L’Humeur du Centriste. Quand la Gauche s’approprie une radio de service public
France Inter est une radio de gauche.
Cette simple phrase recèle un scandale.
Car France Inter est une radio de service public.
En tant que radio de service public, elle ne doit être ni de
gauche, ni du centre, ni de droite.
Elle doit faire de l’information citoyenne et proposer du
divertissement qui ne soit pas connoté politiquement.
France Inter n’est pas devenue, hier, une radio de gauche.
Elle l’est depuis longtemps.
Comme l’ensemble des médias du service public.
Leur tropisme de gauche a été très peu remis en question
même lors de majorité politique de droite.
Cette réalité a fait en sorte que France Inter devienne au
fil des ans une place forte des médias de gauche.
En est résulté des directions en général de gauche avec des
émissions en général de gauche.
Et cette constance a permis à la gauche de faire de France Inter
une chasse gardée que les majorités de droite n’ont pu démanteler.
Tout cela a abouti à une appropriation de France Inter par
la Gauche.
Au moment où la nouvelle direction de France Inter veut, à
la fois, purger la grille des programmes des émissions d’extrême-gauche et rétablir
une certain équilibre, cela a déclenché une réaction particulièrement violente
et indécente de la Gauche.
Indécente parce que le service public ne peut appartenir à
une idéologie partisane.
Mais cette réaction de la Gauche a une vertu: elle démontre bien
ce que disait nombre d’observateurs et de professionnels des médias, que France
Inter était une radio de gauche…
A ceux qui parlent déjà de mise au pas, de chasse aux
sorcières, de censure et de tous ces «gros» mots qui veulent susciter la
controverse et l’indignation, rappelons qu’il existe des médias de gauche et d’extrême-gauche
dont personne ne remet en cause l’existence et le parti-pris.
Et, oui, il faut souhaiter, pour la démocratie républicaine,
que France Inter (re)devienne une radio de service public.
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