux entreprises qui souhaitent s’équiper de ces nouvelles technologies. Deuxièmement, nous avons subventionné les investissements des PME et des ETI. Enfin, nous avons constitué une nouvelle filière industrielle dédiée aux acteurs français qui proposent des solutions en la matière. Cela aidera les PME et les ETI à se retrouver dans les offres existantes et à être mieux accompagnées.

- L’industrie recrute, mais fait face à un déficit de compétences qui sont cruciales pour sa modernisation et son passage au 4.0. Nous connaissons nos faiblesses en la matière et nous nous donnons les moyens d’y remédier. Nous avons besoin de techniciens et d’ingénieurs formés sur la fabrication additive, l’intelligence artificielle, l’interopérabilité, la connectivité et la cybersécurité des systèmes ou encore la robotique. Face à ce défi, nous renforçons notre offre de formations et misons sur l’apprentissage ainsi que sur la reconversion que nous accompagnons massivement en termes financiers.

- Nous poursuivrons la mise en œuvre des quatre priorités du plan France Relance dans l’industrie : (re)localiser, décarboner, moderniser et innover. Et bien sûr, nous veillerons à la stabilité des conditions qui font de notre territoire un territoire plus compétitif et plus attractif, avec la poursuite des mesures de simplification pour les entreprises. Enfin, le développement des compétences sera un point clé de notre action, pour offrir à notre industrie la main-d’œuvre dont elle a besoin.

- Qu'elles soient engagées pour la diversité, le fabriqué en France, l'égalité ou la décarbonation, notre pays est le terreau d'entreprises, encore petites par la taille, mais déjà grandes par l'ambition!

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
Aux côtés d'Emmanuel Macron pour commémorer le 81ème anniversaire de l'appel du général de Gaulle. La décoration de Léon Gautier et Hubert Germain célèbre la force de l'engagement de celles et ceux qui, face à l’Histoire, ne se sont pas dérobés. Qu’elle continue de nous inspirer. Dans les 16 tombeaux du Mont Valérien : 2 combattants d’Afrique du Nord, 2 tirailleurs d’Afrique subsaharienne, 1 résistante tuée en déportation, des soldats morts au combat en Europe, en Asie... La France une et indivisible, mais aussi riche de sa diversité.

 

Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)
La journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées nous rappelle que l’âge ne justifie aucune forme de violence et que toute la société doit se mobiliser. Le gouvernement continuera d’agir fortement pour lutter contre ces situations intolérables.

 

Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées 
Loin des fausses promesses et fake news, nous portons des mesures de justice sociale et d'égalité pour les bénéficiaires les plus modestes. Zéro perdant, plus de 120 000 gagnants!+186€ pour les bénéficiaires de l'AAH ne travaillant pas et dont le conjoint gagne autour du SMIC

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
Pour parer aux conséquences économiques du Brexit, accord trouvé sur la « réserve d’ajustement » européenne! Une enveloppe de plus de 700 millions € pour la France, afin d’aider nos pêcheurs et nos régions, dès cette année. Nous défendons nos territoires et nos intérêts.

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
Dimanche, le rendez-vous n’est pas anodin, dimanche, il est question de nos territoires, de notre quotidien, du dynamisme de nos régions et de nos départements. Collèges, lycées, sanitaire, social, économie, agriculture, transport, environnement. Dimanche, votez!

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- L'appel du 18 juin marque la naissance de la France Libre. Militaires ou résistants, ils ont répondu au Général de Gaulle et permis à la France de retrouver sa liberté, sa souveraineté.

- Le RN est un danger pour : notre souveraineté: 9M d’€ de dette dans une banque russe; notre unité: discours et dérapage depuis 50 ans; notre représentation démocratique: des élus absents qui ne votent pas Je refuse cette banalisation du parti d’extrême droite !

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- La France a toujours été claire sur sa taxe numérique : le jour où la taxe mondiale ou européenne sera en service, alors la taxe numérique française sera terminée. (...) Dès qu'on trouvera un accord, il n'y aura plus de taxe française numérique.

- la Tech française est plus forte qu'elle n'a jamais été.

- L'objectif n'est pas de rattraper, c'est d'être le leader. C'est un monde où les leaders fixent les standards.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- Depuis 2000, la France établit tous les 5 ans son Plan national des achats publics durables (PNAD), c’est un outil majeur pour une économie responsable. Du 15 juin au 6 juillet, une consultation vous permet d’y contribuer : venez donner votre avis !

- Nous leur reprochons beaucoup sans les féliciter pour leur engagement auprès de leurs salariés et de la planète: bravo et merci à nos entreprises engagées.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
Chaque 18 juin, nous honorons la mémoire de la flamme de la résistance, née de l’appel du Général de Gaulle. La mémoire de ceux qui ont lutté pour la liberté et la grandeur de la France. Mes pensées vont à Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération et ancien député.

 

► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
- Le Plan Marshall que j'ai proposé est la seule réponse possible à la profonde crise d'effondrement de notre appareil productif. L'industrie compte pour 12% en France, c'est plus bas que nos voisins. Nous nous sommes affaiblis également sur l'agriculture.

- Les besoins du Plan Marshall, je les estime à 250 milliards d’euros. C’est 8% de l’épargne des Français.

- Nous avons un défi que je considère central: la reconquête de l’appareil productif français.

- La dette de l'épidémie est une dette de guerre. Devant une telle menace, il n'y a qu'une chose à faire : armer le pays pour affronter cette menace. Le Gouvernement s'est occupé des personnes, des malades, des familles, des entreprises dont surtout des PME.

- C'est un crève-cœur de voir les résultats des élèves et étudiants français dans les tests de sciences et de mathématiques. Vous regardez les manuels à Singapour, ce sont les mêmes qu'en France il y a 40 ans

- Je ne crois pas au complot, c'est une faiblesse de s'enfermer dans des logiques complotistes. Des millions de virus mutent tous les jours, certains peuvent provoquer des pandémies. Les organismes mutent depuis des millions d'années, ces risques existent.

- Sur les retraites, je répète l'adjectif « inéluctable ». À mes yeux, la seule manière de faire la réforme des retraites est de la faire adopter par referendum. On se tourne vers les Français, et ce sera à chacun de choisir.

- Vous ne pouvez pas accepter que ce soit les générations à venir, les jeunes qui travaillent ou non, qui assument la charge des retraites actuelle. Une réforme des retraites sera inéluctable, ce sera à proposer et débattre pendant la présidentielle 2022.

- Il y a un élément encourageant sur la démographie : les familles veulent souvent un enfant de plus qu'elles n'en ont. Des femmes n'en veulent pas aussi, c'est leur droit ! La politique doit être bâtie en respectant ces choix strictement personnels.

- Comment dire à un peuple, ce ne sont pas vos enfants qui sont votre avenir.

- J’ai soutenu qu’il n’est pas possible que ce soit l’immigration qui équilibre la démographie française.

- La vaccination est un progrès majeur de l'humanité, principalement due à un Français. Voir un peuple s'écarter d'un tel progrès est un élément d'interrogation. Il y a des questions sur la place de la science dans la société.

- Il y a deux tours aux régionales 2021. Le premier tour est un tour de compétition où on souligne les faiblesses des concurrents. Le second tour est un tour de réalisme où l'on regarde avec qui on peut construire la région. C'est la logique républicaine.

- Les dépêches d'agence c'est bien, mais la lecture des rapports, c'est mieux ! J'ai précisément soutenu que l'immigration ne pouvait - ni numériquement, ni socialement - soutenir la croissance de la démographie.

 

► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)
- [Tribune: «Nous soutenons Mila»]
«Je vais forcément ne pas rester en vie.» C’est par ces mots glaçants que Mila, coupable d’être libre, envisage en 2021, en France, son avenir.
Il y a plus d’un an, Mila entrait dans nos vies à travers l’histoire de son supplice, celui d’une jeune femme de 16 ans affrontant, pour avoir exprimé librement une opinion, un déferlement de haine en ligne, plusieurs dizaines de milliers de menaces de mort, des appels au viol, sans compter d’innombrables insultes et harcèlements souvent misogyne et lesbophobe. Elle vit aujourd’hui sous protection policière et sa vie est en danger, « prisonnière dans son propre pays » pour reprendre ses mots.
La liberté d’expression est attaquée et beaucoup regardent ailleurs. En 2015, après le terrible attentat qui avait frappé Charlie Hebdo, nous avions été formidablement nombreux à manifester notre attachement indéfectible à la liberté d’expression. Nous avions su rejeter les lâchetés, les sophismes, les « oui mais », pour rappeler cette chose simple : en France, chacun a le droit de s’exprimer tant qu’il respecte la loi de la République.
Pourtant, six ans plus tard, Mila est souvent laissée trop seule. Nous nous élevons contre ce silence coupable entretenu par une partie de la classe politique et des responsables associatifs qui préfèrent regarder ailleurs et pavent la voie de tous les renoncements. Nous osons à peine rappeler qu’il ne s’agit guère de prendre position sur le contenu de ses propos, puisque la question n’est pas là. Il s’agit de défendre son droit, et par là même celui de tous les citoyens, à s’exprimer librement, sans autre limite que celles que nous nous sommes fixées collectivement par la loi démocratique.
Il est plus que temps que, collectivement, nous disions : « Ça suffit. » Nous ne pouvons accepter en France que l’on risque sa vie pour une parole. Nous ne pouvons accepter qu’une jeune femme de 16 ans porte sur ses épaules le combat qui devrait être celui de tous. A travers Mila, c’est toute la France qui est meurtrie et c’est toute la Nation qui doit se mobiliser.
Nous, citoyennes et citoyens, élus de la majorité présidentielle à Paris, rappelons aujourd’hui notre attachement indéfectible à la liberté d’expression et notre soutien plein et entier à Mila. Au nom du respect de tous ceux qui sont tombés ces dernières années sous les coups des ennemis de la République, au nom des principes universels qui fondent notre démocratie et font l’honneur de la France, au nom de Paris qui, à travers le monde, est depuis si longtemps une promesse de liberté, nous devons le faire sans tergiverser, sans fausses excuses, sans compromissions.
C’est pourquoi nous demandons également au Conseil de Paris, que ses élus expriment collectivement leur soutien à Mila et au principe de la liberté d’expression tel que défini par la loi et la Constitution de notre République et affirment la volonté que justice soit rendue à l’encontre de chaque pourvoyeur de haine à l’encontre de Mila et de tous ceux qui expriment librement leur opinion
[Signataires : La République en marche Paris ; Agir Paris ; Territoires de Progrès Paris ; Les Jeunes avec Macron Paris. Stanislas Guerini, député de Paris, délégué général de La République en marche ; Julien Bargeton, sénateur de Paris LaREM, coordinateur Paris de La République en marche ; Pierre Yves Bournazel, député de Paris Agir, conseiller de Paris, élu du XVIIIe arrondissement ; Maud Gatel, députée de Paris MoDem, conseillère de Paris ; Laetitia Avia, députée de Paris LaREM, porte-parole de La République en marche ; Pacôme Rupin, député de Paris LaREM, conseiller de Paris Centre ; Pierre Person, député de Paris LaREM ; Anne Christine Lang, députée de Paris LaREM – Territoires de Progrès ; Gilles Legendre, député de Paris LaREM ; Guillaume Poitoux, conseiller LaREM – Territoires de Progrès du XIe arrondissement ; David Amiel, conseiller LaREM du XVe arrondissement ; Catherine Ibled, conseillère de Paris LaREM, conseillère du XVe arrondissement ; Hannah Sebbah, conseillère de Paris LaREM, conseillère du XVIe arrondissement ; Alexis Govciyan, conseiller de Paris LaREM du IXe arrondissement ; Edouard Civel, 1er adjoint LaREM à la mairie du Ve arrondissement ; Jean Pierre Plagnard, adjoint à la mairie du IXe arrondissement ; Sophie Segond, conseillère LaREM – Territoires de Progrès du VIIIe arrondissement ; Nicolas Cour, conseiller LaREM du IXe arrondissement ; Fanta Berete, conseillère LaREM du XVe arrondissement, coordinatrice Paris LaREM ; Bertrand Lavaud, conseiller LaREM du XVIIe arrondissement ; Justine Henry, conseillère LaREM du XVIIIe arrondissement ; Christian Honoré, conseiller Agir du XVIIIe arrondissement ; Antoine Lesieur, secrétaire général de LaREM Paris.]

- Je m’adresse à cette majorité silencieuse, celle qui participe au redressement de notre pays. Cette majorité silencieuse elle ne s’exprime pas en menaçant, en insultant, en enfarinant ou en frappant. Faites entendre votre voix. La meilleure réponse se trouve dans les urnes.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Quand un des cosignataires de la tribune [des «militaires»] publiée par Valeurs Actuelles développe sa pseudo «pensée» sur les médias. Antisémitisme, complotisme : c'est le cocktail nauséabond de ceux que Marine Le Pen soutient ouvertement.

- [Des élus RN demande une dénazification des listes du parti] Il faudrait donc «dénazifier» le RN ! Et ils voudraient nous faire croire qu’ils ont changé… Dimanche, ne vous faites pas avoir.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- La lecture est la première porte d'entrée vers l'émancipation. Elle est un socle commun. Contrats territoire lecture, éducation artistique et culturelle, place des bibliothèques, je me réjouis que le président de la République choisisse la lecture comme grande cause nationale !

- Un million ! Un million d'entreprises ont été créées en un an. De toutes tailles, dans tous les secteurs.

- L'acte fondateur du général de Gaulle permet à la France de faire le choix de la résistance sur celui du déshonneur. Commémorer son appel du 18 juin, c'est faire vivre les valeurs éternelles de liberté de notre nation.

 

Laetitia Avia (porte-parole)
- Enjeux de la régulation des plateformes face aux fakenews et contenus illégaux. Avec le Digital services act, l’Europe affirme sa volonté de responsabiliser les plateformes pour une meilleure protection des internautes.

- Il y a 81 ans, les français entendaient l’appel vibrant à résister face à l’horreur et pour la protection de nos valeurs fondamentales. Nous n’oublions pas.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Sur le terrain, à la rencontre de nos entreprises, de leurs salariés et dirigeants, j'ai pu constater que le plan France relance joue ses pleins effets.

- [18 juin] Souvenons de celles et ceux qui se sont levés, se sont battus, ont résisté pour que nous vivions libres.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)

- Un référendum sur l'immigration? Sur quelle question ? C'est un sujet trop complexe pour une réponse manichéenne. Prenons la question dans son ensemble : étudiants, travailleurs, regroupement familial et surtout droits et devoirs.

 - Ça fait 15 ans que je me bats contre les rodéos urbains. Je fais une proposition simple et très efficace : immatriculons les deux-roues. Ça permettrait de retrouver les individus sans mettre en danger ni les forces de l'ordre ni les auteurs pendant l’interpellation.

- [Régionales et départementales] Allez voter nombreux! Durant 7 ans, que vous votiez ou non, ces milliers d’élus vont gérer des milliards de votre argent et beaucoup de votre vie quotidienne!

 

► Autres
● Organisations centristes

♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Les enfants français détenus en Syrie sont en danger. Si nous les y laissons encore ils seront un jour un danger, alors qu’aujourd’hui ce ne sont que des enfants. Je soutiens l’appel à les rapatrier en France.

- Les Présidents de région parlent rarement du soutien que leur apporte l’Union européenne. Certains préfèrent s’attribuer les mérites de projets qui seraient impossibles sans l’Union européenne. D’autres préfèrent faire oublier qu’ils n’ont pas su gérer les fonds européens. Souvent ce sont les mêmes.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
- Abstention contre la démocratie. Je peux entendre que le élections peuvent être décevantes mais par quoi les remplace-t-on ?

- L’abstentionniste, c’est le premier perdant de l’élection! Une élection n’est jamais inutile, il y a toujours des gagnants et des perdants. L’élection c’est l’oxygène de la démocratie.

- Ne mésestimons pas nos cantons et nos régions. Il n’a pas été facile d’obtenir des pouvoirs pour les territoires. Paris cherche toujours à nationaliser les débats et à concentrer les pouvoirs. S’abstenir aux élections locales c’est voter contre son chez soi!

- Je suis un homme libre, je dis ce que je pense. Pour être franc, je suis plus inquiet pour le parti d'Emmanuel Macron que pour sa personne.

 

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