jeudi 24 février 2022

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Nous devons nous mobiliser face à la guerre déclenchée par Poutine

Vladimir Poutine a donc déclenché la guerre en Ukraine.

L’invasion du pays a commencé et le dictateur russe a prévenu la population et les militaires ukrainiens de ne rien faire en les menaçant d’une réponse «que vous n’aurez jamais vu».

Au-delà de la situation en Ukraine, des morts et de la désolation dont on a déjà des échos, c’est un jour noir pour la paix dans le monde et la possibilité d’un embrasement général tout simplement parce que les opérations militaires russes semblent d’une envergure beaucoup plus importantes que craintes même si les Etats-Unis, que l’on brocardait pour sa communication catastrophiste, avaient prévenu de ce qui est en train de survenir.

Si l’offensive des forces russes se poursuit et s’étend, si les combats deviennent de plus en plus violents, alors nous serons, nous Français et autres peuples de l’Union européenne, directement mis en péril face à un danger d’une ampleur que l’on n’aura pas connu depuis la Seconde guerre mondiale et que même la guerre froide n’avait pas atteint.

Nos dirigeants sont donc devant un fait accompli qui nécessite des réactions rapides et extrêmement fortes – comme un embargo général et un renforcement des armées aux frontières de l’UE – afin d’empêcher la Russie d’aller plus loin et de punir le plus fortement possible le régime scélérat de Poutine.

Mais, nous aussi, peuples européens, nous devons nous mobiliser pour faire comprendre au Kremlin que nous ne laisserons pas faire.

Bien sûr que cela va impacter notre vie quotidienne voire notre niveau de vie si la guerre se prolonge mais nous n’avons pas le choix si nous voulons éviter de nous retrouver dans la perspective d'un troisième conflit mondial.

Parce que si tous les pays occidentaux ont bien signifié que nous n’irons pas mourir pour l’Ukraine, la folie mégalomaniaque de Poutine peut évidemment déraper et alors c’est pour nous et nos enfants que nous devrons nous battre.

Le pire du pire n’est pas encore sûr.

On peut encore espérer que Poutine n’ira pas jusqu’au bout de sa logique notamment si ses amis Chinois lui disent de mettre la pédale douce, ce qu’ils n’ont pas fait jusqu’à maintenant.

Mais ce qui se passe actuellement nous montre que, tout en gardant notre calme, le temps de l’apaisement et de la minimisation de la menace n’a plus cours.

 

 

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