La Quotidienne centriste du 7 juin 2025. Avec Faure, les militants socialistes choisissent la médiocrité et la compromission

Les quelques milliers de socialistes – 33.000 selon la direction – ont donc voté pour leur nouvelle équipe dirigeante et leur prochain premier secrétaire.

Et malgré sa médiocrité et sa compromission, ils ont choisi de réélire à ce poste, certes de justesse, Olivier Faure, celui qui, à jamais, aura fait du PS le supplétif de Jean-Luc Mélenchon et de l’extrême-gauche, faisant du socialisme humaniste un complice de l’extrémisme populiste aux relents nauséabonds.

Alors, bien sûr, Faure tente de s’enorgueillir d’avoir évité la disparition du PS après les candidatures catastrophiques de Benoit Hamon en 2017 et, surtout, d’Anne Hidalgo en 2022 avec 1,75% des voix.

Mais à quel prix?!

Car rien ne justifie de compromettre ses idées uniquement pour des élus.

Et puis, sur les cendres d’un parti qui avait peut-être fait son temps depuis le Congrès d’Épinay en 1971, les idées socialistes auraient pu être portées par une nouvelle formation fidèle à ces valeurs mais débarrassé d’un passé pas toujours glorieux avec François Mitterrand.

La victoire d’Olivier Faure vient en tout cas montrer que la majorité des militants du PS préfèrent des élus à leurs convictions politiques ce qui n’est guère glorieux.

Cependant, celle-ci obtenue sur le fil obligera peut-être à une entente avec la minorité qui porte un projet social-démocrate qui correspond mieux à ce que devrait être un parti se revendiquant du socialisme humaniste en ce début de 21^e siècle.

Ce n’est que par l’abandon de l’aventurisme électoraliste de Faure que le PS pourra prendre toute sa place dans cet axe central qui est le lieu où se retrouvent tous les défenseurs de la démocratie républicaine face aux extrémismes populistes.

Reste que, pour l’instant, après le choix des militants LR de Bruno Retailleau, homme sans charisme et de l’obscurantisme, le choix des militants du PS suit la même trajectoire avec Olivier Faure.

Deux politiciens, de plus, qu’on ne voit guère faire le poids face aux candidats extrémistes lors de la prochaine présidentielle…

 

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