vendredi 16 février 2024

Propos centristes. Monde – Mort de Navalny dans les geôles poutiniennes / Trump, ennemi de la démocratie / Etats-Unis: attaque des républicains contre Biden / Canada: crise du logement / Royaume-Uni: crise du système de santé…


Voici une sélection, ce 16 février 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
> Nous condamnons la mort d’Alexeï Navalny, l’opposant politique le plus virulent du Kremlin, dans une prison d’État dans l’Arctique, un mois avant les élections présidentielles en Russie. Poutine vient d’ajouter plus de sang à ses mains. Nos pensées accompagnent sa famille et ses partisans. Le meurtre d’Alexeï Navalny ajoute du sang sur les mains de Poutine.

> Nous saluons le vote du Parlement grec pour légaliser le mariage égal! Le 16e État membre de l’UE à franchir cette étape historique, mais il reste encore beaucoup à faire. Nous n’arrêterons pas de faire campagne pour une véritable égalité à travers l’UE !

 

Malik Azmani (premier vice-président) 
> La directive sur les conditions d'accueil comprend des garanties essentielles pour les demandeurs d'asile, telles que l'accès à des conditions d'accueil de qualité, à l'éducation et au marché du travail. Les garanties pour les enfants peuvent faire la différence sur le terrain, en particulier le droit d'avoir un représentant pour les mineurs non accompagnés dès le premier jour et de considérer la détention des enfants comme l’exception. Dans l'ensemble, cependant, ce paquet européen est loin d'être idéal. Mais après des années d'impasse et de violations du droit européen, c'est l'occasion d'un nouveau départ que nous ne pouvons pas laisser passer. Tout dépend maintenant de la mise en œuvre, qui doit être centrée sur l'humain dès le départ.

 

Guy Verhofstadt 
>  La Russie avance en Ukraine parce que l’Occident ne donne pas aux Ukrainiens les munitions dont ils ont besoin. La liberté doit triompher du terrorisme meurtrier de la Russie! Nous devons de toute urgence renforcer l’industrie européenne de la défense.

 

Jan-Christoph Oetjen
> [Accueil des immigrés] Le nouveau processus de sélection devra être achevé dans un délai de sept jours, sans possibilité de prolongation. Cela garantit que les informations sont reçues rapidement et que les conditions humanitaires pour les personnes arrivant sont améliorées.

 

Hilde Vautmans
> Je me réjouis du rôle clé qu'Eurodac jouera dans le soutien au pacte global sur l'asile et la migration. A l'initiative de Renew Europe, nous avons obtenu des garanties supplémentaires pour les enfants. Je suis particulièrement heureuse qu'Eurodac contribue à la protection des enfants victimes de la traite des êtres humains ainsi qu'à l'identification et à la protection des enfants disparus, dont le nombre est beaucoup trop élevé.

 

Abir Al-Sahlani
>Avec le règlement-cadre de l'Union sur la réinstallation enfin en place, l'UE disposera d'un outil efficace pour répondre rapidement aux crises humanitaires dans le monde, en réinstallant les personnes les plus vulnérables et en créant davantage de voies d'accès légales à notre Union.

 

Billy Kelleher
> [Réforme de la gouvernance économique (EGR)] Avec cet accord, nous évitons un retour au cadre rigide du passé. Les dernières années ont été agitées et ont pesé sur notre économie. Ce cadre permettra aux États membres de revenir à un niveau d'endettement raisonnable, tout en disposant de la flexibilité nécessaire pour réaliser des investissements pour notre avenir, ainsi que des outils nécessaires pour relever les défis climatiques auxquels nous sommes confrontés.

 

Klemen Grošelj
> [Serbie] Les élections n'ont pas rempli toutes les conditions pour être considérées comme libres et équitables. Une enquête indépendante menée par des experts juridiques internationaux doit être lancée. Si les autorités serbes ne coopèrent pas ou s'il existe des preuves de leur implication directe dans de la fraude électorale, le financement de l'UE doit être suspendu. »

 

Caroline Nagtegaal
> Avec cette nécessaire révision de la directive relative aux enquêtes sur les accidents, nous garantissons la sécurité de nos mers, tant pour les gens de mer que pour les pêcheurs. Notre groupe s'est assuré que les règles de l'UE étaient conformes à la législation internationale et que les accidents impliquant des pertes de conteneurs en mer soient inclus dans cette révision. Dans ce contexte, le rôle de soutien de l'Agence européenne pour la sécurité maritime, qui doit assurer des formations régulières aux autorités enquêtrices, est essentiel et Renew Europe a d’ailleurs insisté pour un rôle accru de l'AESM.

 

● Allemagne 
♦ Gouvernement 
Christian Lindner (ministre des Finances) 
> Alexeï Navalny a lutté pour une Russie démocratique. Poutine l'a torturé à mort pour cela. C'est une nouvelle preuve bouleversante de la nature criminelle de ce régime. Au-delà de sa mort, Alexeï continuera à donner de l'espoir à tous ceux qui luttent pour une autre Russie.

> Nous devons établir un programme de croissance. Il sera plus facile de modifier les priorités dans le budget, si nous avons plus de prospérité. Il est essentiel d’améliorer la compétitivité de l’Allemagne et de l’UE dans son ensemble.

> Nous devons soutenir #’Ukraine parce que c’est dans notre intérêt. L’Ukraine se bat aussi pour nos valeurs et notre avenir.

> Lorsqu'il s'agit de paix et de liberté, nous ne devons pas craindre les débats difficiles. Nous devons nous demander quelle contribution nous et nos partenaires en Europe sommes prêts à apporter pour renforcer notre sécurité collective, y compris en termes de dissuasion nucléaire.

> Nous devons nous remettre sur la voie du succès. Les conditions doivent s'améliorer pour tous, quel que soit le secteur, la technologie ou l'entreprise. Ce concept de développement économique a un nom : L'économie sociale de marché.

> Une bureaucratie contraignante, une pénurie de main-d'œuvre qualifiée, des infrastructures négligées et des impôts trop élevés sont autant de freins à la croissance. Nous avons déjà fait des progrès dans ce domaine, mais nous devons travailler plus rapidement et plus résolument dans cette direction.

 

● Belgique 
♦ Les Engagés 
Georges Dallemagne (député)
> J’ai déposé un amendement à la Chambre exigeant l’interdiction de séjour en Belgique de membres du Hamas. C’était il y a qqs jours lors du débat sur le Proche Orient. Les partis de la Vivaldi l’ont rejeté. Voilà où on en est en Belgique. Hamas welcome en Belgique?

 

♦ DéFI 
François de Smet (président) 
> Les fusillades à répétition à Bruxelles montrent que les trafiquants de drogue règlent leurs comptes avec un sentiment d'impunité jamais vu. La lutte contre la criminalité organisée est une responsabilité fédérale. Nous devons nous mobiliser pour empêcher la Belgique de se transformer en narco-Etat.

> En 2024, l'Europe sera sans doute seule face à l'impérialisme russe. Nous devons sortir de 30 années de torpeur. Réinvestir notre défense. Renforcer notre soutien à l'Ukraine. Et comprendre que jamais la construction européenne n'aura à affronter des défis aussi existentiels que ceux qui se profilent.

 

Sophie Rohonyi (députée) 
> Les partis doivent être cohérents et ne pas dire une chose un jour et le contraire le lendemain. C’est comme ça que l’on redonnera confiance aux électeurs pour lutter contre les extrêmes et diminuer le taux d’abstention. 

> Nous sommes à une époque charnière pour la sécurité de l’Europe. Nous n’avons jamais été aussi en danger dans le cyber world que nous le sommes aujourd’hui. Nous n’avons jamais connu autant d’attaques criminelle contre l’environnement. Le jihadisme nous attend toujours au tournant, ne vous imaginez pas qu’il se repose. Quand vous additionnez les montants que les organisations criminelles produisent par an, sur le plan européen, nous avons dépassé toute possibilité d’encore faire une marche arrière immédiate. Si on prend rien que le narcotrafic, nous parlons déjà en termes de dizaines et de dizaines de milliards d’euros.

> La justice a déjà été partiellement défédéralisée puisque les communautés sont déjà compétentes pour ce qui concerne l’exécution des peines, la délinquance juvénile, les IPPJ, etc. Mais ce qu’on craint et ce que l’on voit, c’est qu’il y a une volonté de certains partis qui ont peur de la N-VA et du Vlaams Belang d’aller vers une régionalisation accrue. Cela aurait notamment pour conséquence que le droit ne serait pas le même pour tous les citoyens.”

> [Séparation du régalien] Toutes les économies d’échelle, on ne les aura plus. Mais en plus de ça, on devra avoir autant de services IT que de systèmes juridiques différents. Il faudra avoir beaucoup plus de personnel alors que déjà aujourd’hui, on peine à le trouver. L’impact budgétaire sera plus important pour le fédéral, mais aussi pour les régions. La Cour constitutionnelle, le Conseil d’État, toutes ces juridictions ne sont qu’à Bruxelles. Qu’est-ce qu’on en fera ? Aujourd’hui, le justiciable se plaint de ne pas obtenir des décisions dans un délai raisonnable. Et demain ? Les choses seront morcelées, encore plus compliquées, avec plus de personnel, avec plus de besoins. Aujourd’hui, de nombreux justiciables renoncent à aller en justice parce qu’ils disent que c’est trop compliqué, que ce n’est pas assez accessible, que ça va prendre trop longtemps. Comment ce sera demain ?”

> Il y a deux dangers aujourd’hui. La défédéralisation peut se faire via une réforme de l’État. Mais actuellement, la loi permet déjà au fédéral de déléguer certains pans de la justice. D’ici deux mois, le Parlement va voter les articles de la Constitution à ouvrir à révision qui vont cibler les articles qui notamment touchent à la justice et aux pouvoirs compétents en matière de justice. Il y a un grand danger et c’est pour cette raison que nous voulons alerter les partis.”

> Le MR, on ne peut plus leur faire confiance. Le MR tient de grands discours sécuritaires alors qu’ils sont montés au pouvoir avec la N-VA. Il faut quand même rappeler qu’avant d’être rattrapés par la réalité des attentats du 22 mars, ils avaient décidé de couper dans les budgets de tous les services publics, en ce compris la justice. Le PS est prêt à trouver des monnaies d’échange pour accepter la séparation. Ils l’ont déjà affirmé dans des interviews. Les Engagés disent non à une régionalisation, mais oui à un gouvernement avec la NVA. Ecolo-Groen, c’est dans leur nom, ils sont ensemble. Ils n’ont pas de sensibilité pour défendre les francophones ou pour défendre Bruxelles.”

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> La Russie de Poutine est un régime meurtrier et impérialiste. La mort de Navalny en est une nouvelle preuve. Les poutiniens d'Italie sont les complices d'un meurtrier. Point final.

> Cette histoire de liste commune avec Italia Viva est devenue lassante. Nous ne considérons pas comme pro-européens ceux qui ne respectent pas le code de conduite du Parlement européen et qui se font payer par des dictateurs étrangers. Point final. Action présentera une liste de personnes compétentes, expérimentées, décentes et sans conflits d'intérêts.

> L'État-providence s'est effondré. Les urgences sont un véritable enfer, il faut deux ans pour une opération de la cataracte et, dans le sud, le taux d'abandon scolaire avoisine les 20 %. L'État fait tout sauf ce qu'il doit faire.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> > Alekseï Navalny était le leader courageux de l'opposition russe. Sa mort est une blessure pour la liberté dans le monde entier et la responsabilité de cette tragédie incombe au gouvernement de Moscou. Nos pensées les plus sincères à la famille de Navalny.

> Le temps de la diplomatie
La guerre n'est pas la continuation de la politique par d'autres moyens, comme le disait Von Clausewitz. Pour moi, la guerre est la négation de la politique : la guerre survient lorsque la politique échoue. Il y a des moments où le combat est éthiquement et même politiquement juste. Mais la politique doit trouver un moyen de résoudre les conflits. Aujourd'hui, en Ukraine et au Moyen-Orient, l'heure est à la politique et à la diplomatie.
Il ne s'agit pas de nier qu'il y a des torts et des raisons.
L'invasion russe de l'Ukraine est inacceptable. Il y a deux ans, Poutine s'est assis du mauvais côté et l'histoire ne lui pardonnera pas. Et nous avons le devoir d'envoyer des armes aux Ukrainiens car si nous cessons de le faire, la guerre ne disparaît pas : c'est l'Ukraine qui disparaît. Mais il est également juste d'essayer de conclure un accord crédible avant que Donald Trump ne le fasse dans quelques mois sur un ton hâtif.
Il est temps que la politique et la diplomatie garantissent à Kiev la liberté aux côtés de l'Union européenne, mais en trouvant avec Moscou une solution qui mette fin au massacre.
Le 7 octobre, le Hamas a perpétré le plus odieux massacre de Juifs depuis les nazis. Et il l'a fait d'une manière si horrible qu'elle ne peut même pas être commentée. Aujourd'hui, il est clair pour le monde entier que le système de tunnels reliant les écoles, les hôpitaux et même les sièges des Nations unies, construit avec l'argent de la communauté internationale, est une honte mondiale. Mais il est tout aussi clair que pour vaincre le Hamas, Israël ne doit pas perdre les dirigeants arabes réformistes et modérés. Et l'ensemble de la communauté internationale. C'est pourquoi il est temps de conclure un accord de paix durable, la paix des fils d'Abraham, comme l'aurait appelée Giorgio La Pira. Une paix qui envisage pour Israël le droit et aussi une sorte de devoir moral d'exister : le monde a besoin de cette nation, de ce peuple, de cette histoire qui devient l'avenir. Une paix qui passe par la reconnaissance de l'État de Palestine, soutenu et subventionné par des pays arabes réformateurs qui investissent dans des écoles et non dans des tunnels, dans des hôpitaux et non dans des missiles, dans des infrastructures et non dans des kamikazes. Une paix qui voit les responsables du Hamas punis : Sinwar doit se retrouver devant les tribunaux internationaux, à supposer qu'il soit encore en vie, pas Netanyahu.
Bibi doit tout simplement rentrer chez lui et laisser le gouvernement d'Israël à un dirigeant respecté, capable de s'exprimer dans son pays et à l'étranger. Et sur ce point, à mon humble avis, notez le nom de Yossi Cohen, ancien collaborateur du Premier ministre israélien et surtout ancien chef du Mossad.
S'agit-il simplement de rêves dans la nature ? Peut-être. Mais s'il y avait quelqu'un capable de s'occuper de politique étrangère, à Rome comme à Bruxelles, ces rêves deviendraient des projets. Et l'Italie et l'Europe auraient un rôle à jouer. Au lieu de cela, le seul accord possible est une motion partagée entre Meloni et Schlein, ce qui est une bonne nouvelle pour les médias italiens. Mais la politique étrangère, c'est autre chose. Quelqu'un le comprendra-t-il ?

 

► Autres pays 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Justin Trudeau (Premier ministre) 
> La nouvelle du décès d’Alexeï Navalny est tragique et atterrante. Il a défendu sans relâche la démocratie et la liberté en Russie, et son courage était incomparable.   Soyons clairs : il n’aurait tout simplement jamais dû être emprisonné. Il est important que ces événements nous servent de rappel, à savoir qu’on doit continuer de promouvoir, protéger et défendre la démocratie partout dans le monde. Sinon, les conséquences sont trop lourdes.   J’offre mes plus sincères condoléances à la famille d’Alexei Navalny – et à toutes les personnes dans le monde qui l’ont appuyé dans sa quête de justice. Le Canada reste déterminé à tenir le président Poutine responsable de ses actes.

> J’ai parlé avec le ministre israélien Benny Gantz aujourd’hui de la situation actuelle en Israël, à Gaza et en Cisjordanie. J’ai exprimé mon inquiétude concernant l’offensive israélienne prévue à Rafah et réitéré l’importance d’une solution à deux États afin d’instaurer une paix durable.
J’ai condamné les attaques brutales du Hamas contre Israël et réitéré la position du Canada selon laquelle le Hamas doit déposer les armes et libérer les otages immédiatement.

> Vous méritez des soins de grande qualité. Ainsi, on travaille avec les provinces et les territoires pour renforcer notre système de santé public. (…)
Embaucher plus de médecins et d’infirmières, réduire l’attente, faciliter l’accès aux soins de santé mentale: on travaille avec les provinces et les territoires pour faire cela et plus encore.

> Le vandalisme au Centre islamique de Cambridge – comme la montée de l’islamophobie au pays – est alarmant, odieux, inacceptable. Je condamne fermement cet incident et suis solidaire des communautés musulmanes devant cette haine. Nous devons combattre l’islamophobie ensemble.

> J’ai abordé les sujets suivants avec le chancelier allemand Scholz: les rapports d’une opération militaire israélienne à Rafah, les graves conséquences humanitaires que cela entraînerait pour les réfugiés et la nécessité d’accroître le soutien aux Palestiniens à Gaza.
On a aussi réitéré notre soutien inébranlable à l’Ukraine et notre engagement à appuyer le peuple ukrainien aussi longtemps qu’il le faudra.   On poursuivra notre collaboration à cet égard et dans d’autres dossiers, dont le partenariat Canada-Allemagne.

> sur le logement : nous travaillons avec plus de 60 petites communautés et communautés rurales au Canada pour bâtir plus de 50 000 logements plus rapidement. Parce que vous méritez un foyer abordable, peu importe où vous vivez.

 

● Etats-Unis  
♦ Gouvernement 
Joe Biden (président-des Etats-Unis) 
> Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé, mais il ne fait aucun doute que la mort de Nalvany était une conséquence de quelque chose que Poutine et ses voyous ont fait.
Les autorités russes vont raconter leur propre histoire.
Mais ne vous y trompez pas : Poutine est responsable de la mort de Navalny.
Ce qui est arrivé à Navalny est une preuve supplémentaire de la brutalité de Poutine. Personne ne devrait être dupe, ni en Russie, ni chez nous, ni nulle part ailleurs dans le monde. Poutine ne cible pas seulement ses citoyens d’autres pays, comme nous l’avons vu dans ce qui se passe actuellement en Ukraine, il inflige également des crimes terribles à son propre peuple.
Alors que les gens partout en Russie et dans le monde pleurent Navalny aujourd’hui, parce qu’il était tellement de choses que Poutine n’était pas. Il était courageux. Il avait des principes. Il était déterminé à bâtir une Russie où la primauté du droit existait et où elle s’appliquait à tout le monde.

> [Trump a déclaré qu’il encouragerait la Russie de Poutine à «faire ce qu’elle veut» si les membres de l’OTAN ne contribuaient pas suffisamment de fonds de défense] C’est une chose scandaleuse pour un président.
Si Poutine attaque un allié de l’OTAN, les États-Unis défendront chaque centimètre de territoire de l’OTAN. Le moment est venu de renforcer l’unité entre nos alliés de l’OTAN pour faire face à la menace que représente la Russie de Poutine.

> Le Super Bowl est l'événement le plus unificateur en Amérique. Rien ne réunit plus parmi nous. Et la célébration d'une victoire du Super Bowl est un moment qui apporte une joie qui ne peut pas être mise en relation avec l'équipe gagnante et leurs supporters. Pour que cette joie soit transformée en tragédie aujourd'hui à Kansas City, le cœur de l'âme américaine.
Les événements d’aujourd’hui devraient nous émouvoir, nous choquer, nous faire honte d’agir. Qu'attendons-nous ? Que devons-nous voir d'autre ? Combien de familles supplémentaires ont besoin d'être déchirées?
Il est temps d'agir. C'est là que je me trouve. Et je demande au pays de me tenir à mes côtés. Pour que votre voix soit entendue au Congrès, nous agissons enfin pour interdire les armes d'assaut, pour limiter les magazines de grande capacité, renforcer les vérifications des antécédents, garder les armes à feu hors des mains de ceux qui n'ont aucune entreprise à les posséder ou à les manipuler.
Nous savons ce que nous devons faire, nous avons juste besoin de courage pour le faire.
Aujourd'hui, un jour qui marque six ans depuis la fusillade de Parkland, nous avons appris que trois policiers ont été abattus dans l'exercice de leurs fonctions à Washington, DC, et une autre fusillade dans les écoles a eu lieu à la Benjamin Mays High School à Atlanta. Hier, un an depuis la fusillade à l'Université d'État du Michigan. Nous avons maintenant eu plus de fusillades de masse en 2024 qu'il n'y en a eu quelques jours dans l'année.
L'épidémie de violence armée déchire chaque jour les familles et les communautés. Certains font la nouvelle. Une grande partie n'en fait pas partie. Mais tout cela est inacceptable. Nous devons décider qui nous sommes en tant que pays. Pour moi, nous sommes un pays où les gens devraient avoir le droit d'aller à l'école, d'aller à l'église, de marcher dans la rue - et d'assister à une célébration du Super Bowl - sans craindre de perdre votre vie à cause de la violence à l'arme.
Jill et moi prions pour les personnes tuées et blessées aujourd'hui à Kansas City, et pour que notre pays trouve la détermination de mettre fin à cette épidémie insensée de violence armée qui nous a déchire les coutures.

> L'histoire ne regardera pas avec sympathie les républicains de la Chambre pour leur acte flagrant de partisanerie inconstitutionnelle qui a ciblé un honorable fonctionnaire afin de jouer des jeux politiques mesquins. Le Secrétaire à la sécurité intérieure, Mayorkas, un immigrant cubain qui s'est rendu aux États-Unis avec sa famille en tant que réfugié politique, a passé plus de deux décennies à servir l'Amérique avec intégrité dans une carrière décorée dans l'application de la loi et la fonction publique. Depuis son séjour au ministère de la Justice en tant qu'États-Unis Avocat à ses fonctions de secrétaire adjoint et maintenant secrétaire à la Sécurité intérieure, il a défendu fidèlement l'état de droit et a démontré un profond attachement aux valeurs qui font la grandeur de notre nation.
Cette destitution a déjà échoué une fois lors d'un vote bipartite. Au lieu d'organiser des cascades politiques comme celle-ci, les républicains qui s'inquiètent réellement de la frontière devraient vouloir que le Congrès fournisse davantage de ressources aux frontières et une sécurité aux frontières plus forte. Malheureusement, les mêmes Républicains qui poussent ce destitution sans fondement rejettent les plans bipartisans que les secrétaires Mayorkas et d'autres dans mon administration ont travaillé d'arrache-pied pour renforcer la sécurité des frontières en ce moment même - en revenant des années de leurs propres demandes pour adopter des projets de loi aux frontières plus solides. Abandonner de vraies solutions justes quand on en a le plus besoin pour faire de la politique n'est pas ce que le peuple américain attend de ses dirigeants. Le Congrès doit agir pour me donner, Madame la Secrétaire Mayorkas, et mon administration les outils et les ressources nécessaires pour faire face à la situation à la frontière. La Chambre doit également adopter immédiatement la sécurité nationale du Sénat. Nous continuerons à rechercher de véritables solutions aux défis auxquels les Américains sont confrontés, et les Républicains de la Chambre des représentants doivent décider de nous rejoindre pour résoudre le problème ou continuer à jouer de la politique avec la frontière.

> Le rapport d’aujourd’hui montre que la croissance des salaires a été la plus forte de toute reprise économique en 50 ans. À une époque où la croissance et l'emploi restent fortes, l'inflation a diminué des deux tiers par rapport à son pic, mais nous savons qu'il est encore difficile de faire pour réduire les coûts.
C'est pourquoi je me bats pour réduire les coûts pour les familles de la classe moyenne, du coût de l'insuline et d'autres médicaments sur ordonnance, à l'élimination des frais de jonque cachés que les entreprises utilisent pour vous arnaquer, à demander aux entreprises de répercuter les économies sur les consommateurs au lieu de cacher les hausses de prix en réduisant la taille des colis. Je continuerai à faire obstacle aux Républicains du Congrès qui veulent réduire les impôts pour les riches et les grandes entreprises, augmenter les coûts pour les familles de la classe moyenne, et couper la sécurité sociale, Medicare et Medicaid.

> Comme vous le savez, le conseil spécial a rendu ses conclusions aujourd'hui au sujet de son examen de mon traitement des documents classifiés. J'ai été heureux de constater qu'il était fermement convaincu qu'aucune accusation ne devait être portée contre moi dans cette affaire.
Il s'agissait d'une enquête exhaustive qui remonte à plus de 40 ans, même dans les années 70, alors que j'étais encore un nouveau sénateur des États-Unis.
Le conseil spécial qui a reconnu que j'ai bien coopéré, je n'ai pas jeté de barrages routiers, je n'ai cherché aucun retard. En fait, j'étais tellement déterminé à donner au conseil spécial ce dont il avait besoin, j'ai avancé avec un entretien de cinq heures en personne - cinq heures en personne pendant deux jours les 8 et 9 octobre de l'année dernière, même si Israël venait d'être attaqué par le Hamas le 7 et que j'étais très occupé. Elle est en train de faire face à une crise internationale.
J'ai été particulièrement heureux de voir que les conseils spéciaux font clairement la distinction et la différence frappantes entre cette affaire et le cas de Trump. Le conseil spécial a écrit, et je cite, «Plusieurs distinctions matérielles entre le cas de Trump et les Biden sont clairs.»
Toujours en vue de citer : « Plus particulièrement, après avoir eu de multiples chances de restituer des documents classifiés pour éviter les poursuites, M. Trump aurait fait le contraire. D'après l'acte d'accusation, il a non seulement refusé de renvoyer les documents pendant de nombreux mois, mais il a également fait obstruction à la justice en engageant d'autres personnes pour détruire les éléments de preuve, puis pour mentir à ce sujet. »
« En revanche, » continua-t-il, « Monsieur le Président. Biden a remis des documents classifiés aux Archives nationales et au Ministère de la justice; a consenti à la recherche de plusieurs endroits, y compris son domicile; a siégé pour un entretien volontaire; et, d'une autre manière, a coopéré à l'enquête », fin de la citation.
J'ai vu les gros titres depuis la publication du rapport sur ma volonté de conserver des documents. «Ces affirmations ne sont pas seulement trompeuses, elles sont tout simplement fausses.
À la page 215 - si vous avez eu une chance - je sais que c'est long - c'est un document épais. À la page 215, le rapport du conseil spécial a trouvé exactement le contraire.
Voici ce qu’il a écrit : « Il y a, en fait, un manque de preuves » que j’ai volontairement conservé des documents classifiés liés à l’Afghanistan.
À la page 12, le conseil spécial a également écrit pour d'autres documents: «La décision de refuser les poursuites pénales était simple... les éléments de preuve donnent à penser que M. Biden n'a pas volontairement conservé ces documents. » Les éléments de preuve indiquaient que je n'avais pas volontairement conservé ces documents.
En outre, je sais qu'une certaine attention a été accordée à une certaine langue dans le rapport sur mon souvenir des événements. Il y a même une référence dont je ne me souviens pas quand mon fils est mort. Comment diable ose-t-il élever ça.
Franchement, quand on m'a posé la question, je me suis dit que ce n'était pas leur putain d'affaires.
Laissez-moi vous dire quelque chose. Certains d'entre vous ont commenté - je porte, depuis le jour de sa mort, tous les jours, le chapelet qu'il a obtenu de notre Dame de
Chaque jour commémoratif, nous avons un service en se souvenant de lui, assisté par des amis, de la famille et des gens qui l'aimaient. Je n'ai besoin de personne - je n'ai besoin de personne pour me le rappeler quand il est décédé ou s'il est décédé.
La simple vérité est que j'ai siégé pendant cinq heures d'entretiens sur deux jours d'événements, remontant à 40 ans en arrière. En même temps, je gérais une crise internationale.
Leur tâche était de décider s'il fallait aller de l'avant avec des accusations dans cette affaire. C'était leur décision à prendre. C'est la décision du conseil de prendre. C'est son travail. Et ils ont décidé de ne pas aller de l'avant.
Pour tout commentaire étranger, ils ne savent pas de quoi ils parlent. Il n'a pas sa place dans ce rapport.
En fin de compte, la question est maintenant close. Et nous pouvons continuer sur ce sur quoi j'ai toujours concentré : mon travail de Président des États-Unis d'Amérique.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis) 
> L’histoire nous le montre : Si nous restons les bras croisés pendant qu’un agresseur envahit impunément son voisin, il continuera. Dans le cas de Poutine, cela signifie que toute l’Europe serait menacée. Si nous ne résistons pas à la Russie, d’autres autoritaires seraient enhardis.

> Nous devons rejeter les idéologies ratées de l’isolationnisme, de l’autoritarisme et de l’unilatéralisme. Soyons clairs : cette vision du monde est dangereuse, déstabilisante et à courte vue.

> L’OTAN est au cœur de notre approche de la sécurité mondiale. Pour le président Biden et moi, notre engagement sacré envers l’OTAN demeure inébranlable.

 

♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> [Mort de Navalny dans les geôles de Poutine] Vladimir Poutine a une longue histoire de meurtres d’opposants politiques et de réduction au silence de la dissidence. C’est un ennemi de la liberté et du peuple américain. Honte aux républicains extrémistes pro-Poutine qui continuent de bloquer la législation bipartisane sur la sécurité nationale à la Chambre.

> Le président Biden construit une économie à partir du milieu. Et du bas vers le haut. Il est temps de finir le travail.

> Les démocrates de la Chambre des représentants sont prêts à voter sur la législation de sécurité nationale globale et largement bipartisane avancée par le Sénat. Nous ne pouvons pas permettre aux républicains extrémistes pro-Poutine de saper davantage les intérêts de sécurité nationale des États-Unis.

> L’agenda des républicains extrémistes est clair. Russie d’abord. La sécurité nationale de l’Amérique en dernier. Les démocrates de la Chambre mettront toujours la démocratie avant les démagogues.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> Alexeï Navalny était un défenseur intrépide de ses convictions qui est mort sans avoir été brisé par la tyrannie à laquelle il s'opposait. Il a lutté contre la corruption, a inspiré des millions de personnes et n'a jamais faibli dans son insistance sur la liberté d'expression, l'État de droit et une Russie qui rende des comptes au peuple et non à un dictateur. Il est mort en défendant sans relâche sa vision d'un avenir meilleur pour son pays - une vision et un exemple courageux qui ne mourront jamais.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> «Écoutez, j’ai quelque chose de très évident à vous dire. Vous n’avez pas le droit d’abandonner. S’ils décident de me tuer, cela signifie que nous sommes incroyablement forts.»  (Alexeï Navalny)
Mes plus sincères condoléances à la famille et aux amis d’Alexeï Navalny, à son personnel et au peuple russe.

> Trump vend nos alliés de l’OTAN à Poutine. Cela devrait faire la une de tous les journaux du pays. Ce sont les enjeux de 2024.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Rishi Sunak doit assumer la responsabilité du gâchis total dans lequel les services de santé ont été laissés après des années de négligence sous ce gouvernement.

> Les données de l’ENM publiées aujourd’hui montrent qu’il y a eu 18 millions d’attentes de quatre semaines pour un rendez-vous avec un médecin généraliste l’an dernier, en hausse de 38 %. Sous le gouvernement conservateur actuel, il est devenu courant de lutter jour après jour pour obtenir un rendez-vous avec un omnipraticien, ce qui cause de la douleur et de l’inconfort aux gens.

Il devrait être acquis que les gens peuvent voir leur médecin généraliste quand ils en ont besoin, pas une lutte. C’est pourquoi les libéraux-démocrates demandent que tous les patients aient le droit de consulter leur médecin de famille dans les sept jours et 24 heures en cas d’urgence.

> Partout au pays, les jeunes sont déçus par un gouvernement conservateur qui ne leur offre pas les compétences dont ils ont besoin pour s’épanouir. Le chancelier devrait utiliser le prochain budget pour s’assurer que les apprentis reçoivent un salaire équitable.

> Grâce à l’incompétence de ce gouvernement conservateur et à son incapacité à sévir contre les escroqueries en ligne, ces fraudeurs peuvent disparaître au crépuscule avec des sommes d’argent alléchantes tout en laissant une traînée de dévastation derrière eux.

 

Ed Davey (leader) 
> Horrifié par les rapports de la mort d’Alexeï Navalny - aux mains de Poutine, sans aucun doute. Les méthodes méprisables de Poutine pourraient être de tuer ses ennemis, mais il ne tuera jamais la lumière de la liberté et de la démocratie que Navalny a défendue si courageusement.

> Ce que le gouvernement conservateur a fait à notre ENM est tout simplement scandaleux. Ils ont mis le service de santé à genoux et ce sont les patients et leurs proches qui paient le prix de cette négligence du Parti conservateur.

> C’est la récession de Rishi. Et ce sont les travailleurs britanniques qui paient la note en raison des prix élevés des aliments, des hausses de taxes et de la flambée des factures hypothécaires. Cette année, nous aurons enfin la chance d’expulser ce gouvernement incompétent et déconnecté de la réalité.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> Mort d'Alexandre Navalny un mois avant les élections présidentielles russes : Dernier signe en date du mépris de ce régime pour la démocratie, l'Etat de droit et la liberté. De même que la Russie ne respecte pas le droit international public qui garantit la sécurité de notre société occidentale.

> Il faut poursuivre la modernisation de l'armée de manière conséquente. Le Centre soutient les efforts de la présidente de la Confédération et ministre de la défense Viola Amherd dans cette voie.

> [Retraites – initiative populaire] La 13ème rente AVS est une mauvaise réponse à un vrai problème. Le Centre s'engage pour des mesures ciblées qui permettent d'aider les rentes les plus basses.

 

♦ Parti libéral-radical 
> [Retraites – initiative populaire] Pour conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, la 13e rente aggraverait les finances fédérales. «On déstabiliserait ce qu’on a essayé de stabiliser et on créerait en même temps des dépenses supplémentaires qu’on ne pourrait pas financer sans augmenter les impôts.»

> La Suisse a besoin d'une armée apte à se défendre. Le PLR demande que le Conseil fédéral expose clairement ses priorités pour l'armée.
Pour le PLR, l'orientation stratégique de l'armée décidée par le Conseil fédéral, qui met l'accent sur la capacité de défense, va dans la bonne direction. Le PLR approuve également le plafond de dépenses de l'armée pour les années 2025-2028, qui s'élève à 25,8 milliards de francs, y compris les crédits d'engagement demandés pour un montant de 4,9 milliards de francs. Le PLR s’engage en faveur d’une armée capable de se défendre et pour des finances durables.
La sécurité de notre pays est importante et le Conseil fédéral doit communiquer clairement sur la façon dont l'armée peut remplir sa mission constitutionnelle. Le PLR exige ainsi que l'armée accorde la priorité absolue au renforcement de la défense. De plus, le PLR insiste sur l'importance d'une étroite collaboration entre le DDPS, le DFF et le Parlement afin de garantir une allocation efficace et judicieuse des ressources pour la défense nationale.
La part du budget de l'armée dans les dépenses fédérales ne cesse de diminuer depuis des décennies. C'est la raison pour laquelle le PLR s'est engagé, lors de la dernière session d'hiver, à augmenter le budget de l'armée à un pour cent du PIB d'ici 2030. La décision du Parlement de prolonger l'augmentation des dépenses de l'armée à un pour cent du PIB jusqu'en 2035 a encore accentué les défis et les exigences qui y sont liés.
Frein à l'endettement et défense de notre pays comme mandat constitutionnel
Rappelons que non seulement le respect du frein à l'endettement, mais aussi que le mandat concernant la défense de notre pays sont inscrits dans la Constitution. Le PLR accorde la plus haute importance au retour à une politique financière durable, mais la garantie de la capacité de défense ne doit pas être négligée pour autant. Le PLR estime qu'il existe une marge de manœuvre au niveau des subventions et des dépenses liées afin de pouvoir respecter ces deux objectifs.

> Initiative parlementaire «Assouplir les conditions encadrant le télétravail» 
Bien que nous vivions en pleine ère numérique, notre droit du travail est encore marqué par l’ère industrielle. Les employés ont besoin de plus de flexibilité pour mieux concilier vie privée et vie professionnelle. C’est justement l’objectif de mon intervention parlementaire et ce, sans engendrer une augmentation du temps de travail.
> L’initiative «Assouplir les conditions encadrant le télétravail» permet aux employés de mieux concilier vie privée et vie professionnelle grâce au télétravail qui rend possible un meilleur aménagement de leur temps de travail. Les employés bénéficient ainsi d’une plus grande marge de manœuvre.
On ne touche pas à la durée maximale du travail
L’initiative ne cherche en rien à augmenter la durée du travail. Cette dernière, s’élevant à 45 heures par semaine, soit en moyenne 9 heures par jour, n’est pas concernée par l’initiative. Si l’initiative venait à être acceptée, il serait toujours interdit de travailler 17h par jour. 
La loi actuelle veut que le travail d’une journée soit réalisé dans un laps de temps de 14 heures. Cela ne signifie pas qu’un employé doit être occupé durant 14 heures par jour. Cela signifie simplement que s’il a commencé sa journée à 7h, il n’a plus le droit de travailler après 21h, et ce, indépendamment du nombre d’heures effectuées entre 7 et 21h.
L’ère industrielle est révolue, place à l’ère digitale
L’initiative est nécessaire, parce que la réalité ne correspond plus à la loi du travail issue de l’ère industrielle. Celle-ci est devenue obsolète. L’initiative souhaite permettre aux mères et aux pères qui réveillent par exemple leur enfant à 7h et les mettent au lit à 21h de pouvoir envoyer un mail professionnel avant et après s’être occupé de leur enfant. L’objectif est de leur permettre de se consacrer entièrement à la garde de leur enfant entre 18h et 21h.
L’initiative ne veut pas non plus que les employés travaillent aussi durement les week-ends. Il doit être laissé aux travailleurs pratiquant le télétravail le choix de travailler le samedi après-midi ou le dimanche matin. A l’heure actuelle, il est formellement interdit aux employés de travailler le dimanche. Cette souplesse leur permettrait de pouvoir tout de même réaliser une tâche urgente le samedi.  
La commission de l’économie du Conseil national a récemment accepté l’initiative. Il s’agit simplement de moderniser les conditions-cadre régulatoires, afin que notre droit du travail soit lui aussi prêt pour l’ère digitale. Saisissons les chances de la numérisation, permettons aux employés de profiter des progrès technologiques !  

 

Philippe Nantermod, (vice-président) 
> Les dépenses sociales ont explosé au cours des dix dernières années: environ 33% d’augmentation. Par habitant, nous avons dépassé la France, l’Allemagne, la Suède et l’Italie. En pourcentage de PIB, nous les avons rattrapés. Ceux qui disent que la Suisse n’en fait pas assez racontent n’importe quoi. Évidemment, cette évolution se ressent dans les prix, dans les coûts du travail et celui des entreprises. C’est de la perte de compétitivité pour la Suisse. C’est une voie qui nous perd, petit à petit. Aujourd’hui, on nous vend une nouvelle dépense sociale, qui ajoutera mille francs à ce chiffre, pour la 13eme rente AVS. C’est un clou supplémentaire dans le cercueil de notre prospérité et de notre qualité de vie à long terme. Il est urgent de freiner cette explosion des dépenses sociales.

 

Damien Cottier (président du groupe au Conseil national) 
> [Retraites – initiative populaire] Des choix raisonnables, un appui ciblé, un financement durable]
La tendance est claire: dès 2030 l’AVS plongera dans les chiffres rouges pour atteindre rapidement des milliards de pertes. Si la situation a pu être maintenue jusqu’ici c’est surtout grâce à de nouveaux financements (cotisations salariales, TVA). Les Suisses vivent plus âgés et en bonne santé (bonne nouvelle) mais le rapport entre rentiers et actifs diminue (mauvaise nouvelle). Alors que 6 actifs finançaient une rente à la création de l’AVS, ils sont à peine plus de 3 aujourd’hui et ne seront que 2 au milieu du siècle ! Malgré toutes ces prévisions la gauche, tels des climatosceptiques, continue de clamer que « tout va bien », refusant de voir la réalité au-delà de 2030. Mais la politique de l’autruche n’a jamais produit de bons effets…
On est passé de 6 actifs pour un rentier en 1948 à 3 pour un aujourd’hui. Au milieu du siècle ce sera 2 pour un.
L’initiative sur la 13e rente est attrayante face au coût de la vie. Mais elle cible mal. Elle prévoit une augmentation de toutes les rentes alors que la grande majorité des rentiers sont dans une situation financière qui ne le nécessite pas, également ceux qui vivent à l’étranger. Il ne faut bien sûr pas nier qu’en Suisse certains rentiers peinent à nouer les deux bouts : c’est la raison d’être des prestations complémentaires. Elles concernent environ un rentier sur huit. Le Parlement a mandaté le Conseil fédéral pour aider de manière ciblée ces personnes en difficulté. Mais il faut éviter un arrosage tous azimuts aux frais des jeunes générations. Car la dépense de 4, puis 5 milliards devra être financée ! Ce sera un point de TVA, soit un surcoût de 500 frs par an pour une famille moyenne. Si on passe par les cotisations sociales, seuls les actifs passeront à la caisse pour des montants encore supérieurs. L’initiative pèserait lourdement sur le budget des familles et de la classe moyenne. Je dirai non à l’initiative arrosoir sur la 13e rente.
Tous les pays européens sont confrontés au vieillissement. De nombreux ont décidé de reporter l’âge de la retraite car c’est la solution la plus juste socialement.
L’initiative des jeunes PLR propose elle d’assurer notre AVS à long terme en passant par la mesure la plus juste : pas de baisse des rentes, pas de hausse fiscale, mais un relèvement raisonnable, progressif de l’âge de la retraite. La plupart des pays européens ont fait ce choix face au vieillissement démographique. Avec un double avantage : la personne cotise plus longtemps et touche sa rente plus tard. Cela permet aussi de diminuer le besoin de main d’œuvre étrangère alors que tous les secteurs cherchent du personnel. C’est un choix rationnel, responsable, raisonnable. Pour assurer un financement durable de notre AVS et le contrat des générations, je dis oui à l’initiative sur les rentes.

 

♦ Vert’libéraux 
> [Retraites – initiative populaire] Les retraité·e·s ayant de la peine à joindre les deux bouts doivent être soutenu·e·s de façon ciblée. La 13e Rente AVS représente une solution inadéquate. En effet, ce sont ce·ux·lles qui en ont le moins besoin qui en bénéficieraient le plus. Non le 3 mars ! (…)
Le PVL rejette sans équivoque l'
Initiative sur les rentes. Une augmentation de l'âge de la retraite représenterait en premier lieu une augmentation pour ce·ux·lles qui ne peuvent pas se permettre une retraite anticipée. Votez non le 3 mars !

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.