La droite obtiendrait entre 405 et 435 sièges et la gauche entre 137 et 174 sièges à l'issue des élections législatives, selon une projection en sièges TNS-Sofres/Unilog pour RTL, Le Figaro et LCI. Cette projection, qui porte sur la France entière, attribue 380 à 410 sièges à l'UMP et aux divers droite, 21 à 23 au Nouveau centre, et deux au MPF. Le Parti communiste est crédité de 10 à 15 sièges, le PS et les divers gauche de 125 à 155 et les Verts de deux à quatre. Le Modem aurait un ou deux sièges seulement et les divers deux.
Dimanche soir, la projection de la Sofres faite sur les 555 députés de France métropolitaine accordait 405 à 445 députés à la droite, dont 385 à 425 à l'UMP et aux divers droite et 20 à 22 au Nouveau centre, et 120 à 160 à la gauche, dont six à 12 pour le Parti communiste, 100 à 140 pour le PS et les divers gauche et un à trois pour les Verts.
L'intérêt pour les élections législatives a légèrement progressé entre l'enquête des 5 et 6 juin et celle des 12 et 13 juin, 68% (+1) des personnes interrogées disant s'intéresser au second tour de scrutin, contre 32% (-1) affirmant ne pas s'y intéresser. 52% des personnes interrogées contre 40% se disent satisfaites des résultats du premier tour de scrutin sur un plan national, et 57% contre 31% sont satisfaites pour leur circonscription (110 sièges ont été pourvus, 467 restent à pourvoir dimanche). « Le fait que la droite ait à l'Assemblée nationale une très forte majorité » est considéré par 40% des Français comme « plutôt une mauvaise chose car il n'y aura pas assez de contre-pouvoirs », tandis que 34% sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle « c'est plutôt une bonne chose, car cela permettra au gouvernement d'être plus efficace ». Enfin, pour 21%, « cela ne changera pas grand-chose » et 5% sont sans opinion. Les abstentionnistes du premier tour (39,57% selon le ministère de l'Intérieur) expliquent en premier lieu qu'ils ont « préféré attendre le second tour », ensuite que « le résultat semblait joué d'avance » puis que « les élections législatives ne les intéressent pas ».
(Sondage réalisé par téléphone les 12 ou 13 juin auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes, représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas)
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