Mouvement des gilets jaunes, blocage des carburants par la CGT, cohue à l’Assemblée nationale par LFI, sont les exemples les plus caractéristiques de ces agitations séditieuses minoritaires voire ultra-minoritaires d’une stratégie de plus en plus utilisée afin de déstabiliser la démocratie et tenter de la décrédibiliser.
Au plus fort de leur mobilisation, les gilets jaunes ne représentaient que moins de 0,5% de la population dans les rues et quelques personnes pour bloquer les ronds-points.
Les membres de la CGT qui empêchent la distribution du carburant sont quelques dizaines.
Les élus LFI à l’Assemblée sont au nombre de 75 soit 13% du total.
Voilà la réalité de cette «colère» qui tente de bloquer le pays et montée en épingle par des médias parfois plus que bienveillants.
La «sympathie» qu’à certains moments ces déstabilisations peuvent susciter dans les sondages doit être prise en compte mais ce «soutien par procuration» est souvent minoritaire et très volatile, ne se transformant aucunement dans une participation active malgré la volonté de leurs meneurs de mobiliser tous les mécontentements possibles et imaginables dans une sorte d’agrégation comme essaie de la faire la CGT et LFI en ce moment.
Cette guérilla pose évidemment la question de son combat par les pouvoirs publics mais aussi les défenseurs de la démocratie.
Il ne s’agit ni de les mésestimer, ni de les surestimer mais de rester ferme sur les principes de l’Etat de droit.
Il convient également de détricoter la propagande, les fake news et l’élucubrationisme (complotisme) qui l’accompagnent et de montrer l’illégitimité de ces harcèlements subversifs ainsi que leur objectif final.
Reste que l’éradication de ce type de sédition sera d’autant plus compliquée que celle-ci utilise tous les moyens modernes comme internet et les réseaux sociaux mais aussi joue sur la fragilité inhérente à un régime démocratique qui permet à ses ennemis de profiter de la liberté pour la supprimer.
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