mardi 25 avril 2023

Une Semaine en Centrisme. Bilan positif de six années de présidence Macron

Depuis Jacques Chirac, aucun président n’avait eu l’occasion de fêter ses six années à l’Elysée.

C’est désormais le cas avec Emmanuel Macron.

Ce sixième anniversaire se déroule dans le contexte que l’on sait avec une gauche minoritaire dans le pays qui a décidé pour tenter de se refaire une santé de contester par tous les moyens et à chaque occasion la légitimité de sa présidence consacrée, rappelons-le, par deux victoires sans contestation possible lors des élections présidentielles.

La réforme des retraites que l’on peut porter au crédit du Président de la république n’est qu’un de ces moyens de contestation par l’extrême-gauche et ses gilets rouges.

Comme le fut la taxe écologique sur les carburants par l’extrême-droite et ses gilets jaunes.

A l’inverse, elle montre deux choses fondamentales de la présidence Macron:

- Un courage politique que l’on n’avait plus vu depuis longtemps à l’Elysée;

- Dire ce que l’on va faire et faire ce que l’on a dit, c’est-à-dire appliquer le programme sur lequel on a été élu.

Celles-ci sont aussi importantes que cette volonté de casser les codes politiques (dont le résultat est mitigé) et celle de se placer sur l’axe central en ayant bien identifié la menace qui pèse sur les démocraties républicaines du monde entier, venant des extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite.

De ce point de vue, Emmanuel Macron a réussi un double exploit en 2017 et 2022, empêcher les extrêmes (Mélenchon au premier tour, Le Pen au second) de gagner la présidentielle alors même que les partis de gouvernement de droite, de gauche et du centrer étaient largement disqualifiés dans la population.

Rien que pour cela son bilan est positif.

Mais on ne saurait oublier les avancées en matières d’éducation, environnementale, d’emploi (1,7 million créés depuis 2017), de croissance ainsi que les résultats obtenus, tant au niveau national qu’européen lors de la crise sanitaire de la covid19, de la crise économique qui s’en est suivie et de celle que nous vivons actuellement suite à l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine.

Bien entend, il reste beaucoup à faire (comme la réforme des institutions) et il y a eu plusieurs ratés (comme la politique de l’enfance lors du premier quinquennat) ainsi que des prises de position parfois difficiles à comprendre pour des centristes notamment en matière de politique étrangère.

Reste que si l’on prend les bases doctrinaires du Centrisme, une société de liberté dans le juste équilibre, c’est-à-dire qui bénéficie à tous du plus possible de ce que chacun peut obtenir pour lui tout en vivant dans une communauté qui impose responsabilité envers les autres et devoirs vis-à-vis de la société avec le filet social nécessaire pour que personne ne soit laissé sur le bord du chemin, on s’aperçoit sans l’ombre d’un doute que celles-ci sont globalement celles du «macronisme».

Et l’action d’Emmanuel Macron, tant dans sa gouvernance que dans l’adoption de mesures législatives par sa majorité, est accordable au corpus du Centrisme et de l’agir qu’il prône.

Nicolas Levé, Jean-Louis Pommery & Alexandre Vatimbella

 

 

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