lundi 25 septembre 2023

Propos centristes. France – Défendre la démocratie / Continuer à soutenir le pouvoir d’achat / Planification écologique / Ecologie «à la française» / Intelige ce artificielle / Rendre attractive la Fonction publique / Crise migratoire / Défendre les Arméniens / Quitter le Niger…

Voici une sélection, ce 25 septembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> On doit lutter contre tous les excès, toutes les démagogies et toutes les violences. Elles commencent en étant verbales et finissent dans la rue. Je suis leur ennemi.

> Je veux bâtir une écologie à la française pour répondre à un triple défi (…), celui du dérèglement et de ses conséquences, celui d’un effondrement de notre biodiversité et celui de fin de l’abondance. Les décisions de ce Conseil de planification écologique sont le fruit de quatorze mois (…) de travaux de concertation.

> Depuis 2017, nous avons créé plus de 2 millions d’emplois. Ce sont beaucoup de Français sortis de la précarité.

> En 6 ans, pour soutenir le pouvoir d'achat de nos compatriotes, nous avons supprimé la taxe d'habitation et la redevance TV, baissé les impôts de plus de 60 milliards d'euros.

> Quand vous avez votre taxe foncière qui augmente ce n'est pas le gouvernement, c'est votre commune. Or, nous n'avons pas réduit la dotation des communes. Beaucoup de maires ont décidé de ne pas augmenter la taxe foncière. À Tourcoing, la taxe n'a pas été augmentée du moindre centime. Alors, quand je vois Paris augmenter cette taxe de plus de 60%.

> Pape François, Merci pour nos échanges, pour ces moments de partage et d'amitié à Marseille.

> [Produits phytosanitaires] Avoir une écologie accessible, c’est ne jamais laisser des agriculteurs sans solution – c’est la politique que nous avons tenu pour le glyphosate – et de toujours chercher le bon point d’équilibre. Néanmoins, en France, nous allons baisser de 30 % – ce qui est unique en Europe – notre dépendance.

> [Dispositif de leasing à 100 euros pour un véhicule électrique] Dès le mois de novembre, nous serons en situation (…) de révéler ce dispositif de leasing [ou crédit-bail, qui permet de louer un véhicule pour une durée déterminée avant d’en devenir éventuellement propriétaire] à 100 euros pour un véhicule électrique. Nous voulons que ce dispositif soit juste, bien ciblé et (…) qu’il permette l’accès à des véhicules électriques qui sont produits en Europe.

> « Il n’y a pas d’écologie qui soit compétitive, si on a un prix d’électricité dont on ne reprend pas le contrôle. Nous pourrons en octobre véritablement annoncer des prix de l’électricité qui sont compatibles avec cette compétitivité (...) et avoir des prix qui nous mettent dans une situation tout à fait favorable et compétitive au niveau européen.

> Nous avons décidé (…) de développer une filière industrielle de pompes à chaleur qui est un formidable levier de substitution, beaucoup moins consommateur et émetteur 

> J’ annonce un investissement de 700 millions d’euros de l’Etat afin de mettre en service treize RER métropolitains. Ces projets de RER donneront lieu à une planification et à des financements dans le cadre des contrats de plan Etat-régions qui seront signés en octobre. Ça permettra de lancer là aussi des projets pour notre industrie ferroviaire et les emplois qui vont avec.

> Il  faut renforcer la souveraineté de la France en passant par la décarbonation. En effet, au fond, toute cette stratégie de planification écologique va nous permettre de réduire notre dépendance à ce qu’on appelle les énergies fossiles, essentiellement le charbon, le pétrole, le gaz… L’énergie que nous ne produisons pas. L’objectif est de passer de 60 % d’énergies fossiles à 40 % à l’horizon 2030. Un objectif qui est absolument fondamental dans cette décarbonation, c’est la sortie du charbon.

> la France ait, au cours des cinq dernières années, réduit ses émissions de CO deux fois plus vite qu’auparavant. Là où on les réduisait d’environ 1 % par an, on les a réduites de 2 % par an entre 2017 et 2022. Si on prend l’effort total depuis 1990, on a fait la moitié du chemin. C’est l’autre moitié qu’il nous reste à faire pour atteindre la réduction de 55 % des émissions de CO en 2030. C’est donc un chemin qui est atteignable. Il suppose d’aller deux fois et demie plus vite sur les cinq années à venir. Nous poursuivons la philosophie qui a toujours été la nôtre sur les enjeux climatiques, à savoir une politique de sobriété mesurée.

> Je voudrais féliciter les Français parce qu'il y a peu de pays aujourd'hui dans le monde qui peuvent relever des défis concomitants de cette nature. Nous accueillons la Coupe du monde de rugby Lille, Marseille, Paris, Saint-Etienne, cette semaine, ont accueilli des matches. On a reçu le roi, la reine d'Angleterre à Paris puis Bordeaux et le pape est venu à Marseille. Et donc je veux remercier nos élus, nos bénévoles, les services de l'Etat et des collectivités qui ont rendu cela possible. On a mobilisé en particulier ce samedi près de 100 000 policiers et gendarmes. Sur les 166 unités de forces mobiles que nous avons dans le pays, toutes ont été mobilisées. On a remis les vacances. Donc tout ça arrive parce qu'il y a aussi une capacité à accueillir, à assurer la sécurité, à être exemplaire dans l'accueil. Donc, je le dis à tous nos compatriotes, grâce à cet effort collectif, vous pouvez être fiers. Et cette France qui était au rendez-vous, cette France qui sait accueillir le monde, qui s'est donné cette formidable image, c'est aussi celle que nous saurons être dans 300 jours, quand il faudra accueillir les Jeux olympiques et paralympiques. 

> [Migrants] Le pape a raison d'appeler à ce sursaut contre l'indifférence parce qu'à chaque fois qu'on parle du sujet de l'immigration, on parle de femmes et d'hommes, il ne faut jamais l'oublier.  Mais l'Europe est le continent qui fait le plus. Et donc ce qu'il faut voir aujourd'hui, c'est que d'abord, nous, Français, nous faisons notre part. Il y a en moyenne environ 100.000 demandeurs d'asile chaque année dans notre pays. On accueille de plus en plus d'enfants. Nos départements le savent et l'Etat est à leur soutien et continuera de l'être. Je veux ici leur dire. Nous investissons et on l'a augmenté très fortement ces dernières années 2 milliards d'euros par an sur ce qu'on appelle l'hébergement d'urgence, ce qui permet de loger les sans-abri de notre pays. Mais pour près de 60 %, ce sont des femmes et des hommes qui attendent un titre ou sont en situation irrégulière que nous logeons. Donc la France fait sa part. Mais il faut ce message d'universalisme. Moi, je ne suis pas indifférent et nous devons être humains, accueillir en particulier ceux qui fuient des conflits. Mais on doit aussi être rigoureux parce qu'on a un modèle social qui est généreux et on ne peut pas accueillir toute la misère du monde comme disait un ancien Premier ministre.

> Le ministre de l'Intérieur a eu raison de faire de distinguer la situation de migrants qui arrivent et qui ira à travers l'Europe avec des femmes et des hommes à qui on donnera des titres et qui sont en attente de l'asile, qui sont à ce moment-là des réfugiés, des gens qui… donc on instruit la situation. Qu'est-ce qui se passe d'abord à Lampedusa, ce que vous avez montré ces dernières semaines ? C'est la réalité du phénomène migratoire, il est européen. Et donc le cœur de la réponse n'existe pas en franco-français. Et moi, c’est aussi pour ça que je veux qu'on travaille avec la présidente du Conseil italien, parce qu'elle a fait un choix fort qui n'avait pas été celui, il y a quelques mois, suivie par l'Italie.  (…)
Je note que là où il y a dans sa majorité des gens qui sont sur une réponse simpliste et nationaliste, là où il y a pu avoir, à certains moments, une Italie qui a dit : on ne prend plus les bateaux, on les renvoie chez les autres, l'Italie prend sa responsabilité et elle joue son rôle de ce qu'on appelle le premier port sûr. Nous, nous devons jouer notre rôle en européen et aider les Italiens. On ne peut pas laisser les Italiens seuls. Et donc, la réponse, elle est d'ensemble, elle est européenne. Première chose. On doit, nous Européens, avoir une approche cohérente avec les pays d'origine. (…)
C'est une question où l'Europe doit se regrouper, ce qu'elle n'a pas fait jusqu'alors et où on doit jouer avec les pays d'origine, et ce qu'on appelle les pays de transit. Laissez-moi vous le dire juste de manière très simple. La plupart des migrants qui sont arrivés à Lampedusa venaient d'Afrique subsaharienne avec beaucoup de pays auxquels nous envoyons beaucoup d'aide publique en développement. Et la France a augmenté cette aide. Nous sommes au rendez-vous de nos engagements. Et beaucoup de pays dans lesquels nous avons des ambassades qui délivrent des visas. Donc, nous devons en européen mieux conditionner notre aide à une politique responsable en matière migratoire et en disant « on vous aide » sur des projets pour donner des opportunités économiques à la population. Mais vous devez nous aider à démanteler chez vous les réseaux qui conduisent ces gens à quitter leur pays et surtout beaucoup mieux coopérer au retour. Ça ne fonctionne pas parce qu'on ne l'a jamais fait en vrai en européen. (…)
Moi, je dis Première bataille avec les pays d'origine et c'est coopératifs. Mais on doit les réengager, et ça doit faire partie de la relation de partenariat entre l'Europe et l'Afrique. La deuxième chose, ce sont les pays en effet de transit. Là, on a eu en quelques heures, en tout cas en quelques jours, plusieurs milliers de migrants qui arrivent à Lampedusa 
et qui par tous du port de Sfax. (….)
Je souhaite qu'on engage avec la Tunisie en européen, là aussi, une politique responsable. On vous aide budgétairement. Et là-dessus, l'Italie et la France sont d'accord ensemble, je souhaite qu'on obtienne un accord européen..Et deuxième chose, moi je veux qu'on leur propose d'embarquer des études, des experts, des matériels, etc sur leurs côtes pour démanteler ces passeurs. Et c'est  un partenariat respectueux. Il se trouve que c'est ce qu'ont fait nous avec les Britanniques. On accepte d'avoir des experts britanniques à Calais pour nous aider à démanteler ces réseaux de passeurs et on a de très bons résultats. On va proposer la même chose aux États de transit dans la rive sud de la Méditerranée parce que la clé, c'est qu'on doit mieux protéger nos frontières.

> [Immigration] Il faut faire une loi. Pourquoi ? Pour compléter ce qu'on a fait ces dernières années. Mais au fond, on a besoin de mettre le système français à peu près au diapason des autres Européens. On ne peut pas avoir un modèle qui est plus généreux et qui est trop lent en termes d'instruction. Donc il y a plusieurs réformes très techniques qui sont dans ce texte de loi, préparées par le gouvernement et portées par le ministre de l'Intérieur. (…) Le cœur de ce texte, c'est surtout d'accélérer nos procédures et d'avoir une politique plus efficace pour mieux instruire les situations et renvoyer plus efficacement dans leur pays les femmes et les hommes qui n'ont pas vocation à rester et en même temps mieux protéger les autres. (…)
Comme on a beaucoup de demandes, notre système explose malgré les moyens qu'on a remis, malgré toutes les réformes qu'on a fait, parce qu'on a changé plein de fois la loi déjà. Donc on doit aller beaucoup plus vite, réduire, comprimer les délais et avoir un modèle qui est aussi au diapason de ce que font les pays voisins. À côté de ça, il ne faut pas être hypocrite. Il y a en effet des métiers en tension qui embauchent beaucoup de femmes et d'hommes qui viennent de l'immigration et qui sont souvent en situation précaire. (…)
Et depuis plusieurs années, parfois plusieurs décennies. Là-dessus, moi je souhaite qu'un compromis soit trouvé. Je pense qu'il y a un compromis intelligent, mais je veux être simple. Les métiers en tension, il faut d'abord quand même essayer de faire que ce soit nos compatriotes qui y aillent. On a encore 7 % de chômage et c'est le cœur de la réforme France Travail. On ne peut pas accepter un dialogue, un discours qui consisterait à dire : c'est des gens qui sont étrangers, en situation irrégulière, qui vont occuper les métiers dans le BTP, la restauration ou autres, non. Il y a des françaises et des français qui sont au RSA, qui parfois ont la possibilité d'occuper ces emplois. Il faut les former, les aider parfois au déplacement, au relogement, mais enfin le plus tôt les accompagner sur ces métiers. (…)
Ensuite, il n'y a pas de droit inconditionnel à la régularisation. Il n’y en aura jamais. Il faut continuer à lutter contre les réseaux d'immigration clandestine, pénaliser les employeurs qui utilisent ces réseaux. Et après, il y a des situations très humaines. Quand vous avez des femmes et des hommes qui sont là pour travailler, qui travaillent bien, qui sont de fait intégrés, il ne faut pas les laisser dans la précarité administrative. Et donc, c'est ça ce que doit trouver ce texte. C'est du bon sens. 

> Le pouvoir d'achat, c'est la rencontre d'un salaire et des prix de la vie. La première chose sur laquelle on se concentre, on va continuer de le faire, c'est créer des emplois et d'avoir des emplois qui sont de mieux en mieux payés. Depuis 2017, on a créé 2 millions d'emplois. Donc, on a beaucoup de gens qu'on a sortis d'une plus grande précarité encore.

> On a un système qui fait que le SMIC, il est plus qu’indexé. Donc, depuis le début de la crise énergétique, depuis le début de l'année dernière, notre SMIC en France, il a augmenté de 11 %. C'est très peu. Il y a très peu de pays européens. D'abord, où il y a un tel salaire minimum et où il a autant augmenté. Ensuite, la dynamique salariale, elle a, à peu près, suivi l'inflation quand on regarde les choses. Donc, on va continuer le travail pour créer des emplois et aller vers le plein emploi. C'est essentiel. On va ensuite continuer d'accompagner l’augmentation salariale et c'est pour ça qu'il y a une conférence sociale qui va  s'organiser début octobre ou qu’est-ce qu’on va faire: on va travailler avec toutes les branches qui ont encore un salaire minimum, qui est sous le SMIC légal. Et il faut en effet que dans certaines branches, les employeurs embauchent mieux, accompagnent mieux. On a aujourd'hui beaucoup de femmes et d'hommes qui sont dans des métiers, par exemple de l'aide à domicile. Ils ont une indemnité kilométrique qui ne correspond plus au vrai coût de la vie. Ils ont des taux horaire qui ne sont plus satisfaisants, C'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont de plus en plus de mal à embaucher.  (…)
Donc, ça c'est des négociations sociales. Et puis, il y la question des salaires, ça c'est au niveau de l'entreprise qu'il faut le faire. Je ne suis pas pour qu'on indexe tous les salaires sur les prix parce qu'à ce moment-là, on crée complètement une boucle inflationniste. Je crois au dialogue social au niveau des branches. Là, on a les problèmes identifiés. Et au niveau des entreprises, pour la question de la carrière.

> Je veux redire que la nation française, elle a investi des dizaines de milliards d'euros pour bloquer les prix sur l'électricité, le gaz et les aides, les chèques successifs.

> Sur l'alimentation, aujourd'hui, les gens ont du mal. Et ils ont du mal pourquoi ? Parce qu'ils sont obligés de choisir dans le caddie, parce qu'ils ont vu le prix du dentifrice, du paquet de pâtes, du bébé… du lait, pardon, ou de la poudre pour pour bébé, la poudre de lait infantile qui a augmenté. Quand on voit les prix, c'est très nettement au-dessus de l'augmentation des matières premières. Donc qu'est-ce qu'on fait ? Ce mercredi, au conseil de ministres, un texte arrive qui va nous permettre de réouvrir ce qu'on appelle les négociations commerciales. Et avec les grands industriels. Parce qu'aujourd'hui, il faut être clair. Est-ce que nos agriculteurs, ils profitent de la crise ? Non. 
On sait tout ce qu'on a fait ces dernières années avec ce qu'on appelle EGAlim 1 et EGAlim 2. Il faut préserver le pouvoir d'achat de nos agriculteurs, il ne faut pas casser les prix de l'alimentation. L'alimentation, elle a un coût quand c'est justifié. Est-ce que les petits industriels de l'agroalimentaire aujourd'hui bénéficient ? Non. On a des grands groupes qui, en effet, ont fait flamber les prix de certaines de leurs marques. (…) On veut les remettre autour de la table et passer plus vite la baisse des prix. Parce que parfois, ils ont augmenté les prix en prenant le haut de la courbe de leurs matières premières qui remontait il y a quelques mois. Donc le Gouvernement va prendre ce texte qui passe au Conseil des ministres dès mercredi.

> On a une crise sur l'alimentaire, ça pèse sur la vie de nos compatriotes. C'est insupportable de voir tant de nos compatriotes qui sont dans cette situation de devoir choisir des biens essentiels pour eux, pour leurs enfants, pour leur famille. Personne ne doit profiter de cette crise. 

> Nous ne sommes pas producteurs de pétrole. Bon. Depuis le début de l'année 2023, les prix dont le prix du baril a augmenté d'un tiers environ. C’est la décision de l'Arabie-saoudite d'une part, qui est un gros producteur, l'accord un peu tacite avec la Russie et toutes les tensions que nous connaissons. La France va continuer de jouer. Mais je veux le dire ici, il n'y a pas de solution miracle. (…)
Ensuite, nos taxes, elles servent à quoi ? Il y a environ 50 % de taxe sur le prix de l'essence. A quoi servent ces taxes ? Pour moitié à financer la transition écologique, c'est-à-dire à financer la rénovation des bâtiments parce qu'on a besoin d'argent public. Nous dépensons aujourd'hui dans notre budget 33 milliards d'euros pour la transition écologique. L'année prochaine, on dépensera 40 milliards d'euros. Donc, est-ce qu'on peut réduire les taxes qui permettent de le financer ? Non. Pour un quart, c'est la Sécurité sociale. Est-ce qu'on peut baisser ce qu'on met dans nos hôpitaux ? Non. Et pour un quart, ce sont les régions. Quand j'entends des présidents de région dire il faut baisser les taxes sur le carburant, faites-moi une proposition pour baisser vos budgets.  Mais je n'ai pas le sentiment qu'il me fasse une proposition là-dessus.  (…)
Alors, la solution, elle est double. Il y a une chose sur laquelle on peut agir, c'est d'essayer là aussi qu’il y ait des marges abusives qui se fassent sur le raffinage. Et donc la menace de baisser le seuil de revente à perte a été brandie. Elle ne sera pas dans le texte de mercredi. On la garde comme menace. La Première Ministre va rassembler tous les acteurs de la filière cette semaine et on va leur demander de faire à prix coûtant, c'est-à-dire que personne ne fasse de marges et en particulier qu'on ait un système de transparence. On l'a sur l'alimentaire, on ne l'a pas assez sur le carburant. On a déjà obtenu  d'un grand acteur français, TotalEnergies nouvel, de ne jamais dépasser 1,99 euros. On a quand même 3 500 stations-service qui sont, du coup, concernées par cette mesure. Les autres distributeurs, ils ne sont pas raffineurs comme l’est Total. Et donc pour tous les autres, on va demander aux raffineurs de nous donner la transparence, de voir là aussi où il y en a qui profitent et d'aller rechercher leurs marges. Donc ça, c’est la première chose. (…)
Et donc prix coûtant, mécanisme de transparence, pression. Et puis à côté de ça, j'ai demandé au Gouvernement, pour le budget qui arrive, de continuer à accompagner les Françaises et les Français qui travaillent et qui ont besoin de rouler pour travailler. 

> On n’aide pas les ménages qui en ont pas besoin et on n'aide pas les déplacements si je puis dire, de confort. On aide ceux qui en ont besoin pour travailler. Pour travailler parce qu'au-delà de la pression qu'on met, on ne peut pas laisser certains de nos compatriotes qui ont besoin de rouler pour travailler face à des prix qui sont durablement élevés. Par contre, je vais être clair, on sort du “Quoi qu'il en coûte”. C'est pour ça qu'on revient sur des prix du gaz et sur des prix de l'électricité où il y a des hausses qui vont se passer en 2024. Mais c'est pour ça qu'en parallèle, j'ai aussi été très clair avec le Gouvernement, il ne doit pas y avoir d'augmentation d'impôts. On va continuer les baisses d’impôts. (…)
Et ça, je vais ici aussi dire parce que j'ai beaucoup entendu dans les titres de ces dernières semaines. Quand vous avez votre taxe foncière qui augmente, ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas le gouvernement. C'est votre commune qui le décide. Et c'est un scandale quand j'entends des élus qui osent dire que c'est la faute du gouvernement. Ces 6 dernières années, on a baissé les impôts de plus de 60 milliards d'euros pour nos compatriotes. On a supprimé la taxe d'habitation et la redevance télé pour nos compatriotes. C'est plusieurs centaines d'euros de gain de pouvoir d'achat. Et je le dis parce qu'on a beaucoup de maires qui ont décidé de ne pas augmenter la taxe foncière. Et c'est dur parfois pour leurs finances. Et à côté de ça, nous n'avons pas baissé les dotations des collectivités territoriales. Et donc, quand je vois des communes comme Tourcoing, comme Angers, comme d'autres qui n'ont pas augmenté d'un centime leur taxe foncière et que Paris l’a augmenté de 60 %, c’est la responsabilité des élus. Mais pas du gouvernement. Le gouvernement, il doit continuer de baisser les impôts.

> C'est le défi de l'ambition juste. Je suis convaincu que nous avons un chemin qui est celui de l'écologie à la française, qui n'est ni le déni parce qu'on voit beaucoup de formations politiques et surtout de voisins qui disent : on abandonne, qui rouvrent, des centrales à charbon qui disent : on abandonne nos objectifs. Ni la cure qui consiste à dire ça va être un massacre, on va faire, nos agriculteurs vont arrêter leur activité, on va fermer des sites industriels. Il y a un chemin d'écologie à la française qui est une écologie de progrès. D'abord, je veux dire aux françaises et aux français. On a fait la moitié du chemin. On a fait la moitié du chemin qu'on avait à faire et on l'a fait parce que ces 5 dernières années, on a réduit nos émissions de CO2 deux fois plus qu'on ne l'avait fait les 5 années d'avant. Et donc, vous le voyez, d'ici à 2030, il nous faut faire l'autre moitié du chemin, simplement, il faut aller deux fois plus vite. (…)
Et donc j'avais pris des engagements en campagne. J'avais dit ; la Première Ministre va être en charge de la planification écologique. Vous aurez deux Ministres en charge, l’un de la transition écologique et de sa déclinaison avec les territoires, l’autre de la transition énergétique. C'est fait. Demain, je validerai ici même, à l’Élysée, dans un Conseil présidentiel de l'écologie, la planification qui est le fruit d'un énorme travail qui a été fait, qui touche tous les secteurs, qui a été concerté avec tous les acteurs et que nous allons ensuite décliner. (…)
D'abord, ce qu'on va faire, c'est qu'on va investir massivement. Donc on va investir l'année prochaine 40 milliards d'euros sur cette transition. Et en effet, on va toucher tous les secteurs. La première chose, c'est le combat qu'on doit mener pour le pays et à l'international. On doit sortir du charbon. C'est ce qu'on appelle une énergie fossile. C'est la plus polluante et c'est la clé. Les scientifiques nous disent:  il faut que, au fond, l'humanité sorte du charbon d'ici à 2030. (…)
C'est le bon chemin. Tout autre chemin est mauvais. Et donc nous, d'ici à 2027, eh bien, qu'est-ce qu'on va faire ? Et d'ailleurs notre régulateur RTE l'a dit par un rapport récent, on a encore deux centrales à charbon qui tournent, à Cordemais et Saint-Avold. On va complètement les convertir à la biomasse, c’est-à-dire qu'au fond, là où on mettait du charbon, on va mettre le travail et le recyclage de notre agriculture et les forêts. (…)
Donc la France sera parmi les premiers d'Europe à sortir du charbon. Et donc on va pouvoir continuer à produire notre énergie de manière indépendante et souveraine, mais en sortant du charbon. Première mesure très concrète de cette planification. La deuxième chose, vous l'avez évoqué, c'est qu'il faut continuer ce qu'on appelle l'électrification de nos véhicules. C'était le grand défi qui est le nôtre. Et donc on doit accompagner. Et ça, on doit le faire de manière intelligente, c’est-à-dire qu'on doit pousser nos ménages à céder les vieux diesels et les vieux véhicules thermiques, comme on dit pour aller plus vers ou de l'hybride et de l'électrique et progressivement de plus en plus de l'électrique. Mais on doit le faire en étant intelligent, c’est-à-dire en les produisant chez nous, les véhicules et les batteries.

> Ce qui est très important pour nos Français, c'est qu'on est attachés à la bagnole, on aime la bagnole et moi, je l'adore. Mais la voiture dans notre pays, il faut le dire, ça a été de la restructuration industrielle ces 20 dernières années, on a perdu beaucoup d'emplois. Et aujourd'hui, on produit à peu près, je parle de mémoire, entre 1 million et 1,5 million de véhicules sur notre sol. Ce que nous avons fait ces dernières années, c'est qu'on a relocalisé grâce à l'écologie. Et donc nous sommes en train de reproduire des véhicules électriques sur le sol français.

> D'ici à la fin du quinquennat, on aura au moins 1 million de véhicules électriques qu'on produit. Ça veut dire qu'on ré-industrialise par l'écologie. Ensuite, il y a 5 ans, quand je parlais aux constructeurs, ils me disaient : Malheureux, n’allez pas trop vite sur l'électrique, on ne produit pas une seule batterie. On ouvre 4 très grandes usines de batteries électriques en France en ce moment même. Et toute cette vallée électrique qui ira de Douai à Dunkerque, c'est des dizaines de milliers d'emplois industriels qui vont être créés dans les prochaines années grâce à ça.  (…)
Et ensuite, il faut accompagner les ménages. Qu'est-ce qu'on fait ? Notre fameux bonus-malus. Donc on encourage et on allège le coût du véhicule électrique. Et d'ici à la fin de l'année, on va mieux accompagner encore de ménages, on va finaliser ce leasing que j'avais promis. C'est-à-dire qu'on va à la fin de l'année mettre en place un système au fond, à horizon d'environ 100 euros par mois, on va permettre à des ménages d'acheter des véhicules produits en Europe, électriques qu’ils vont pouvoir amortir. Mais ça marche. Et si vous voulez, par rapport au débat sur le pouvoir d'achat qu'on vient d'avoir, l'écologie est la réponse. Ici même, vous savez, à l'Elysée, il y a 5 ans, quand j'ai été élu, on avait deux centrales. Je vous parle très concrètement parce que l'État doit être exemplaire. On avait deux chaudières au fioul. On les a passées toutes les deux d'abord au gaz, c'est la bonne transition. Ensuite, on a mis en place un système de géothermie. Grâce à ça, on est en train de se passer d'une de ces deux chaudières. Et d'ici à 2024, on va pouvoir faire le froid et le chaud grâce à la géothermie. Bilan des courses: on aura réduit de 80 % les émissions. On aura divisé par 3 la facture. Et en moins de 5 ans, on aura fait un investissement rentable. C'est ce qu'on doit faire partout. Simplement, qu’est-ce qu'il faut faire ? Il faut accompagner les ménages les plus modestes.

> Pour les ménages, je vais être très clair: on est sorti des chaudières au fuel nouvelles, on n’en installe plus. On a tenu ça. Sur les chaudières au gaz, je me suis beaucoup poser la question. On n'interdira pas, parce qu'on ne peut pas justement laisser nos compatriotes, en particulier dans les zones les plus rurales, sans solution. Par contre, qu'est-ce qu'on va faire ? On va développer les pompes à chaleur et accompagner les ménages pour s'équiper de pompes à chaleur. Parce que les pompes à chaleur, c'est intelligent, ça fait des économies d'énergie, ça réduit très fortement les émissions et on va produire en France ces pompes à chaleur, on va en produire, on va tripler la production. Donc c'est tout ça la planification écologique.

> Nous sommes au Niger parce que, à la demande des pays de la région, nous avons été lutter contre le terrorisme. Et quand je vous parle aujourd'hui de cette question, je pense à tous nos soldats qui sont morts au Sahel pour la paix de cette région et pour lutter contre le terrorisme. Nous avons été, à la demande du Burkina Faso, du Mali, du Niger sur leur sol pour mener cette guerre. Et Barkhane, cette opération militaire est un succès parce que sans celle-ci. La plupart de ces pays auraient déjà été pris par des khalifa territoriaux et des Djihadistes. (…)
Ces pays ont été frappés par des coups d'État. Est-ce que c'est la faute de nos militaires ou de la France ? Non. Il n'y a plus de Françafrique. Donc quand il y a des coups d'État, nous, on n'interfère pas dans la vie politique des pays.
J'ai eu cet après-midi le président Bazoum parce que la seule autorité légitime du Niger, c'est le président Bazoum, qui a été élu par son peuple et qui aujourd'hui est détenu en otage et l'objet de ce coup d'État parce qu'il menait des réformes courageuses et parce qu'il y a au fond des règlements de compte largement ethniques et beaucoup de lâcheté politique. Je l'ai dit au président Bazoum. Et donc la France a décidé de ramener son ambassadeur et donc dans les prochaines heures, notre ambassadeur, avec plusieurs diplomates, rentreront en France et nous mettons fin à notre coopération militaire avec les autorités du Niger car elles ne veulent plus lutter contre le Tchad.
Elle sera organisée dans le temps dans les semaines à venir. Mais c'est la fin de cette coopération parce que nous ne sommes pas là pour participer à la vie politique, pour être les otages en quelque sorte de putschistes. Mais je vais être très clair. On le voit déjà aujourd’hui au Mali.

> Nous continuerons d'être engagés partout où les États africains nous demandent de la coopération. Avec un agenda clair. Nous, on n'est pas là pour participer à des coups d'État ou interférer. On est là pour lutter contre le terrorisme. Mais je vous le dis, les putschistes sont les amis du désordre. Regardez aujourd'hui : le Mali, chaque jour a des dizaines de morts. Au moment où je vous parle, il y a plus de morts liés au terrorisme islamiste au Niger depuis le début de ce coup d'État qu'il n'y en a eu dans les 18 mois précédents. Et donc, moi, je suis très inquiet par cette région. Je pense que la France, parfois seule, a pris toutes ses responsabilités grâce à nos militaires et je suis fier d'eux et nous devons être fiers d'eux car cette opération a été un succès. Nous ne sommes pas responsables de la vie politique de ces pays et on doit en tirer les conséquences.

> [Soutien aux Arméniens] Il est inconditionnel, il est entier et il est constant depuis le début et ils le savent. Ces derniers jours, nous avons vécu des crimes inacceptables et des opérations de guerre en Nagorny Karabakh, c’est-à-dire dans cette région qui a été reprise par l'Azerbaïdjan à l'automne hiver 2020 dans des conditions terribles et où le droit des minorités, et en particulier de plusieurs chrétiens qui vivent là-bas, de population d'origine arménienne qui vivent sur ce sol, ont été complètement bafoués.
Premièrement, nous allons et nous continuerons de nous mobiliser sur le plan humanitaire pour venir en secours des populations qui sont au Nagorny Karabakh et venir les aider sur la question alimentaire et les secours. La deuxième chose. Nous apportons un soutien politique pour que dans la seule paix durable qui peut être négociée, passé des heures de discussion entre le président de l'Azerbaïdjan et le premier ministre d'Arménie, le droit des minorités, en particulier au Nagorny Karabakh, soient respectés. Et la troisième chose. La France est aujourd'hui très vigilante à l'intégrité territoriale de l'Arménie, car c'est ça ce qui se joue. Il faut être très clair. 
On a aujourd'hui une Russie qui est complice de l'Azerbaïdjan, une Turquie qui a toujours été en soutien de ses manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé et qui menace la frontière de l'Arménie. C'est ça aujourd'hui qui est en risque. La France se tiendra aux côtés du peuple arménien de manière claire et aux côtés du droit international à chaque fois.

> Tout le travail que nous avons devant nous et à nos compatriotes qui parfois, ne savent pas comment ils finiront la semaine et on en a beaucoup parlé et je vous en remercie. Et au fond, on a fait le grand écart ce soir dans les temporalités. On est au milieu d'immenses bouleversements, mais la France est au rendez-vous. Et au rendez-vous des grands moments de son histoire, on l'a encore vu cette semaine. On sera au rendez-vous de la bataille pour le pouvoir d'achat, de la bataille pour le plein emploi, la réindustrialisation, de la bataille pour l'écologie et la biodiversité. La France, elle sera au rendez-vous de la géopolitique et du rôle qui est le sien, de la réindustrialisation, de l'école et de la santé. On n'a pas parlé d'école, mais on aurait pu parler aussi de la bataille pour nos enfants et les protéger. Parce que l'école, c'est aujourd'hui du régalien. C'est un sanctuaire qu'il faut retrouver. Et la lutte contre le harcèlement est absolument essentielle. Et je vous le dis, moi, je suis concentré à la tâche avec le Gouvernement, avec tous les élus, avec nos mères sur le terrain qui jouent un rôle essentiel avec toutes les formations politiques à l'Assemblée et au Sénat. Au moment où je vous parle, on a un tiers de nos sénateurs qui sont renouvelés. Et je veux avoir aussi un mot de respect et d'amitié démocratique et républicaine à l'égard de toutes les sénatrices et sénateurs, élus ou réélus, et puis de tous les grands électeurs qui aujourd'hui ont accompli leur devoir. Et donc, on est une démocratie stable qui avance. Moi, je suis garant de cela. Et au fond, au milieu de tous ces changements, la France est au rendez-vous et la France sera au rendez-vous. 
Et que veulent nos compatriotes ? Ils veulent qu'on reprenne le contrôle de notre destin, le contrôle du pouvoir d'achat, le contrôle de nos finances. Et c’est ça ce qu’on veut continuer de faire, c’est ça mon travail.

> J'ai essayé de le montrer lors de ces rencontres de Saint-Denis — l'ensemble des responsables politiques de groupes représentés à l'Assemblée et au Sénat étaient avec moi. On a parlé 12 heures dans le respect. Moi, j'appelle au respect, à l'humilité, à la concorde. Ça ne veut pas dire qu'on est d'accord sur tout. Mais dans une démocratie, si on veut justement avancer de manière efficace, permet à la France, au fond, de défendre son modèle et d'être au rendez-vous, on doit lutter contre tous les excès, toutes les démagogies et toutes les violences. Elle commence, on est en verbale, elle finit dans la rue. Je suis leur ennemi.

> [Contribution historique de la France au Fonds international de développement agricole] Nous sommes convaincus que nous devons lutter ensemble contre la pauvreté, le changement climatique et pour la biodiversité. C'est pourquoi nous voulons prendre notre part dans ces efforts. Nous avons décidé d'investir 150 millions de dollars dans le FIDA, le Fonds international de développement agricole. La France a de même décidé d'accueillir et d'organiser la 13ème conférence de reconstitution du FIDA, et nous lançons dès maintenant un appel aux contributions en annonçant cet engagement. Nous investirons 150 millions de dollars dans le FIDA pour les années à venir, dans les zones rurales, en particulier les zones rurales les plus pauvres. Il s’agit de l’engagement le plus important jamais pris en faveur du FIDA.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Notre objectif est simple : permettre aux Françaises et aux Français d’acheter leur carburant à prix coûtant. Je réunirai demain les acteurs de la filière pour faire la transparence sur leurs marges et demander leur réduction. Chacun doit prendre sa part.

> Le Sénat s’est renouvelé de moitié. Élus ou réélus, je salue nos sénateurs et sénatrices qui, par ce nouveau mandat, s’engagent à servir la Nation. Dans le dialogue et le compromis, c’est en travaillant ensemble que nous agirons dans l’intérêt de nos concitoyens.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Grâce à la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur, 8500 postes supplémentaires de gendarmes et de policiers sont créés, dont 450 nouveaux postes de spécialiste du numérique. Rejoignez-nous !

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> La France sera présente pour que nous puissions ensemble, nos Nations unies, affronter les défis globaux, les menaces à la paix, la sécurité internationales et à nos principes communs.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Répondre aux besoins de formation du pays comme aux enjeux économiques des territoires, accompagner la différenciation des établissements et atteindre les meilleurs standards : avec France 2030 nous renforçons les différentes formes d’excellence universitaire françaises !

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> ll existe une écologie de progrès, une écologie à la française. Elle s'incarne par la planification qui touche tous les acteurs, et tous les territoires !

> Marine Tondelier, est-ce une approximation preuve d'amateurisme ou une fake news signe de mauvais foi ? C'est sous François Hollande que l'Etat a baissé la Dotation Globale de Fonctionnement des collectivités avec -10 Md€.
Je crois me souvenir qu'
EELV était membre de la majorité d'époque. Depuis 2017, nous avons stabilisé la DGF. Mieux en 2023, pour la première fois depuis treize ans, nous avons revalorisé la DGF de 320 M€. Et nous continuons en 2024, en augmentant à nouveau celle-ci de 220 M€.
L’irresponsabilité est de mentir aux Français. Mais venez débattre sur la territorialisation de la planification écologique si vous le souhaitez. Je serais très heureux d'entendre ce que vous proposez plutôt que ce que que vous critiquez.

 

Aurélien Rousseau (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Lancement de la nouvelle campagne contre la banalisation de la consommation d’alcool chez les jeunes. La santé publique, c’est définir des priorités et choisir des messages. Ils peuvent se discuter bien sûr…pas notre détermination à lutter contre ce fléau de santé publique.

 

Aurore Bergé (ministre des Solidarités et des Familles)
> Lire, parler, jouer, apprendre ensemble et les préserver des écrans pour mieux grandir. Des choses simples mais déterminantes pour nos enfants. La surexposition de nos enfants aux écrans a des conséquences.

> La conférence sociale sera un moment clé de dialogue social et de mise en responsabilité des employeurs. Comme l'appelle de ses vœux le président de la République, nous soutiendrons mieux les aides à domicile.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Fonction publique] Je veux modifier nos modalités de recrutement. Il faut professionnaliser les concours, les recentrer sur les compétences recherchées, tout en conservant l'exigence d'excellence du service public. Dans le cadre du projet de réforme en préparation, nous avons mené un travail avec les employeurs territoriaux, hospitaliers et les ministères, pour voir comment remettre à plat ces concours. Et pour certains emplois, je pense qu'il faudra privilégier le recrutement sur titre, ce qui veut donc dire des entretiens et des critères de recrutement, et plus forcément un concours.
Plus globalement, je veux qu'on puisse entrer plus facilement dans la fonction publique, bouger plus facilement et parfois en sortir plus facilement. Mais aussi je veux remettre au centre la question du mérite et de la valorisation des résultats, au service des usagers, aussi bien individuellement que collectivement.

> Partons de la réalité. Il y a aujourd'hui des choses difficiles à expliquer. Par exemple, je ne sais pas expliquer qu'on ne puisse pas titulariser un jeune apprenti que l'administration aimerait recruter et qui a démontré toutes ses qualités pendant deux ans. Je ne sais pas expliquer non plus qu'on ne sache pas davantage récompenser une équipe qui a rempli une mission difficile. Un exemple très concret : il y a quelques mois, un plan de sobriété énergétique a été engagé avec des objectifs très précis, réduire de 10 % notre consommation énergétique. On pourrait imaginer que la transition écologique fasse partie des éléments sur lesquels on mesure la performance collective d'une administration. C'est cette notion de mérite que je souhaite développer.
Et j'aimerais qu'on ne caricature pas les notions de performance et de mérite, entendues trop souvent comme la mesure d'indicateurs financiers, comme si la fonction publique était une entreprise du privé. Ce n'est pas ma conception.

> Il existe en effet des outils de variabilisation et de mesure de la performance. La RIFSEEP en est un. Mais ces outils représentent une part très faible de la rémunération des agents et sont très timidement utilisés, car évaluer et récompenser n'est pas suffisamment inscrit dans la culture managériale de la fonction publique.
Par ailleurs, ces outils sont parfois dévoyés ou utilisés comme des compléments de rémunération par les employeurs publics pour compenser les faibles marges de manœuvre qu'ils ont en matière salariale. Je veux de vrais outils de mesure pour mieux récompenser le mérite, comme ce qui a été mis en place dans la haute fonction publique.
Reconnaître et récompenser le mérite, quand je dis cela, j'ai le sentiment de beaucoup mieux parler aux jeunes actifs qui se posent la question de rejoindre la fonction publique que quand je leur parle de corps, de grille et de catégorie. (…)
Des agents publics qui rendent un service public en répondant plus rapidement à des demandes d'usagers, en réduisant les délais des délivrances des titres d'identité par exemple, c'est aussi une affaire de productivité. En réalité, on peut faire du gagnant-gagnant, qui consiste à la fois à améliorer les conditions de travail et la qualité du service rendu aux usagers, avec une stratégie claire : mettre les meilleurs outils, notamment numériques, au service des agents publics. Pour ce qui est du détail des plans d'intéressement à déployer dans les administrations, cela relèvera du dialogue social.

> A moi de démontrer que le statut de la fonction publique est compatible avec le mode projet et une action publique efficace. Les missions d'intérêt général que portent les agents consistent à apporter le meilleur service, au plus près de l'attente des citoyens : c'est tout simplement cela, même si ce n'est pas associé à une valeur « marchande » qui peut être mesurée et donc valorisée. C'est déjà ce que font certains employeurs publics.

> a puissance publique n'a pas le monopole de l'intérêt général. On peut le servir dans beaucoup d'autres endroits. Je me suis d'ailleurs battu en tant que député pour faire émerger le statut de société à mission pour permettre aux entreprises d'aligner leurs intérêts avec ceux de la société. En revanche, si la fonction publique n'a pas le monopole de l'intérêt général, je connais peu d'endroits où on le sert aussi bien.
Pour ma part, j'ai fait le choix de rejoindre Emmanuel Macron parce qu'il portait une vision qui me redonnait foi en notre capacité à rendre la politique utile et efficace. Je suis d'ailleurs favorable au fait d'avoir des expériences dans le public et dans le privé, et je pense que beaucoup de gens raisonnent comme moi aujourd'hui. Je suis d'ailleurs effaré de voir à quel point le fait d'avoir servi dans la fonction publique puis d'être parti dans une entreprise pousse la société à vous pointer du doigt… avec cette expression de « pantouflage »… Comme si ces personnes étaient nécessairement toutes suspectes d'avoir « favorisé » irrégulièrement un acteur privé avant de le rejoindre. C'est un élément qui peut dissuader de rejoindre la fonction publique.

> Je mène une politique de réinternalisation : c'est le cas pour les enjeux de conseil en stratégie où on est en train de réarmer l'Etat. C'est le cas aussi sur le numérique où on va dans les prochaines années réinternaliser 3.500 postes pour retrouver des moyens d'action et avoir par exemple plus de data scientists et des spécialistes de l'intelligence artificielle, des compétences structurantes pour demain. Dès 2024, je vous annonce donc que ça sera 500 premiers postes réinternalisés dans le numérique dans les différents ministères. Des recrutements de titulaires ou contractuels pour qui on rehausse les plafonds de rémunération afin d'être compétitif face au privé.
On procède de même pour la transition écologique. Pour atteindre les objectifs du plan de sobriété, nous avons créé des dizaines de postes d'« énergie managers » pour aider les administrations à mieux négocier les contrats avec les énergéticiens ou à régler les chaudières des bâtiments pour faire des économies d'énergie. Chaque préfet de région disposera l'année prochaine d'un expert de haut niveau en charge de la territorialisation de la planification écologique.

> On doit mieux valoriser les années passées à l'extérieur de la fonction publique. Je ne peux pas accepter une situation où quelqu'un en reconversion qui veut devenir professeur après vingt ans d'expérience dans le privé, où il a développé des compétences, soit recruté comme s'il n'avait aucune année d'expérience professionnelle et qu'il commence en bas des grilles. Notre projet de loi visera à déverrouiller ce frein.
Après le blocage de sa nomination au conseil d'administration d'Atos par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Cédric O, ancien secrétaire d'Etat au Numérique, a écrit : « Quelle personne venant du privé voudra désormais apporter son expérience et son savoir-faire à l'Etat si elle est à peu près sûre de ne jamais pouvoir revenir dans le secteur qu'elle connaît ? » Qu'est-ce que cet événement vous inspire ?
Je n'ai pas l'intention de remettre en question le fonctionnement de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. En revanche, sur le fond, je pense que c'est un bon débat que la société devrait avoir, pour trouver le bon équilibre entre le contrôle des risques et la mobilité des talents.

> Si on veut accroître notre attractivité, il faut montrer qu'il y a de la liberté dans un parcours dans la fonction publique, tant pour la rejoindre que pour en partir, même temporairement. Des choses ont été mises en place en 2019 pour faciliter les départs comme le recours aux ruptures conventionnelles, même si je reconnais que, dans les faits, la fonction publique n'a pas été la meilleure élève sur ce sujet. Dans le cadre de la réforme, nous allons faire le bilan de ce dispositif pour comprendre ce qui a du mal à fonctionner.

> Principalement, pour rendre ce contrat plus attractif, je souhaite qu'à la fin d'un contrat d'apprentissage, on puisse titulariser un apprenti s'il y a une volonté des deux parties. Titulariser veut dire devenir fonctionnaire, ce serait une entorse au système de titularisation par concours… Je l'assume : ce qui compte, c'est que la procédure de recrutement soit adaptée à notre besoin de nouvelles compétences, de sorte qu'elle permette aux apprentis de valoriser l'expérience professionnelle qu'ils ont acquise. Je rappelle que nous avons opéré une véritable révolution culturelle dans la fonction publique, car il n'y avait quasiment aucun apprenti au début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.

> J'ai l'ambition de doubler le nombre d'apprentis d'ici à 2025.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> Il est impensable de rester sourd à de tels chants haineux et homophobes dans nos tribunes. Peu importent la rivalité et l'enjeu, ils doivent être combattus sans répit par les supporters, les acteurs de la compétition, les instances et les pouvoirs publics. Hier, ces chants ont gâché la fête au Parc [lors de la rencontre PSG-OM]. Il est urgent de les éradiquer de nos stades. Je me suis assurée dès hier soir qu'une réponse ferme soit apportée. La commission de discipline de la LFP est désormais saisie. J'invite le PSG à déposer plainte pour identifier les auteurs et les traduire devant la justice, pour qu'ils soient sortis des stades. Grâce au dispositif que nous avons proposé et fait adopter dans la loi du 19 mai dernier, une fois la justice saisie, les interdictions de stade pour des faits d’une telle gravité vont devenir systématiques. Notre message est clair : fermeté absolue contre l’inadmissible. Et le combat commun de toutes les parties prenantes va s’intensifier.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Nous souhaitons que tous les leviers soient activés, toutes les filières, tous les acteurs. L'état ne peut pas régler seul le problème de la transition écologique et de la sortie des hydrocarbures.

> Sur les textes budgétaires, le match est joué d'avance. Nous avons besoin d'avoir une adoption de ce texte, comme de tous les textes financiers, parce que nous avons besoin de donner un budget à notre pays et à notre système de sécurité sociale.

> Les paroles du Pape sont fortes, pour autant on n'a pas vocation à accueillir tous les immigrés et la misère du monde. On prend notre part, on le fait déjà !

> J’adresse mes félicitations à tous les sénateurs et les sénatrices élus. Une nouvelle année parlementaire s’ouvre au Sénat à la recherche de compromis pour faire vivre le débat parlementaire et adopter des textes qui changent le quotidien des Français !

 

Bérangère Couillard (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations)
> Agressées pour le plaisir de certains ? Les violences dans la pornographie ne cessent de monter en puissance. Nous devons mettre fin à l’impunité, à l’érotisation des pratiques très violentes, portant atteinte à la dignité humaine.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Accord au Conseil de l'UE sur le règlement Euro 7 qui encadre les émissions des véhicules à moteur ! Une fois encore nous réconcilions économie et écologie, cap sur 2035 et le passage à l’électrique.

> Au Comité des Métaux Stratégiques avec les industriels de la filière. Pour notre souveraineté et notre transition, nous devons rouvrir des mines en France ! Je m'y engage, les mines de métaux critiques pourront bénéficier du crédit d'impôt.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Pendant longtemps, les grandes plateformes n'étaient tenues responsables de rien. Avec le règlement européen sur les services numériques adopté grâce à la France, leur responsabilité pourra être engagée lorsqu'elles font peser un risque sur la santé de leurs utilisateurs.

> [Intelligence artificielle] La priorité c'est que nous puissions maîtriser cette technologie. Parce que nous ne parviendrons à réguler que si nous la maîtrisons.»

> Avec des outils comme l'IA, on doit pouvoir rendre accessible beaucoup plus facilement certains services publics.

> Il ne doit y avoir aucune confusion entre l'homme et l'automate. Un internaute doit toujours avoir conscience qu'il interagit avec un contenu généré par intelligence artificielle. Avec le projet de loi numérique, je propose un meilleur encadrement des deepfakes.

> Une des priorités du Gouvernement c'est de développer des modèles d'intelligence artificielle forgés au feu de la langue française, inspirés par la richesse de notre patrimoine culturel, imprégnés de notre vision de l'homme et du monde.

> Ce n'est qu'en maîtrisant l'intelligence artificielle que nous parviendrons à la réguler. Notre ambition est de créer nos propres modèles dans les prochains mois. Sans quoi nous serons sur la défensive vis-à-vis de géants du numérique éloignés de nous.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> La transition numérique c’est un tremplin pour nos TPE PME afin de gagner en visibilité ou d’améliorer et fluidifier leurs processus internes. Au salon SME, j’ai rappelé l’importance de la formation à cet enjeu et d’un accompagnement personnalisé à hauteur d’entrepreneur.

> Plus de la moitié des TPE PME souhaitent investir ou l’ont déjà fait cette année, notamment dans la modernisation de leurs équipements. Les salaires ne sont pas en reste. 72% d’entre elles prévoient une revalorisation.

> Les retards de paiement des grandes entreprises vis à vis des PME peuvent être dangereux. A l'occasion de la sanction par la dgccrf de PMU, l’entreprise s'est engagée à rectifier ses processus et nous a indiqué avoir déjà investi pour les améliorer. Nous y serons vigilants.

 

Thomas Cazenave (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Je souhaite que l'Etat et les collectivités se dotent d’une boussole commune : le budget vert. Ns devons travailler main dans la main avec les collectivités locales, ns avons les finances publiques et la transition écologique en commun.

> 40Mds€ seront investis dans la transition écologique: le budget 2024 sera le plus vert de notre histoire.
- Sortie totale du charbon d’ici 2027
- Production souveraine d’énergies propres
- Production de voitures électriques & batteries françaises
- Aide aux Français vers la transition

> La taxe foncière est un impôt 100% local ! La décision de baisser, d’augmenter, de maintenir la taxe foncière appartient uniquement aux collectivités. La suppression de la taxe d’habitation a été compensée à 100% par l’Etat !

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)
> 220M€ de plus de DGF et 12Md€ dédiés à l’investissement local ! Protéger et soutenir nos territoires, c’est bâtir un avenir durable et solidaire pour tous !

> « Beaucoup de maires ont décidé de ne pas augmenter la taxe foncière». (Emmanuel Macron)
La suppression de la taxe d’habitation a redonné du pouvoir d’achat aux Français et a été compensée à l’euro près pour les communes. Elle ne peut servir d’excuse pour augmenter la taxe foncière.

> [Tribune: «La ville, moteur de la cohésion des territoires»]
Ministre déléguée, chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, Dominique Faure estime nécessaire de dépasser les oppositions artificielles entre territoires urbains et ruraux pour mettre en œuvre une « politique du lien » entre les territoires.
Dans notre imaginaire politique, la ville est le lieu où la réunion des hommes, des activités et des énergies rend possible l’avènement d’un projet commun. La ville donne naissance à l’urbanité : parce qu’elle est dense et qu’elle met les hommes en relations, la ville a contribué à la construction de notre société et des liens de solidarité qui nous unissent.
Profondément attachée à nos ruralités mais aussi au fait urbain et à ce qu’il a apporté et continue d’apporter à notre pays, je suis donc profondément convaincue que la ville a un rôle moteur à jouer dans la cohésion des territoires entre eux : c’est la vocation de la ville que de construire des liens, et nous devons donc nous y appuyer pour en créer entre les territoires. Comment, dans nos politiques d’aménagement, ne pas tenir compte de la puissance d’entraînement d’une ville moyenne à l’échelle d’un territoire rural ou d’une métropole à l’échelle d’une région ? Comment faire gagner un territoire sans ses centralités urbaines, quelle que soit leur taille ?
Sortons des oppositions parfois savamment orchestrées entre urbains et ruraux. Sans la ville, la ruralité ne saura pas relever les défis auxquels elle fait face sur le plan économique et numérique. Bien entendu, la réciproque est vraie : sans la ruralité qui l’environne, la métropole ne saura pas non plus relever les défis des transitions écologique et énergétique, comme je l’ai plaidé en lançant France Ruralités.
La politique du lien, essentielle à l’efficacité des politiques publiques
Depuis 15 ans, nous avons fait un formidable bond en avant pour aider le développement de nos villes. Cette dynamique, à laquelle je me suis efforcée de contribuer comme 1ère vice-présidente de Toulouse Métropole, ne règle pas tous les problèmes : au sein des villes, la division de l’espace se renforce, et nous n’arrivons pas complètement à assurer la mixité résidentielle et d’activités dont nous avons pourtant besoin pour préserver la cohésion sociale ; vers l’extérieur, les territoires périphériques et notre hinterland n’ont pas toujours pu trouver leur place dans la nouvelle organisation du territoire et ressentent parfois une forme de relégation.
Pratiquer la politique du lien
Dans ses récents « Anachronismes urbains », l’urbaniste J.-M. Offner écrit que « les villes ne peuvent pas être une juxtaposition d’unités de voisinage », et je crois que les territoires, plus globalement, ne peuvent pas non plus l’être. Ma vision, c’est que nous devons donc pratiquer ardemment la politique du lien : au sein des villes, en construisant davantage de continuités entre quartiers, pour réunir leurs habitants par le chapelet des services, des commerces et des espaces naturels qui doivent structurer la trame urbaine ; vers l’extérieur, en réinvestissant l’aménagement des zones péri-urbaines et en nous engageant résolument, État et collectivités, dans de réelles politiques de réciprocité territoriale.
En dessinant l’image d’une « ville parc » de densité moyenne intégrant les territoires alentour, le rapport Mayoux désignait, il y a pourtant 45 ans déjà, un idéal qui reste à atteindre… Or, si nous voulons tenir la promesse de la cohésion des territoires, nous n’avons plus guère de temps : répondre aux aspirations des Français en matière de logement et d’emploi, construire l’équilibre entre les territoires tout en déployant la planification écologique : tout cela est maintenant urgent. Ce défi nécessite le rassemblement : État, collectivités, forces vives de la Nation, nous n’avons qu’une partition à jouer ensemble.
L’intercommunalité, l’inter-territorialité, la coopération entre les territoires nous demandent collectivement un volontarisme affirmé
Vidal de la Blache disait de l’État qu’il est une « œuvre de concentration artificielle et soutenue », et je crois que la ville ou la métropole équilibrée de demain le seront tout autant. Si nous voulons dépasser les frontières tracées par l’Histoire entre la ville centre, ses couronnes successives et les territoires péri-urbains et ruraux qui les environnent, nous devrons construire des gouvernances territoriales intégrées capables de construire et de maintenir dans le temps des politiques de lien. Autrement dit, pour y arriver, il faudra du volontarisme, et aller au-delà des outils contractuels que nous avons aujourd’hui pour travailler à la construction de ce type de dynamiques.
Au-delà de la contractualisation, nous devons donc imaginer de véritables gouvernances territoriales partagées et efficaces. Nous devons définir des projets qui tiennent l’équilibre entre les aspirations de chaque territoire et la nécessité de construire une feuille de route commune ; déconcentrer plus et mieux l’exercice des compétences, pour que toutes les communes déroulent cette feuille de route sans pour autant se sentir dépossédées ; créer des liens de réciprocités entre territoires, pour que tous se développent harmonieusement « avec » les autres.
Autant d’enjeux que je place aujourd’hui au cœur des débats, mais que l’État ne relèvera pas seul !

 

Patrice Vergriete (ministre délégué chargé du Logement)
> Aménagement du territoire, volet social de la rénovation thermique des logements… au cœur des enjeux, la politique du logement sera un levier essentiel pour tendre vers la Ville durable de demain.

 

Agnès Firmin Le Bodo (ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé)
> Faire de la France un pays moteur du sport-santé : c'est notre objectif. Entretien avec le Dr Dominique Delandre, chargé d'une mission sur le sujet. Les événements sportifs que notre pays accueille permettront de faire avancer cette grande cause.

 

Fadila Khattabi (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées)
> L’enquête administrative que nous avons lancée en août dernier a pour but de faire toute la lumière sur les deux organisateurs du séjour qui mena au tragique incendie de Wintzenheim. Les premières recommandations du rapport sont claires et nous les mettrons en œuvre rapidement. C’était également un de nos engagements : le rapport sera rendu public dans les prochains jours.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> L’aberrant, c’est quand un parent condamné pour inceste conserve l’autorité parentale, et continue de prendre des décisions fondamentales pour l’enfant. Nous travaillons sur un texte de loi pour que le retrait de l’autorité parentale de l’agresseur soit bien le principe.

 

Hervé Berville (secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> Toutes les grandes crises de la pêche sont des crises liées au carburant. (…) Il nous faut des navires qui consomment moins de pétrole.

> Il faut préserver la viabilité économique de nos entreprises de pêches.

> La signature par notre pays de l’accord des Nations unies sur la protection de la biodiversité en haute mer est une avancée environnementale décisive. Universel et juridiquement contraignant, il permet de protéger 70% des océans et donc 50% de la surface de la planète.

 

Sabrina Agresti-Roubache (secrétaire d’Etat chargée de la Ville)
> Après avoir reçu les associations d’élus dans le cadre de la préparation du CIV, j’ai réuni ce matin plusieurs associations investies en faveur de la politique de la ville. Ma méthode reste la même : co-construire avec les acteurs de terrain pour répondre aux besoins et aspirations au plus près des habitants.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> La France totalement engagée dans le Pacte vert . «D’ici à 2027, nous allons convertir nos 2 centrales à charbon à la biomasse. La France sera l’un des premiers pays européens à sortir du charbon». (Emmanuel Macron]

> Ainsi que l’a réaffirmé avec justesse Emmanuel Macron, la réponse au défi migratoire ne peut être qu’européenne. Nous devons avoir avec les Européens une approche cohérente avec les pays d’origine et de transit.

 

Chrysoula Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> A la mi-temps de l'Agenda 2030 et alors que les crises s'accumulent, la France est déterminée à lutter contre la fragmentation du monde. Avec nos partenaires, construisons ensemble un nouveau pacte financier pour les peuples et la planète !

 

Prisca Thevenot (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> La réponse sur le défi migratoire, elle ne peut être que pleinement européenne.

> Il est important d’être sur un double choc des apprentissages. Nous avons besoin de refaire cohésion à tous les endroits de notre vie : n’opposons pas apprentissage des savoirs et apprentissage des valeurs.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> «Sur les émissions carbone, on a fait plus de la moitié du chemin.» (Emmanuel Macron) Nous n’avons pas à rougir de notre bilan. Nous irons dès demain encore plus loin pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité.

> 30% des menaces pesant sur la biodiversité seraient liées au commerce international. Le Commissariat général au développement durable (CGDD) met aujourd'hui en lumière ces enjeux dans cette publication qui invite à passer l’action.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

> Ce dimanche 24 septembre, 79 000 grands électeurs issus de 45 circonscriptions étaient appelés aux urnes pour renouveler la moitié des sièges de notre Haute assemblée. Renaissance s’associe aux remerciements de ses représentants locaux qui ont salué l’engagement des agents de l’État, du personnel du Sénat mais aussi des citoyens qui se sont portés volontaires pour assurer le bon déroulement de cette élection. Renaissance et ses partenaires de la majorité présidentielle avaient fait le choix de privilégier, dans chaque département ou circonscription, des candidatures de terrain, respectueuses des équilibres locaux pour rassembler largement autour de majorités d’idées et de projets de territoire. Si l’arithmétique électorale, après des élections locales aux résultats décevants, ne nous était pas favorable, nous nous félicitons que la majorité présidentielle ait pu conserver son socle et convaincre au-delà des grands électeurs qui lui étaient acquis. Le bureau exécutif de Renaissance félicite chaleureusement pour leur réélection les sénateurs RDPI qui étaient candidats au renouvellement de leur siège : ils le doivent à leur travail de terrain, à leur implantation locale mais aussi à leur assiduité et à leur implication au service du travail législatif mené par le Sénat. Notre parti salue également l’élection de nouveaux sénateurs Renaissance qui porteront avec fierté les idées et le projet du président de la République. Dans les jours qui viennent, Renaissance poursuivra ses échanges avec les forces politiques membres de la majorité présidentielle pour bâtir des groupes politiques cohérents qui devront permettre l’expression de l’ensemble des sensibilités de la majorité présidentielle tout en contribuant à la stabilité de nos institutions. C’est cette unité au service du dépassement politique qui nous permettra de construire des majorités de projet et de progrès au Sénat. Il doit rester la chambre de la confiance en l’intelligence des territoires. C’est aussi dans cet état d’esprit positif et constructif que les sénatrices et sénateurs investis par Renaissance s’inscriront tout au long de leur mandat, fidèles à leurs engagements et aux valeurs de notre parti.

> Depuis des mois, la France insoumise - et ses alliés « écologistes » et socialistes par leur complicité active ou passive - attisent les haines et attaquent nos institutions.

 

Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Il faut que chacun prenne sa part pour accompagner les Français. L’Etat agit avec une aide exceptionnelle de 100€, les distributeurs pétroliers doivent prendre la leur, c’est ce qu’a rappelé hier le Président de la République.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
«Nous allons investir 40 milliards d'euros dans la transition écologique dès l'année prochaine.» (Emmanuel Macron)
Une ambition forte qui se traduira dans le
Budget 2024 Cela permettra notamment
- Sortie du charbon
- Électrification de nos véhicules
- Accompagnement des ménages

 

Charles Rodwell (député)
> La transition écologique est le combat de ce siècle. Pour la réussir:
- chaque Français doit se sentir massivement soutenu et accompagné ;
- l’Etat doit être exemplaire. C’est l’enjeu de la
planification écologique voulue par le Président.

 

Maud Bregeon (députée)
> L’objectif du Président Emmanuel Macron ne varie pas: protéger les Français. Alors que les prix à la pompe ont augmenté et que nos concitoyens ont du mal à finir le mois, l’indemnité carburant est nécessaire pour aider les français les plus modestes et qui travaillent.

> Le contraste entre les manifestations anti-flics et le travail des forces de l’ordre pour sécuriser avec succès tous les événements qui se sont tenus cette semaine est saisissant. Des appels à la haine que chacun devrait condamner, pourtant encouragés par une partie de la Nupes.

 

Antoine Armand (député)

> Dans son intervention, le Président Emmanuel Macron a refusé toute forme de démagogie. C’est en disant la vérité aux Français et en proposant des solutions réalistes sur l’inflation, sur l’immigration, sur l’écologie, que nous aurons des résultats.

> Une partie de la gauche n’arrive même pas à condamner les violences commises contre les policiers hier. C’est une véritable désertion républicaine.

 

Mathieu Lefèvre (député)
> En politique, il y a ceux qui agissent et ceux qui commentent. Depuis 2017, 2 millions d’emplois ont été créés. C’est la meilleure des réponses à la précarité. On ne change pas une politique économique qui gagne.

> Ceux qui veulent baisser les taxes sur les carburants veulent aussi réduire le financement de la transition écologique. Les taxes sur les énergies fossiles financement près de 60% de notre effort en matière de transition énergétique.

 

Anne-Laurence Petel (député)
> «Aujourd’hui la France est très vigilante à l'intégrité des frontières de l'Arménie» (Emmanuel Macron).
Emmanuel Macron dénonce les crimes de l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie et son complice, la Russie. Et rappelle son «soutien indéfectible, entier et constant» aux Arméniens.

 

Marie Lebec (députée)
> Une clarification utile et nécessaire. Nous avons baissé les impôts de 60 milliards d'euros !! La taxe foncière est un impôt 100% local. Accuser le gouvernement serait tout simplement démagogique, nous n'avons pas baissé d'1€ les dotations aux collectivités.

 

Louis Margueritte (député)

Le président de la République Emmanuel Macron l'a rappelé: C'est en créant davantage d'emplois que nous ferons reculer la pauvreté. Deux  millions d'emplois supplémentaires depuis 2017. Depuis 2022, le Smic a augmenté de 11%, soit plus que l'inflation.

 

Jean-Marc Zulesi (député)
> Il existe une écologie de progrès, une écologie à la française. Elle s'incarne par "la planification qui touche tous les acteurs". Nous avons d'ailleurs relocalisé grâce à l'écologie. Nous lancerons le leasing social, le véhicule électrique à moins de 100 euros.

 

Nadia Hai (députée)
La marche de la honte provoquée par la LFI engendre la haine anti-police. S’attaquer à ceux qui nous protègent c’est s’attaquer à tous les français. Les élus LFI par la voix de Mathilde Panot se désignent gardiens de la République, ils en sont en réalité les fossoyeurs

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> C’est la #journéeeuropéennedubio [23 septembre] Grâce à la loi égalim, les établissements de restauration collective publique doivent proposer au moins 50% de produits durables et de qualité dont au moins 20% de produits bio, depuis le 1er janvier 2022. Continuons !

 

Elodie Jacquier-Laforge (députée)
> Vous avez raison Mathilde Panot de dire que la République est un régime de liberté. C’est le rôle de la police : être dépositaire de la violence légitime pour préserver la liberté. À force de marcher contre la police, vous finirez par marcher sur nos libertés.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Que ceux qui se sont bouché les oreilles lorsque nous alertions sur les risques d’un nettoyage ethnique au Haut-Karabakh daignent aujourd’hui ouvrir les yeux. L’exode des Arméniens de leur terre de toujours se déroule comme Ilham Aliyev et Vladimir Poutine l’ont souhaité.

> Le Président de la République a parlé ce soir du nécessaire respect du droit des Arméniens au Haut-Karabakh. L’Azerbaïdjan n’en prend pas le chemin. Seule une présence internationale immédiate le permettra. Sinon les Arméniens du Karabakh choisiront l’exode.

 

Bernard Guetta
> [Opinion: «L’antidote au « tout est perdu»]
Tout va mal. Si, si, tendez l’oreille, lisez les journaux, entendez les voix les plus autorisées, et tout est perdu, fichu, vous dis-je, puisque la prochaine présidentielle française serait pour Mme Le Pen ; que les Pays-Bas seraient devenus ingouvernables depuis leur invention du populisme anti-verts ; que la misère gagnerait l’Europe jusqu’à Berlin ; qu’une « fatigue ukrainienne » menacerait l’Europe tout autant que les Etats-Unis et que l’Union viendrait de se montrer plus consternante que jamais en ne volant pas au secours des Arméniens.
Vous, je ne sais pas mais moi, cette rengaine je ne la supporte plus car plutôt que de se lamenter jour et nuit, ces pleurnicheurs des 27 Etats membres pourraient accepter de voir qu’il n’y a pas un endroit au monde où l’on vive mieux et plus librement que dans l’Union européenne et que nous venons de nous affirmer en puissance politique en achetant nos vaccins et empruntant en commun, armant l’Ukraine et trouvant sans délai des substituts au gaz et au pétrole russe.
L’Union existe. L’Union progresse et se muscle alors même que ses traités ne visaient qu’à en faire une puissance de commerce et de droit mais comme ces faits ne semblent être retenus par à peu près personne, que dire et que faire ?
C’est simple : lâchez prise.
N’essayez plus de demander si l’Union européenne aurait vraiment dû bombarder l’Azerbaïdjan ou quelles sont, concrètement parlant, même en Pologne, les conséquences de cette « fatigue ukrainienne ». N’objectez plus rien puisque l’Union est par définition coupable. Joignez-vous au chœur des désabusés et de son sein même, à haute voix, lancez : « Et qu’allons-nous devenir entre la Chine et les Etats-Unis, pris en sandwich entre les deux superpuissances de ce siècle » ?
Cela vaut une cuillère de potion magique. Les rangs européens se resserrent d’un coup car personne n’a envie d’être dominé par la Chine et personne n’aspire non plus à une suzeraineté américaine sur l’Europe. Le centre-gauche, le centre-droit et les pays d’Europe centrale eux-mêmes n’en veulent plus car Trump a brisé la confiance dans le parapluie américain. L’extrême-gauche et l’extrême-droite n’en ont jamais voulu car les Etats-Unis sont l’impérialisme pour la première et l’amoralité libertarienne pour la seconde. Soudain, dans toutes les discussions publiques ou privées, une unanimité se fait contre l’effacement de nos pays et c’est loin du « tout va mal, tout est perdu » que le débat peut s’ouvrir, tous azimuts.
Au centre, à gauche, à droite, vous voulez lutter contre les migrations anarchiques en contribuant au développement industriel de l’Afrique ? Très bien, faisons-en une cause commune, mais si l’Union européenne doit devenir un interlocuteur crédible de l’Union africaine et de ses capitales, n’est-il pas temps de cesser de nous autoflageller et de nous accuser en permanence d’impéritie, mensonges et lâcheté ?
Vous voulez, vous l’extrême-droite, nous protéger d’un « grand remplacement » en déployant une flotte européenne ? C’est une approche à discuter mais cette flotte européenne ne demanderait-elle pas, en tout état de cause, une Défense européenne qui demande elle-même une politique étrangère et des budgets communs, une Europe politique en un mot ?
Tous, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, nous voulons aider et protéger les Arméniens. Parfait mais ne faudrait-il alors pas commencer par réaliser que, grâce à nos efforts communs, le pétrole de Bakou ne nous est désormais plus indispensable et que nous pourrions amener l’Azerbaïdjan à pleinement respecter les droits de sa minorité arménienne parce qu’il a, lui, besoin de nos devises?
L’élargissement de l’Union à l’Ukraine et sept autres pays sera très évidemment complexe ? Nous le savons tous et nous serions bien passé d’un tel défi mais si nous voulons opposer un front continental à M. Poutine et ne pas nous laisser marginaliser puis effacer par Washington et Beijing, pouvons-nous ne pas le relever ? Et dès lors que nous le relèverons ne pourrait-on pas arrêter de faire comme si l’Union à 35 devait être un calque de l’Union à 27 alors que l’Union européenne de demain connaîtra des degrés d’intégration différents, du seul marché commun à la complète unité politique ?
Si vous ne voulez pas l’entendre, une cuillère de potion magique s’impose, à l’instant même, car ce n’est pas des difficultés de la route mais de l’objectif à atteindre que tout débat doit partir.

 

Pascal Canfin
> Le président de la République a présenté notre écologie: une écologie planifiée, financée, compétitive, souveraine, juste et accessible. C’est le cœur de ce que nous défendons en France et en Europe. Aucun gouvernement n’avait mis en œuvre une telle planification.

> On a le risque d'avoir deux France : celle qui trouve que ça ne va jamais assez vite, et celle qui trouve que ça va déjà un peu trop vite. Si on fracture la société [sur l'écologie], on a tout perdu !

> Pour la première fois nous sommes au bon niveau de financements de la transition écologique grâce aux 7 milliards de plus dans le budget 2024 annonces par Elisabeth Borne cet été. C’est le nerf de la guerre et nous sommes au rendez-vous.

> Maintenant on a toutes les technologies et tous les savoir-faire pour atteindre nos objectifs climatiques. L’enjeu c’est de planifier la transformation que ça représente à grande échelle. On est aujourd’hui complètement dans cette bataille en France et en Europe.

 

 

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