Tout en demandant à ses concitoyens, comme tous les
responsables sanitaires et politiques de ne pas boire de la Javel («je ne
pensais pas dire une telle chose un jour! »), il a déclaré devant les élucubrations
trumpiennes qui se succèdent, «Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d'un
président qui choisira l'espoir plutôt que la peur, l'unité plutôt que la division,
la vérité plutôt que les mensonges, et la science plutôt que la fiction».
De même, il a rappelé que «Quand j'ai annoncé ma campagne il
y a un an aujourd'hui, j'ai dit que nous étions dans une bataille pour l'âme de
la nation. Un an plus tard, c'est d’autant plus vrai que jamais. Je crois que nous
pouvons et que nous sortirons de cette crise en étant une nation plus forte, meilleure
et plus juste. Ensemble, comme une Amérique unique».
Et d’affirmer dans un tweet:
«Imaginez l'avenir que nous pouvons construire avec Donald Trump
hors de la Maison Blanche. Un avenir où :
- Les soins de santé sont un droit
- Lutte contre le changement climatique
- Nous mettons fin à notre épidémie de violence armée
- Notre gouvernement travaille pour tous, pas seulement les puissants
Construisons ensemble cet avenir.»
A noter qu’il s’est déclaré également préoccupé par une
éventuelle envie de Trump de se servir de l’épidémie pour tenter de reporter la
présidentielle de novembre prochain.
A ce sujet, à 192 jours de l’élection, il devance Trump dans
tous les sondages avec entre 4 et 11 points d’avance mais aussi en le devançant
dans nombre d’Etats-clés comme la Floride, la Pennsylvanie et le Michigan.
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