Les attaques de l'extrême droite trumpiste contre la démocratie connaissent un emballement depuis l'assassinat d'une de ses icônes, Charlie Kirk.
Comme si elle avait attendu et même souhaité qu'un tel événement dramatique survienne pour agir contre tous les opposants à Donald Trump qui, évidemment, est en première ligne.
Après avoir réussi à avoir la peau de Jimmy Kimmel, l'animateur de talk-show qu'il détestait le plus, l'extrémiste populiste de la Maison blanche a chargé sa ministre de la Justice et groupie transie de lancer des actions contre tous ceux qui le critiquent, ce qui e, fait du monde.
Car Trump a défini désormais quelle est sa politique en matière de liberté d'expression : personne n'a le droit de dire du mal de lui puisqu'il a été élu président.
Une règle qui n'a cours que dans les pays totalitaires comme la Russie ou la Chine où les prisons sont remplies d’opposants qui, souvent, n’ont fait qu’exprimer leur opinion.
Voilà qui pourrait être un tournant majeur de la démocratie américaine sur le chemin de l'autocratie puis de la dictature.
Tout montre que l’on va vers cette tentative de changer le régime politique des Etats-Unis.
Certains estiment que le point de non-retour est déjà atteint tandis que d’autres, plus optimistes, affirment que la démocratie américaine possède encore des armes suffisantes pour empêcher Trump de devenir autocrate ou dictateur à vie.
Mais il ne faut jamais oublier que parmi les premières actions des régimes autoritaires se trouve la répression de tous ceux qui ne pensent pas «comme il faut», ici, comme Trump pense.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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